Aller au contenu

Hominisation


Dodgson

Messages recommandés

Invité Ortog
Content que cela t'ait plu.

 

On peut signaler aussi que ce troisième opus sera suivi d'un autre documentaire :

"Lascaux, le ciel des premiers hommes."

 

Traitant du regard que portaient nos ancêtres sur le ciel, il y a fort à parier que cela pourrait aussi passionner ecliptic et Tatien...

 

 

Ha oui ! le ciel vu par les hommes du temps de Lascaux, ca va être quelque chose ! J'espère que ce sera aussi bien réalisé que la série en trois opus.

 

Le problème avec la télé, pour moi (chacun reçoit l'information avec ses capteurs propres) c'est que le flot d'info est bien trop grand en un temps bien trop court. Du coup, j'en retiens que des fragments.

Si il y a un titre de livre qui donne se genre de vision globale des connaissances en ce domaine, je suis preneur Quetz.

 

 

Ortog

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Concernant les grottes de Lascaux, l'hypothèse qui m'a le plus convaincu (car basée sur du concret) pour expliquer le pourquoi des peintures est celle donnée par Richard Leakey dans L'origine de l'humanité, chapitre VI. Mais le livre date de 1994 et je ne sais pas si l'hypothèse a depuis été confirmée ou infirmée (ou autre).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A propos des émissions de la semaine dernière sur Arte: y a-t-il des avis critiques sur la validité des datations obtenues par horloge moléculaire? Si j'ai bien compris, cette méthode repose sur une hypothèse d'une certaine régularité des mutations génétiques? Est-ce que cette hypothèse ne pose pas de problèmes ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Pour ceux d'entre vous qui ont accès à la chaine ARTE, aujourd'hui à partir de 14 H 45, rediffusion de deux documentaires,

 

"Aux origines de l'humanite".



 

Salut Quetza et merci pour cette info, je vais le regarder sur le net.

 

"Lascaux, le ciel des premiers hommes."

 

Traitant du regard que portaient nos ancêtres sur le ciel, il y a fort à parier que cela pourrait aussi passionner ecliptic et Tatien...

 

Ce reportage est déjà passé sur arte, en 2008 ou 2009.

 

 

Et pour finir, une petite perle passée inaperçue :

 

Citation d'un bonhomme qui refusa de mettre une charlotte lors de sa visite de Lascaux le 12 septembre dernier.

 

"Le brave néanderthalien avait parfaitement compris qu'ici, c'était plus tempéré qu'ailleurs, qu'il devait y avoir du gibier, qu'il faisait beau et qu'il faisait bon vivre":be:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Ortog

Petit rappel pour ne pas oublier...

 

Samedi prochain sur ARTE, la suite et fin de la série en trois parties et le reportage sur le Ciel de Lascaux...

 

Ortog

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

 

Si il y a un titre de livre qui donne se genre de vision globale des connaissances en ce domaine, je suis preneur Quetz.

 

Ortog

 

Il y a en tout cas une autre chose que j'ai failli oublier, c'est de répondre à ta question (je ne suis, depuis un bout de temps, que très épisodiquement sur le forum).

 

Je peux conseiller la lecture du livre de pascal Picq, "Les origines de l'homme expliquées à nos petits enfants", éditions du SEUIL, 8 Euros.

 

Ne te laisse pas abuser par le titre, bien que de lecture aisée, ce petit bouquin s'applique à casser les idées préconçues et les stéréotypes qui plombent notre vision sur ce sujet.

A cet effet, il m'a été aussi très utile.

Les explications sont claires, agréables à lire sans pour autant manquer de la rigueur scientifique nécessaire à ce genre d'ouvrage.

L'éthologie et l'étude des grands singes nous apporte un éclairage passionnant et très instructif sur l'histoire que nous partageons avec eux.

 

On pourra cependant signaler à la toute fin du livre dans les dernières pages quelques imprécisions voire quelques erreurs qui proviennent essentiellement du fait qu'en quelques mois de nouvelles découvertes ou travaux sont venus bousculer nos connaissances. Sur Néanderthal d'abord (interfécondité avec notre espèce) puis, origine de Homo Floresiensis dont les caractères archaïques du squelette le rattache bien plus certainement à Homo Erectus qu'à Homo Sapiens.

 

Tu verras notamment à quel point l'auteur fait remonter plus loin que beaucoup d'autres spécialistes l'utilisation du feu, la sociabilité des familles, la fabrication d'outils etc..., à quel point aussi nous sommes proches des chimpanzés, et pas seulement pour nos patrimoines génétiques(cultures)... :b:

 

Vraiment, un livre remarquable.

Modifié par quetzalcoatl
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On pourra cependant signaler à la toute fin du livre dans les dernières pages quelques imprécisions voire quelques erreurs qui proviennent essentiellement du fait qu'en quelques mois de nouvelles découvertes ou travaux sont venus bousculer nos connaissances. Sur Néanderthal d'abord (interfécondité avec notre espèce) puis, origine de Homo Floresiensis dont les caractères archaïques du squelette le rattache bien plus certainement à Homo Erectus qu'à Homo Sapiens.

 

 

Y a même des allumés (?) qui disent que ces caractères sont encore plus archaïques, faisant penser davantage à des australopithèques qu'à des Homo Erectus. Parfois je me prends à rêver à une évolution parallèle en Afrique et en Asie du Sud-Est : d'un côté ancêtre africain commun, chimpanzé, australopithèque, Homo Habilis puis (peut-être ? Dmanisi soulève certaines questions...) Homo Erectus, de l'autre ancêtre asiatique commun, orang-outan, équivalent d'australopithèque, Homo Floresiensis... L'asie du Sud-Est n'a pas été beaucoup fouillée, et vu l'humidité, peut-être que les fossiles se conservent moins bien ? Par ailleurs, connaît-on l'arbre généalogique de l'orang-outan ?

 

En fait je n'y crois pas, ça doit être de la science-fiction (variété uchronie préhistorique), mais ça serait génial !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les plus anciens fossiles d'anthropoïdes africains connus datant de 39 millions d'années...l'ancêtre africain de Toumaï, aïeul de l'homme!

 

http://bourse.challenges.fr/news.hts?menu=news_actualites&urlAction=news.hts%3Fmenu%3Dnews_actualites&idnews=RTR101027_0069Q110&numligne=25&date=101027

 

...et ils nous montrent leurs dentsdents.jpg

 

2 mm de long:b::b:

http://larecherche.fr/content/actualite-sapiens/article?id=28660

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Y a même des allumés (?) qui disent que ces caractères sont encore plus archaïques, faisant penser davantage à des australopithèques qu'à des Homo Erectus. Parfois je me prends à rêver à une évolution parallèle en Afrique et en Asie du Sud-Est : d'un côté ancêtre africain commun, chimpanzé, australopithèque, Homo Habilis puis (peut-être ? Dmanisi soulève certaines questions...) Homo Erectus, de l'autre ancêtre asiatique commun, orang-outan, équivalent d'australopithèque, Homo Floresiensis... L'asie du Sud-Est n'a pas été beaucoup fouillée, et vu l'humidité, peut-être que les fossiles se conservent moins bien ? Par ailleurs, connaît-on l'arbre généalogique de l'orang-outan ?

 

En fait je n'y crois pas, ça doit être de la science-fiction (variété uchronie préhistorique), mais ça serait génial !

 

 

Wallahi ! Dogson ! Par la barbe du Prophète ! Ton hypothèse relève d'un sacré délire !



Bon, finalement, tu as bien raison de ne point y croire mais, rien que de la formuler a ébranler (brièvement) ma confiance en ton intégrité mentale (ou plutôt ta connaissance du sujet).

 

 

Premier point : Il est parfaitement exact que sur la base des caractères des ossements de Homo Floresiensis, notamment sur le volume de la boîte crânienne, d'éminents paléoanthropologues ont pointé des caractères proches du genre Australopithécus. Les discussions restent vives à ce propos et d'autres informations comme l'usage du feu et la fabrication d'outils très évolués jettent encore plus la confusion sur le réel développement cognitif de ce « robinson hominidé ».

 

 

Ensuite, mais je n'ai peut-être pas bien saisi ton discours, le chimpanzé ne fait pas du tout parti de la lignée des ancêtres du genre Homo ( la lecture du livre que je conseillais plus haut apporte tout l'éclairage nécessaire pour bien le comprendre).



Sa lignée évolue comme celle de l'homme à partir du DAC (dernier ancêtre commun) qui partageait des caractères communs aux hommes, aux chimpanzés, et d'autres qui lui étaient propres. Les deux sont les descendants de ce DAC.

C'est la cladistique (l'étude des clades) qui rend compte des séparations entre les différentes lignées.

Les analyses phylogénétiques (horloges molécullaires) déterminent avec une assez bonne précision les dates auxquelles, dans cet ordre, les orang outang, les gorilles puis les chimpanzés divergent de lignée humaine.

Pour résumer, l'orang outang est un « cousin éloigné », le gorille un « cousin germain » et le chimpanzé un « frère » de l'homme. Aucun d'eux n'est notre arrière-arrière-arrière grand-parents.

 

 

Le chimpanzé se serait séparé de notre lignée que vers 7 millions d'années ce qui nous situe à peu prêt à l'époque de Sahelanthropus tchadensis (Toumaï).

 

 

 

 

Homo erectus, pour sa part, ne se trouve qu'en Asie et possède un très proche parent africain en la personne d'Homo ergaster.

 

Réponse à une de tes questions : Oui on connaît la généalogie de l'orang outang. Du moins aussi mal (ou bien) que celles des homininés en général. Cela nous permet quand même d'exclure avec une très bonne certitude qu'il soit à l'origine d'une lignée ayant conduit à l'apparition des « Hobbits ».

 

 

Ce n'est pas parce que nous ignorons encore des pans entiers de cette histoire qu'il faut imaginer des choses qui n'ont aucun rapports avec tout ce que nous savons, car cela n'est pas négligeable non plus.



Dans tous domaines, il peut se produire des révolutions qui bouleversent ce que nous pensions certain. Mais si un jours je viens te dire que l'énergie produite par le Soleil est générée par un immense feu de bois entretenu par des cyclopes , je t'autoriserai un relatif scepticisme.

 

 

Un dernier point, ce n'est pas tant l'humidité que l'acidité des sols qui pose problème pour la fossilisation des os. A ce titre l'Asie, qui a aussi connue de nombreux changements climatiques au cours de ces derniers millions d'années, n'est pas moins bien lotie que l'Afrique.

 

 

Amicalement.

;)

Modifié par quetzalcoatl
orthographe, et il en reste...
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Ensuite, mais je n'ai peut-être pas bien saisi ton discours, le chimpanzé ne fait pas du tout parti de la lignée des ancêtres du genre Homo ( la lecture du livre que je conseillais plus haut apporte tout l'éclairage nécessaire pour bien le comprendre).



Sa lignée évolue comme celle de l'homme à partir du DAC (dernier ancêtre commun) qui partageait des caractères communs aux hommes, aux chimpanzés, et d'autres qui lui étaient propres. Les deux sont les descendants de ce DAC.

C'est la cladistique (l'étude des clades) qui rend compte des séparations entre les différentes lignées.

Les analyses phylogénétiques (horloges molécullaires) déterminent avec une assez bonne précision les dates auxquelles, dans cet ordre, les orang outang, les gorilles puis les chimpanzés divergent de lignée humaine.

Pour résumer, l'orang outang est un « cousin éloigné », le gorille un « cousin germain » et le chimpanzé un « frère » de l'homme. Aucun d'eux n'est notre arrière-arrière-arrière grand-parents.

 

 

Le chimpanzé se serait séparé de notre lignée que vers 7 millions d'années ce qui nous situe à peu prêt à l'époque de Sahelanthropus tchadensis (Toumaï).

 

 

Homo erectus, pour sa part, ne se trouve qu'en Asie et possède un très proche parent africain en la personne d'Homo ergaster.

 

Réponse à une de tes questions : Oui on connaît la généalogie de l'orang outang. Du moins aussi mal (ou bien) que celles des homininés en général. Cela nous permet quand même d'exclure avec une très bonne certitude qu'il soit à l'origine d'une lignée ayant conduit à l'apparition des « Hobbits ».

 

 

Oui, tu n'as pas saisi mon discours, mais c'est certainement que je me suis très mal exprimé. Par "ancêtre commun" je voulais dire ancêtre commun des anthropoïdes, en y incluant l'homme (ce que tu appelles DAC), donc des hominidés et des chimpanzés (entre autres), je n'ai jamais voulu postuler une lignée non buissonnante ancêtre commun => chimpanzé => hominidés !(idem pour une éventuelle lignée orang-outan => Homo Floresiensis)

 

En fait je connais assez bien tout ce que tu dis plus haut, à une exception près : j'ignorais qu'aucun Homo Erectus n'a été trouvé en Afrique.

 

Toutes mes excuses pour m'être aussi mal exprimé, et j'accepte par avance les excuses que tu ne manqueras pas de me faire pour m'avoir soupçonné d'une telle ineptie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui, tu n'as pas saisi mon discours, mais c'est certainement que je me suis très mal exprimé. Par "ancêtre commun" je voulais dire ancêtre commun des anthropoïdes, en y incluant l'homme (ce que tu appelles DAC), donc des hominidés et des chimpanzés (entre autres), je n'ai jamais voulu postuler une lignée non buissonnante ancêtre commun => chimpanzé => hominidés !(idem pour une éventuelle lignée orang-outan => Homo Floresiensis)

 

En fait je connais assez bien tout ce que tu dis plus haut, à une exception près : j'ignorais qu'aucun Homo Erectus n'a été trouvé en Afrique.

 

Toutes mes excuses pour m'être aussi mal exprimé, et j'accepte par avance les excuses que tu ne manqueras pas de me faire pour m'avoir soupçonné d'une telle ineptie.

 

 

Ouf! Me voilà rassuré.

Je te présente donc mes plus plates excuses pour avoir imaginé, ne serait-ce qu'une seconde, que tu ais pu construire une telle ignominie fantasmagorique.

 

Quant à Homo erectus et son absence d'Afrique, cela reste plutôt une question de terminologie appliquée aux vestiges humains retrouvés.

Si j'en crois P. Picq, l'appelation juste reste Homo Ergaster pour tous les ossements retrouvés sur ce continents. C'est ce dernier qui en sortant d'Afrique, colonisant l'espace eurasiatique et poussant j'usqu'en extrême orient, va bientôt laisser place à Homo Erectus.

Mais il est juste de souligner que certains paléoanthropologues n'hésitent pas à utiliser aussi ce terme pour des fossiles africains qui pourtant conservent des caractères spécifiques.

 

J'ai regardé ce soir la denière partie du triptique "aux origines...". je l'ai trouvé moins passionnante que les deux premières parties.

 

Dans l'emission suivante les interprétations de Chantal du "planétarium de Lascaux" m'ont laissé très circonspect...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai regardé ce soir la denière partie du triptique "aux origines...". je l'ai trouvé moins passionnante que les deux premières parties.

 

Dans l'emission suivante les interprétations de Chantal du "planétarium de Lascaux" m'ont laissé très circonspect...

 

De plus cette dernière partie date de 2009, et on y affirme péremptoirement qu'il n'y a jamais eu le moindre métissage entre Néandertal et Sapiens, alors qu'en 2010 on a prouvé le contraire... Arte aurait pu inscrire un bandeau pour signaler ce point.

 

Quant à l'émission sur Lascaux, je ne l'ai même pas regardée, car j'avais lu une critique négative très convaincante sur ces interprétations.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Deux liens en rapport avec le documentaire de ce soir "Aux origines de l'humanité"

 

un petit article sur le site "La Sima de los Huesos (Espagne): fossiles humains les plus anciens / Homo Heidelbergensis (350000 ans):

http://www.hominides.com/html/dossiers/sepulture-tombe-prehistoire.php

 

Pinnacle Point: les ressources côtières et les outils spécialisés pour ciseler,découper...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pinnacle_Point

 

Quant à l'interprétation des fresques dans la grotte de Lascaux par Chantal Jègues Wolkiewez (document déjà vu) elle ne me convainc toujours pas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité Ortog
Quant à l'émission sur Lascaux, je ne l'ai même pas regardée, car j'avais lu une critique négative très convaincante sur ces interprétations.

 

Dommage de laisser un critique faire à ta place ta propre opinion. :confused:

 

Pour ma part, je suis sceptique, mais je me dit "pourquoi pas".

 

Pour sur, avec un ciel aussi noir qu'en avaient les hommes de Lascaux, comment n'auraient-ils pas regardé le ciel étoilé ? Et forcément, ce ciel étoilé, si il a été regardé, n'a pas laissé insensible certains hommes. Il y en a bien eu quelques uns qui ont regardé la haut.

 

L'os avec les lunes est très convainquant je trouve.

 

Ortog

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah, Néanderthal !...

Faute d'ET dûment débarqués et vus par tout le monde pour permettre aux gens sérieux de se sentir en communion émotionnelle avec l'univers, il y a Néanderthal depuis une quinzaine d'années. Quel tabac !

On a proclamé cette année les preuves de son union sentimentale et plus si entente avec Sapiense. Les diverses radios (pas de télé chez moi) qui l'annonçaient ne se tenaient plus d'émotion ; on atteignait des sommets dans l'indicibilité. Enfin, sur France-Inter plus que sur les autres, comme d'habitude. FI est une sorte d'Olympe des beaux esprits d'humble extraction qui s'efforcent de ne le céder en rien aux normaliens de FC.

En vérité, la preuve par l'ADN comme quoi N et S ont charnellement gési ensemble n'était pas nécessaire. On le savait avant. Comment ? Mais parce que la mixité des cultures et le métissage étant les valeurs suprêmes des belles âmes, il fallait, simplement, que cela ait été.

Ou encore le hasard des rencontres ; mais ça, c'est pas vendeur.

Allez, je reprends un petit coup de Néanderthal.

 

 

PS : y a-t-il un moyen d'élargir et d'enhautir la minuscule fenêtre d'écriture ?

Modifié par jarnicoton
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

PS : y a-t-il un moyen d'élargir et d'enhautir la minuscule fenêtre d'écriture ?

 

Le mode avancé, comme un bon camembert, permet une écriture coulante qui se répand un peu plus. Point trop cependant.

 

La séduction de Néanderthal tient essentiellement à ce qu'il a eu le bon goût de disparaître, nous laissant l'investir de tous nos fantasmes positifs maintenant qu'il n'est plus là pour se défendre. En revanche, Sapiens, on sait bien de quoi il est capable. Suffit de se regarder dans une glace...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah, Néanderthal !...

Faute d'ET dûment débarqués et vus par tout le monde pour permettre aux gens sérieux de se sentir en communion émotionnelle avec l'univers, il y a Néanderthal depuis une quinzaine d'années. Quel tabac !

On a proclamé cette année les preuves de son union sentimentale et plus si entente avec Sapiense. Les diverses radios (pas de télé chez moi) qui l'annonçaient ne se tenaient plus d'émotion ; on atteignait des sommets dans l'indicibilité. Enfin, sur France-Inter plus que sur les autres, comme d'habitude. FI est une sorte d'Olympe des beaux esprits d'humble extraction qui s'efforcent de ne le céder en rien aux normaliens de FC.

En vérité, la preuve par l'ADN comme quoi N et S ont charnellement gési ensemble n'était pas nécessaire. On le savait avant. Comment ? Mais parce que la mixité des cultures et le métissage étant les valeurs suprêmes des belles âmes, il fallait, simplement, que cela ait été.

Ou encore le hasard des rencontres ; mais ça, c'est pas vendeur.

Allez, je reprends un petit coup de Néanderthal.

 

 

J'en remets une couche :

 

Sur http://www.lemonde.fr, ce 15 novembre 2010 :

 

L'Homo sapiens a un développement plus lent que son ancêtre néandertalien :

 

L'Homo sapiens devient adulte plus lentement que son ancêtre l'homme de Néandertal, selon une recherche euro-américaine publiée lundi 15 novembre aux Etats-Unis et qui s'appuie sur une nouvelle analyse de dents des deux espèces à l'aide de rayons X très puissants.

Cette découverte laisse penser que le fait que les humains aient un développement plus lent et une enfance plus longue est un phénomène récent et unique à notre espèce dans l'évolution, expliquent ces chercheurs, dont la communication paraît dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS). Selon eux, ce trait pourrait avoir donné aux premiers humains un avantage dans l'évolution sur l'homme de Néandertal, disparu depuis près de 30 000 ans pour des raisons encore obscures.

"DE REMARQUABLES TÉMOINS"

"Les dents sont de remarquables témoins de l'évolution dans le temps, qui enregistrent chaque jour de croissance, un peu comme les cercles des arbres révèlent leur pousse annuelle", note Tanya Smith, professeure adjointe de biologie de l'évolution humaine à l'université Harvard (Massachusetts), une des coauteurs de cette étude. "Nos premières molaires contiennent même ce qui correspond à un minuscule certificat de naissance qui permet aux scientifiques de calculer très exactement l'âge d'un enfant au moment de sa mort", précise-t-elle dans un communiqué.

Une comparaison des premiers humains avec d'autres primates montre que ces derniers avaient une gestation plus courte, une enfance plus brève, un âge de reproduction plus précoce et une durée de vie dans l'ensemble moins longue. Mais il reste très difficile de déterminer à quel moment exact ces changements dans le rythme de développement se sont produits, depuis que les hominidés et les primates non-humains, – en particulier le chimpanzé, notre plus proche cousin – ont divergé dans l'évolution, il y a six à sept millions d'années.

CROISEMENTS AVEC LES HUMAINS

Tanya Smith et ses collègues de l'Institut Max-Planck d'anthropologie de l'évolution, en Allemagne, ont notamment montré que la pousse des dents chez les jeunes néandertaliens était nettement plus rapide que chez les premiers groupes d'humains modernes qui ont quitté l'Afrique il y a entre 100 000 et 90 000 ans. Cette recherche vient conforter d'autres études qui ont mis en évidence l'existence de différences subtiles dans le développement entre l'Homo sapiens et son plus proche parent, l'homme de Néandertal.

L'étude des chercheurs de l'Institut Max-Planck, publiée le 8 novembre, montre que le cerveau des néandertaliens et celui de l'homme moderne, similaires à la naissance, avaient un développement très différent dès la première année de la vie. Ces variantes observées tôt dans le développement du cerveau humain reflètent probablement des changements dans les circuits et branchements cérébraux internes qui comptent le plus pour les capacités cognitives et l'émotion, selon ces chercheurs. Il est de ce fait improbable que les néandertaliens percevaient le monde comme les humains, selon eux.

Le séquençage complet du génome de l'homme de Néandertal, publié en mai, qui a révélé des croisements avec les humains et montre une très grande similitude génétique entre les deux espèces, a aussi mis en lumière des indices qui mettent en évidence des différences dans le développement du crâne et du squelette.

 

(remarque personnelle : si les journalistes du Monde se renseignaient un peu, ils sauraient que l'homme de Néandertal n'était nullement l'ancêtre de l'Homo Sapiens, juste son aîné)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Jarnicoton, j'aime bien ce que tu as écris, je n'aurais pas osé le faire...

 

Parfois, j'ai l'impression que les scientifiques sont "amoureux" de leurs sujets d'étude... R. Leakey, dans son livre (en tout cas celui que j'ai lu) explique pourquoi les scientifiques estiment que les australopithèques n'avaient pas de langage parlé, et à la fin de l'explication se contente de tout balayer d'un revers dans la main en disant (bon, je caricature un peu...) : mais à mon avis, si, il avait un langage parlé. Seul argument : il fabriquait des outils. J'aimerais bien qu'on me prouve qu'il est impossible de fabriquer des outils (relativement simples) sans le langage parlé, mais bon...

 

PS : y a-t-il un moyen d'élargir et d'enhautir la minuscule fenêtre d'écriture ?

En "réponse rapide", il faut cliquer sur les flèches ^ ^ en haut à droite de la fenètre (en fait, pas les ^ ^ mais celles dans l'autre sens). Ou alors tu fais comme moi, tu tapes d'abord le message dans un éditeur, et ensuite CTRL-A, CTRL-C, CTRL V, et zou !

Modifié par 'Bruno
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

de la différence entre l'homme de Néandertal et Homo Sapiens (dernière partie du précédent documentaire), l'enfant de Sclayn avait été évoqué. A l'institut Max Planck à Leipzig, on a étudié la structure interne de ses os et de ses dents (enfant de Néandertal). Les dents révèlent en effet la croissance d'une espèce (étude de l'émail et de la dentine). Il a eu une croissance plus rapide. Le cerveau de Néandertal (lobe frontal, aire de Broca) est peu différent du nôtre. Dans le film précédent, cette étude sur les dents fossiles avait été appliquée à Homo Erectus. Ci-dessous le lien concernant l'enfant de Sclayn:

http://www.scladina.be/enfant-de-sclayn.htm

Modifié par ecliptic
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ah, Néanderthal !...

[...]

En vérité, la preuve par l'ADN comme quoi N et S ont charnellement gési ensemble n'était pas nécessaire. On le savait avant. Comment ? Mais parce que la mixité des cultures et le métissage étant les valeurs suprêmes des belles âmes, il fallait, simplement, que cela ait été.

Ou encore le hasard des rencontres ; mais ça, c'est pas vendeur.

[...]

 

Humm, tout à fait d'accord avec toi pour dire qu'on pouvait se douter que Néanderthal et Sapiens on du avoir des rapports charnels vu qu'ils ont vécu dans les mêmes régions aux mêmes moments (encore que la fréquence reste à définir ... est-ce que c'était courant, bien vu des autres, ???).

 

Mais ce que tu sembles oublier, c'est qu'on n'avait absolument aucune idée de si ça donnait une descendance viable (ou pas) !!! Pour peu que chacune des sous-espèces ait fixé des jeux d'allèles incompatibles, on se retrouve avec deux véritables espèces (= pas inter-féconds) malgré toute leur bonne volonté.

 

Et ce que montre l'analyse ADN (qui semble assez solide maintenant, même si vu les difficultés liées au séquençage de l'ADN 'fossile' et aussi la complexité des modèles d'analyse après l'étape de séquençage on peut toujours imaginer que ça soit remis en question) c'est que le génome de Sapiens (du moins pour les européens et les asiatiques) contient des traces de celui de Néanderthal. Donc N & S on bien fait crac-crac mais surtout, ça a donné une descendance viable qui a participé (en faible proportion tout de même) au développement de Sapiens.

 

jf

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais ce que tu sembles oublier, c'est qu'on n'avait absolument aucune idée de si ça donnait une descendance viable (ou pas) !!! Pour peu que chacune des sous-espèces ait fixé des jeux d'allèles incompatibles, on se retrouve avec deux véritables espèces (= pas inter-féconds) malgré toute leur bonne volonté.

 

jf

 

C'était effectivement la seule question.

 

A part ça, "Le Monde" a enfin corrigé son article. On n'y parle plus de notre "ancêtre néandertalien", mais de notre "parent néandertalien".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

[...]

A part ça, "Le Monde" a enfin corrigé son article. On n'y parle plus de notre "ancêtre néandertalien", mais de notre "parent néandertalien".

 

Et oui, certaines visions gradistes on la peau dure ! On continue d'entendre ça et là que l'Homme descend du singe, alors ça ne m'étonne pas qu'on lise ce genre de bêtises dans les journaux ...

Ca peut ressembler à du pinaillage, mais la différence entre "descendre de" et "partager un ancêtre commun" est énorme !

 

jf

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines plus tard...

Découverte d'importance en Terre africaine :)

 

http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Communiques-de-presse/Les-derniers-communiques/Communiques-nationaux/p-12035-50-000-ans-plus-tot-qu-en-Europe-Homo-sapiens-mait.htm

 

ps: regarder le reportage (lien à droite de la page)

Modifié par tatien
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Certains Eurasiens (les Mélanésiens) auraient environ 5% de gènes provenant d'hommes de Denisova (une sorte de cousins orientaux des Néandertaliens, pour faire simple) :

 

 

 

http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-12059564

 

22 December 2010 Last updated at 18:03 GMT

 

Ancient humans, dubbed 'Denisovans', interbred with us

 

By Pallab Ghosh

Science correspondent, BBC News AdvertisementProfessor Chris Stringer: "It's nothing short of sensational - we didn't know know how ancient people in China related to these other humans"

 

Scientists say an entirely separate type of human identified from bones in Siberia co-existed and interbred with our own species.

 

The ancient humans have been dubbed "Denisovans" after the caves in Siberia where their remains were found.

 

There is also evidence that this population was widespread in Eurasia.

 

A study in Nature journal shows that Denisovans co-existed with Neanderthals and interbred with our species - perhaps around 50,000 years ago.

 

An international group of researchers sequenced a complete genome from one of the ancient hominins (human-like creatures), based on nuclear DNA extracted from a finger bone.

 

'Sensational' find

 

According to the researchers, this provides confirmation there were at least four distinct types of human in existence when anatomically modern humans (Homo sapiens sapiens) first left their African homeland.

 

DNA from a tooth (pictured) and a finger bone show the Denisovans were a distinct group

Along with modern humans, scientists knew about the Neanderthals and a dwarf human species found on the Indonesian island of Flores nicknamed "The Hobbit". To this list, experts must now add the Denisovans.

 

The implications of the finding have been described by Professor Chris Stringer of the Natural History Museum in London as "nothing short of sensational".

 

Scientists were able to analyse DNA from a tooth and from a finger bone excavated in the Denisova cave in southern Siberia. The individuals belong to a genetically distinct group of humans that were distantly related to Neanderthals but even more distantly related to us.

 

The finding adds weight to the theory that a different kind of human could have existed in Eurasia at the same time as our species.

 

 

Researchers have had enigmatic fossil evidence to support this view but now they have some firm evidence from the genetic study carried out by Professor Svante Paabo of the Max Planck Institute in Leipzig, Germany.

 

"A species of early human living in Europe evolved," according to Professor Paabo.

 

"There was a western form that was the Neanderthal and an eastern form, the Denisovans."

 

The study shows that Denisovans interbred with the ancestors of the present day people of the Melanesian region north and north-east of Australia. Melanesian DNA comprises between 4% and 6% Denisovan DNA.

 

David Reich from the Harvard Medical School, who worked with Svante Paabo on the study, says that the fact that Denisovan genes ended up so far south suggests they were widespread across Eurasia: "These populations must have been spread across thousands and thousands of miles," he told BBC News.

 

One mystery is why the Denisovan genes are unique in modern Melanesians and are not found in other Eurasian groups that have so far been sampled.

 

'Fleeting encounter'

 

Professor Stringer believes it is because there may have been only a fleeting encounter as modern humans migrated through South-East Asia and then on to Melanesia.

 

The remains were excavated at a cave site in southern Siberia

"It could be just 50 Denisovans interbreeding with a thousand modern humans. That would be enough to produce this 5% of those archaic genes being transferred," he said.

 

"So the impact is there but the number of interbreeding events might have been quite small and quite rare."

 

No one knows when or how these humans disappeared but, according to Professor Paabo, it is very likely something to do with modern people because all the "archaic" humans, like Denisovans and Neanderthals disappeared sometime after Homo sapiens sapiens appeared on the scene.

 

"It is fascinating to see direct evidence that these archaic species did exist (alongside us) and it's only for the last few tens of thousands of years that is unique in our history that we are alone on this planet and we have no close relatives with us anymore," he said.

 

The study follows a paper published earlier this year by by Professor Paabo and colleagues that showed there was interbreeding between modern humans and Neanderthals as they emerged from Africa 60,000 years ago.

Modifié par Dodgson
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rencontre fugace, il y a 50 000 ans mais qui a son importance.

 

Dépêche AFP :

 

Un lointain cousin de l'homme découvert

AFP

23/12/2010 | Mise à jour : 07:31 Le séquençage du génome à partir d'un os et d'une dent d'un hominidé éteint il y a 30.000 ans révèle que ce lointain cousin de l'homme, jusque-là inconnu, était apparenté à l'homme de Neandertal et aux ancêtres des habitants de Nouvelle-Guinée, selon des travaux publiés hier.

 

Une équipe internationale de recherche menée par l'anthropologue Svante Pääbo de l'Institut Max-Planck en Allemagne a pu séquencer le génome nucléaire de cet hominidé disparu il y a au moins 30.000 ans. Cet os et cette dent ont été mis au jour en 2008 dans la caverne Denisova située dans le sud de la Sibérie.

 

Les chercheurs ont déterminé qu'il s'agissait d'une femelle venant d'un groupe d'hominidés partageant une origine ancienne avec les Néandertaliens, qui a ensuite divergé. Ces "nouveaux" hominidés, baptisés Denisovans du nom de la caverne, soulèvent de nouvelles questions sur les origines de l'homme moderne, estiment ces chercheurs dont la communication paraît dans la revue britannique Nature datée du 23 décembre.

 

A la différence des Néandertaliens, les Denisovans n'ont pas contribué au patrimoine génétique des Eurasiens modernes. Ils partagent cependant un nombre élevé de variations génétiques avec les populations actuelles de Papouasie Nouvelle-Guinée qui pourraient avoir hérité jusqu'à 5% de gènes de Denisovans dans leur ADN.

 

Cela laisse penser qu'il y a eu des croisements entre les Denisovans et les ancêtres des Mélanésiens lorsque ces derniers se sont séparés des populations en Eurasie pour émigrer vers l'est. Mais on ignore quand, où et dans quelle proportion ces croisements se sont produits, relèvent les auteurs de l'étude.

 

En se basant sur ces nouvelles révélations, les auteurs de ces travaux pensent que les ancêtres des Néandertaliens et des Denisovans sont venus d'Afrique il y a environ 500.000 ans.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Article intéressant :

 

http://tomroud.owni.fr/2010/12/23/x-woman-devient-denisovan/

 

Voici la conclusion :

 

"Mais si Denisova, Sapiens et Neandertal se sont reproduits entre eux, qu’est-ce que cela signifie pour nous ?

 

Que nous sommes en fait un patchwork, un creuset de gènes de diverses espèces humaines. Que l’homme moderne est un hybride entre plusieurs ancêtres, ayant divergé il y a 500 000 ans et s’étant mélangés de nouveau lors de la très récente vague d’immigration de Sapiens venus d’Afrique. Tous ces ancêtres/cousins sont des hommes, comme nous."

Modifié par Dodgson
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoignez la conversation !

Vous pouvez répondre maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous pour poster avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.