A 2600m au Restefond, ça pique fort les yeux aussi ;)

Salut,

avec Jean (un copain du club), on s'est décidé à quitter notre Vendée en direction du Restefond pour 8 jours. Quand on part de la façade Atlantique, ça fait loin, le Restefond… plus de 12 heures de route. Les prévisions météo n'étaient pourtant pas des plus optimistes, mais on avait très envie de prendre l'air de la montagne, et on s'est dit que la météo en montagne est assez imprévisible, dans un sens comme dans l'autre. Alors on a tenté notre chance.

Et on a bien fait ! Météo très capricieuse en journée (comme prévu), mais que de belles nuits, au moins en partie. Le scénario a été presque tous les jours le même : beau ciel le matin, formation de cumulus en fin de matinée, les cumulus grossissent en début d'après-midi pour devenir menaçants, le plafond s'abaisse et la pluie arrive dans l'après-midi, mauvais temps jusqu'à 23h ou minuit, et puis brutalement plus rien, les nuages laissent la place au ciel étoilé. Des nuits bien froides (trois nuits avec une T° négative), mais quelle transparence et un seeing qui n'est pas en reste.

Les conditions de vie sont spartiates, il n'y a rien là-haut, mais alors rien, même pas d'arbre pour faire de l'ombre, altitude oblige. Le soleil du matin arrive à bien brûler la peau, alors on se tartine le visage à l'indice 50. Le réchauffement que l'on peut ressentir est dû au seul rayonnement, dès que le soleil se cache on caille immédiatement et il faut remettre le pull et la parka. La masse d'air est froide et quand on voit le thermomètre afficher 10°C on est content ! En plus, quand un nuage masque le soleil, le vent fait son apparition ce qui n'arrange pas les choses.

Mais à la rigueur, le froid et le vent, quand on est astram on est équipé pour s'en protéger et ça n'est pas un problème. Le truc pénible, c'est la pluie. Tous les jours, la pluie. Quand elle survient il faut abriter tout ce qui traîne dehors. Ce faisant on se fait soi-même mouiller, ensuite c'est difficile de se réchauffer malgré les vêtements chauds. Alors les jours suivants on anticipe, on laisse un maximum de matériel à l'abri et on tient les bâches prêtes à l'emploi. Quand l'averse commence on se met dans le camion et on s'occupe en lectures, en peaufinages de dessins, en mangeant un morceau. Bouffer est un excellent moyen de tuer le temps .

Le samedi 15 aout, Météo France annonçait une très longue averse sur toute la journée (prévision qui s'est avérée exacte), alors avec Jean on a craqué et on est descendu à St Etienne de Tinée. Il y pleuvait aussi mais on a gagné 15°C dans l'opération : ouaiiiiii ! Un royal 20° au thermomètre !

Quelques images pour situer les choses.

La campement, vu depuis la montagne qui le surplombe. Mais il y a eu une motivation à cette montée : on s'était dit que pour le dernier soir, on irait prendre un verre encore plus haut...le Ti'punch le plus haut d'Europe ?

Pour arriver là-haut il a fallu une petite ascension.

Quand les nuages partent à l'assaut de la montagne, ça donne des instants insolites où l'on a l'impression qu'on est au bord d'un volcan.

Bricolage sur le T600. A notre départ, il était presque terminé, mais « presque » seulement. Il a fallu fabriquer des pièces temporaires sur place pour qu'il soit utilisable. Jean avait tout prévu, matériaux et outils.

Le voilà quelques instants avant sa première lumière. On devrait pouvoir en faire quelque-chose de bien Remarquez le plafond bas qui, comme chaque soir, finit par dégager.

On a eu le plaisir de partager ces moments avec des compagnons de quelques jours (Fred Vakoran, Charles, Rémy) ou des visiteurs d'un soir (Carel, Bernard Augier). Des observateurs du ragbr étaient là aussi, installés aux prairies, merci à eux pour l'apéro du jeudi midi ! On ne les a vus qu'à cette occasion (sauf Denis qui est passé nous voir à son départ le dimanche) mais on a souvent pensé à eux quand il flottait, aux prairies je pense qu'ils ont davantage souffert de l'humidité.

Au niveau observations, ce fut une orgie de ciel profond bien sûr

En particulier, on a détaillé le Pélican, Hélix, NGC246, IC63, la galaxie du Sculpteur et le trio du Dragon.

Plutôt que d'en faire une description écrite, je vous laisse aller consulter les dessins commentés ici :

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?p=2088216#post2088216

Un petit aperçu :

Fred.

Génial ce CROA !

Merci pour le partage

L

Salut Fred:)

Bon ben on ne sait toujours pas croisés au Restefond:confused: (au Estival 2014 oui, mais je sais pas si tu t'en souviens.)

Dommage j'y étais la nuit du 11 au 12 août ! Mais j'étais aux prairies avec quelques membres des RAGBR, et il me semble bien avoir vu ce camion aux carrières en repartant le matin, mais trop fatigué pour m'arrêter:rolleyes:

Les nuits la haut transforme nos télescopes

En tous cas merci pour ce CROA et les dessins toujours impressionnant...

Alors peut être a l'année prochaine.

Guillaume.

PS: le Ti'punch a plus de 2600m doit être sympa:be: pas trop dur de redescendre!!

Tes dessins sont toujours superbes mais là tu nous proposes une cible rare le pelican. Quand on voit le nb d'heures de pose qu'il faut aux photographes pour sortir le volatile, tu as un rendu vraiment hors du commun même si le ciel du Restefond et un 600 ça peut aider ;-).

Est ce que tu peux nous en dire plus sur ce 600, on croit voir une cage carbone, une optimisation pour descendre au maximum le miroir primaire.

Chez M78, on tourne aussi avec le même carburant des iles que vous, c'est idéal pour l'astro !!!

Yannick

Que c'est beau !

Vous devez bien vous les cailler...

J'adore le rendu du triplet du Dragon, en particulier l'aspect tourbillonnant de la spirale du bas, bravo et merci !

Ohhh oui, c'est loin le Restefond pour nous autres habitant des plaines de l'Ouest! Mais la récompense est à la mesure de l'effort, et le Ti Punch le plus haut d'Europe est la pour en témoigner

Les photos comme le texte illustrent bien la magie des lieux, et quel baptême pour le 600, une première lumière au Restefond, si ça ce n'est pas la grande classe

Nico

Faut en vouloir mais le résultat est là, merci pour ce beau dessin et les photos montrent bien l'ambiance.

Arch, gunsman, Smith, John Mc Burne, Balrog, merci !

Guillaume, si tu es monté au Restefond une seule nuit, c'est peut-être que tu n'habites pas loin. Si c'est ça, alors tu as de la chance !

La nuit du 11 au 12, on venait d'arriver, mais cette-nuit-là et la suivante ont été nettement moins transparentes que les suivantes, il a dû faire trop beau et chaud dans la journée

L'année prochaine il faudra se faire connaitre des gens qui squattent les autres sites.

Pour le Ti'punch, on a été raisonnable, car en effet il fallait redescendre, et là si tu trébuches tu ne t'arrêtes qu'une fois arrivé au pied de la pente...

Yannick, c'est aussi du Clément que vous prenez ? Il est bien ce Clément, un peu fort, mais bien.

Pour le Pélican, Maïcé fait une peu la même remarque que toi dans le sujet où j'ai mis les dessins. Il faut bien dire que la feuille préparée à l'avance munie de ses étoiles traine dans mon sac depuis deux ans. Plusieurs fois, je me suis dit "allez je me lance sur le Pélican" et j'ai renoncé devant l'ampleur de la tâche, intimidé par l'étendue de l'objet et sa ténuité, trouvant une autre nébuleuse plus facile à faire. Et cet été je m'y suis mis, j'en ai fait mon seul objectif. J'ai naturellement commencé par la zone la plus lumineuse, le "bec", qui passe du statut de masse nébuleuse à celui de nuage texturé tandis qu'on le dessine. Comme presque toujours, les détails n'arrivent que quand on commence le dessin. Puis le bec amène à une autre zone, je me concentre dessus comme si c'était une toute autre nébuleuse, etc...

Je pense vraiment qu'il faut débuter le dessin sans se poser de question, morceler le travail pour se donner des étapes à atteindre, et pour ça le champ étoilé à l'avance aide énormément.

Pour le T600, en effet on a fait en sorte qu'il soit le plus bas possible pour un F/3,3. Il est entièrement en composite, comme tu l'as deviné le haut est en carbone (noyau en balsa) et tout le bas en tissu de verre (noyau balsa également, on le voit par transparence au travers de la fibre de verre). Le résultat est ultra raide pour une masse raisonnable, le miroir fait la moitié de la masse totale à lui tout seul. Barillet à leviers astatiques sur le principe des liaisons souples (type Chrysocal), miroir Sky Vision.

Fred.

 

Guillaume, si tu es monté au Restefond une seule nuit, c'est peut-être que tu n'habites pas loin. Si c'est ça, alors tu as de la chance !

La nuit du 11 au 12, on venait d'arriver, mais cette-nuit-là et la suivante ont été nettement moins transparentes que les suivantes, il a dû faire trop beau et chaud dans la journée

L'année prochaine il faudra se faire connaitre des gens qui squattent les autres sites.

Pour le Ti'punch, on a été raisonnable, car en effet il fallait redescendre, et là si tu trébuches tu ne t'arrêtes qu'une fois arrivé au pied de la pente...

 

 

 

Fred.

Salut,

Oui j'habite a un peut plus de 2h donc ça va:be:

Je sais que les nuits peuvent être différentes d'une a l'autre! Mais quand on monte que pour une , hé bé faut avoir de la chance...

Au mois de juillet je suis monté pour deux nuits, est effectivement la deuxième était beaucoup plus transparente.

Mais, il mais arriver aussi de monté pour rien:b:

Il y avait Michel (Moebius9) avec moi ce soir la, est on décide de monter qu'au dernier moment en fonction de la météo .

Alors peut être a l'année prochaine...

Arch, gunsman, Smith, John Mc Burne, Balrog, merci !

 

Guillaume, si tu es monté au Restefond une seule nuit, c'est peut-être que tu n'habites pas loin. Si c'est ça, alors tu as de la chance !

La nuit du 11 au 12, on venait d'arriver, mais cette-nuit-là et la suivante ont été nettement moins transparentes que les suivantes, il a dû faire trop beau et chaud dans la journée

L'année prochaine il faudra se faire connaitre des gens qui squattent les autres sites.

Pour le Ti'punch, on a été raisonnable, car en effet il fallait redescendre, et là si tu trébuches tu ne t'arrêtes qu'une fois arrivé au pied de la pente...

 

Yannick, c'est aussi du Clément que vous prenez ? Il est bien ce Clément, un peu fort, mais bien.

Pour le Pélican, Maïcé fait une peu la même remarque que toi dans le sujet où j'ai mis les dessins. Il faut bien dire que la feuille préparée à l'avance munie de ses étoiles traine dans mon sac depuis deux ans. Plusieurs fois, je me suis dit "allez je me lance sur le Pélican" et j'ai renoncé devant l'ampleur de la tâche, intimidé par l'étendue de l'objet et sa ténuité, trouvant une autre nébuleuse plus facile à faire. Et cet été je m'y suis mis, j'en ai fait mon seul objectif. J'ai naturellement commencé par la zone la plus lumineuse, le "bec", qui passe du statut de masse nébuleuse à celui de nuage texturé tandis qu'on le dessine. Comme presque toujours, les détails n'arrivent que quand on commence le dessin. Puis le bec amène à une autre zone, je me concentre dessus comme si c'était une toute autre nébuleuse, etc...

Je pense vraiment qu'il faut débuter le dessin sans se poser de question, morceler le travail pour se donner des étapes à atteindre, et pour ça le champ étoilé à l'avance aide énormément.

 

Pour le T600, en effet on a fait en sorte qu'il soit le plus bas possible pour un F/3,3. Il est entièrement en composite, comme tu l'as deviné le haut est en carbone (noyau en balsa) et tout le bas en tissu de verre (noyau balsa également, on le voit par transparence au travers de la fibre de verre). Le résultat est ultra raide pour une masse raisonnable, le miroir fait la moitié de la masse totale à lui tout seul. Barillet à leviers astatiques sur le principe des liaisons souples (type Chrysocal), miroir Sky Vision.

 

Fred.

Bonsoir Fred,

Souvenirs des Estivales 2014, avec tes dessins toujours aussi approfondis dans les détails, ce qui est exactement ce qu'on perçoit à l'oculaire en

fouillant avec ténacité les objets comme tu sait le faire, d'où tes résultats

talentueux !

Great Respect, comme diraient les Anglo-saxons pour le magnifique travail de conception-carbone de ce 600, à miroir haut de gamme, puisque venant de chez Sky Vision, mais le très méticuleux et enthousiaste Franck Grières,

pour qui j'ai une très grande admiration pour la perfection de son travail et

son honnêteté, est tout aussi performant, ton 400 provenant de son savoir-faire.

Je dois te dire que je suis entièrement partisan de ton avis sur la fréquence de nettoyage du miroir primaire que tu dis nettoyer autant de fois que nécessaire, sans jamais l'abimer, mais à la condition de le nettoyer immergé

pour éviter toute rayure, ça va de soi, c'est maintenant ce que je fais régulièrement.

Whaouh, la nébuleuse du crâne avec les deux "orbites" et cette forme un peu ovale ; Très bien vue et rendue !

Et l'aspect en forme de "z" très "écrasé" de la galaxie du sculpteur avec des détails fantastiquement bien reproduits : Perfect drawing job, Man !

A bientôt peut être, Fred, et Kaspatêteaou, continues à boi'e le bon punch, hé...

jb.

Fred, est ce que tu vas ouvrir un post pour nous en dire plus sur le T600 avec des photos en gros plan :be:Sauf si c'est déjà fait j'ai peut être raté qqch?

Nettoyer un miroir n'abime pas l'aluminure, bien au contraire !!

Jb, je ne comprend pas pourquoi tu veux immerger le miroir. Si tu as laver à grande eau le miroir avt de frotter, il n'y a plus de poussières dures donc frotter l'aluminure avec la paume de la mains pour enlever les corps gras ne va rien rayer.

Yannick

Fred, est ce que tu vas ouvrir un post pour nous en dire plus sur le T600 avec des photos en gros plan :be:Sauf si c'est déjà fait j'ai peut être raté qqch?

 

Nettoyer un miroir n'abime pas l'aluminure, bien au contraire !!

Jb, je ne comprend pas pourquoi tu veux immerger le miroir. Si tu as laver à grande eau le miroir avt de frotter, il n'y a plus de poussières dures donc frotter l'aluminure avec la paume de la mains pour enlever les corps gras ne va rien rayer.

 

Yannick

Bonsoir Yannick,

Merci de ton intervention et de ta question importante pour la conservation

d'une aluminure en parfait état.

Justement, j'immerge le miroir dans une eau un peu plus que tiède (pour éviter tout "choc thermique" sur l'aluminure, car je ne suis jamais sûr qu'il n'y a pas de petites particules "dures" et donc abrasives !

Je commence, en effet, à passer le miroir à gde eau sous le bac à douche pour enlever le plus gros de la poussière en surface, mais je nettoies ensuite

le miroir avec quatre gouttes de Paic citron (le + dégraissant) dans 20 litres d'eau chaude dans un grand bac plastique, et j'appuies très légèrement à la verticale et sans frotter avec des petits "disques" de tissu de démaquillage (donc, pelucheux dans l'eau mais de texture non agressive) trouvés en gde surface et en partant du centre du miroir et en en tournant en "élargissant" en "escargot" jusqu'à arriver l'extérieur de la totalité de la surface du miroir, et je rince bien sur à l'eau distillée pour éviter toute trace : C'est très long, j'en conviens et peut être, un peu trop

méticuleux, mais l'aluminure coûte très cher et est sauvegardée de cette

façon, de tout risque de rayure éventuelle. Maintenant, ce n'est que mon opinion.

J'ai toujours de très bons résultats avec cette manière de procéder depuis dix ans que j'ai mon dobson de 460 (Obsession, miroir Galaxy Optics, pour information) Grossissements fréquents quand le ciel, bien sur, le "permet,

sur les NP œil de chat, blue snow ball, néb. de Saturne (moins bonnes

images cependant sur cette NP dans le Capricorne) et la plus enthousiasmante : l'Esquimau dans les Gémeaux)

Je te recommande vivement la NP du casque de Thor, ngc 2359, à l'Est de Sirius, cet

hiver : Une splendeur de détails et de finesse bleue luminescente avec un filtre OIII, bien sur !!!!

Beaux Ciels Clairs à toi et Belles Observations, Yannick !

jb

justement tu as peur d'avoir des restes de poussières dures parce qu'en utilisant un tissu tu ne sens pas si il en reste. Avec la méthode décrite par Fred tu sens si il reste des poussieres avec la pulpe des doigts. si il en reste, retour au lavage à grande eau.

Yannick

justement tu as peur d'avoir des restes de poussières dures parce qu'en utilisant un tissu tu ne sens pas si il en reste. Avec la méthode décrite par Fred tu sens si il reste des poussieres avec la pulpe des doigts. si il en reste, retour au lavage à grande eau.

 

Yannick

Chacun sa manière de procéder, c'est le résultat qui compte et

celui que j'obtiens chaque fois est impeccable, l'eau "sus tend" tout risque de frottement entre le tissu et la surface du miroir, dû au tissu justement (comme le "film" d'huile d'un moteur de voiture qui évite les micro arrachements de métal).

J'ai vu plusieurs fois d'ailleurs à Valdrôme, le 18" de magnitude 78,

demande par exemple à Emeric, qui a aussi un dobson de 400 ce qu'il pense du miroir de mon dobson, encore cette année à Valdrôme.

Ce n'est que ma constatation d'un bon résultat, comme je te l'ai dit, et libre à chacun de procéder d'une autre façon...

Bons nettoyages à venir avec ta méthode.

Bravo, ton CROA m'a ramené là-haut!

Et que dire du dessin...

Superbe CROA, merci pour le partage vous avez eu beaucoup de chance et pour une première lumière sur le 600, rapporter de tels dessins ... magnifique !

Salut Fred

Tout comme Guillau, on s'était croisé au Estivales 2014, je ne sais pas si tu t'en souvient

Non, j'd'éconne

Le scénario a été presque tous les jours le même : beau ciel le matin, formation de cumulus en fin de matinée, les cumulus grossissent en début d'après-midi pour devenir menaçants, le plafond s'abaisse et la pluie arrive dans l'après-midi, mauvais temps jusqu'à 23h ou minuit, et puis brutalement plus rien, les nuages laissent la place au ciel étoilé

Oui, c'est souvent comme ça en montagne, les nuages se discipent lorsque la nuit et la fraicheur s'invitent (mais parfoit c'est le contraire et on ne voit rien venir )

Plutôt que d'en faire une description écrite, je vous laisse aller consulter les dessins commentés ici :

Oui, je suis allé voir ta belle brochette de dessins qui en disent long sur la qualité du ciel que vous avez eu

Merci pour cette évasion dans cette région quasi lunaire

le haut est en carbone (noyau en balsa) et tout le bas en tissu de verre (noyau balsa également, on le voit par transparence au travers de la fibre de verre).

C'est marrant, tu construis ton télescope comme je fais mes avions.

Jean-Bernard,

merci pour tes commentaires

A propos de la nébuleuse du crâne, c'est toi qui me l'a faite découvrir à Valdrôme 2010, peut-être bien dans ton Obsession 460.

Comme tu le dis, que ce soit Michel Bonnin (opticien de Sky Vision, qui fut longtemps membre de notre club !) ou Franck Grière, on a de la chance d'avoir des opticiens de talent en France.

Des gens de Marseille m'ont dit que tu attendais livraison d'un gros calibre

Pour la question du nettoyage du miroir, si le rinçage est approfondi, on peut être assez tranquille sur les particules à risque pour l'aluminure. Je laisse couler l'eau sur la surface et j'observe son écoulement : s'il y a des particules accrochées elles créent un "V" en séparant le flux d'eau en deux, aussi petites qu'elles puissent être. Quand j'en repère une je monte la pression de l'eau que je dirige dessus. Si elle résiste encore je pose le doigt savonneux dessus, toujours avec l'eau qui coule. J'arrête le rinçage uniquement quand je ne vois plus rien de ce style. Ensuite il ne reste que les traces grasses qui peuvent être nettoyées avec le Paic, sans risque de rayure.

Yannick, non pas encore de post sur le T600 du club. Peut-être qu'il y en aura un en effet. On va attendre qu'il soit vraiment fini pour ça

On a choisi la taille en fonction du passage de porte du bâtiment du club, comme beaucoup le font aussi

Il est conçu pour être caustaud, compact une fois rangé (il tient sans pb dans un coffre de voiture).

Pour le choix du matériau composite, plusieurs raisons à cela : on est 3 à savoir stratifier dans le club, le résultat est ultra raide pour un poids contenu, c'est sans entretien (important pour un engin club), imputrescible, la fibre de verre encaisse très bien les chocs, et surtout on a eu tout le matériau à bon prix vu que c'est du rebut d'un fabricant de bateaux vendéen (on a un membre qui travaille chez ce fabricant et il peut sortir de la matière "passée de date", balsa, résine, tissu de verre).

Pour le choix de l'opticien, dès qu'on a su que SV se mettait à faire des 600 on n'a pas hésité. Michel Bonnin est un orfèvre et (comme dit) c'est un ancien du club.

Aztro, dédé, merci !

OrionRider, ce qui nous a orienté dans nos choix de matériau, c'est surtout ce qu'on a pu avoir à moindre prix, comme dit plus haut

Fred.

Perso je trouve que le balsa reste un matériau à la fois performant et 'noble'.

Et si on le voit sous la peau de fibre, alors en plus c'est beau. Que vouloir de plus?

Ah oui, des photos de détail de ce magnifique instrument!

Perso je trouve que le balsa reste un matériau à la fois performant et 'noble'.

Et si on le voit sous la peau de fibre, alors en plus c'est beau. Que vouloir de plus?

 

Ah oui, des photos de détail de ce magnifique instrument!

Le scope a un aspect brut, industriel on pourrait dire, des membres du club nous l'ont fait remarquer et ils préfèreraient une finition peinture. Mais c'est sympa aussi de comprendre la méthode rien qu'en regardant, de voir le balsa "de bout" et autres matériaux d'âme par transparence. Et puis la finition c'est du boulot et il y en a déjà eu bien assez comme ça.

Des photos ? oui, sûrement, plus tard

Fred.

Jean-Bernard,

merci pour tes commentaires

A propos de la nébuleuse du crâne, c'est toi qui me l'a faite découvrir à Valdrôme 2010, peut-être bien dans ton Obsession 460.

Comme tu le dis, que ce soit Michel Bonnin (opticien de Sky Vision, qui fut longtemps membre de notre club !) ou Franck Grière, on a de la chance d'avoir des opticiens de talent en France.

Des gens de Marseille m'ont dit que tu attendais livraison d'un gros calibre

 

Pour la question du nettoyage du miroir, si le rinçage est approfondi, on peut être assez tranquille sur les particules à risque pour l'aluminure. Je laisse couler l'eau sur la surface et j'observe son écoulement : s'il y a des particules accrochées elles créent un "V" en séparant le flux d'eau en deux, aussi petites qu'elles puissent être. Quand j'en repère une je monte la pression de l'eau que je dirige dessus. Si elle résiste encore je pose le doigt savonneux dessus, toujours avec l'eau qui coule. J'arrête le rinçage uniquement quand je ne vois plus rien de ce style. Ensuite il ne reste que les traces grasses qui peuvent être nettoyées avec le Paic, sans risque de rayure.

 

Yannick, non pas encore de post sur le T600 du club. Peut-être qu'il y en aura un en effet. On va attendre qu'il soit vraiment fini pour ça

On a choisi la taille en fonction du passage de porte du bâtiment du club, comme beaucoup le font aussi

Il est conçu pour être caustaud, compact une fois rangé (il tient sans pb dans un coffre de voiture).

Pour le choix du matériau composite, plusieurs raisons à cela : on est 3 à savoir stratifier dans le club, le résultat est ultra raide pour un poids contenu, c'est sans entretien (important pour un engin club), imputrescible, la fibre de verre encaisse très bien les chocs, et surtout on a eu tout le matériau à bon prix vu que c'est du rebut d'un fabricant de bateaux vendéen (on a un membre qui travaille chez ce fabricant et il peut sortir de la matière "passée de date", balsa, résine, tissu de verre).

Pour le choix de l'opticien, dès qu'on a su que SV se mettait à faire des 600 on n'a pas hésité. Michel Bonnin est un orfèvre et (comme dit) c'est un ancien du club.

 

Aztro, dédé, merci !

 

OrionRider, ce qui nous a orienté dans nos choix de matériau, c'est surtout ce qu'on a pu avoir à moindre prix, comme dit plus haut

 

Fred.

Bonjour Fred,

Merci à toi pour les importantes précisions, à propos du nettoyage,

bien que (trop) méticuleux sur les détails de nettoyage et la "hantise"

des rayures, je n'avais pas prêté attention au phénomène en "V" provoqué

par les particules solides et ta méthode d'insister avec le jet d'eau !

Je "t'invite" déjà à l'avance à te faire profiter du nouveau gros calibre ( livraison depuis le Wisconsin, retardée de trois mois pour disponibilité tardive de miroir brut en Suprax, le

"vénérable" Pyrex n'étant plus dispo depuis 2007, je crois), à l'agréable occasion de ré-observer ensemble. Michel, alias mcn 66, me reparle toujours de ton grossissement à 1000 ou 1200 fois sur ton 400 Franck Grière aux Estivales 2014 qui l'avait vraiment "scotché" sans perte aucune de lumière !

Bien Amicalement et encore bravo pour tes subtils détails reproduits dans tes dessins !

Jean-Bernard.

... le Pélican, Hélix, NGC246, IC63, la galaxie du Sculpteur et le trio du Dragon...

Que des trucs très "léger"! Parait pour du gros matos sous un ciel bien noir:wub:

Toutes ses nébuleuse m'ont laissé un peu sur ma faim avec mon T500, quand à IC63 je ne l'ai tous simplement jamais trouvée:confused:

Tes dessins sont stupéfiants:o

...Merci...

Jean-Bernard, pour ré-observer ensemble, avec plaisir dès que l'occasion se présente de nouveau.

Ah oui, avec Michel on était monté à 1300X au T406 sur NGC 7027. Bon, on perdait en luminosité quand-même mais ça restait propre et on discernait plus facilement ce qu'il y avait à voir. Il faut dire qu'elle envoie de la lumière, cette petite NP.

Par contre, sans motorisation, au niveau suivi c'est sport, même avec des mouvements doux.

Flo500, c'est vrai qu'avec un ciel "quelconque" ces cibles ne sont pas les plus gratifiantes (quoique le Pélican et Hélix...), d'où l'intérêt de se les réserver pour quand on grimpe.

Je compte bien faire prochainement l'expérience de rechercher IC63 dans le T600 du club sous notre ciel vendéen.

Fred.

Salut Fred !

Je prends ton CROA en clin d'oeil au mien (vu le titre ).

Secrètement, j'imaginais une suite au CROA histoire de narrer un peu plus vos observations.

En tout cas content que vous ayez pu observer un peu car se taper des centaines de kilomètres et avoir un ciel bouché, c'est moche.

Allez, je file voir tes dessins !

Merci Fred

la vachte, un 600 la haut ca doit etre vraiment magique !!

merci du partage c'est toujours sympa de voir de si beau coin.