L'Examen de passage au T1000

Voici qu'est venue l'heure.

Un an après être montée pour la première fois à l'oculaire du 1 Mètre.

Après des mois douloureux passés dans le froid et la tourmente face aux fantômes et aux bêtes sauvages, des nuits à réviser constellations, Messiers, NGC aux commandes de mon 250, voici qu'est arrivé le moment tant redouté : l'examen de passage en deuxième année à Stellarzac.

J'embarque à la hâte convocation, carnet, stylos et tenue adhoc.

Tout parait pourtant tellement tranquille dans ce paysage qui m'entoure... Absolument rien ne laisse présager du drame qui doit se jouer ici. Comme si de rien n'était je traverse les mêmes étendues sauvages et grandioses que d'habitude. Un horizon à peine troublé, pour quelqu'un qui débarque de la frénésie méditerranéenne, par les quelques touristes de passage. Des vacanciers bien inspirés venus sans doute profiter comme moi de la douce quiétude qui règne ici, de bosquets en plateaux et de petits villages en méandres de cours d'eau.

C'est armée d'un gâteau aux noix glané sur le surprenant marché de Montredon que j'arrive au hameau des Mares, tentative désespérée pour essayer d'amadouer le jury que je sais fort gourmand.

Et... C'est avec un grand plaisir que je retrouve Frédéric et le couple d'amateurs avec lequel j'avais partagé ma première session ici, il y a un an presque jour pour jour.

Je passe rapidement – sinon je me connais on ne va jamais s'en sortir – sur l'installation au gîte, le repas partagé et la préparation de la soirée. Grâce à ce raccourci nous nous retrouvons maintenant, sans transition aucune, sur le chemin qui mène à la piste aux étoiles.

L'arrivée sur la plateforme marque le début bien réglé de ce ballet destiné à installer le T1000. Au delà de sa taille je crois qu'il faut s'être au moins un fois laissé embarquer par cet instrument pour vraiment saisir tout ce qu'il a d'impressionnant. Si je laisse de côté la beauté de la bête, on en retiendra la sensation de stabilité, de docilité qu'il procure. Pas de crainte en grimpant, pas de crainte en le touchant même fermement, pas de crainte en faisant la MAP : l'image ne bouge pas, ne tremble pas. Fred peut être un peu plus des fois...

Déjà je sais, oui je triche un peu, que tout à l'heure lorsque je monterai à l'oculaire ce colosse s'effacera. Il est doué dans ce domaine, se faire discret, juste me permettre de m'envoler.

Tandis que les constellations timidement apparaissent puis peu à peu se noient dans les nuées d'étoiles, tandis que la Voie Lactée se devine, se dessine et enfin s'illumine, les choses sérieuses vont commencer.

Pour patienter et se mettre en jambe M57 dans la Lyre sera la premier à se laisser déshabiller.

Guidée par mes compagnons qui ont bien plus d'expérience que moi j'essaye de trouver la « croute » colorée de cette phénoménale « tranche de pain ». C'est une expérience singulière que cette découverte des teintes... Et je la vois... cette enveloppe chaude, ce pourtour différent, cette couleur tellement difficile à définir.

Ce n'est pas rouge, ce n'est pas marron, c'est cette nuance si particulière devinée une fois déjà près du cœur d'M42. La couleur chaude des nébuleuses, unique, impossible à nommer.

A 600x, au delà des deux étoiles noyées en son sein, je me concentre sur l'anneau et son pourtour délavé, comme effacé au doigt, un dégradé et des trainées visibles sur la périphérie de notre auguste hôte.

Vient ensuite un objet plus exotique dans l'Aigle répondant au doux nom d'Abell 70. Une nébuleuse planétaire aux mensurations normalement discrètes (MagV 14,5 et MagS 18,4), réhaussée d'un petit fuseau galactique posé sur sa tranche. Une combinaison insolite que ce rond brumeux sur lequel se devine par intermittence un cercle externe, bordé de cette galaxie lumineuse et allongée.

Je l'avais croisée au détour d'une lecture et je suis ravie qu'elle m'ait été ce soir enfin accessible.

Avant que la fringale ne s'installe Fred nous amène sur NGC 7026 la Nébuleuse du Cheesburger.

C'est une nébuleuse bien bleue à ce grossissement, deux petites bandes aux extérieurs arrondis encadrant une zone de vide. Son surnom lui va comme un gant. Pourtant, par instants, alors que mon œil divague elle semble se transformer, une autre vision vient se superposer : je perçois alors les extrémités des deux bandes en « pointes », comme les angles sortis et acérés d'un rectangle... Perplexité lors de ma session perso de debriefing, en constatant que sur certaines photos c'est ainsi qu'elle apparaît, rectangulaire et anguleuse.

Au moment où j'écris ceci je ne sais toujours pas quoi en penser, mais il en faudra bien plus pour me traumatiser !

Petit arrêt en passant sur un groupe de galaxies à ce jour toujours non identifié dans Hercule. Un groupe de tachouilles comme je les aime, telles qu'elle m'apparaissent dans le 250. Bon, inutile de les chercher sur mes cartes, pour avoir cette allure au T1000 Dieu sait quelles magnitudes elles doivent avoir !

Un cœur brillant encapsulé et isolé sur le dessus, un groupe diffus au milieu, un autre en dessous... Les avis divergent : y a-t-il un couple galactique au centre ou en bas ? Je vois deux fois un couple, je ne suis pas contrariante (enfin pas toujours...) : Ln2d2 ou l'art du compromis !

Il est temps de voir si j'ai progressé... Voici NGC 7027 dans le Cygne, attrapée au 13mm.

Grandiose, démesurée comme toutes les NP qui défilent ici. Une forme longue et épaisse, flanquée de ce centre lumineux décalé sur un bord et de cette coupure sombre au milieu. Ce n'est pas la première fois que je passe dessus sur cet escabeau, et non, décidément, je n'arrive toujours pas à y imprimer véritablement un rectangle. Je la vois longue, gonflée et pulpeuse... mais de rectangle point.

Déjà j'ai compris que la mention venait de m'échapper...

Puisque je n'y mets pas du mien allons saluer l'Emeraude, NGC 6572 dans Ophiuchus.

Et c'est à elle ce soir que reviendra la palme de la couleur. Elle éclate et oscille imperceptiblement du vert au bleu. A plus faible grossissement sa teinte est encore plus marquée et chacun y va de son qualificatif. C'est surprenant de constater à quel point la perception des couleurs peut différer d'un observateur à l'autre !

Pour moi, et je passe volontairement sous silence tous les noms entendus..., elle propose un pourtour très franc, très soutenu, se rapprochant carrément du turquoise, tandis que le centre se révèle par moments plus vert, plus clair, à la limite parfois d'un jaune pétillant et acidulé.

Toujours à la poursuite des couleurs, ça doit être le thème imposé, c'est la grosse Dumbell qui entre en scène. Elle est telle que dans mes souvenirs : énorme, écrasante, toute en nuances et en zones de différentes intensités. Fred me fait remarquer l'existence d'un étrange bec sombre qui vient l'entamer. Mais je ne dois pas me laisser distraire, il est question de se re-concentrer : elle serait elle aussi affublée d'un contour de cette indéfinissable teinte chaude...

Je ne la perçois pas. Je cherche, je m'applique... Mais je ne la perçois pas ! Bon sang, je ne vais tout de même pas être recalée maintenant, si près du but !

La suite s'annonce tout aussi difficile pour mon œil tout neuf. J'entends que ça remue, j'entends que ça cherche et que ça s'échauffe...

Sur un seul nom ma voisine, en phase de décomposition avancée sur sa chaise à ma droite – une chaise dangereuse qui va tenter sournoisement d'en endormir plus d'un durant la nuit – ma voisine donc semble tout à coup réanimée, électrisée... Et cet objet ? C'est Pease1 dans M15.

Sous mes yeux effarés commence alors une succession de mimes explicatifs en tous genres où les bras et les mains volent dans les airs :

« Bon, là, le cœur du globulaire – mains en cercle

Là, un petite zone plus sombre – mains qui se resserrent

Et bien là, en dessous, sur le côté, dans cette zone – doigts qui s'agitent frénétiquement ... »

A moins que ce ne soit là, ou là, ou là au bout de ces rangées d'étoiles ? Filtre OIII, effet blink... C'est un festival, une belle montée d'adrénaline.

Bien sûr je monte aussi à l'escabeau. Pas de nébuleuse pour moi cachée au cœur d'M15, pas cette fois. Mais à coup sûr un grand moment partagé dans l'histoire de la pantomime

Il faut maintenant redescendre en douceur, en s'arrêtant par exemple sur M2 dans le Verseau. Et toujours cette impression d'immersion au cœur des globulaire, une sensation de volume et de vertige que seul le T1000 est capable de me procurer. Il y a tant d'étoiles résolues dans le champ que paradoxalement l'amas vagabond me semble très peu dense.

Puis NGC 6826, Blinking Nebula dans la Lyre le Cygne. La centrale est bien visible, elle trône fièrement au centre de ce disque uniforme duquel rien ne se détache vraiment pour moi. Pas une aspérité, pas une nuance. Mais elle est terriblement présente, hypnotique, presque ronde, dense : Parfaite.

La nuit est largement entamée. La quête des couleurs, des nébuleuses cachées, les allers-retours à l'oculaire, la chaise pernicieuse ont fait leur œuvre: les sens se fatiguent.

Encore quelques objets en passant, pour le plaisir et parce qu'ils sont accessibles... Il est comme ça Fred, il n'en a jamais assez montré, assez tenté. Arrive toujours un moment où il faut penser à le débrancher

C'est ainsi que se succèdent le Quintet de Stephan qui m'offre une vision bien plus franche, bien plus évidente qu'il y a un an, sans que je sache si je le dois aux conditions ou à une amélioration de mon acuité visuelle ; NGC 7479 une splendide spirale barrée qui ne m'offrira qu'un seul crochet complet vers le haut ce soir ; et M76, ce petit rectangle difforme – tiens, on en revient toujours aux rectangles... - lui aussi crocheté par les deux anses qui l'enserrent.

Peut être en ai-je laissé de côté. Fidèle à moi même et à mon sens inné de la déconcentration il me semble plusieurs fois m'être rappelé que je devais prendre des notes. C'est qu'entre chaque objet j'ai pris l'habitude de décrocher, de m'évader dans ce ciel à tomber. Un jour, c'est sûr, j'en oublierai de venir à l'oculaire !

Au delà du rêve, au delà de l'émotion à chaque fois renouvelée, je retiendrai de cette soirée le plaisir de graviter à plusieurs autour des mêmes objets, d'écouter, de se surpasser en se confrontant à la vision des autres. Même si la route est encore longue l'impression d'avoir fait encore un bond en avant cette nuit, comme la première fois ici, comme durant toute cette année.

Une année formatrice, mais de ces formations qu'on fait pour soi, sans diplôme, sans mention à la clef.

Pour la soif de voir, de savoir et d'apprendre.

Pour le simple plaisir d'être là.

Merci à vous.

Ln

Je n'ai toujours pas le résultat de mon examen, mais dans une approche différente et plus pointue, à la pêche aux détails, et pour se rendre compte de ce qu'un major de promotion est capable d'y percevoir... http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=109118

Salut Belle Hélène

Quel retour fracassant dans ce sous-forum

Sur un seul nom ma voisine, en phase de décomposition avancée sur sa chaise à ma droite – une chaise dangereuse qui va tenter sournoisement d'en endormir plus d'un durant la nuit – ma voisine donc semble tout à coup réanimée, électrisée... Et cet objet ? C'est Pease1 dans M15.

Sous mes yeux effarés commence alors une succession de mimes explicatifs en tous genres où les bras et les mains volent dans les airs :

« Bon, là, le cœur du globulaire – mains en cercle

Là, un petite zone plus ombre – mains qui se resserrent

Et bien là, en dessous, sur le côté, dans cette zone – doigts qui s'agitent frénétiquement ... »

A moins que ce ne soit là, ou là, ou là au bout de ces rangées d'étoiles ? Filtre OIII, effet blink... C'est un festival, une belle montée d'adrénaline.

Bien sûr je monte aussi à l'escabeau. Pas de nébuleuse pour moi cachée au cœur d'M15, pas cette fois. Mais à coup sûr un grand moment partagé dans l'histoire de la pantomime

Peut'on m'éclairer d'avantage sur ce fameux Pease1

Je n'ai toujours pas le résultat de mon examen

Moi, je te le donne ton examen, car tu t'es bien ratrapée à l'écris

Merci pour ce compte-rendu riche et bien rédigé

superbe (examen réussit pour ma part, bravo) ça faisait longtemps que je ne passais plus par chez vous mais quel plaisir à lire. Merci .

Thierry

 

Peut'on m'éclairer d'avantage sur ce fameux Pease1

Bonjour

Bravo pour le beau CROA !

Pour Pease, sur le "forum d'à coté" :

http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/002106.html

Bon ciel

Peut'on m'éclairer d'avantage sur ce fameux Pease1

Je ne pense pas toujours à poster sur ce forum, J'ai posté aussi sur Ciel Extrême car c'est tout de même une observation "pointue" voire acérée genre sabre japonais.

Pease 1, ça fait partie des objets que peu de personnes ont eu la chance de voir. Parce que dans des "petits" instruments, c'est au mieux une étoile parmi d'autres, au pire invisible. Un truc légendaire, quoi... Alors c'est vrai que d'avoir vu la légende, en vrai de mes yeux sans aide, ça m'a transportée de joie! D'ailleurs, je ne m'en remets pas!

Visuellement, ça ne vaut pas les dentelles, je vous l'accorde mais au niveau performance, ça me fait plus vibrer que le record du monde de lancer de pois chiche!

Je n'ai toujours pas le résultat de mon examen

LN, pour la deuxième année, tu passes haut la main! Avec mention TB pour l'objet exotique que tu avais décidé de présenter en devoir libre!

Et pour ce que tu dis avoir manqué, c'est parce que c'est au programme de la 3ème voire 4ème ou 5ème année!

Le retour de Ln est intégral, majesteux, nulle place à la demi-mesure !

Plume et miroir de concert livrent ce qu'ils ont de plus beau !

Je vois que la soirée a été consacrée presque uniquement aux nébuleuses planétaires, splendeurs de nos nuits d'été (enfin, au T1000, apparemment, car à la 80 l'intérêt n'est souvent que limité à la certitude d'une recherche fructueuse ...petite tâche non stellaire, là, dans un coin, en vision périphérique ....)

Je te donne mention TB aussi pour l'UV "Galaxies", avec le Quintet (jamais vu ...) et NGC 7479 (épinglée celle-là à la 80ED, ovale flou allongé assez bien visible ...)

Bon, ben je propose au jury que tu sautes directement une classe, non ??

Sauter une classe ??? Avec Blink dans la Lyre ??? pffff:p

Bonjour,

alors, prochain CROA là-bas, si j'ai bien compris? ....

Merci (inutile d'en rajouter, tout a été dit ).

Merci Hélène!

C'est tellement bien expliqué qu'on se croirait sur place.

Quel chance tu as de pouvoir observer dans un tel instrument.

Salut Hélène,

Que dire de plus? CROA magnifique comme d'habitude! Un grand merci.

Bonjour Ln:),

Et bravo à toi pour ce beau Croa, riche en nébuleuses planétaires:rolleyes:.

C'est un réel plaisir de te lire, et je te remercie de nous faire partager tes observations assidues:cool:.

A plus, et bon ciel à toi !

Philippe.

Bon visiblement le gâteau aux noix n'a pas suffi à charmer tout le jury...

Je vais être obligée de programmer un oral de rattrapage, et peut être même de repiquer la 1ère année... C'est vraiment pas de bol

Peut'on m'éclairer d'avantage sur ce fameux Pease1

Et bien voilà, d'autres ont été plus rapides que moi

Très intéressant le post de Maïcé. Sûr qu'après repérage sur carte ou photo, ce serait plus facile qu'avec les mimes, malgré le talent de mes compagnons

Je ne l'ai pas vu ce Pease1, je crois qu'en montant à l'oculaire je n'y croyais pas vraiment, ça partait mal.

Pas grave, il en reste un paquet des choses à voir...

Je vois que la soirée a été consacrée presque uniquement aux nébuleuses planétaires, splendeurs de nos nuits d'été (enfin, au T1000, apparemment, car à la 80 l'intérêt n'est souvent que limité à la certitude d'une recherche fructueuse ...petite tâche non stellaire, là, dans un coin, en vision périphérique ....)

 

...

 

Bon, ben je propose au jury que tu sautes directement une classe, non ??

Merci etoilesdesecrins, bien tenté

Pas facile les NP sur la 80 ! Je m'en rends compte avec la lunette de Julien (Keiserx).

Pas encore facile non plus avec le 250 d'ailleurs. Je commence à peine à réussir à déceler leur nature non stellaire à faible grossissement, pas évident au début de se le mettre dans l'oeil... Je me sens un petit peu plus à l'aise avec les tachouilles pour l'instant.

Mais une chose à la fois !

Bonjour,

 

alors, prochain CROA là-bas, si j'ai bien compris? ....

Merci (inutile d'en rajouter, tout a été dit ).

Je crois que je vais d'abord me remettre au 250 !

Bon après, si tu as des entrées...

Quel chance tu as de pouvoir observer dans un tel instrument.

Oui c'est une chance que ce genre d'instrument soit accessible.

Il me semble que tu as également accès à pas mal de matériel et de diamètres différents. Ce sont à chaque fois des observations différentes, des objets découverts sous divers aspects: j'aime beaucoup ces bascules, c'est très enrichissant.

je te remercie de nous faire partager tes observations assidues:cool:.

Salut Philippe !

Les observations ont été plus assidues que les croas ces derniers temps, mais je vais me rattraper !

Merci également à vous Tiloune, bb98 et Pipique,

Ln

ça donne vraiment envie d'aller la bas, bravo et merci pour ce beau croa !

Bonjour Helene,

Tes CROA sont toujours aussi plaisant a lire : je n'en manque pas un!

Il fait rever ce T1000.....Faudra que je me paye un petit sejour dans le Larzac un de ces quatres.

A+,

JC

C'est vrai que ça fait rêver, merci pour le partage

Y'a plus qu'à: je rêve de lire d'autres CROAS au T1000

Merci à vous pour vos appréciations,

Ln

Coucou !

Un grand bravo pour ce moment de rêve que tu nous offres à tous. Merci.

Merci BBBenj

Pour vous c'est pour bientôt: profitez en bien !

Coucou !

Merci à mon tour !

Salut Hélène,

voilà un croa très drôle, tu nous embarques avec toi !

Je me suis bien marré en lisant la description de Maïcé en haut de l'escabeau, tentant de vous indiquer l'emplacement de Pease 1. :)

Fred.

Ln,

merci de nous faire partager ces grands moments.

Du ciel profond, de l'humour, du style dans l'écriture....j'aime

A+

Fredo

ton croa Helene est superbe,félicitations et merci du partage!bon ciel malgré pleine lune. jp

FredB et Fredo merci.

Une autre fois, tout de même, au lieu de me moquer de mes acolytes, il me faut y croire un peu plus et faire un petit peu plus attention: j'ai raté une belle observation.

Iserois, bon ciel à toi également. (Est-ce que ce pseudo n'est pas un peu usurpé maintenant... )

merci Helene de me le rappeler,je suis à la recherhe d'un pseudo évoquant la beauté de ma region villespassannaise ! bon ciel à toi , à bientôt.

bon ciel à toi , à bientôt.

Oui, surtout maintenant que nous avons le même !

Merci pour ce CROA, ça aide à faire rêver :rollereyes:

Amicalement

Nathan

...NGC 7026 la Nébuleuse du Cheesburger.

C'est une nébuleuse bien bleue à ce grossissement, deux petites bandes aux extérieurs arrondis encadrant une zone de vide. Son surnom lui va comme un gant. Pourtant, par instants, alors que mon œil divague elle semble se transformer, une autre vision vient se superposer : je perçois alors les extrémités des deux bandes en « pointes », comme les angles sortis et acérés d'un rectangle...

Elle me fait pensé au T500 à une empreinte de biche:) (deux bandes en pointes)

... l'Emeraude, NGC 6572 dans Ophiuchus.

Et c'est à elle ce soir que reviendra la palme de la couleur. Elle éclate et oscille imperceptiblement du vert au bleu. ... elle propose un pourtour très franc, très soutenu, se rapprochant carrément du turquoise, tandis que le centre se révèle par moments plus vert, plus clair, à la limite parfois d'un jaune pétillant et acidulé.

L’étoile centrale jaunâtre peut être?

Merci pour ce croa plein de NP:wub:

Ah oui, l'empreinte de biche c'est quand même plus flatteur que le cheeseburger...

Quant au jaune de l'émeraude il me paraissait bien étendu, prenant tout le cœur. Mais c'était peut être juste une accommodation, un effet optique, je ne sais pas.

C'est en tout cas une bien belle expérience des np, totalement différente de ce que je peux percevoir au 250. Même si j'ai davantage la fibre galactique

Salut Ln !

Envoutant le croa, comme toujours, je bave d'envie d'y aller !!!

Tu parles d'un drame au début de ton récit, mais ce fut plutôt un excellent moment, inoubliable même, on dirait !

Le Cheeseburger est décidément à la mode cet été... Et les couleurs indéfinissables que tu mentionnes me donnent très, très envie de jeter un œil à ce fameux T1000 un jour. Enfin, encore plus, quoi !