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Posté

Bonjour

au cour d'un débat avec Gaétan sur l'expansion de l'univers, on as abordé le sujet du photon.

 

en voici un extrait :

 

pio42 a écrit:

question subsidiaire : quelle sera la tete du photon quand sa fréqence sera nulle si l'expansion continue à l'infini ?

 

réponse de Gaétan :

Un tel photon n'existerait pas. Il n'a pas de masse, il n'a pas d'énergie, il ne véhicule rien, il n'existe pas.

D'une certaine manière, on peut dire que les trous noirs émettent des photons de longueur d'onde infinie et de fréquence nulle. C'est dû au redshift gravitationnel extrême de ces astres. Ce qui revient à dire qu'il n'émettent rien. C'est pour ça qu'il sont noirs.

 

Je trouve ce sujet tres sympa et j'invite toutes réflexions à ce sujet :)

 

Il y a quelque chose qui me chiffonne un peu c'est que selon les mathématique, expansion infinie ne signifie pas fréquence 0 pour les photons, c'est pas tranché... il y a toujours ces histoire d'assymptotes. C'est comme le début du big bang, c'est tres petit mais c'est pas le néant.

D'autre théoricien font l'hypothese de "l'emprunt" d'energie à partir d'une fluctuation du vide quantique... Dans le cas d'un univers ouvert, qui rembourse ?

 

concernant les photons : si aucun obstacle se présentent devant eux : sont-ils immortel ou ont ils eux aussi une "macabre horloge" qui tourne ?

Si leur fréquence devient nulle (est-ce possible ?) que deviens l'aspect corpusculaire dans tout ça ?

 

voili voila... si certain veulent bien éclairer ma lanterne :roll:

Posté

Ben chais pas moi. :(

Le photon a une durée de vie infinie. C'est la particule vectrice de l'interaction électromagnétique qui a une portée infinie.

Et je comprend pas ça :

42[/b]"]Il y a quelque chose qui me chiffonne un peu c'est que selon les mathématique, expansion infinie ne signifie pas fréquence 0 pour les photons, c'est pas tranché... il y a toujours ces histoire d'assymptotes.

L'évolution de la fréquence de la lumière est liée à la métrique de l'espace dans lequel elle évolue. Donc je comprend pas qu'une expansion infinie n'implique pas une fréquence nulle.

Quant au point de vue corpusculaire, on peut peut-être dire qu'il reste des particules de rien. Mais c'est une image, ça ne veut rien dire (rien, c'est le cas de le dire)

Dans l'ensemble, je sais pas comment répondre à ton post parce que je suis pas sûr d'avoir compris où tu voulais en venir.

Posté

merci gaetan. Tu aura remarqué que je Je suis ententé moé ;) et peut etre un peu tetu des fois... !oops!

ok j'ai bien pris note de la vie sans limite des photons. donc pas d'horloge comme les atomes. il y a t il des particules "élémentaires" qui ont une sorte d'horloge, du style 1 chance sur 10000000 de "péter" sans raison à chaque seconde? (Je m'interesse à ce sujet pour les histoire de temps relatifs.)

 

je me rappel mes leçon de math ou on traite de ce sujet :

- si x :arrow: infini alors 1/x :arrow: 0+.

dans notre cas de figure la fréquence tend vers 0+. c'est pas tranché comme la définition du 0 (néant).

 

J'ai aussi une autre question. les photons voyagant a la vitesse C, est-ce que la notion de temps à une signification, existe-elle, pour eux ?

Posté
Il y a t il des particules "élémentaires" qui ont une sorte d'horloge, du style 1 chance sur 10000000 de "péter" sans raison à chaque seconde? (Je m'interesse à ce sujet pour les histoire de temps relatifs.)

Le neutron et le proton sont radioactif. Isolés, ils ont respectivement des durées de vie de 898 s et > 10^29 s. Mais c'est pas sans raison, c'est plus compliqué que ça. Et ont ne peut pas à proprement parler d'horloge. Il s'agit de valeur statistique.

Le muon est également radioactif. Sa durée de vie vaut 2,2 10^-6 s au repos. Pourtant, quand il est en mouvement, sa durée de vie est plus grande. C'est dû à la dilatation du temps.

 

e me rappel mes leçon de math ou on traite de ce sujet :

- si x :arrow: infini alors 1/x :arrow: 0+.

dans notre cas de figure la fréquence tend vers 0+. c'est pas tranché comme la définition du 0 (néant).

Je te l'ai dit. L'évolution des ondes électromagnétiques dépend de la métrique de l'espace temps. Si la métrique devient infini, les longuers d'ondes devient également infinies et les fréquences nulles. Je comprend pas ce qui n'est pas tranché...

 

Les photons voyagant a la vitesse C, est-ce que la notion de temps à une signification, existe-elle, pour eux ?

Tout d'abord, tout les photons voyagent à la vitesse c. ;-)

Comme on peut s'y attendre en regardant les équation de la relativité restreinte, l'écoulement du temps n'est plus défini à cette vitesse. Si je ne me trompe pas, pour le photon, son émission et sa réabsorbtion sont instantanée. C'est à vérifier, mais à priori, ça devrait être correct.

Posté

merci pour ta réponse :)

0+ pour moi est différent du zero tout court, mais bon c'est une question un peu "space". c'étais juste pour dire que les photons peuvent etre "immortel" dans le cas d'un univers ouvert, mais en fait la question se pose plus...

 

Si je ne me trompe pas, pour le photon, son émission et sa réabsorbtion sont instantanée. C'est à vérifier, mais à priori, ça devrait être correct.

wow c'est vertigineux !

tout est instantané ! tout est lié. (Cela me fait vagement penser à l'effet epr).

ils ne voient rien mais ils nous donnent la lumiere ! c'est exellent :)

Je me demande si un photon cosmologiste pourrai entrevoir la nature des choses qui l'entourent ? a priori non il lui manque un truc important, rien moins que le temps.

Question : est ce que les mathématiques peuvent definirs des modeles avec plus d'une dimension temps?

Posté

Non on pense qu'il aura toujour que une dimension de temp car on briserait le principe de causalité (les mêmes causes produisent les mêmes effets) qui requiert une succession unique d'instant

Posté

Moi, je crois qu'il y a plusieurs dimensions pour le temps... :?

Mais bon, là ce n'est plus de la physique traditionnelle, et comme je n'ai aucune explication raisonable (basée sur des équations et confrontable à la réalité), je préfère me taire... :p

Posté

on rentre dans la théorie des cordes avec des univers parallèles et 11 dimensions mais apparement ces 7 dimensions de plus que les 3 traditionelles d'espace et celle de temp serait des dimensions d'espace et pas de temp pour les effets que j'ai expliquer plus haut mais mathématiquement il n'y a rien qui empéche d'autre dimensions de temps

Posté
Il y a t il des particules "élémentaires" qui ont une sorte d'horloge, du style 1 chance sur 10000000 de "péter" sans raison à chaque seconde? (Je m'interesse à ce sujet pour les histoire de temps relatifs.)

Le neutron et le proton sont radioactif. Isolés, ils ont respectivement des durées de vie de 898 s et > 10^29 s. Mais c'est pas sans raison, c'est plus compliqué que ça. Et ont ne peut pas à proprement parler d'horloge. Il s'agit de valeur statistique.

Le muon est également radioactif. Sa durée de vie vaut 2,2 10^-6 s au repos. Pourtant, quand il est en mouvement, sa durée de vie est plus grande. C'est dû à la dilatation du temps.

 

e me rappel mes leçon de math ou on traite de ce sujet :

- si x :arrow: infini alors 1/x :arrow: 0+.

dans notre cas de figure la fréquence tend vers 0+. c'est pas tranché comme la définition du 0 (néant).

Je te l'ai dit. L'évolution des ondes électromagnétiques dépend de la métrique de l'espace temps. Si la métrique devient infini, les longuers d'ondes devient également infinies et les fréquences nulles. Je comprend pas ce qui n'est pas tranché...

 

Les photons voyagant a la vitesse C, est-ce que la notion de temps à une signification, existe-elle, pour eux ?

Tout d'abord, tout les photons voyagent à la vitesse c. ;-)

Comme on peut s'y attendre en regardant les équation de la relativité restreinte, l'écoulement du temps n'est plus défini à cette vitesse. Si je ne me trompe pas, pour le photon, son émission et sa réabsorbtion sont instantanée. C'est à vérifier, mais à priori, ça devrait être correct.

 

Le muon, je ne connais pas cette molécule, tu peux m'expliquer ?

Posté

Ce n'est pas une molécule. C'est une particule de la même famille que l'électron et les neutrinos, la famille des leptons. Le muon est un genre d'électron lourd. Lui aussi dispose d'une charge électrique et d'un spin 1/2, mais sa masse est 200 fois supérieur.

  • 2 semaines plus tard...
Posté

Pour revenir sur la fréquence nulle du photon ....

C pas possible quelle que soit la métrique!!

Pour Deux raisons:

1: le photon ne peut avoir de spin 0 (il accepte seulement +1 et -1), cela conditionne aussi le fait qu'il ne peut vayager qu'à c

2: L'équation de dirac (première intégration du spin en méca Q) le dit

 

et à expliquer...à part un long et laborieux calcul c pas vraiment simple!!

 

et puis un photon de fréquence nulle... franchement! :x

:D

Posté

Je vous proposerais bien un petit amusement intellectuel... pour lequel personne ne doit se prendre au sérieux ou avoir de certitudes absolues. Juste confronter certains faits, en déduire des choses et bien entendu s'arrêter au premier contre-exemple valable.

 

J'en reviens à une discussion que j'ai eu tout au début avec Gaétan... que j'ai laissé tomber parce que je ne suis pas un cosmogogol convaincu que ses théories révolutionnaires ne peuvent être que justes, et que je ne connaissais pas encore bien Gaétan. Maintenant que je sais qu'il n'est pas non plus borné et qu'il aime délirer, je me sens plus à l'aise.

 

Mon amusement est de dire que les transformations de Lorentz sont pratiques mais ne décrivent pas la réalité. Je m'explique avec l'augmentation de la masse. On dit qu'à vitesse relativiste la masse augmente. Je me demande si, plus sérieusement, les observations faites sont bien correctes si on suppose que la masse augmente, mais que ce phénomène est dû à autre chose qu'une réelle augmentation de masse. Faudra que j'explique mieux tout ça...

 

Parmis ceux qui ont répondu, il y en a qui connaissent bien la physqiue des particules. Mon premier "amusement" concerne ces particules. Gaétan à parlé du muon et de sa durée de vie très brève sur Terre, pourtant nous détectons des muons qui proviennent du Soleil... à 8 minutes lumière. Comment arrivent-ils non décomposés jusqu'à nous?

 

J'aurais besoin aussi d'un rappel... dans la physique des particules, il y a les 3 particules de base des noyaux atomiques: électron - proton - neutron composés que quarks et de spin précis (si spin il y a). Je pense me souvenir (mais là au secours mémoire qui défaille) qu'il y a pour chacun des 3, deux autres particules (une plus légère et une plus lourde) qui ont des valeurs électriques et de spin identiques à l'éléctron, proton, neutron. Je crois que la particule "électron-like" plus lourde est le muon. Je crois me rappeler que le pi-méson et le mu-méson ont aussi quelque chose de similaire. Bref, si quelqu'un a le temps de me retrouver ça ou de me dire que je m'embrouille, merci à lui ;)

Posté
et puis un photon de fréquence nulle... franchement! :x :D

Ouais ! Je sais. C'était pas très rigoureux. C'était une interpretation abusive. J'avais essayé d'illustrer le noir d'un trou noir par rapport au redshift gravitationnel. Désolé !oops!

 

J'en reviens à une discussion que j'ai eu tout au début avec Gaétan... que j'ai laissé tomber parce que je ne suis pas un cosmogogol convaincu que ses théories révolutionnaires ne peuvent être que justes, et que je ne connaissais pas encore bien Gaétan. Maintenant que je sais qu'il n'est pas non plus borné et qu'il aime délirer, je me sens plus à l'aise.

Je ne suis pas du tout sûr d'avoir eu raison, mais je maintiens mon point de vue. :p Les transformées de Lorentz sont plus qu'un jeu mathématique, ils traduisent la réalité physique de l'espace-temps. De ces transformées, découlent la dilatation du temps, la contraction des longueurs, l'addition des vitesses, et le fait que p = mv n'est plus conservée. Il faut la remplacer par p = (gamma) mv. Tout ça est physique. Je ne pense pas qu'il y ait à faire de distinction entre les mathématiques utiliseées et les interpretations physique dans la mesure où la relativité a été confirmée expérimentalement en long et en large. On peut dès lors définir m(v) := (gamma) m, sans que cela pose de problème physique.

 

Parmis ceux qui ont répondu, il y en a qui connaissent bien la physqiue des particules. Mon premier "amusement" concerne ces particules. Gaétan à parlé du muon et de sa durée de vie très brève sur Terre, pourtant nous détectons des muons qui proviennent du Soleil... à 8 minutes lumière. Comment arrivent-ils non décomposés jusqu'à nous?

Je ne m'y connais pas en physique des particules. Cette matière a ceci de frustrant qu'elle ne fait pas partie de mon cursus. Mais je compte bien l'étudier par moi-même quand j'en aurais le temps. On trouve plein de cours sur le net.

Mais si je me rappel bien, les muons qui nous parviennent sont formés dans la haute atmosphère. Ils ne proviennent pas directement du Soleil.

 

J'espère maintenant que les trucs que j'ai dit veulent dire quelque chose, que ce n'est pas juste du vent. :)

 

Pour le reste, j'ai ici un tableau reprennant les différentes particules.

Posté

Merci pour le tableau, mais là c'est un peu trop "too much". Vais essayer de retrouver celui plus accessible que j'avais eu un jour sous la main !oops!

 

Concernant ma "théorie à discuter devant un tango" -pas plus ;)- je pars du principe que la dilatation du temps est une réalité. A partir de là, tout le reste s'explique bien sans devoir avoir une augmentation de masse. Je m'explique un peu... le problème n°1 est le référentiel et l'observation qui en découle. Mais si la dilatation du temps est une réalité, comme pour nos muons qui arrivent "intacts", toute grandeur physique faisant intervenir le temps aura une valeur différente pour un observateur "au temps muon" d'un observateur au temps "terre".

 

Amusons-nous et arrêtez moi si je débloque en m'offrant un tango... disons que le muon a une vitesse telle que son temps est dilaté 10x par rapport à un observateur terrestre. p=mv pour tout le monde SAUF QUE comme v c'est des m/s et que les secondes du muon valent 10 de nos secondes... y a un blème. Par contre, si on applique la transformation de Lorentz pour la masse, ça va donner le même résultat en supposant que la masse a augmenté, mais en tenant compte de secondes de l'observateur "terre". La masse du muon est-elle réellement plus grande? Comme il n'y a a pas plus de matière, pourquoi serait-ce la cas?

 

Bref, on déconne on s'amuse, mais c'est peut-être un point à voir. Comme la "force centrifuge", qui se comporte comme une force, suit parfaitement la loi de Newton mais n'a pas du tout les causes d'une force.

 

Les matheux qui ont envie de s'amuser verront un détail qui est très "titillant"... Quel que soit l'onservateur, la vitesse de la lumière est une constante (milieu égal et tout le fourbi.) La seule façon pour que ce soit vrai tout le temps est que le temps (justement) n'est pas une constante entre les observateurs (évident). Si on part du principe que cette dilatation est "réelle" et pas juste un effet observationnel, les autres aléas comme la contraction des distances, l'augmentation de la masse etc... s'expliquent sans problème comme un aléa de la dilatation du temps.

 

Je sais pas si je suis clair (je doute m'enfin j'essaye)... Je veux dire que si la masse augmente réellement avec la vitesse, il faudra aussi admettre que réellement les distances se raccourcissent etc... mais si on ne prend que la dilatation du temps comme réellement physique, le reste s'explique en tant que rapport entre référentiel. Comme c'est le plus simple, ça devrait être le meilleur... dixit Occam.

 

Autre exemple (peut-être idiot mais je continue) l'énergie cinétique d'un corps est Ec=1/2 mv². Pour un objet à vitesse relativiste, on utilisera la transformation de Lorentz pour la masse. Si on prend la dilatation du temps pour cet objet et qu'on utilise la valeur pour v², donc (m/s)² ça revient exactement au même. Quid est bon: plus de masse ou temps dilaté?

 

Bref, je paie la première tournée! :p

Posté
Bref, je paie la première tournée! :p

Je vais commencer par une aspirine. !oops!

J'ai du mal à te suivre.

Mais ce qui me plait pas, c'est que tu utilises Ec = mv²/2 qui n'est qu'une approximation pour les faibles vitesses. Tu ne peux pas simplement dire Ec = (gamma) mv²/2 pour passer aux vitesses relativistes.

S'il suffisait de faire ça, alors si un observateur trouve c = dx/dt, un autre trouverait c = (1/(gamma)²) . (dx'/dt') ce qui cloche compêtement. J'ai peut-être pas compris où tu voulais en venir.

Si tu considères les transformées de Lorentz comme physique, alors tu dois considérer comme physique ce qui en découle, comme dilatation du temps, contraction des longueurs (qui n'est pas un aléa de la dilatation du temps), les vitesses magiques, et la conservation de l'impulsion qui devient bizarre.

De là, l'impusion est réécrite en accord avec les expériences (de pensée ou non) et la masse relative est définie ainsi.

j'ai du mal à cerner ce qui te chiffone. :? :shock: :o

Posté

Mouais, je dois dire que j'ai du mal moi-même à m'y retrouver :p

 

Mais second effet kiss cool: c'est pas grave :wink:

 

Ce qui me chifonne, tout bêtement, c'est que je ne vois aucune raison pour qu'une masse augmente à vitesse relativiste, ce qui n'empêche pas que tout se passe "comme si" la masse augmentait... dans le genre de la "force" centrifuge qui se décrit parfaitement comme une force, mais n'en est pas une. Faudrait sérieusement organiser une soirée bière et relativité, ça irait mieux. :roll:

Posté

Dans la mesure où tout se passe comme si la masse augmentait à la vitesse, il devient naturel de définir une masse relative et de la considérer comme physique, même si la masse au repos ne change pas. La masse relative augmente parce qu'elle est définie comme telle, et elle est physique parce qu'elle concorde avec toutes les expériences physiques. Peut-être que tu ne considères pas les vitesses relatives comme étant physiques, comme c'est par exemple le cas en relativité générale.

Posté

Si si... je considère effectivement un effet physique indéniable dont il faut tenir compte à des vitesses relativistes. Mais pour ce qui est de l'augmentation de la masse, de la contraction des distances etc... j'ai du mal à me faire à l'idée que c'est une réalité (la masse augmente vraiment) au lieu d'une conséquence du choix de référentiel (Tout se passe comme si la masse augmente...), ce qui n'enlève rien de rien à la réalité physique de la chose.

 

Autre exemple (mouarfff) de ce fameux muon qui arrive "intact". Tu peux parfaitement faire intervenir la contraction des distances pour expliquer le phénomène... avec un résultat équivalent à 100% à celui obtenu en considérant une réelle dilatation du temps.

 

Ma question (re mouarfff) est de savoir si la contraction des distances est une conséquence de la réalité "dilatation du temps" ou si "dilatation du temps" est une conséquence de la réalité "contraction des distances". De ce point de vue, l'un vaut l'autre, c'est choux vert et vert choux. Le problème reste le même si on parle d'augmentation des masses vs. dilataion du temps ou encore vs. contraction des distances. Bref, entre ces équivalences laquelle est de nature réellement physique et lesquelles découlent de cette réalité?

 

J'offre l'aspirine ;)

Posté
j'ai du mal à me faire à l'idée que c'est une réalité (la masse augmente vraiment) au lieu d'une conséquence du choix de référentiel (Tout se passe comme si la masse augmente...).

Les conséquences du choix du référentiel sont une réalité. :p

 

Autre exemple (mouarfff) de ce fameux muon qui arrive "intact". Tu peux parfaitement faire intervenir la contraction des distances pour expliquer le phénomène... avec un résultat équivalent à 100% à celui obtenu en considérant une réelle dilatation du temps.

Là, je ne suis pas du tout convaincu. En fait, ça me semble même faux (faudrait voir tes calculs). Je ne vois pas du tout de contraction d'une quelconque distance ici. La distance de la Terre au muon est la même que celle du muon à la Terre. C'est la distance que parcourt le muon (ou la Terre :p ) et elle n'est pas contractée.

Je crois que je commence à suivre tes pensées. J'ai eu le même genre de réflexions, mais c'est erroné.

 

Ma question (re mouarfff) est de savoir si la contraction des distances est une conséquence de la réalité "dilatation du temps" ou si "dilatation du temps" est une conséquence de la réalité "contraction des distances".

Contraction des longueurs et dilatation du temps sont deux cas particulier distincts des transformées de Lorentz. Ce sont deux expériences de pensée.

Soit K(x,y,z,t) un observateur et K'(x',y',z',t') un repère propre.

Dans la première cas, on veut mesurer la longueur d'une règle qui s'éloigne. Pour ce faire, on fixe le temps de l'observateur (dt = 0) et on laisse libre le temps propre (la mesure de dx' est indépendante de dt' vu que c'est fixe dans ce repère). On aboutis a dx = dx' / (gamma).

Dans le second cas, on veut mesurer un interval de temps pour une luciole qui s'allume et qui s'éteind (une lucile parce que tunnel ; c'est logique). Cette fois, on s'enfout de la position de la luciole dans K, on veut juste qu'elle soit fixe dans K' (vu que c'est sont repère propre). Donc, on veut dx' = 0 et dx = des choux verts (toujours parce que tunnel). On aboutis à dt = (gamma) dt'.

Donc, c'est deux trucs différents même si ça découle des mêmes transformés. Ce sont des hypothèses différentes qui sont posées.

Tu peux aussi dériver les transformées pour trouver l'expresion des vitesses dans K et K'.

En faisant une expérience de pensée de collision de particule, tu te rends compte, qu'avec ces vitesses, la conservation de l'impulsion n'est plus conservée. Et tu aboutis à la définition de la masse relative, m(v) := (gamma) m.

 

 

 

De ce point de vue, l'un vaut l'autre, c'est choux vert et vert choux. Le problème reste le même si on parle d'augmentation des masses vs. dilataion du temps ou encore vs. contraction des distances. Bref, entre ces équivalences laquelle est de nature réellement physique et lesquelles découlent de cette réalité?

Elles ne découlent pas l'une de l'autre, mais tout trois des transformées de Lorentz. ;-) Et elles sont toutes aussi réelles que ces dernières.

 

Fait péter les aspirine. :):):)

Posté

Mouais mais pas à 100% d'accord. A 99.91% seulement ;)

 

Mais je me demande juste si on n'em...rde pas le monde là. Faudrait faire un post rien qu'à nous avec: "Warning: ce post est visitable seulement si vous avez une bonne bière bien fraîche, du temps à perdre et de l'aspirine" :p

 

Parce que le coup de la règle: nan; pas bô la règle (je suis le Rainman de la relativité ;))

 

Vas-y, fais péter ça dans "hors-sujet"...

Posté

Ouais on peut mettre ça dans hors sujet, mais quand même lié à l'astrophysique, donc ça peut aussi rester.

 

Pour la règle, tu trouveras ça dans tout les cours qui parlent de relativité restreinte. Si est calcul rigoureux, même si tu te dis que ça n'en a pas l'air. C'est marrant que t'aies rien dit sur ma luciole. :)

Posté

Si si, j'ai bien aimé ta luciole et ton tunnel ;)

 

Alors allons-y pour le délire...

 

Es-tu d'accord de dire qu'il est impossible à un observateur dans un lieu clos de dire s'il est soumis à un champ de gravitation ou en MRUA, même en admettant qu'il dispose d'appareils de mesure d'une précision absolue?

 

La suite découle de ça ;)

Posté

Je suis d'accord de dire que c'est une hypothèse, et qu'elle est vérifiée expérimentalement avec une très grande précision, et que c'est la base de la relativité générale.

Mais là, on parlait de relativité restreinte. Tu demandes si la masse relativiste intervient dans l'attraction gravitationnelle ?

Posté

Non. Suis bien mon idée pour une fois, et arrêtes de te resservir des tangos :p

 

Si le laboratoire de tonton astrosteph a des instruments de mesures extra-super-précis, il pourra dire s'il est dans un champ de gravitation ou en MRUA.

 

J'explique: le champ de gravitation varie en 1/r², donc un objet n'aura pas le même poids (a un delta super faible) au sol qu'à un mètre de hauteur. En MRUA, aucune différence! Ce qui signifie que je peux savoir si je suis en MRUA ou dans un champ de gravitation grâce à mon extra-super-appereil de mesure.

 

Es-tu d'accord jusque là?

Posté

Second point: transmission instantanée...

 

Imaginons que j'aie inventé la matière parfaite: indestructible, indéfromable, parfaitement rigide, solide et très très légère. Je fabrique un tube de 10s. lumière de long et je le place dans l'espace. Au bout de mon tube, il y a un astronaute sympa qui n'a rein d'autre à faire que d'attendre que je lui envoie un signal en morse en poussant un rien le tube et en le tirant (disons sur 1mm) pour faire des impulsions. Au temps t j'allume ma lampe de poche et je pousse le tube.

 

Mon astronaute ressent la poussée, puis 10s après voit ma lampe s'allumer.

 

Es-tu d'accord?

Posté

Non, ça ne marche pas, mais tu devrais le savoir, non ? Un tel tube ne peut pas exister. L'information de poussée du tube se propage de proche en proche comme une onde dans le tube.

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