[Jumelles] NL Part.2: Plonger dans l'hiver...

Bonjour à toutes et à tous,

Comme promis je vous propose la deuxième partie de ce long CROA qui est un condensé de soirées autour de la Nouvelle Lune du mois de novembre.

Si vous avez loupé la première partie elle se trouve ici:

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=154488

Dans ce deuxième volet, après avoir tenté en vain de retenir l'été, nous allons plonger à corps perdu dans l'hiver. Je vous invite donc à une nouvelle longue balade à réaliser avec vos jumelles, vos petits instruments et pourquoi pas vos plus gros!

Ces observations ont été réalisées avec des jumelles 10x50 fixées sur trépied sous un bon ciel.

Nous commençons, et quoi de plus normal puisqu'il est question de plonger, dans la constellation des Poissons.

Et cette balade va commencer comme s'est achevé la dernière, par une revue d'étoiles doubles!

Au hasard de mes pérégrinations sur le net, je tombe sur un article sympathique nous invitant à pêcher les doubles des Poissons.

http://www.skyandtelescope.com/observing/fishing-for-double-stars-in-pisces/

Il ne m'en faut pas plus pour être dehors quelques minutes plus tard!

Et d'ailleurs j'expérimente en direct ce qu'affirme l'auteur. L'observation des étoiles doubles a l'avantage de se contenter de conditions moyennes. De la brume, une Lune gênante, un ciel moyen? Pas de soucis! Point de Lune en ce qui me concerne mais une grosse nappe de brume qui monte du Sud-ouest et qui diffuse le halo de pollution lumineuse du village.

Je commence par 74 PSC (Psi 1) qui est très haute et la visée est un peu acrobatique. Qu'à cela ne tienne, c'est une belle paire équilibrée, ses composantes blanches de magnitudes 5,6 et 5,8 séparées de 30" d'arc. Une "double binoculaire" typique, facile et à ne pas manquer!

Je pointe ensuite 77 PSC, plus au Sud. C'est une paire bien différente, contrastée en magnitudes et en colorations. Ses composantes de magnitudes 6,8 et 7,6 sont séparées de 33", la principale m'apparaît légèrement bleutée et la secondaire légèrement dorée. Elle est plus difficile que 74 PSC à cause de l'écart de magnitudes mais très esthétique.

En voilà une plus difficile, pour jumelles stabilisées ou instruments un poil plus gros. Zeta PSC propose des composantes de magnitudes 5,6 et 6,5 séparées de seulement 23", sans coloration visible. Je parviens à la résoudre mais elle reste très serrée et difficile.

Si vos yeux fatiguent avec cette double difficile, n'hésitez pas à vous reposer sur la belle paire visuelle composée de Kappa PSC et 9 PSC, dans la "tête" des Poissons. Très large et donc facilement résolue malgré et bel écart de magnitudes (respectivement 4,9 et 6,2), elle arbore une subtile coloration, bleue pour la plus brillante et légèrement dorée pour sa compagne.

J'erre quelques instants dans cette partie de la constellation que les anglo-saxons appellent "the Circlet", on y trouve des arrangements d'étoiles brillantes et colorées, je m'amuse à imaginer des petits astérismes. Tiens, aux coordonnées 23h55 et +3° il y a un rigolo petit triangle rectangle quasi-parfait d'étoiles de 7e magnitude. Hé, en voilà un autre aux coordonnées 23h40 et +4°, un bel arc de 4/5 étoiles de 8e magnitude...

Fini de rêvasser, les brumes se sont complètement dissipées. Un petit retour dans la partie Est de la constellation me confirme que le ciel s'est bien amélioré, après un petit coucou à Uranus je parviens à distinguer très faiblement et en vision décalée la galaxie M74.

Avant de succomber aux charmes de la star de l'hiver, je m'accorde un petit crochet par la constellation des Gémeaux.

Je voulais observer à nouveau un champ très intéressant, et confirmer la présence de l'amas ouvert Collinder 89. C'est chose faite même si ce large amas reste très faible, vu uniquement en vision indirecte. En revanche, il s'inscrit à l'Est d'un champ où l'on peut placer le dense et facile AO M35 et son petit compagnon NGC 2158. S'invitent également dans le champ deux belles étoiles brillantes, Mu GEM et Eta GEM (Propus) et un petit astérisme qui m'évoque des "mini-Pléïades". Assurément un champ très riche et très esthétique!

Je reviendrais plus longuement dans les Gémeaux une prochaine fois, car il est l'heure de m'attaquer à un très gros morceau.

Allons-y donc pour la reine de l'hiver qui se dresse fièrement au-dessus de l'horizon Sud, la grande et belle constellation d'Orion.

Pour ne rien vous cacher, ce que j'avais prévu c'était plutôt de m'y consacrer une soirée entière sur un spot exempt de toute pollution lumineuse, pour la sortir de ce vilain halo qui pourri mon sud.

Mais voilà, il est tard et l'extinction des lumières a bien réduit la nuisance, le ciel est transparent et "l'épée" claque à l'oeil nu, alors je me dis que je vais quand même le faire.

Le tracé de la constellation est déjà une merveille à l'oeil nu. Je ne résiste pas à vous faire partager ma petite astuce mnémotechnique qui me permet d'identifier les 4 étoiles principales qui tracent le grand parallélogramme. En partant de la rougeoyante et la plus remarquable Bételgeuse et en poursuivant dans le sens des aiguilles d'une montre, on trouve Bellatrix, Rigel et Saiph. Les premières syllabes de ces étoiles forment l'anagramme "BE-BEL-RI-SA" ou la phrase "Bébel risa" c'est un peu pourri je vous l'accorde mais grâce à ça depuis dix ans c'est gravé dans ma mémoire!

Place maintenant à l'observation attentive et aux morceaux choisis.

Tout au Nord à un champ de jumelles au-dessus de Bételgeuse se trouve l'AO NGC 2169. C'est un joli petit amas compact, en vision directe 5 étoiles sont résolues à sa surface autour d'une double optique serrée. Le fameux "37" n'est pas visible aux jumelles, qu'à cela ne tienne le champ est très beau avec la présence des étoiles brillantes Xi et Nu ORI, et un petit astérisme évoquant un "S" très allongé. Cerise sur le gâteau alors que je découvre ce champ une belle étoile filante le traverse, je vous en souhaite autant!

Formant triangle avec les étoiles Bételgeuse et Bellatrix, l'étoile Meissa (Lambda ORI) est le centre de l'amas ouvert Collinder 69, parfois défini comme un champ stellaire ou un astérisme. C'est en tout cas un très beau champ qui ravira même les observateurs sous des cieux moins cléments. Dominé par l'éclat bleuté de Meissa, un petit arrangement de trois étoiles de magnitudes égales forme une "mini ceinture d'Orion", d'autres composantes plus faibles augmentent l'attrait de la vision, dans des teintes essentiellement bleutées.

A l'opposé, à l'Ouest de "l'arc" brandi par Orion se trouve l'AO NGC 1662 qui est facile en vision directe, de magnitude 6,4, d'aspect légèrement allongé avec environ 10 étoiles résolues à sa surface dès le premier niveau de vision décalée ou indirecte (VI 1 pour les intimes).

Je n'y tiens plus et braque les objectifs de mes jumelles vers la mère de toutes les nébuleuses.

Dans le champ des jumelles, on peut embrasser toute la région de "l'épée" et il y a beaucoup de choses à voir!

Si vous avez le Pocket Sky Atlas, la carte de champ détaillée, le "Close Up B" est précieuse et parfaite pour les jumelles.

Pour mieux apprécier les lueurs diaphanes des objets diffus qui siègent ici, il conviendra idéalement de sortir du champ la brillante Alnitak, nous y reviendrons.

En partant du Nord on trouve tout d'abord le large AO NGC 1981. Large et peu dense, distant de 1300 années-lumière, j'y distingue 11 étoiles de magnitudes très variables, il en compte en fait une cinquantaine.

Juste au Sud, le groupe d'étoiles autour de 42 ORI baigne dans une large nébulosité perceptible relativement facilement en vision décalée, il s'agit de la nébuleuse par réflexion NGC 1977. Point "d'homme qui court" ici, cela reste bien sûr très diffus.

La vraie star est juste en dessous, j'imagine que je ne vous prends pas par surprise.

Je me concentre tout d'abord sur M43. La nébulosité est facile, entourant largement l'étoile qui figure l'oeil du volatile que je ne peux m'empêcher de visualiser.

Une zone plus sombre la sépare de M42 qui est brillante. Elle déploie une fine extension vers le Sud, jusqu'à l'étoile la plus à l'ouest d'un doublet de magnitudes 6 et 7, et une large extension vers le Nord, soit sensiblement la même étendue qui figure sur la carte sus-citée.

Le coeur est particulièrement brillant. Siège du Trapèze, qu'il n'est pas question de résoudre ici, j'y perçois toutefois facilement les 4 étoiles du groupe de Theta ORI, vision encore une fois parfaitement conforme à ce que me propose la carte, décidément idéale pour cet exercice.

A la pointe de l'épée, l'étoile Iota ORI baigne sur son Nord dans une faible nébulosité, l'objet associé NGC 1980 désigne d'ailleurs un jeune amas ouvert baigné d'une nébuleuse en émission.

Juste à côté se trouve le beau doublet Struve 747 avec des composantes de mag 4,8 et 5,7 séparées de 35,8" et contrastant entre le blanc et le bleu. Très joli groupe d'objets variés injustement éclipsé par sa voisine M42!

Si je vous avais promis de revenir sur la Ceinture, c'est parce qu'elle est à elle seule un champ digne d'intérêt aux jumelles.

Les trois étoiles qui la composent, souvent appelées les "trois rois" sont un des arrangements stellaires les plus remarquables de l'hémisphère Nord. Vous voulez un autre truc pourri pour les mémoriser?

En partant de la plus à gauche et donc dans le sens de lecture occidental on trouve Alnitak, Alnilam et enfin Mintaka. J'ai retenu les dernières syllabes (enfin presque) de ces étoiles qui forment l'anagramme "TAK-LAM-TAKA" ou la phrase "T'as qu'l'âme Taka". Ben ouais si t'as pas de quoi te payer une belle japonaise, au moins tu as l'âme Taka! Oui je sais c'est tout aussi pourri, n'empêche que pour moi c'est infaillible depuis 10 ans.

Revenons-en à l'observation, puisque les trois belles ont l'avantage de tenir dans le champ des jumelles, accompagnées d'un riche champ stellaire, très dense même, sous un bon ciel. Cadeau bonus, Mintaka est une double facile aux jumelles, malgré des composantes de 2,2 et 6,8 mais séparées de 53,2".

Peut-être que vous parviendrez à caser dans le même champ, juste en-dessous d'Alnitak, l'étoile Sigma ORI qui est aussi une belle paire inégale de composantes 3,7 et 6,3 séparées de 41,6". La composante A est elle-même surmontée d'un petit doublet de magnitudes identiques à la composante B, c'est donc un petit groupe fort sympathique. A noter qu'à l'oeil nu Sigma m'est un jalon précieux pour évaluer la qualité du ciel d'un coup d'oeil, car facile à localiser.

Je termine cette plongée dans l'hiver complètement gelé comme on pouvait s'y attendre.

Je vagabonde vers l'Est, observant dans la Grande Ourse le couple de galaxies M81 et M82, parfaitement visibles et identifiables à leur différence d'aspect, puis dans le Cancer l'énorme amas ouvert M44, une vraie star binoculaire celui-ci.

Maintenant place à la Lune, pas rancunier je lui rendrais quelques visites, un jeune croissant m'a d'ailleurs particulièrement régalé le 21 avec des jeux de lumières somptueux autour des arènes de la Mer des Crises.

En vous remerciant de m'avoir lu, je vous souhaite à toutes et à tous de très bonnes observations et un bon hiver puisque c'est aujourd'hui le début de l'hiver météorologique.

Adichats.

Ils sont chouettes tes croa hibou .

Je m'en vais me l'imprimer comme le précédent pour les nuits sans nuages.

Merci.

Adiou Hibou (avec l'accent !)

je ne t'apprendrai donc rien en disant que les jujus sont un excellent instrument pour la vision d'ensemble de l'Epée ! lors des belles nuits pures d'hiver, qu'est ce que ça peut claquer ! Je perçois déjà une sorte de verdâtre grisé sur M42, et NGC 1981 a une forme d'animal vu de profil pour moi.

Oui la faible étendue à ce grossissement a l'avantage de faire paraître M42 relativement brillante, malgré les 50 mm (70 en fait si on applique le facteur 1.4 dû à la config bino).

Dans les Poissons par contre, M74 est le seul objet non stellaire accessible, et difficilement sous un ciel assez bon (par contre assez facile sous ciel parfait).

J'avais bien aimé aussi Col 69 et surtout les Trois Rois, avec une belle ligne courbe d'étoiles entre.

As-tu essayé le petit amas NGC 2194 aux 10X50 ? C'est assez chaud ...

Par contre, hors sujet ici mais le champ des 3 amas du Cocher est splendide, et on perçoit déjà leur personnalité propre. Après, la moindre lunette un peu puissante permet d'aller bien plus loin !

Pour tes doubles, honnêtement de mémoire cela ne me dit rien. Et vu que j'utilisais les juju à bras levés tête appuyée sur un dossier, je ne faisais pas de doubles.

Bon ciel à toi !

Ils sont chouettes tes croa hibou .

Je m'en vais me l'imprimer comme le précédent pour les nuits sans nuages.

Merci.

Merci Guilaume!

Content que ça puisse t'être utile, je pense que l'ensemble de ces grands champs valent le coup avec ta TV76.

Bons cieux à toi !

Adiou Hibou (avec l'accent !)

... Je perçois déjà une sorte de verdâtre grisé sur M42, et NGC 1981 a une forme d'animal vu de profil pour moi.

 

 

 

As-tu essayé le petit amas NGC 2194 aux 10X50 ? C'est assez chaud ...

 

Pour tes doubles, honnêtement de mémoire cela ne me dit rien. Et vu que j'utilisais les juju à bras levés tête appuyée sur un dossier, je ne faisais pas de doubles.

 

Bon ciel à toi !

Adieu Étoiles, merci pour ton retour !

C'est marrant que tu évoques la coloration de M42, j'ai la même sensation mais je ne l'ai pas évoqué doutant que ça soit réel et pas une vue de l'esprit !! Serait-ce possible alors?

Pour 2194 je te dis ça dès que je rentre à la maison et que j'ai les notes sous les yeux.

EDIT: Effectivement il est coton celui-ci, malgré sa mV de 8,5. J'ai noté très exactement "à confirmer, possiblement vu en VI5 comme une "présence", à revoir."

Par contre ce soir là j'ai noté pour les conditions "transparence mauvaise à bonne selon les zones, voiles d'altitudes, ciel laiteux", ceci expliquant peut-être cela.

Tiens, j'ai aussi noté que dans le secteur de 2194, juste sous 74 ORI il y a une jolie double faible mais équilibrée composée de HIP29620 mV=7,1 et HIP 29614 mV=7,6.

Au chapitre des galaxies des Poissons, j'ai une suspicion sur un doublé de Ngc au-dessus du Circlet à la frontière avec Andromède Pégase, là aussi besoin des notes pour te dire.

EDIT:il s'agit de NGC 7626 et 7619 de mV=11+. Qui sont d'ailleurs dans Pégase. J'ai noté non vues pourtant je me rappelle y être resté un moment, j'ai beaucoup insisté. Cela me paraît surprenant qu'elles aies pu "glimpser" subrepticement mais sais-t'on jamais avec ces magnitudes on ne sait plus à quel saint se vouer.

Par contre, et là c'est bien dans les Poissons, j'avais repéré grâce à la "Balade dans le ciel" d'Alexandre Renou dans l'Astrosurf Magazine N°89, qu'il était envisageable de tenter NGC 488 et NGC 524 dans des conditions parfaites à l'occase.

Ah les doubles aux jumelles, quelle révélation et quel régal.

Je me suis pris au jeu au départ pour une histoire de résolution maxi, j'ai découvert qu'il y en a littéralement une pétée ! Considérant qu'il y en a à séparer à tous les grossissements, je trouve que s'y filer aux jumelles vaut bien l'exercice dans un autre instrument, d'ailleurs les petites serrés aux jumelles ont peu d'intérêt dans un gros tube.

Complètement d'accord pour le trio du Cocher, incontournable aux jujus ils ont eu les honneurs de deux Croas précédents.

Bon ciel!

Oulà, le duo 7626 et 7619 (alias Pegasus 1) aux 10X50 ? Là j'ai un sérieux doute ...C'est assez faiblard aux alentours de 100 mm et même le 300 l'autre soir ne me les a pas montrées très brillantes, bien que faciles en vision directe.

NGC 488 et 524 sont un peu plus faciles, assez contrastées mais ce doit être vraiment limite aux 10X50 (pour 488, j'avais noté aux 10X50 "non vue de façon sûre" sous l'excellentissime ciel des Alpes du sud). Par contre à 80-100 mm ça le fait bien. Hormis ces 2 et M74, toutes les autres galaxies des Poissons sont très difficiles à 80-100 mm

Oulà, le duo 7626 et 7619 (alias Pegasus 1) aux 10X50 ? Là j'ai un sérieux doute ...

Oui clairement ça paraît impossible, vu ce que tu ajoutes à la FC100 et au 300 ça me convainc que sur ces deux aucun phénomène magique n'aura lieu.

NGC 488 et 524 sont un peu plus faciles, assez contrastées mais ce doit être vraiment limite aux 10X50 (pour 488, j'avais noté aux 10X50 "non vue de façon sûre" sous l'excellentissime ciel des Alpes du sud).

Je viens de voir que 524 est aussi dans le Gilis, donc pour celle-là au moins j'ai bon espoir, mais elle est peu étendue.

Mon Hibou des croas comme ça c'est quand tu veux quel régal quel plaisir .

SURTOUT ne change rien .

Ça vaut tout les bouquins astro des trucs comme ça

T'es bon pour un 3 Eme volet, y as des clients

Oukiki

Merci Ouki c'est très sympa de ta part !

Assurément il y en aura d'autres.

Bon ciel à toi !

CROA génial, que ça donne envie ! Merci pour ce récit ;-)

CROA génial, que ça donne envie ! Merci pour ce récit ;-)

Merci à toi !

J'espère bien que ça te donne envie, ça fait un moment qu'on a pas eu le plaisir de lire un de tes supers Croas!

Bon ciel.

Et pour cause : dernière sortie le... 14 octobre ! Entre le temps pourri, la fatigue et la pleine lune, j'en peux plus ! Je prie pour pouvoir au moins observer les Géménides la semaine prochaine...

Je te remercie d'autant plus pour ton CROA, qui me permet de faire un peu d'astro par procuration ! XD

...et dire que je me plains avec mon 22 novembre !

Courage Dobby01, la frustration fait hélas partie de la vie d'astram, le plaisir n'en est que plus fort ensuite !

Merci Etoiles !

C'est notre faute aussi, on a acheté un Quickfinder après notre sortie d'octobre : impossible de le tester, la malédiction du matos neuf a encore frappé !

Moi aussi j'ai acheté un Quickfinder !

Et surtout le 300 qui va avec !!! Y en a pour des mois de grisaille !