Adieu, Monsieur le Comte

Voici ce que je reçois ce matin. Zaroff était mon barzoï. Je l'avais donné suite au pb de santé que j'ai. De tous mes lévriers, c'est sans doute celui qui a été le plus attachant. Vous l'auriez vu bondir dans les champs de lavande !!!!! Il les passait 2 par deux sans effort. Les Valdrômois se souviennent peut être d'un grand roux qui filait comme le vent ou qui promenait sa carcasse dégingandée entre les dob et les équato. Son pote Darius est en compétition pour devenir champion de PVL

Adios, mon zapouetto

Bonsoir JB,

tout d'abord je vous demande de m'excuser de ne pas vous avoir répondu lors du premier mail … J'ai eu de gros soucis depuis le début d'année, et le chagrin m'a coupé du monde , je recommence seulement à récupérer un peu … Zaroff et Sherkan sont morts tous les deux, à deux mois d'intervalle, je ne pouvais pas en parler, c'était trop difficile. 
Zaroff a fait une embolie cérébrale en janvier, je l'ai retrouvé un matin, mort dans son sommeil, couché en rond, comme d'hab’, avec son doudou … Sherkan, qui avait 12ans, ne s'est pas remis de la mort de son copain, il s'est laissé aller, ne voulait plus sortir, son arthrose n'a pas arrangé les choses, il a dépéri petit-à-petit, il ne voulait plus bouger, n'avait plus de muscle, a fait un escarre etc … Les derniers temps il ne se levait plus … Je l'ai choyé jusqu'au bout, mais j'ai du le faire euthanasier, chez nous, entouré de sa famille, en mars. Je ne sais pas laquelle des deux morts a été la plus dure pour moi. Je n'ai pas repris de chien. Je vous ai trié des photos de Zaroff.

C'était un chien merveilleux, un véritable amour, que de la gentillesse. Pour l'instant, je ne suis pas prête pour en avoir un autre, mes deux garçons étaient trop parfaits.

Je suis désolée de ne pas vous l'avoir dit plus tôt, mais, pour moi, c'était impossible d'en parler.

Nous l'avons aimé et choyé je vous l'assure, j'espère que les photos vous feront plaisir, ils me manquent encore beaucoup tous les deux. Je n'arrive pas a oublier ce matin où j'ai trouvé Zaroff, je n'ai pas compris tout de suite … Mr le Comte faisait souvent la grasse mat’, et, en hiver, il fallait toujours dire plusieurs fois "pipis" pour qu'il daigne se lever … C'est quand j'ai voulu le faire lever que j'ai vu.

Mes doléances Jibé...

A +,

Patte.

C'est toujours difficile de voir partir nos compagnons, toujours fidèles...je comprends ta peine JiBé.

Courage! Pensez à la belle vie et à l'affection qu'ils auront eues.

Toutes mes condoléances Mon Cher Jean-Baptiste :(

Roger le Cantalien.

salut JiBé , toute mon amitié dans ce moment, j'en ai ri il y a peu de ce joli chien, et lui me regardait en rire de la haut ....

c'est toujours dur de perdre un animal que l'on a aimé , mais le petit levrier gominé avec ses pompes en croco te soutiendra dans ce moment .

Quand on a inhumé sa fille, JL Trintignant a cité je ne sais plus qui et a dit

Ne pleure pas celui qui a disparu mais soit heureux de l'avoir connu

C'est exactement ce que je fais

Avec son pote Sherkan, les jours heureux …

Avec toi Jibe, nos compagnons méritent le respect et que l'on s'y attache, ils nous aiment sans réserve, peu de nous humains en sont capables.

+1

au paradis de chien peut être

ton long museau à la fenêtre

....

Bonne course Comte Zaroff !

Et toute mon amitié à toi Jibé

peu de nous humains

Pour moi, aucun.

Merci de vos témoignages.

Très belle chanson de Jean Ferrat qui résume bien les moments de bonheur et de complicité vécus avec les animaux que nous avons chéris et qui ont "bien vécu". J'ai aussi connu l'épreuve de la séparation... et je comprends la douleur de ceux qui les perdent...

Ce chien était absolument fascinant. En deux jours, il avait intégré mon pb de motricité dans les escaliers et n'a jamais été un obstacle. Il avait un comportement défensif extrêmement dissuasif sans jamais gronder ou montrer les crocs et je peux vous garantir qu'il n'y avait pas intérêt à s'approcher de moi en me parlant mal (déplié, il posait ses coudes à 1,70m du sol, il posait son menton sur ma tête), et croyez moi, ça, ça calme.

Mais d"une gentillesse infinie.

M'en séparer a été un crève-cœur mais ma maladie a gagné ce combat …

J'ai une peine infinie pour toi. J'en pleurerais. Quelle beauté c'était....

Je n'ai pas encore averti mes voisins qui l'ont tous bien connu, promené, gardé, admiré, aimé.

Ce chien était un personnage, et son surnom de Mr le Comte était une évidence pour tous.

J'ai connu à 4 reprises ces tristes moments et comprend aisément ta douleur.

Courage.

Après l'effort, le réconfort … Il vient d'attraper le leurre en pleine course

Vraiment peiné pour toi, pour avoir comme d autres ici connu cette douleur.

Il avait l'air d être un sacré grand Toutou.

Will

Je crois qu'un compagnon pareil, c'est une fois dans une vie.

Titi est un chien hors du commun, mais Zaroff, c'était autre chose.

Being, ils sont tous différents!

Incomparables donc; et il me viendrait difficilement l'idée d'émettre une "préférence" dans les compagnons à quatre pattes que j'ai côtoyés dans ma vie.

(quoique, il est vrai que "Fredo"...)

Dur dur!

Ne pleure pas celui qui a disparu mais soit heureux de l'avoir connu

Oui! Faut essayer, même si c'est plus facile à dire qu'à faire.

Je n'ai jamais connu Zaroff.

Par contre Titi, s'il aurait* l'idée saugrenue de partir ad patres, j'en connais plusieurs qui ne vont pas être bien pendant un bon bout de temps.

Allez, il est tout ado(rable) le rital!

Patte.

* belgicisme (il y a un copain flamand en visite, faut s'adapter)

Mon dernier chien, un montagne des Pyrénées, j'en ai eu flopée aussi de races différentes , bon avec nos âges avancés on les voit partir c'est logique.

Je regrette juste que ma dernière n'ai pas eu la chance de rencontrer ta boule de poils noirs pour s'en servir comme os à mâcher, mais sinon je compatis.... (grrr)