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Votre avis sur les chances de succès de Rosetta ?  

260 membres ont voté

  1. 1. Votre avis sur les chances de succès de Rosetta ?

    • Ca va marcher, c'est sûr.
    • L'atterrisseur va probablement s'écraser sur la comète.
    • Les chances de succès sont très minces.
    • Ca n'a aucune chance de march
      0


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Effectivement, le freinage durant le mois d'août et l'accélération qui a utilisé le moteur en plus des différentes accélérations gravitationnelles ont utilisés 95 % du carburant.

 

Mais la sonde étant maintenant dans une zone de micro gravité, une correction de quelques km/h et les différentes réorientations ne consomment presque rien en comparaison. Les 5 % restant suffiront pour le reste de la mission.

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Les pipelettes du sujet

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Posté
Effectivement, le freinage durant le mois d'août et l'accélération qui a utilisé le moteur en plus des différentes accélérations gravitationnelles ont utilisés 95 % du carburant.

 

Mais la sonde étant maintenant dans une zone de micro gravité, une correction de quelques km/h et les différentes réorientations ne consomment presque rien en comparaison. Les 5 % restant suffiront pour le reste de la mission.

 

5% de 1670 kg d'ergols, ça fait tout de même 83,5 kg. :)

Posté

Vous aviez vu juste ! C'est bien lundi 15 septembre à 11h00, depuis le QG de l'ESA à Paris que sera annoncé le site retenu pour l'attérissage de Philae. La conférence sera retransmise en direct :

http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/Rosetta/Call_for_media_Rosetta_landing_site_announcement

 

Je ne pensais pas qu'ils iraient aussi vite ; J'imagine que le choix est apparu évident à tout le monde et qu'ils n'ont pas besoin que la sonde se rapproche de la surface pour prendre des vues détaillées...

Posté

Whaooouuuu..... !! ça c'est une comète !

Cela semble accréditer (c'est mon très modeste avis) le fait que la partie centrale soit fortement érodée et non le "pont" reliant deux objets différents qui se seraient assemblés !

 

Crop sur ce phénomène (en attendant la confirmation de l'ESA) :

 

yQI7QF9h.jpg

Posté

Extraordinaire cette image !!

 

Nous assisterions pour la première fois au dégazage d'une comète vue de très près !

 

Jack, ton hypothèse me séduit aussi. Ce qui signifierait que cette partie centrale aurait une composition plus sensible au rayonnement solaire.

 

En espérant que l'Esa n'ait pas choisi cette zone d'atterrissage ! :be:

Posté

http://www.swri.org/9what/releases/2014/alice-ultraviolet.htm#.VAjaLHwcTmR

 

C'est un des premiers résultats scientifiques de la mission : le spectrographe ALICE (Ultraviolet) a effectué ses premières mesures.

 

"...As Alice began mapping the comet’s surface last month, it made the first far ultraviolet spectra of a cometary surface. From these data, the Alice team discovered that the comet is unusually dark at ultraviolet wavelengths and that the comet’s surface — so far — shows no large water-ice patches. Alice is also already detecting both hydrogen and oxygen in the comet’s coma, or atmosphere.

“We’re a bit surprised at both just how very unreflective the comet’s surface is, and what little evidence of exposed water-ice it shows,” says Dr. Alan Stern, Alice principal investigator and an associate vice president of the Southwest Research Institute (SwRI) Space Science and Engineering Division..."

Posté
Nous assisterions pour la première fois au dégazage d'une comète vue de très près !

Tout dépend ce qu'on appelle "très près", mais n'oublions pas que Deep Impact avait obtenu de belles images de la comète Hartley 2 montrant des jets de poussière dans plusieurs directions.

>> http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b3/495296main_epoxi-1-full_full.jpg

(notez d'ailleurs qu'Hartley 2 a aussi une zone centrale "lisse", mais les jets semblent au contraire provenir des deux lobes)

Posté (modifié)
Effectivement, le freinage ... utilisé 95 % du carburant... et les différentes réorientations ne consomment presque rien en comparaison. Les 5 % restant suffiront pour le reste de la mission.

Ici votre commandant de bord. Nous arrivons à Paris Charles de Gaulle. Merci d'attacher vos ceintures. Notre approche est nominale. Il nous reste 5% du carburant et il y a du trafic sur la piste.

Ok tout va bien.

 

Blague à part, et au risque de couper les cheveux en quatre: pour "carburant", je dirais "masse de réaction". Notre carburant est de la lumière solaire, ce qui fait très écolo et en plus il n'y a pas de plutonium à bord !

 

 

Whaooouuuu..... !! ça c'est une comète !

Cela semble accréditer (c'est mon très modeste avis) le fait que la partie centrale soit fortement érodée et non le "pont" reliant deux objets différents qui se seraient assemblés !

 

J'oubliais de dire "bonjour". Bonjour.

 

Je pense qu'il serait risqué d'opposer frontalement l'hypothèse "binaire de contact" à celle d'une évaporation localisée dans un corps unique.

 

Si on remonte assez loin dans le passé, on trouvera que des grumeaux se sont âcretés pour former un corps. Corps qui s'apprête à se démonter progressivement devant nos yeux. Il serait normal que les premières évaporations concerneront soit les matières les plus ensoleillées, soit les plus volatiles.

Si la crevasse, plus ombragée, qui sépare les deux parties continuent à s'évaporer plus vite que le restant de la surface plus exposée au soleil, alors on peut conclure qu'elle est davantage volatile.

 

Du coup, on peut très bien finir par voir séparer les morceaux distincts faits d'une matière moins volatile, même de la roche.

 

En étendant le champ d'application du principe de médiocratie, du moment où on voit ce qui ressemble à plusieurs objets, chaque objet peut être lui-même constitué de plusieurs autres objet. Ces objets peuvent être de même origine ayant la même composition. Ils peuvent aussi être d'origines différentes ayant de compositions différentes.

 

L'assemblage initial peut être supposé récent ou loin dans le passé. Ce qui permet à chacun de parier sur une date de fabrication quelconque. Donc pas d'opposition frontale.

 

Cependant, une question de physique à laquelle je ne sais pas répondre est la suivante:

 

On sait que la neige polaire finit par se compacter en glace, que la glace des glaciers soumis à 1g finit par se déformer pour suivre sa vallée. Mais un agrégat de morceaux de glace et de roches, finit-il sur quatre milliards d'années, par former un objet compact, même sous faible gravitation ?

 

D'après ce que l'on voit, je dirais que oui. Mais quelqu'un a dû pencher sur la question. Même si la réponse est non, il reste la possibilité que j'ai suggérée que la comète entière serait un fragment d'un objet plus grand.

 

Ces hypothèses sont extravagantes, oui, mais l'objet que l'on observe l'est aussi !

 

http://www.swri.org/9what/releases/2014/alice-ultraviolet.htm#.VAjaLHwcTmR

"Nous sommes assez surpris à la fois par le faible albédo de la surface de la comète, et le peu d'évidence de glace d'eau en surface ", explique le Dr Alan Stern, chercheur principal et un vice-président associé de l'Institut de recherche du Sud-Ouest (SwRI) Division de l'ingénierie et sciences spatiales ...I]

Ce n'est pas pour me mettre en avant, mais je ne suis pas du tout surpris. Une partie externe non-volatile et une partie interne volatile cadre parfaitement avec les sursauts et jets observés dans l'activité cométaire en générale. Et aussi la morphologie bizarroïde de 67P.

 

 

PS Qui a remarqué que 67P fait un drôle de smiley ?

6= clin d'oeil, 7=ça fait le nez, et le P c'est le sourire un peu de travers.

67P n'a pas fini de nous préparer des blagues. A bon entendeur salut.

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté
En espérant que l'Esa n'ait pas choisi cette zone d'atterrissage ! :be:

 

Aucune zone n'a jamais été retenu dans cet endroit pour, au moins, les trois raisons suivantes :

- La luminosité est moindre et Philaé a besoin de lumière, pour ces panneaux solaires, une fois que sa batterie principale qui ne lui permet de fonctionner que 2,5 jours sera vide.

- Le risque d'avoir un masque d'horizon bouché est plus important et donc limiterait la durée de transmission des données de Philaé vers Rosetta. Et vider la mémoire de 2x16 Mo de Philae est une priorité afin de ne pas la saturer et empêcher le stockage des résultats des analyses suivantes. Sachant que la vitesse de transmission est de 16 kb/s, il ne faut pas traîner :).

- La force gravitationnelle est plus importante en se rapprochant du centre de la comète, ce qui rend l'atterrissage plus compliqué et dangereux.

Posté

Bonjour à tous, :)

 

Plusieurs des messages traitant de ces questions m’a porté à essayer d’exposer quelques idées pour tenter d’y répondre.

 

La faible densité globale estimée de la comète 67P C-G peut effectivement trouver sa cause à deux échelles très différentes. Au niveau de la compaction des grains glaces/poussières, ou (et) d’une multitude de blocs allant de la taille d’un petit caillou à celle d’une montagne. Même si cette vision reste discutée, on peut penser que 67P C-G est constituée, en dernier ressort de deux composants majeurs (deux lobes) lui donnant son aspect caractéristique.

 

Naturellement, comme l’a déjà souligné Jack’, le fait que jusqu’à présent on ait observé uniquement un phénomène de dégazage sur la partie intermédiaire entre les deux lobes pourrait signifier qu’un noyau unique est érodé de manière importante, à ce niveau, et donne cette forme particulière à 67P.

 

Je pense aussi possible que deux noyaux accolés et un dégazage privilégié dans la zone de contact n’est pas à exclure… (Je tombe à l'instant sur le post de Paul);)

 

Pour ce qui est de la structure à grande échelle du noyau, il existe actuellement, grosso modo, trois hypothèses :

 

Celle du noyau uniforme et monolithique :

 

Un bloc unique de composition interne relativement homogène, recouvert d'une croûte réfractaire composée de poussières et de matières organiques, résidus subsistant en surface après sublimation des glaces (H2O CO CO2 etc…) par les dégazages successifs. Cette théorie collerait plutôt pour des comètes périodiques de petites tailles (de la centaine de mètres à 1 ou 2 km) alors que les plus massives seraient le résultat d’une union gravitationnelle faible entre plusieurs de ces noyaux.

Il n’est pas complètement exclu que 67P soit en fait formée de deux noyaux de ce type.

 

Le noyau amalgamé, à composants multiples :

 

Ce noyau serait la réunion, par accrétion, de blocs disparates en tailles, tout comme à partir des observations de la sonde Hayabusa on a pu décrire l’intérieur de l’astéroïde Itokawa. Certains chercheurs imaginent possible que les divers blocs composant le noyau proviennent de divers secteurs de la nébuleuse primitive. Cela se traduirait par une grande diversité de compositions au sein d’un même noyau mais celui-ci serait entouré de la même couche carbonée que dans la première hypothèse. Le fait qu’il existe des vides entre les blocs, ceux-ci n’étant pas liés par une importante gravité, est de nature à diminuer très notablement la densité du noyau.

Si la première partie de cette deuxième hypothèse à mes faveurs (descriptif de noyau interne de type Itokawa), pour le reste, je penche personnellement pour une relative uniformité d’origine et de composition des blocs constitutifs.

 

Troisième et dernière hypothèse celle d’un noyau différencié :

 

Quelques scientifiques pensent possible que tout comme pour l’intérieur des planètes, la chaleur dégagée par des isotopes radioactifs (Uranium, Potassium, Aluminium) ait permis la différenciation, au moins partielle, en plusieurs couches, des noyaux cométaires. A priori, cette théorie s’appliquerait aux comètes les plus massives (Halley et consorts).

 

Cette idée me laisse un peu perplexe.

 

Maintenant, quelque soit le modèle retenu pour décrire l’intérieur cométaire, entre en considération la nature même des matières qui le compose.

 

On la déjà dit et répété, l’ancienne formule « neige sale » pour décrire les comètes, a été revu et corrigé par les observations télescopiques ou spatiales, réalisées depuis une trentaine d’années.

 

Pourtant, une comète reste fondamentalement constituée de glaces, de poussières et de molécules organiques. On reste assez ignorant des pourcentages de ces trois composants, mais je suis prêt à parier beaucoup qu’ils peuvent varier considérablement d’une comète à l’autre, y compris dans celles issues d’un même réservoir, nuage de Oort ou ceinture de Kuiper.

 

Un noyau cométaire est donc encore considéré comme majoritairement constitué de glaces poreuses mêlées de poussières. Les glaces sont de diverses natures, H2O, CO, CO2, NH3.

 

Je me réfère maintenant à la mission américaine STARDUST qui nous avait ramenée en 2006 des particules récoltées dans le sillage de la comète 81P/Wild alias Wild2.

 

Les analyses des grains de la comète Wild2 ramenés sur Terre par la sonde Stardust ont révélé que ces poussières sont des mélanges de minéraux bien connus (silicates, olivines pyroxènes forstérites etc…) très similaires à ce que l’on trouve, entre autre, dans certaines météorites.

 

A contrario de ce que je pense non pertinent pour les blocs de grandes tailles constituants élémentaires (peut-être) de certains noyaux cométaires, les silicates montrent des rapports Fe/Mg très variables ce qui tend à prouver que ces particules proviennent de différents secteurs de la nébuleuse solaire. Ceci serait la confirmation d’un brassage important de la matière dans l’environnement du jeune Soleil, avec une turbulence favorisant l’accrétion de particules formées à diverses distances de notre étoile.

 

Si j’accepte volontiers ce processus de brassage pour les petites particules alors que je l’imagine peu envisageable pour des blocs d’une taille supérieure au mètre, c’est que je pense qu’il a eu lieu très tôt dans l’histoire du système solaire, avant l’accrétion des plus petits planétoïdes.

 

Avec les poussières de Wid2, les scientifiques ont pu trouver des traces de matières organiques mais leurs analyses spécifiques se sont heurtées à de grosses difficultés. Les deux plus importantes ont été la dégradation des molécules organique avec la chaleur provoquée par capture dans l’aérogel, et aussi les quantités dérisoires qui ont pu être finalement recueilli.

Sur la base des résultats qui ont pu être obtenu dans ces conditions, on peut avancer que :

 

Cette matière organique ressemble à celle trouvée dans les chondrites carbonées et les poussières interplanétaires, sans pour autant être rigoureusement similaire. Elle est plus riches en O et N que celle des météorites. Des composés aromatiques sont présents, mais plus rares que dans les chondrites carbonées. Des fonctions et molécules d’alcool, de cétone, d’aldéhyde, d’acide carboxylique, d’amides, de nitrile ont été identifiées.

 

A partir de ces résultats préliminaires, on peut tirer quelques conclusions provisoires :

 

Les poussières cométaires dans la queue de Wild2 sont essentiellement originaires de la nébuleuse pré-solaire. Cependant quelques grains et molécules organiques interstellaires ont été observés et détectés par des analyses isotopiques.

La comète Wild2 semble constituée de matière provenant de diverses régions éloignées l’une de l’autre, dans la nébuleuse pré-solaire.

 

A n’en pas douter les analyses que doit conduire Philae à la surface de 67P C-G vont nous apporter de nouveaux éléments et nous (me :cool:) permettre de mieux appréhender l’histoire des débuts du système solaire et la relation qui a pu exister entre ces petits corps primitifs et la formation de notre Terre …

Posté
Bonjour à tous, :)

 

A contrario de ce que je pense non pertinent pour les blocs de grandes tailles constituants élémentaires (peut-être) de certains noyaux cométaires, les silicates montrent des rapports Fe/Mg très variables ce qui tend à prouver que ces particules proviennent de différents secteurs de la nébuleuse solaire. Ceci serait la confirmation d’un brassage important de la matière dans l’environnement du jeune Soleil, avec une turbulence favorisant l’accrétion de particules formées à diverses distances de notre étoile.

 

Si j’accepte volontiers ce processus de brassage pour les petites particules alors que je l’imagine peu envisageable pour des blocs d’une taille supérieure au mètre, c’est que je pense qu’il a eu lieu très tôt dans l’histoire du système solaire, avant l’accrétion des plus petits planétoïdes.

 

[/size]

 

Cela pourrait correspondre avec la théorie du grand bombardement tardif, non ?

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_bombardement_tardif

Posté

Salut salut, j'ai un peu de mal à comprendre certains aspects de ton message quetzalcoatl

 

Troisième et dernière hypothèse celle d’un noyau différencié :

 

Quelques scientifiques pensent possible que tout comme pour l’intérieur des planètes, la chaleur dégagée par des isotopes radioactifs (Uranium, Potassium, Aluminium) ait permis la différenciation, au moins partielle, en plusieurs couches, des noyaux cométaires. A priori, cette théorie s’appliquerait aux comètes les plus massives (Halley et consorts).

 

Cette idée me laisse un peu perplexe.

 

Pourquoi ?

 

ces poussières sont des mélanges de minéraux[/b] bien connus (silicates, olivines pyroxènes forstérites etc…)

Bon, je chipote, la forsterite est une olivine et l'olivine un silicate. :p

 

A contrario de ce que je pense non pertinent pour les blocs de grandes tailles constituants élémentaires (peut-être) de certains noyaux cométaires, les silicates montrent des rapports Fe/Mg très variables ce qui tend à prouver que ces particules proviennent de différents secteurs de la nébuleuse solaire. Ceci serait la confirmation d’un brassage important de la matière dans l’environnement du jeune Soleil, avec une turbulence favorisant l’accrétion de particules formées à diverses distances de notre étoile.

Comment on en arrive à la conclusion que la variation de Fe/Mg est la conséquence d'une formation à différents endroits de la nébuleuse ? Pression de radiation ?

 

Voilà pour mes questions !

Posté (modifié)
Salut salut, j'ai un peu de mal à comprendre certains aspects de ton message quetzalcoatl

 

 

 

Pourquoi ?

 

 

Bon, je chipote, la forsterite est une olivine et l'olivine un silicate. :p

 

 

Comment on en arrive à la conclusion que la variation de Fe/Mg est la conséquence d'une formation à différents endroits de la nébuleuse ? Pression de radiation ?

 

Voilà pour mes questions !

 

Salut à toi, :)

 

Réponse à la question N°1:

 

D’abord, la masse des comètes reste très modeste par rapport aux planètes, et est au moins pour moitié composé de glaces diverses. Ce sont deux facteurs qui, à priori, limitent considérablement la présence d’isotopes radioactives et leur contribution à un réchauffement interne.

 

Ensuite, si l’intérieur d’un noyau cométaire peut être chauffé, quelque soit la source interne de ce réchauffement, au point de le différencier en couches distinctes, je pense qu’il aurait nécessairement perdu tous (ou certains) de ses éléments volatiles.

Ce n’est d’ailleurs pas forcément que l’on doive atteindre des T° supérieures à 0°C, mais même à des T° négatives, la transition de phases des glaces amorphes en glaces cristallines aurait éliminée toutes traces de CO.

 

Réponse à l'interrogation N°2

 

Bon ça, c’est un peu vrai. Mon énumération des minéraux était assez bordélique. :be:

 

Réponse à la dernière question:

 

Je te renvoie vers ce lien (chapitre : les résultats concernant la fraction minérale non volatile). Je crois pouvoir affirmer que c’est une source fiable.

 

http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/Stardust-Wild2.xml

 

Par ailleurs, pour étayer l’idée d’un brassage des poussières dans le disque proto-planétaire, l’image microscopique de la poussière montre l’association d’enstatite (silicate magnésien) et de pyrrhotite (sulfure de fer).

La T° de formation des silicates magnésiens s’effectue autour de 1350°C, alors que la réaction du Fe avec H2S pour donner la pyrrhotite se fait vers 700°C.

Modifié par quetzalcoatl
Posté (modifié)

Bonsoir.

 

http://www.webastro.net/forum/showpost.php?p=1891252&postcount=1087

 

 

Cette gorge qui creuse le cou.

 

Je me souviens entre autre avoir lu parmi les nombreux précédents messages dont les auteurs se reconnaîtront, que Churyumov-Gerasimenko:

 

- A une faible densité...

- Que la comète est formée deux noyaux pour une densité moyenne ...

- Que ces deux noyaux auraient fusionné suite à une collision.

- Qu’ils risqueraient de se scinder mais que la gravitation recollerait les morceaux au bout d’un certain temps.

 

De ce qu’on observe, le dégazage creuserait le cou au moins d'un côté profond, mais aussi sur tout le tour.

 

Ah ce sacré soleil.

Est-on sûr qu’il y soit seul en cause pour ce goulet d’étranglement.

Le creux du cou devait sans doute être plein jadis.

A ce point actuel de jonction s’il y’a eu un collage une friction de la matière après un choc, celle-ci semble très friable très volatile.

Et la cinétique dans tout cela ?

 

J’imagine Philae près d’un geyser de particules glacées …

Ce lieu serait très riche en enseignements …

Modifié par bang*gib
Posté

 

Réponse à la question N°1:

Je suis d'accord avec toi.

Pour la glace carbonique, je précise ton propos pour les autres lecteurs : Elle se sublime à plus faible température que la glace d'eau donc un échauffement de la comète la vaporiserait en premier.

 

Ciel et Espace 2010 à propos d'une autre comète :

“À moins que cette activité soit liée à la glace de monoxyde de carbone”, ajoute François Colas. En effet, si la glace d’eau ne peut pas se vaporiser à cette distance du Soleil, la glace de CO le peut.

 

Réponse à la dernière question:

C'est du Pierre Thomas, c'est effectivement une source fiable :p J'ai eu quelques cours en licence avec lui d'ailleurs, c'était dynamique.

Je réfléchissais aussi à l'idée de Mago67 : Il se pourrait que ces minéraux se forment pendant des impacts un peu partout et ne soient pas représentatifs de différentes zones de formations... Mais il faudrait beaucoup d'impacts, bombardement tardif par exemple, mais les comètes étaient déjà formées et déjà loin du soleil... Donc ça marche pas. :p

 

J’imagine Philae près d’un geyser de particules glacées …

Ce lieu serait très riche en enseignements …

Oui mais j'imagine que les mesures peuvent se faire en orbite par spectro donc inutile d'envoyer en plus Philae dans ce cas.

Posté (modifié)

Il y a presque 10 ans, en janvier 2005, j'assitais en compagnie d'un millier d'autres personnes, à La Villette, à la révélation des premières images de Titan envoyés par le module Huygens : souvenirs souvenirs...

Cette fois, c'est à l'arrivée de Philae sur P67 qu'il nous est proposé d'assister, le 11 novembre, si toutefois la date est respectée.

A noter que les RCE ont lieu cette année dans les jours qui précedent (8,9 et 10/11)

Le pré-programme des conférences est disponible sur le site de l'AFA

 

EtFZ5ifl.jpg

Modifié par jackbauer
Posté
Il y a presque 10 ans, en janvier 2005, j'assitais en compagnie d'un millier d'autres personnes, à La Villette, à la révélation des premières images de Titan envoyés par le module Huygens : souvenirs souvenirs...

Cette fois, c'est à l'arrivée de Philae sur P67 qu'il nous est proposé d'assister, le 11 novembre, si toutefois la date est respectée.

A noter que les RCE ont lieu cette année dans les jours qui précedent (8,9 et 10/11)

Le pré-programme des conférences est disponible sur le site de l'AFA

 

EtFZ5ifl.jpg

 

Du beau monde.

Nous on sera là mais à regarder l'arrivée de Philaé :p

Posté

Voici une nouvelle image de la comète, mais cette fois prise depuis la Terre grâce au VLT !!

Ce qui nous permet de constater à quel point P 67 est active (photo prise le 11 août )

 

http://www.eso.org/public/images/potw/

 

Extrait :

 

«*…Bien que 67P/C-G soit faible sur cette image, elle est bien active, avec un coma poussiéreux s'étendant sur quelques 19 000 km hors du noyau. Ce coma est asymétrique, car la poussière est balayée loin du soleil — qui se trouve au-delà de la partie inférieure droite de l'image — et commence à former une queue cométaire caractéristique…*»

 

kwWrnMsY.jpg

Posté (modifié)

http://blogs.esa.int/rosetta/2014/09/08/a-preliminary-map-of-rosettas-comet/

 

Somptueux !

D’abord une carte préliminaire de P67 relevant les différentes morphologies de la surface (pas plus d’explication pour l’instant) ; Ensuite une photo prise par OSIRIS le 05/09 à 62 km de distance

1 pixel correspond à 1.1 m !!

 

TNgL5vpj.jpg j14hE2qL.jpg

 

(cliquez sur les vignettes)

 

Un petit crop de la photo. ça laisse rêveur...

 

62Sy5Y45.jpg

Modifié par jackbauer
Posté

Merci Jack d’abord pour l’image sur l’activité de la comète qui a fait couler beaucoup d’encre .

 

C’est toujours extraordinaire de regarder la comète…

 

Plusieurs régions morphologiquement différents sont indiqués sur cette carte préliminaire, qui est orienté avec «le corps» de la comète au premier plan et la «tête» en arrière-plan.

 

La plus grande partie a dans cette surface couleur lilas, plusieurs morphologies.

 

On est sur du lisse avec des genres de canaux et plus loin sur la droite on passe à une dépression quand même bien accidentée avec des " cratères "…

 

Couleurs pour l'instant :?:

Posté (modifié)
http://blogs.esa.int/rosetta/2014/09/08/virtis-maps-comet-hot-spots/

 

On est gâté aujourd’hui !

L’instrument VIRTIS a dressé la carte des variations de température

 

En effet.

 

La glace doit craquer sévère .:b:

Pas d'effet de Marée sans doute mais ça doit bouger grave.

Un sysmographe indiquerait,démontrait probablement mieux une telle activité .

Modifié par bang*gib

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