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Les tribulations d'un astrophotographe durant les vacances de Noël. Ça a bien faillit être un NO CROA. Bonne lecture.

 

Samedi 17 décembre : départ de Grenoble. La neige se faisait désirer mais maintenant, elle est là. Je vous passe les poids-lourds en travers de l'autoroute et autres détails. Arrivée à Bessans (1720 m) en Haute-Maurienne (Savoie) en fin de matinée. L'après-midi, quelques flocons et quelques timides trouées de ciel bleu entre les nuages pour -3°C. Le soir, températures en chute libre. À 21h30, en sortant le chien, il y a des flocons. En fait, il ne neige pas vraiment. C'est juste l'humidité de l'air qui gèle par -12°C. On voit les étoiles à travers.

 

Dimanche 18 décembre : -15°C au réveil. Il neige un peu. Des éclaircies dans la journée. Maximales à -11°C entre midi et deux. En soirée, la neige est bien de retour avec des températures en légère hausse.

 

Lundi 19 décembre : -18°C dans la nuit. -14°C au réveil. Il neige toujours. Quelques rayons de soleil à midi. -8°C en début d'après-midi. Quelques trouées de nuages plus importantes. À 18h, ça se dégage mais pas complètement. On voit de nouveau les étoiles à travers les cristaux de givre mais on constate aussi qu'il reste des nuages. La météo annonce une éclaircie en première partie de nuit avec températures basses puis arrivées de nouvelles chutes de neige avant une amélioration progressive sur la fin de la semaine. Donc, pour l'astro, c'est ce soir ou jamais avec une probabilité importante pour la seconde option. Dans le doute, je mets à charger les accus du reflex. Pour les chutes de température, c'est -15°C à 20h. Quant aux nuages, ils passent et repassent. À 21h00, quand on va promener le Labrador, c'est -17°C et toujours des petits nuages. Raté la fenêtre météo.

 

Mardi 20 décembre : -20°C dans la nuit. Neige importante au réveil avec gros réchauffement à -10°C. -5°C à midi toujours avec de la neige. La météo de France3 annonce une amélioration progressive pour la fin de la semaine mais sans retour du grand beau. Je crois que pour l'astro à Bessans, ça ne sera pas cette année. La neige se calme en soirée.

 

Mercredi 21 décembre : -7°C au réveil. Il neige. Timide apparition du soleil à midi avec des températures qui frisent le 0°C. La neige revient avec le brouillard dans l'après-midi. -4°C en début de soirée. Même s'il reste quelques flocons, la couverture nuageuse n'est pas bien épaisse avec Jupiter qui perce à travers.

 

Jeudi 22 décembre : +3°C au réveil. Plafond nuage bas mais ne semblant pas très épais. Le plafond se maintient toute la journée et même la soirée ainsi que les températures.

 

À suivre...

Posté (modifié)

Vendredi 23 décembre : grand beau avec -4°C au réveil. À la mi-journée, les traînées d'avion se transforment déjà en voile de cirrus. À la nuit tombée, les températures sont toujours un peu en dessous du zéro. Le ciel est étoilé et les voiles d'altitude ne semblent pas trop gênants. Je prépare le matériel pour une séance photo après le repas. Je ne retrouve pas le mode opératoire (qui est resté sur mon bureau…). Je mets l'appareil photo dans la voiture pour qu'il se mette en température plus vite.

 

22 h, fin du repas avec les amis. Il faut vraiment être associable pour faire de l'astro... -6°C, ciel étoilé sans être extraordinaire. La Voie Lactée est visible mais sans plus. Nul doute que les voiles d'altitude sont toujours présents. Vue l'heure tardive, je décide de m'installer sur le parking de la résidence. Au moins, c'est le seul endroit du village où les éclairages sont dirigés vers le sol. Je m'habille chaudement.

 

Au premier voyage, je ne prends qu'une partie du matériel en me disant que je récupèrerai le reste pendant des darks. Je me plante la gueule sur une plaque de neige verglacée en allant chercher l'appareil photo dans la voiture. Et je me replante en revenant avec l'appareil en main, heureusement dans sa sacoche molletonnée. J'essaie de faire la mise en station à l'aide du LiveView mais je sens qu'il me manque quelque chose: c'est le contrepoids. Je retourne à l'intérieur le chercher ainsi que la frontale et les autres éléments que j'avais prévu pour le second voyage.

 

Je reprends la mise en station. Il s’agit d’une nouvelle méthode accélérée que j'essaie de mettre au point. Par contre, j'ai oublié de prendre des photos du Pôle après la MES pour vérifier que ma méthode était bonne. Au moins, les prises de vue ne montrent pas d'erreur manifeste. Sauf que j'ai un peu emmêlé la sangle de l'appareil avec la tige du contrepoids. Même si au début, je me dis que ce n'est pas bien grave, ça vient s'accrocher partout, en particulier au curseur de réglage de la vitesse du moteur AD. Je finis par démonter la tige du contrepoids pour remettre la sangle en place. Je refais un contrôle de la mise en station.

 

J'essaie d'utiliser Jupiter pour caler le cercle en AD mais dans un sens, c'est la molette de blocage en DEC qui vient taper sur la roue dentée qui me sert à mesurer la vitesse d'entraînement et dans l'autre sens, c'est la commande DEC qui va buter contre le moteur. Vive les montures EQ2. Je défais l'appareil photo et je lui fais faire un demi-tour à 180° sur son support. Ça va mieux, j'arrive à mettre Jupiter dans le viseur et à caler le cercle AD.

 

Je vais sur M31 aux coordonnées et ça tombe pile poile au centre. Je démarre une première série de photos avec le 50 mm. Puis je change d'objectif pour le 135 mm. Je réalise deux nouvelles séries toujours sur M31, une à pleine ouverture, la seconde en fermant le diaphragme d'un cran (les photos de M31). J'essaie de voir M31 aux jumelles. Je n'y arrive pas. Finalement, en regardant bien dans l'axe de l'appareil photo, j'arrive à voir sa tache à l’œil nu. Et en reprenant les jumelles, je tombe dessus mais c'est très médiocre. Trop bas sur l'horizon et trop de pollution lumineuse. Comme minuit approche, je me mets à rêver qu'ils vont peut-être couper l'éclairage du village mais non, le clocher sonne et rien ne se passe.

 

Je veux ensuite aller sur les Pléiades. Et là, ça tombe à côté. Je pense que le blocage du cercle de coordonnées AD n'est pas bon et qu'il glisse quand on tourne l'axe. En tâtonnant un peu, j'arrive à remettre les Pléiades dans le champ. L'appareil photo m'indique que sa batterie commence à être faible. Je m'apprête à l'échanger avec celle qui est restée au chaud dans ma poche lorsque je découvre que suite au retournement de l'appareil photo, la trappe d'accès à la batterie n'est plus accessible sans retirer celui-ci de la monture. Je décide de continuer avec la batterie actuelle. Je commence une première série sur les Pléiades toujours avec le 135 mm à pleine ouverture. J'arrête la série à 7 vues de 1 mn pour fermer le diaphragme d'un cran. Je repars sur une nouvelle série mais à 0H20, après 5 poses, le verdict tombe : plus de batterie (les photos de M45).

 

Je décide d'arrêter la séance là. Je démonte l'appareil. Je mets la nouvelle batterie dedans et je lance les darks. Pendant ce temps là, je range le reste du matériel. Je rentre me mettre au chaud et dormir. J'ai l'impression d'avoir un courant d'air frais au niveau des fesses dans le lit mais c'est juste que j'ai les fesses gelées.

Modifié par Eric S
Reprise de la mise en page
Posté

Bonjour Eric :)

 

Tout d'abord, voici deux petits conseils pour tes CROAs :

1) > Tu as une fonction "EDITER" qui te permet de modifier et donc de rajouter du texte ce qui évite de faire deux posts pour ton CROA

2)> Pour une meilleure lecture, tu devrais plus aérer ton texte (sur la seconde partie) comme tu l'as si bien fait sur ton post de départ ;)

 

Bon, fermons la parenthèse :confused:

 

Samedi 17 décembre : départ de Grenoble. La neige se faisait désirer mais maintenant, elle est là
Dimanche 18 décembre : -15°C au réveil. Il neige un peu
Lundi 19 décembre : -18°C dans la nuit. -14°C au réveil. Il neige toujours
Mardi 20 décembre : -20°C dans la nuit. Neige importante au réveil
Mercredi 21 décembre : -7°C au réveil. Il neige

 

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Vendredi 23 décembre : grand beau avec -4°C au réveil.

Et bien on fini toujours par y arriver :be:

 

Ahhhh l'astrophotographie, quelle engoisse, lorsque je lis ce genre de mésaventure, je me dit que j'ai bien fait de rester uniquement dans le visuel avec un dobson :p

 

Bon week-end étoilé et au plaisir de te lire :)

Posté

Bonjour Eric.

 

Faut vraiment être passionné pour faire de l'astrophotographie dans de telles conditions :o.

Et en plus c'est dangereux avec le verglas.

Je suis admiratif pour ta persévérance mais comme Dédé je suis bien heureux de faire que du visuel :be:.

 

Merci d'avoir partagé :).

Posté

Salut Eric,

Eh bien moi aussi je dis bravo pour tant de courage et de persévérance, mais moi aussi je préfère mon dobson!;)

Et en plus tu as eu le courage de faire un CROA de tout ça!

Merci de nous avoir raconté tes mésaventures.

Posté

Moi je crois que je serais surtout très inquiet pour le matériel... Du matos photo souvent hors de prix, à des températures bien froides, j'aurais vraiment peur de l'abimer.

 

Merci pour ce CROA original, rares sont les photographes à nous raconter leurs mésaventures et la patience dont ils doivent faire preuve pour réussir un cliché !

Posté

Salut Eric,

 

Merci de partager les aventures d'un astrophotographe en plein hiver qui doit "lutter" contre les éléments pour faire ses séries d'images et qui s'incline quand les batteries se vident ...

J'ai été voir le produit de tes sorties :)

Bravo

Eclair

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Le ciel d'hiver offre toujours des perspectives d'observations et de photographies exceptionnelles. Cependant, les conditions rudes font qu'il faut vraiment en vouloir des fois !:) Je félicite sincèrement ceux qui luttent pour arriver à leurs fins; surtout que la satisfaction du résultat final fait oublier tout les désagréments pour y parvenir.:be:

 

Donc bravo à Eric pour sa persévérance! Go for it for the next time!!:cool:

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Merci pour les commentaires mais ce n'est pas encore fini. La suite ce soir.

 

Concernant le matériel, il n'y en a pas pour des fortunes. Je fais avec l'existant. Boitier d'occasion sur la baie à 350 €. Objectif 50 mm à 600 €. Objectif 135 mm prêté (~80 € sur la baie). Et le matos photo ne craint pas vraiment le froid à part la batterie. Ça réduit le signal thermique. Quand je finis la séance, je mets l'appareil dans un sachet plastique à l'intérieur de la sacoche pour que ça ne condense pas quand je reviens au chaud. Le seul truc qui craint, c'est quand je me plante la gueule.

Posté

Samedi 24 décembre : Réveil à 7h pour rendre la location. -5°C, ciel bouché qui tourne rapidement à la neige. Route pour Grenoble. Ça vire à la tempête. Ça va mieux en arrivant dans les plaines. Le soir, à Grenoble, un rapide coup d’œil au balcon semble indiquer un bon dégagement du ciel.

 

Dimanche 25 décembre: Grand beau de bon matin. Quelques micro-nuages restent accrochés au relief avec un rien de brume dans la vallée. Je suis redescendu trop tôt de la montagne:(. Au moins, on a eu de la neige jusqu'à plus soif:be:. J'hésite en fin d'après-midi à monter à Chamrousse mais je n'ai pas le courage de me bouger. La webcam de la station indique quelques légères traînées d'altitude. De nuit, vu de mon balcon urbain, le ciel a quand même l'air bien dégagé. J'ai rarement vu autant d'étoiles depuis Grenoble intramuros.

 

Lundi 26 décembre : Beaucoup de traînées en altitude au réveil avec du givre en plaine. Je vais voir des amis vers Valence. Les voiles d'altitude se maintiennent toute la journée. Le soir, au moment de repartir, la Lune et Vénus sont en conjonction dans les lueurs rouges du couchant. De retour de nuit à Grenoble, toujours pas mal d'étoiles depuis le balcon. Je pense que les voiles d'altitude se sont éclipsés. À 22h, c'est un peu tard pour préparer le matos astro et monter en montagne.

 

À suivre...

Posté

Mardi 27 décembre : Grand beau temps avec un rien de brume dans les vallées. -4°C et une bonne dose de givre. Je me décide pour Chamrousse. Ce sont quand même les nuits les plus longues de l’année et on vient de passer la nouvelle lune. C'est maintenant ou jamais. Le temps de préparer mon matériel, d'acheter une baguette de pain et du jambon, et je quitte Grenoble à 17h00.

 

Dans les vallons ombragés à la sortie de la ville, la couche de givre est importante. Sur la route, je croise les hordes de touristes qui descendent de la station, à la limite de l'embouteillage. J'arrive à la station. Je vais dans le coin que j'ai repéré la fois précédente. Je décide de rester sur le goudron, à l’intérieur du virage de la route/parking et me mettant au cul de la voiture. Comme c'est en sens unique, ça me protège des phares des voitures qui arrivent et ça se révèlera efficace en pratique. La trafic faiblira dans la soirée jusqu'à ne plus avoir que la navette de bus tournant dans la station toutes les demi-heures. Je mets mon appareil sur trépied classique pour photographier Vénus et la lune se couchant pendant que je prépare la monture. Malheureusement, je ne suis pas très concentré sur la lune et je fais les réglages de l'appareil un peu n'importe comment (pauses trop longues qui entraînent des traînées et talus de neige au premier plan au lieu du Vercors). On ne peut pas tout faire à la fois.

 

lune.jpg

 

Ensuite, je me concentre sur la MES. Je la fais uniquement avec le LiveView mais je ne suis pas sûr que le résultat soit très bon. Je laisse aussi tomber le flash Iridum de 18h53 qui imposerait de démonter l'appareil de la monture. Après calage des coordonnées sur Jupiter, je vise directement M31. Ça tombe assez bien. Je pars pour une première série au 50 mm. La pollution lumineuse est importante. Je pensais qu'avec ce beau ciel anticyclonique, j'allais y échapper mais que nenni. Il faut vraiment s'éloigner de la source avant de monter en altitude mais je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au Col du Barioz. Mon projet initial était de faire des panoramas en assemblant plusieurs vues voisines prises au 50 mm. Je décide de changer d'objectif et de plutôt faire dans le détaille avec le 135 mm. Sur un champ réduit, la pollution lumineuse est plus homogène et plus facile à retirer. Donc, c'est parti au 135 mm. Pour chaque cible, j'ai enchaîné des pauses de 1 mn pendant une demi-heure. Je commence par M31 qui est déjà dans le viseur.

 

Voir M31 ici.

 

Pendant ce temps là, j'enfile les vêtements de ski par dessus mes vêtements de ville. Il ne fait pas si froid que ça. On devait être en inversion thermique comme en témoigne les brumes de vallée et les panaches des cheminées qui ne montaient pas bien haut. Puis je mange mon casse-croûte et boit un peu de tisane de mon thermos. Après M31, je veux passer à la comète P/2006 T1 (Levy). En fait, j’ai raté une étape. Lors de son dernier passage près du soleil, la comète a bien souffert et elle ne relargue plus beaucoup de poussière ni de gaz d’où une luminosité à une demi-douzaine de magnitude de la valeur annoncée par CdC et largement hors de portée de mon équipement. Je me rends aussi compte que ma méthode de pointage aux coordonnées est foireuse quelque part. Elle est correcte au moment où j'étalonne sur un astre de référence mais une demi-heure plus tard, avec la rotation du moteur, ce n'est plus bon. Il faudra que j'étudie ça à tête reposée. En attendant, je décide de faire des déplacements en relatif entre mes différentes cibles. Donc, c'est parti pour la comète invisible dans le carré de Pégase.

 

Voir la comète invisible ici.

 

Et pendant que j'y suis, j'essaie aussi de repérer M31 à l'œil nu et aux jumelles Lidl 10x50 entre le dit carré et Cassiopée. Je finis par y parvenir. Je prends de meilleurs repères pour les fois suivantes. Toujours avec les jumelles, je regarde le fin croissant de lune couleur paille et ses cratères se coucher sur le Vercors. Après les photos de la comète, je vise les Pléiades. Même sans coordonnées, ce n'est pas le genre d'objectif super difficile à trouver.

 

Voir les Pléiades ici.

 

Pendant les photos, je repars sur les jumelles. Orion se lève sur les pentes supérieures de la station alors que le double-amas de Persée est au zénith. Après les Pléiades, je vais d'ailleurs sur Orion. Par contre, c'est un peu bas sur l'horizon et ça me fait viser dans l'axe de la route. Résultat, l'appareil photo se prend les phares des quelques voitures. J'ai beau faire écran avec mon corps, je rate une photo de la série et ce n'est globalement pas pratique.

 

Voir M42 ici.

 

Je pensais ensuite faire une vue plus large sur Orion avec le 50 mm (histoire d'avoir la boucle de nanar sans défiltrage... mdr) mais j'y renonce à cause des voitures. Je décide plutôt de basculer au zénith sur l'amas de Persée. Je fais deux séries courtes au 135 mm à f/4,0 puis f/5,6 pour voir si je gagne en piqué. Je termine avec le 50 mm toujours sur ce même amas. Je ferme aussi à f/4,0 pour pousser les temps de pause à 2 mn et voir ce que donne le suivi.

 

Le double amas de Persée ici.

 

Dernier coup d'œil aux jumelles à Orion qui commence à bien briller. Un petit courant d'air frais qui descend des montagnes se fait aussi sentir. Je fais les darks pendant que je plie l'équipement. J'enlève la tenue de ski. Je m'engouffre dans la voiture et je quitte Chamrousse vers 23h00. Descente tranquille pour ne pas se faire surprendre par une plaque de verglas.

 

À suivre...

Posté

Concernant la MES, j'ai recalculé l'erreur à postériori. Et c'est bon. J'ai environ 20' d'erreur en azimuth. Pour une monture EQ2, c'est difficile de faire mieux.

Posté

Tu as passé quand même de bien belles soirées :p

 

Concernant ta comète, j'ai regardé ta photo, si tu penses que tu était vraiment au bon endroit, il se peut que cette comète n'a pas developpé de coma :confused:

 

En tout cas, merci pour ce CROA à épisode :)

Posté

Même si je ne comprends pas tous les termes techniques, c'est intéressant de suivre les efforts, les inquiétudes et surtout, les satisfactions d'un astrophotographe. D'ailleurs j'aime bien tes photos, surtout le Double Amas, en très grand champ, ça pète bien.

Posté

Mercredi 28 décembre : -1°C et toujours du givre au lever du jour. Ciel avec des traînées d'altitude qui se maintiennent toute la journée. Migration vers Chambéry en fin de journée. Sur la route, je vois Vénus qui flirte avec les sommets de Chartreuse et la lune bien plus haut.

 

Jeudi 29 décembre : Ciel bouché qui se dégage partiellement dans l'après-midi mais se rebouche en soirée.

 

Vendredi 30 décembre : Il a neigé dans la nuit mais c'est la pluie qui s'invite le matin. Ça oscille entre les deux toutes la journée.

 

Samedi 31 décembre : Gros passages pluvieux dans la nuit qui se prolongent le matin. +3°C au réveil. Montée sous la pluie et le brouillard dans la Vallée des Arves (1400 m) pour le réveillon.

 

Dimanche 1er janvier : La météo s'améliore. Ballade en raquette dans une neige trempée jusqu'à 2000 m d'altitude.

 

croix_albiez05_nb.jpg

 

Dans l'après-midi, l'éclaircie est là sans pour autant que le ciel soit complètement dégagé. Retour à Grenoble. Alors que je suis pris dans un embouteillage de retour de vacances, je peux admirer Vénus dans la fin du jour au-dessus de la Chartreuse. Dans la vallée de l'Isère, il y a de fines nappes de brouillard. Le brouillard s'épaissit en soirée mais depuis mon balcon au troisième étage, je peux voir des étoiles par dessus.

 

Lundi 2 janvier : Pluie, pluie et pluie. Ça me laisse du temps pour traiter les photos.

 

 

~~~~~~~~~~~~~ Fin ~~~~~~~~~~~~~

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