Chile con estrellas (1) : A long way to the Milky Way

Logistique (Le Diable est dans les détails)

Aller trouver un ciel noir austral ne présente pas de difficultés majeures, c'est juste une sorte de folie, un projet un peu déraisonnable que l'on ne saurait facilement expliquer à des proches non astrams. « Mais tu vas en profiter pour visiter le Chili ? « Ben non, le jour, il faut dormir... » « - ... »

« Et par ici, moins loin, il y en a bien, des étoiles ? » «Oui, mais ce ne sont pas les mêmes.»...

Il faut y penser longtemps avant, pour trouver les bonnes dates, trouver quelques personnes animées du même désir, acheter les billets d'avion le plus longtemps possible en avance pour éviter flambées pétrolières et krash financiers (quand le billet est émis, le prix est sûr, mais les dates ne sont plus aisément modifiables).

Il faut des instruments : Certains sur place, et d'autres transportables. Que chacun ait le sien. Le TDA n'est pas idéal dans un contexte de goinfrerie galactique si loin cherchée.

J'ai cette fois-ci choisi l'option d'avoir mon instrument transportable, contrairement à la Namibie 2006 où j'avais loué un Obsession installé là-bas. A l'Hacienda des Etoiles qui est notre destination, il y a un C8, un C14, et en principe un Ligthbridge 300 qui devait arriver in extremis. Ca doit donc faire le compte pour notre groupe de cinq, Xavier emmenant son Strock qui s'est déjà frotté aux constellations du Sud.

Je me suis fait fabriquer un dobson de voyage (j'ai appris en lisant le CROA de Xavier que cela s'appelait un Flex-Rocker...Ca fait assez années 60...), équipé d'un miroir Mirro-Sphère de 300 à F/d de 5. Tout plié, il entre dans un sac 46 * 36 * 26, sauf les six barres de carbone, longues comme des jours sans pain, et rangées dans un tube PVC gris anonyme.

Comme je ne veux pas m'embêter à trainer les 10 kgs en bagage à main, et à risquer des arguties et complications au passage de la sécurité, j'ai flanqué ce sac dans une valide rigide (style Samsonite de contrebande, vendue par Auchan), en mettant de la mousse où il faut, et en ajoutant de façon bourrative la quantité de vêtements ad hoc pour que tout reste bien tranquille là-dedans. J'ajoute un autre sac de soute pour affaires complémentaires, atlas, NSOG austral, cahier, contrepoids, rasoir, toutes ces sortes de choses....

Plus tard, Xavier me dira que je suis suicidaire de faire voyager des optiques en soute. Suicidaire ? Mais non ! Ce ne sont que des choses. Et ça va bien se passer. Ca se passe bien. Ca s'est bien passé.

A l'enregistrement, ce qui coince un peu, c'est le tube aux tiges de carbone. C'est un troisième bagage en soute, donc en principe Air France colle un supplément sévère, même si le poids total n'excède pas la limite autorisée (qui est confortable : 2 fois 21 kgs). Par chance, voyageant en groupe, il y a bien quelqu'un qui n'a qu'un bagage de soute, et prend en charge les maudites tiges (Daoumy, en l'occurrence). Bien sûr, il y avait un plan B : Vider mon second sac et le répartir dans d'autres bagages n'étant pas à la limite unitaire de 21 kg (C'est faux, je n'ai pensé à ce plan B qu'au dernier moment, et n'en avait pas parlé aux autres, mais bon, c'était faisable...sans doute...).

En plus, ce tube est hors gabarit, ce qui veut dire qu'il ne part pas sur le tapis roulant aux destinations lointaines, mais qu'il faut le déposer, convenablement étiqueté, sur un chariot grillagé, sous le regard blasé d'un ADP man qui doit jauger à vue si le machin peut contenir une bombe. Quand je laisse ces tiges, je ne peux m'empêcher de penser qu'elles ne seront acheminées sur le bon avion que par un processus manuel (il y a un chariot pour tous les vols Air France en cours d'enregistrement).

Il faut que ces tiges arrivent à Santiago. Car si un seul élément du puzzle dobson manque, tout sera dépeuplé sur place...

Elles arriveront, ainsi que le reste, en entier, avec nous, rincés par 13 heures de vol (en vrai, je n'ai pratiquement fait que dormir dans ce Boeing 777. J'étais déjà là-bas, en rêve.)

En bagage à main, j'ai mes oculaires (deux Plössl Televue 32 et 20, et trois naglers, les 13, 7 et 3.5. Le Flying Dobson – il a pris ce nom pendant son baptême de l'air – n'autorise que le coulant 31.75 sur son PO Kinoptic), et mes jumelles Oberwerk 15X70. J'ai au dernier moment opté pour le diamètre (70), plutôt que pour le confort des Canon 15X50 stabilisées.

Ruptures de charge

A l'aéroport de Santiago du Chili, où Raymond le propriétaire de la Canelilla, nous accueille, fatigués mais heureux voyageurs ayant récupéré tout nos bagages, il faut embarquer sur un minibus, qui nous emmène au terminal routier, d'où nous prenons un excellemment confortable car, qui, par la Panaméricaine et longeant le Pacifique, nous conduit en 5 heures à Ovalle. De là, il faut transiter en deux étapes de 4X4 différents, pour finalement arriver au bout du monde, dans la Cordillère...

Je manque plusieurs fois d'oublier mon tube de tiges de carbone dans les transferts...Mais d'autres surveillent...

On y est à 20 heures locales, soit 1 heure du matin le surlendemain de notre départ de Paris en heure Française.

Pff...

Je sais que je ne monterai pas mon télescope cette nuit, mais je suis fermement décidé à observer un peu. Xavier aussi. Daoumy, Daniel et Jean-Luc eux, sont HS.

Merveille ! Le ciel austral !

Affaires posées, l'heure de manger. Mais déjà, je suis hypnotisé : La Croix du Sud, basse sur l'horizon, les nuages de Magellan qui brillent (oui...), avec 47 Toucan proche du petit. Les deux nuages sont plus hauts qu'ils ne l'étaient en Namibie an Août 2006, en cette période, ils tourneront lentement toutes les nuits au-dessus de nous. Le Sagittaire (avec Jupiter haute) et le Scorpion. J'ai déjà sorti mes 15X70 pour observer la Boite à Bijoux (le cerf volant du bout du monde, avec les deux étoiles qui prolongent le triangle et en forment la queue), M6 et M7, la fausse comète (c'est un caïman étincelant, vu de dessus, dans la queue du Scorpion). Et je retrouve des constellations seulement connues ici : La Mouche, la Grue, le Phoenix, ...

Bon...Il faut aller manger..et dormir...Fatigué...Mais que c'est beau !!

Vu et lu cher compagnon austral!

A demain aux RCE

Xavier

La suite, la suite ........

ah oui, c'est comme les tapas, très fin, à prendre entre 2 doigts légers avec une bonne sangria : que c'est bon l'exotisme stellaire

Et je retrouve des constellations seulement connues ici : La Mouche, la Grue, le Phoenix, ...

La Grue, je la connais un peu ! En effet, depuis la Lozère l'été 2005, on voyait quelques étoiles de la Grue à l'oeil nu, juste au-dessus de l'horizon sud, et j'en ai profité pour aller voir la nébuleuse planétaire IC 5148, à -39° de déclinaison. Ça n'était possible que parce que le ciel était pur jusqu'à l'horizon. Mais bon, je me doute bien que c'est mieux au zénith !

Salut Jeff

Ca commençe bien ce voyage en Amérique du Sud ...

La suiiiiiiiite !!!

Bon ciel Français ! (snif)

Vincent

Bonjour Jeff.

Les formalités aéroportuaires! Quelle angoisse pour un astronome, j'ai moi-même été agent de sureté aéroportuaire et une simple paire de jumelle au rayon X pour un non initié obligeait l'ouverture du dit bagage

Aller, arrête de nous faire languir, on attend la suite de la visite du "ciel inconu"

Quoi

On a pas encore la suite à cette heure

Mais euh

bah oui quoi c'est son anniv allez Jeff

Salut Jeff et Xavier, bande de p'tits veinards

Quel stress ces voyages d'astrams... et mon bagage il suit ? Et mon optique est bien protégée ? Et j'ai pas oublié un oculaire ? Non tout va bien ! Mince mes slips de rechange !

La suite chef !

Salut Jeff et Xavier, bande de p'tits veinards

 

Quel stress ces voyages d'astrams... et mon bagage il suit ? Et mon optique est bien protégée ? Et j'ai pas oublié un oculaire ? Non tout va bien ! Mince mes slips de rechange !

 

La suite chef !

Dis le riant ,je suis arrivé à Oman ,presque tout le matos ds les valises (le tube arrivant + tard) mais ....

2 chemises et pantalon pour un séjour de 6 mois ,:cry:un peu limite

Merci Jeff pour ce récit palpitant ,la suite .

Marc

Quoi

On a pas encore la suite à cette heure

Euh, c'est les RC&E, là. Jusqu'à mardi...

Mmh, si le CROA lui-même est de ce gabarit, on va se régaler...

Oui, parce que bon, ce minuscule préambule qui termine le post n'est rien à côté de ce qui va venir.

C'est un bien beau début de récit.

Vivement la suite

Bravo, ça donne envie d'y aller.

avec une bonne sangria : que c'est bon l'exotisme stellaire

Par là-bas, c"était plutôt Pisco Sour...(avec modération)

La Grue' date=' je la connais un peu ! En effet, depuis la Lozère l'été 2005, on voyait quelques étoiles de la Grue à l'oeil nu, juste au-dessus de l'horizon sud, et j'en ai profité pour aller voir la nébuleuse planétaire IC 5148, à -39° de déclinaison. [/quote']

 

Ah oui, c'est vrai qu'elle pointe sa queue (Gamma, Lambda,... et Mu1 et 2 ?) un peu au Nord, celle-là. (Je ne fais jamais très attention aux degrés de déclinaison. Avec le PSA, il suffit de tourner les pages...).

 

La nébuleuse IC5148 est sympa à observer, c'est vrai. Etendue et complexe.

Salut Jeff.

Une petite question :

As-tu l'impression que le "disque circumpolaire" Sud est plus riche en objets à observer que celui du nord ?

Enfin quand je parle de Circumpolaire, je veux dire des constellations proches des pôles.

Euh, c'est les RC&E, là. Jusqu'à mardi...

Pas une excuse ça

Tu abondes dans le sens qui régit ma vie télévisuelle depuis longtemps :

- pas de films avec suite dans 8 jours !

Je le vis chaque fois très mal et il me manque un bout jusqu' à "voir" la suite !

C' est dur de résister à l' envie d' aller , armes à la main te contraindre à ne pas nous laissez ainsi , haletants et pantelants , en se demandant ce qu' il va arriver au héros !

Mais le début est si bon que l' on sait déjà que l' on va se délecter de la suite !

Il est vrai que tu vas nous parler de choses que l' on imagine même pas , donc il va te falloir une plume sacrément affutée pour répondre à toutes nos attentes ! Sinon attends toi à quelques milliers de questions ! Tu as dû rencontrer ce qui est sûrement pour certains d' entre nous le Graal ! Va falloir être à la hauteur , Chef !

Bon R C E quand même ! Et à bientôt !

Salut Jeff.

 

Une petite question :

 

As-tu l'impression que le "disque circumpolaire" Sud est plus riche en objets à observer que celui du nord ?

 

Enfin quand je parle de Circumpolaire, je veux dire des constellations proches des pôles.

Vu que les nuages de Magellan sont dans cette zone, je réponds 3 fois oui!

En plus il y a aussi la Voie Lactée qui passe dans le coin dans la Carène, la Mouche, le Triangle austral! + quelques coins à galaxies dans le réticule et le Poisson Volant

Bon, hé ho, les RCE, c'est fini!!!!!!

Au boulot, Jeff, sinon, je raconte des trucs sur tes observations australes que jamais tu n'oseras écrire dans ton CROA depeur des lazzis qui suivront!

cf la discussion autour des sushis...

Bon, hé ho, les RCE, c'est fini!!!!!!

Ben non, dimanche soir ce n'était pas fini. Maintenant, c'est fini.

Et si tu commences à croire tout ce que Xavier raconte sur mes australes observations...(Jupiter ? Avec les 7 bandes nuageuses, la tache rouge, et le transit de je ne sais plus quel obscur galiléen ??? )

:D:D

Allééééééééééééeuuuh, au boulot!!!

Ça se trouve, ils ont eu du mauvais temps tout le reste de la semaine. On a donc le CROA complet !

Ah mais non ... ça voudrait dire qu'il nous fait miroiter et puis paf plus rien.

T'imagines, tu m'achètes une glace au caramel avec plein de coulis chocolat (chaud), tu la mets devant moi et tu me dis, non non tu ne la manges pas.

Ah mais non, ce serait pô juste

Avant de sombrer, je me suggère de ne dormir que durant deux cycles de sommeil, ce qui devrait faire un réveil vers 1 h, 1h30, histoire d'aller passer une paire d'heures avec les jumelles pour refaire connaissance ici.

Je ne sais pas comment ça marche, mais ça marche. J'ouvre l'oeil vers 1h10. Il y a un bruit de bricolage dans le vestibule (Nous sommes logés dans deux chambres de deux, séparées par une pièce vestibule ou antichambre, qui est aussi l'entrée de cette petite construction en bois. Daoumy a, elle, hérité de ses propres appartements, chambre et salle d'eau, dans un bungalow séparé situé un peu en contrebas, qui est en fait le logement des propriétaires. Ceux-ci logeront sous la tente durant notre séjour. Il y a un autre bungalow, dont la construction n'est pas achevée, Raymond ayant du affecter son temps des dernières semaines à remettre le chemin d'accès à l'hacienda en état, après quelques pluies brèves et diluviennes).

Je m'habille, relativement chaudement, on n'est jamais trop prudent, d'autant plus que le sommeil, la fatigue, et le coeur de la nuit favorisent la sensibilité au froid. Je sors, après avoir salué sans bruit Xavier occupé à assembler son Strock, et passe derrière le bungalow en gravissant sur quelques mètres une pente raide (nous verrons le lendemain que c'est de là que l'on grimpe énergiquement vers l'observatoire, 50 mètres de dénivelé plus haut).

Zakouskies aux jumelles

Et je tombe nez à nez sur Orion, triomphalement levé sur l'horizon Sud-Est, à l'envers comme il se doit. C'est toujours un moment fascinant et déconcertant : Rigel « en- haut », et l'Eridan qui part, monte et sinue vers le zénith, vers Achermar et le Petit Nuage. Ce monde inconnu qui se déplie au lieu de plonger vers l'horizon. J'en reste là plusieurs minutes, à parcourir ces distances australes, à passer du Sud au boréal en déchiffrant les étoiles : Lepus (A partir de maintenant, je passe aux dénominations latines, comme pour mon CROA de Namibie. A observation internationale, langage international...), Fornax, Phoenix, Dorado, Cetus...Sirius, Canopus, Fomalhaut,... Le rêve. Je suis là, seul avec mes jumelles, en compagnie d'étoiles lointaines, mais que je connais.

Je pointe M42 (eh oui ! La belle du ciel boréal, ici...) aux 15X70... Elle est verte et étendue. Etincelante au centre, palissant peu à vers ses pourtours. La Flamme et le petit fantôme (M78) sont douces et faciles. Je survole la zone de la Tête de Cheval, mais c'est juste pour rire, faut pas pousser non plus.

Et hop, je passe sur le Grand Nuage. Wow ! Il a une présence, un volume dans les jumelles; Et une sorte d'éclat d'un léger bleu acier sur sa zone centrale longitudinale. Je m'attarde sur des nébulosités dont j'ai oublié le nom, à part bien entendu la fameuse Tarentule qui dévoile déjà une partie de sa puissance inquiétante dans ces simples jumelles.

Puppis, Vela et Carina (le navire Argo !) montent lentement, Canopus trainant à son Est des amas et nébuleuses visibles à l'oeil nu, et éclatants aux jumelles. Si Xavier était là (Tiens ? C'est vrai, où est-il ? Encore en train de monter son Strock depuis tout ce temps, une éternité de vagabondage stellaire ?), il me dirait quelle est notre magnitude limite sous ce ciel. Moi, je suis un piètre quantificateur, je me contente de me perdre là-dedans. Je ne connais plus les noms de personne dans ce bateau, et je n'ai pris avec moi, ni l'atlas, ni mes lunettes, ni même de lampe, alors... Il y aura deux semaines pour reprendre contact plus formellement, et nommer les objets.

Côté boréal, je rends visite aux amas du Cocher, à M1, M41, les Pleïades, histoire de garder à l'esprit qu'il n'y a qu'un seul ciel...

La température est d'une douceur étonnante, rien à voir avec les nuits namibiennes d'Août 2006. C'est vrai que c'est le Printemps ici, mais nous sommes quand même à 1500 mètres d'altitude.

La fatique d'un long voyage commence à peser. J'attends le lever de Lune (et je n'attends plus Xavier, et son Strock dans lequel je pensais jeter un oeil furtif, au moins sur les galaxies du Sculpteur ou sur la nébuleuse Eta Carina...Selon toute vraisemblance, il est retourné se coucher...après avoir monté son télescope. Etrange...). Mais je ne tiendrai pas jusqu'à son arrivée (prévue vers 3h30, mais les quelques montagnes vers l'Est peuvent retarder un peu le lever), après avoir tourné un peu plus de deux heures dans le ciel, et aux environs du bungalow (lorsque j'observe aux jumelles, j'ai tendance à me déplacer selon mes observations, irrationnel, l'impression que je verrai mieux tel coin céleste de tel endroit, peut-être inconsciemment pour me réchauffer, mais il ne fait pas froid comme je l'ai dit. Bah...)

Je quitte la Voie Lactée et rentre doucement, à tâtons. Le Strock est bien là, dans le vestibule, prêt à partir pour les galaxies de magnitude 13, mais pas de propriétaire à proximité.

Je me (re)couche et m'endors sans doute dans les 30 secondes, pas encore très sûr que je suis bien là, pour 2 semaines, au Chili, sous les étoiles.

Prochain épisode : Le Flying Dobson largue les amarres.

Jeff:

Et hop, je passe sur le Grand Nuage. Wow ! Il a une présence, un volume dans les jumelles; Et une sorte d'éclat d'un léger bleu acier sur sa zone centrale longitudinale. Je m'attarde sur des nébulosités dont j'ai oublié le nom, à part bien entendu la fameuse Tarentule qui dévoile déjà une partie de sa puissance inquiétante dans ces simples jumelles.

Tout ça rien qu'aux jumelles, et dans un tube ça doit être.........

Prochain épisode : Le Flying Dobson largue les amarres.

Dis moi, Jeff, tu vas nous faire le feuilleton de l'hiver

Superbe le CROA! Tu t'étais donc déjà régalé juste quelques heures après notre arrivée.

J'ai capitulé devant la fatigue qui m'a repris. C'est du boulot de remonter le Strock optiques incluses en pleine nuit sous un éclairage blafard de vestibule. Et je sentais que j'allais m'endormir dessus.

Xavier

hummmmmm ... aurais-je la fin avant de partir en formation

Jeff, tu as encore 5 jours

Au plaisir de te lire

tu vas nous faire le feuilleton de l'hiver

Du Printemps, Dédé, du Printemps austral...

tu as encore 5 jours

5 jours...

Par curiosité, je suis allé voir les dates des CROAs que j'avais postés sur le séjour de 2006 en Namibie : 1er CROA le 23 Septembre (*), 6ème et dernier CROA le 2 Novembre...

(*) Soit quelques semaines après le retour, mais ce délai était du au retard d'acheminement de mon sac par Air France.