Aller au contenu

Vide Plein D'énergie


gilenar

Messages recommandés

Posté

Je profite de cet espace pour dire tout ce qui me passe par la tête, excusez-donc mon esprit farfelu qui vous fais certainement perdre de votre énergie! :god2:

D'une part, le vide serait plein d'énergie, des paires particule/antiparticule pourraient fugitivement apparaitre pendant des temps très courts inversement proportionnels à la masse ou l'énergie de ces paires.

D'autre part, les photons se déplacent bien dans le vide.

Pourrait-il être tentant ou imbécile de dire que les photons sautent de paire particule/antiparticule en paire particule/antiparticule :vague: pour se déplacer dans le vide, un peu comme les électrons sautent d'atomes en atomes dans un conducteur?

Désolé! :horse:

Posté

Je ne connais rien à l'électrodynamique quantique. Mais j'ai envie de dire que les photons ne sautent pas de paire de particules en paire de particule de la même manière que les électrons ne sautent pas d'atomes en atomes dans un conducteur. ;)

Posté
de la même manière que les électrons ne sautent pas d'atomes en atomes dans un conducteur. ;)

si je comprends bien, c'est affligeant, j'aurais même dit 2 bêtises :b::b: .

Pourtant c'est ce que je croyais avoir appris à l'école sur le déplacement des électrons d'atome en atome de cuivre par exemple, pour former le courant électrique: ce n'est pas une bonne image? :o

Posté

Non, mais c'est parce que c'est plus compliqué que ça en à l'air. Dans les conducteurs, on considère souvent les électrons comme formant un nuage de particules libres. Le libre parcours moyen d'un électron n'a pas de lien direct avec la distance entre atome. Dans des cristaux pure, il arrive que des électrons parcours librement plusieurs centimètres.

Posté

Intéressant cette notion de parcours libre. :mdr:

Si je reformule, dans un flux important délectrons :burp: correspondant à un courant électrique, un électron pourrait se ballader librement sur plusieurs centimètres avant de retrouver une attirance de charge pour un atome dont le noyau positif ne serait pas suffisamment compensé en charge par des électrons négatifs orbitant :orbite: autour de ce noyau?

Posté

Il y a deux choses importantes. Dans un réseau cristallin, il n'y a plus qu'un seul centre attracteur. Le champ électrique est la somme de ceux de tout les noyaux. Deuxième chose, en physqiue microscopique, la physique classique n'est plus appliquable. Les électrons ne sont pas des particules ponctuelles localisées mais ont une fonction d'onde qui décrit entièrement leur comportement. Le carré du module de cette fonction d'onde est une densité de probabilité de présence.

Quand je parle d'un gaz d'électrons libres, il ne faut plus considérer d'interactions entre eux et le réseau. C'est assez compliqué. C'est de la physique des semi-conducteurs.

Quand je parlais de plusieurs centimètres de libre parcours, il s'agissait d'un cas extrême de cristal de silicium particulièrement pure.

Posté

Salut vous deux ;)

 

En fait, je ne pense pas qu'il soit judicieux d'utiliser l'aspect corpusculaire de la lumière pour expliquer son mouvement. A une telle échelle on utilise la théorie ondulatoire en décrivant la lumière comme une onde électromagnétique et ça va très bien.

 

Physiquement parlant, on considère les photons ou "petits paquets d'energie" uniquement lorsqu'il s'agit de mécanique quantique pour décrire les états d'energies des atomes ou des molécules, et ça va très bien (ou plutôt : "et c'est déjà assez compliqué comme ça" :):lol: :lol: :lol: :lol: )

 

Cyp

Posté

Je me rends compte que c'est peu représentatif de donner un titre à un sujet de forum, ça part toujours en interférences... :gossip:

On dirait donc que les macro phénomènes sont difficilement réinterprétables en phénomènes de particules ou phénomènes ondulatoires. Il manque donc des liens à toutes ces théories? :amigos:

Posté

Exprimé comme une onde, pour le parcours du photon, on ne se poserait pas la question de paires de particules/antiparticules pour divaguer sur son mode de déplacement? :rover:

Faut-il des conditions particulières (par exemple de niveau d'énergie) pour que ces paires puissent apparaître, conditions qui ne seraient pas remplies avec le simple parcours :roflmao: d'une onde de photon?

Posté

Bonsoir !

 

Message écrit par gilenar+Jun 3 2005, 11:13 PM-->
QUOTE(gilenar @ Jun 3 2005, 11:13 PM)Je me rends compte que c'est peu représentatif de donner un titre à un sujet de forum, ça part toujours en interférences... :gossip:

 

C'est assez fréquent ici, je dirais :) Mais c'est pas plus mal, cela arrive même bien souvent à des discussions intéressantes.... bon, des fois ça pat en vrille mais bon :lol: :lol: :lol:

 

Message écrit par gilenar@Jun 3 2005, 11:13 PM

On dirait donc que les macro phénomènes sont difficilement réinterprétables en phénomènes de particules

 

Bien-sûr ! Il ne faut pas croire que parce que c'est grâce aux lois de la gravitation qu'on peut expliquer le mouvement de la Lune autour de la Terre qu'on peut en faire autant pour expliquer le mouvement de l'électron autour de son noyau atomique. A l'echelle de l'électron, la gravitation, c'est quasi que dalle ! :)

 

Il faut des théories à chaque échelle. Théorie quantique, gravitation, cosmologie...

 

 

Message écrit par gilenar@Jun 3 2005, 11:13 PM

Il manque donc des liens à toutes ces théories? :amigos:

 

C'est à peu près ça. Et c'est ce que s'efforce de faire pas mal de personnes. Quoique les limite de chaques théories commencent à être assez cernée, et peut de personne ira appliquer les équations de Shrödinger aux mouvement des étoiles doubles (à moi de s'être bien bourré à la grenadine :) ).

 

Par contre, à titre d'exemple, certains physiciens tentent de prouver l'unification des forces. La force faible (radiocativité) a été rapprochée à la force éléctromagnétique (attraction/répulsion des particules) comme étant deux aspects différents d'une même force, la force éléctrofaible. Ils tentent d'en faire de même avec la force forte (celle qui lie les neutrons au noyau atomique), l'électrofaible, gravitationnelle, etc... pour aboutir à une unique force initiale (dite superforce) qui se montrerait sous ces différents aspect, d'apparence très différent.

 

Ya de quoi se gratter le cerveau ;)

 

<!--QuoteBegin-gilenar@Jun 3 2005, 11:13 PM

Exprimé comme une onde, pour le parcours du photon, on ne se poserait pas la question de paires de particules/antiparticules pour divaguer sur son mode de déplacement?

 

Heing ?.... :b:

 

Heu.... !pomoi!

 

Pô tout saisi là :lol:

 

Bin il ne faut pas essayer d'expliquer certaines choses par des phénomènes se produisant à des échelles bien inférieures et de nature très différentes. Mais je t'accorde que la dualité de la lumière (corpuscule, ondulatoire) n'aide pas !

 

Parce que de parler d'une "onde de photon", comme tu dis, c'est mélanger les deux théorie :) A moins que tu veuille parler d'un front de particules, mais je crois pas ;) Et puis la question serait toujours aussi abstraite, le passage d'une onde ne doit pas avoir grand chose à voir avec les fluctuation matière/antimatière supposées du vide. Cette dernière théorie étant émise pour expliquer, ou adjoindre, une energie au vide permettant de mieux comprendre le comportement de l'univers à grande échelle.

 

Mais c'est qu'on s'y perdrait presque !!! ;) lol

 

Cyp

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.