Aller au contenu

exoplanète


tatien

Messages recommandés

Un petit retour en haute enfance, les années 80, alors que je lisais "ciel et espace" ou "science et vie" sans tout comprendre. J'ai le souvenir que peu de scientifiques croyaient en l'existence de planètes en dehors de notre système solaire, opinion relayée par la presse spécialisée.

Est-ce que ma mémoire est bonne? Etait-il peu correcte de "croire" à cette époque à l'existence d'exoplanètes?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

bé!, personne ne se souvient...?.

Quelle était la tendance de nos scientifiques et de nos relais médiatiques sur l'existance d'exoplanète?

J'avais le souvenir d'une négation.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut,

 

Dans ces années là, avant la découverte des premières exoplanètes, il y avait en effet des chercheurs qui affirmaient que la formation d'un système planétaire comme le notre était un accident très rare dans notre Galaxie et donc qu'on avait peu de chances d'en trouver d'autres.

C'est un peu comme le débat sur l'exovie en ce moment, il y a toujours des chercheurs qui pensent que l'apparition de la vie, avec un niveau d'évolution comme sur Terre, demande des critères tellement précis, une stabilité de l'environnement tellement longue que c'est très rare, peut être unique dans notre Galaxie.

C'est toujours le désir, plus ou moins conscient, de l'Homme, créature ô combien parfaite et aboutie comme on peut le constater tous les jours, d'être unique, sans égal, un véritable miracle dans cet Univers hostile et inhospitalier !

Ce n'est pas très surprenant, pendant des millénaires il a été persuadé qu'il était au centre de l'univers et que tout tournait autour...:D :D :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Cela m'a donné l'idée de faire un petit rappel historique. C'est sommaire mais ça intéressera peut-être quelqu'un ? :)

Cela appelle une suite bien entendu.

 

Epicure déjà au quatrième siècle avant nôtre ère imaginait une pluralité de mondes constitués d’une infinie quantité d’atomes dans un espace infini.

Même si sa vision de l’univers était construite sur des à priori très éloignés d’une démarche strictement rationnelle, on peut dire que ce gars était franchement en avance sur son temps. Cette description cosmologique restera le fait d’un homme isolé et ne sera partagée que par peu d’érudits pendant quelques siècles, avant de tomber complètement dans l’oubli.

 

Il faudra attendre la Renaissance et Giordano Bruno pour que ces concepts soient remis à l’ordre du jour. S’appuyant, notamment, sur les travaux de Copernnic, Giordano Bruno pensent que l’univers contient d’innombrables mondes tels que le nôtre. Rompant avec l’église alors que dans sa jeunesse, il se destinait à entrer dans les ordres, il finira sur le bûché pour avoir par ses théories, indisposé le tout puissant pouvoir de l’Inquisition.

Huygens, dans le siècle qui suit reprendrat à son compte les principes de Copernic et les développements qu’en avait fait Bruno. Il en conclut que chaques soleils abritent des mondes sur lesquels d’autres formes de vie sont possibles.

 

A la même époque Cyrano de Bergerac écrit deux de ses livres que l’on peut considérer comme étant les premiers romans de SF et où il décrit ses voyages dans l’espace. D’une certaine façon, et bien qu’encore peu partagée, on voit une certaine diffusion de l’idée que la Terre n’est pas forcément unique support de la vie dans l’Univers. Pourtant l’intrigue se deroule encore dans le cadre exigüe de nôtre seul système solaire

 

Au milieu du 18 ème siècle, Voltaire écrit Micromégas, comte philosophique s’appuyant lui aussi sur la pluralité des mondes et des formes de vie qui y habitent. Eloge de la science, critique de la religion, mise en exergue du principe de la relativité en Philisophie, Voltaire par la large diffusion de son œuvre, contribuait à exciter l’imagination des ses contemporains. Il a élargit l’horizon des mondes habités à Sirius et l’on parle pour la première fois dans la Littérature (sans employer ce terme) d’une « exoplanète ».

 

Le grand Jules Verne lui-même n’abordera pas dans son œuvre des rivages aussi lointains. Mais son impact est tellement considérable dans l’inconscient collectif par tous les autres thèmes qu’il a traité que ce serait mesquin de lui en faire le repproche.

 

Pour en revenir à la véritable quête d’exoplanètes, les premières tentatives sérieuses datent des années trente (1931-1932) par des techniques d’astrométrie.

Si ces recherches sont entreprises, c’est bien qu’il se trouve quelques illuminés pour avoir lu les œuvres de Cyrano et de Voltaire. Non, je plaisante. Mais il est vrai qu’à cette époque, la très large majorité des astronomes ne se passionne pas pour ce sujet.

 

A partir des années soixante et des décennies suivantes la course internationnale aux grands diamètres des télescopes va redonnée une certaine vigueur à l’idée de rechercher des planètes extra-solaires.

Au milieu des années 80, l’idée que des centaines de milliards d’objets planétaires, dans le halo galactique, puissent expliquer une partie non négligeable de la masse manquante de l’univers va être à l’origine du premier gros effort de recherche dans ce domaine. Ces grosses planètes, appelées Machos, faisaient partie de l’arsenal des astrophysiciens pour tenter de solutionner l’énigme de la matière noire. Ces astres dont les masses théoriques moyennes seraient proche de celle de Jupiter, auraient pu atteindre pour les plus grands, un dixième de masse solaire.

Un premier projet de recherche va être lancé par Charles Alcock de l’universite de Berckley. Très peu de temps après, en France, c’est Michel Spiro du CEA qui prend la tête d’un groupe de chercheurs de multiples disciplines qui vont tenter de résoudre le mystère des machos. La couse est lancée. Les français sont finalement prêts les premiers, à partir du télescope de Schmidt de La Silla au Chili, ils vont entreprendre de photografier les petit et grand nuages de Magellan dans l’espoir qu’un Macho du halo galactique vienne s’interposer entre nous et une des étoiles de nos deux petites galaxies satellites. La planète (Macho) provoquerait une chute de luminosité de n’importe quelles étoiles qu’elle occulterait brièvement (éclipse), et c’est ce type d’évènement que les astronomes cherchaient à observer pour pouvoir prouver leur théorie.

Le nombre colossal d’étoiles d’arrière plan et celui encore plus pharamineux des Machos estimés dans le halo galactique rendait statistiquement probable la détection du phénomène dans un assez court laps de temps. Pour rendre l’opération plus aisée, les scientifiques se servaient, en complément de plaque photos classiques, de la plus grande plaque CCD du monde (à l’époque) de 20 cm2 et qui permettait l’étude de 50 000 étoiles avec un temps de pose de 15 mn. Ces recherches vont se poursuivre sur plusieurs années et finalement ne déboucherons que sur…le vide intergalactique… :p

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité glevesque

Salut

 

Voici d'autres petits faient historique :

 

- Thalès (Ionienne) qui en 640 av JC, enseigna la cause des éclipse, l'obliquité de l'écliptique, la sphéricité de la terre. Il emit la théorie que les astres résultent de la condensation progressive d'une matière très légère qui remplissait l'espave à l'origine des temps. Système démolit par son disciple Anaximandre (le géocentrisme dont va se baser Aristote (-384/-322) et Plolémée (140) par la suite)

 

- Démocrit en 470 av JC (Pythagoriens), émit l'idée que la Voie Lactée est formée d'un amas d'étoile.

 

- Aristarque de Samos vers 300 av JC (École d'Alexandrie). Exoposa la théorie du mouvement de la terre autoure du Soleil et admit que les planètes tournent aussi autour du Soleil.

 

- Eratosthène, détermina l'inclinaison de l'écliptique et calcula la circonsférence de la terre.

 

- Hipparque vers 150 av JC, premier véritable astronome ayant catalogué les étoiles du ciel et délimité certaines constellation, il a découvert la précession des équinoxe (les astrologues aussi l'on oublié !), et aussi il a été le précesseur des idée de Newton sur la gravitation innertielle et l'inerie des objets.

 

Cette époque correspond au début de la conquète Romaines, ils ont imposé leurs lois et leurs culte au dépends des autres cultures sur tout le parcourt de la Méditéranée. Faisant ainsi oublier cette nouvelle science qui était en émergence, en imposant le polythéisme Olympiens des Dieux romains (Romains et grec ont pratiquement les mêmes Dieux). Et l'église Chrétienne est venu par la suite avec son obscurentisme absolut vers 400 ap JC. Tout était alors héritique et condanable au buché, alors silence !!!!

 

L'humanité a belle et bien regressé a cette époque ! Sinon on viverait peut-être dans un mode idéale avec 1 500 ans d'avance sur nouset qui sait peut-être serions-nous déjà au porte de Gliess 581 ! Le rève serait réalité, mais là il n'est que pure fantasme !

 

Gilles

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci pour merci Eridan'. Quand je post sur ce sujet, c'est d'abord à toi que je pense. Gros bisous. ;)

 

Gilles, tes renseignements sont très interressants mais on ne peut pas dire qu'ils concernent vraiment l'exacte cible de nôtre sujet.

On traite ici de ce qui se rapporte directement aux exoplanètes et notament de l'aspect historique. Tu es encore à côté de la plaque !

Tu te passionnes pour tous les sujets mais parfois j'ai l'impression que cela t'empêches de te concentrer.

Je te demande par contre pardon pour mon intervention malheureuse d'hier dans la rubrique Astrophysique. J'avais simplement l'impression que tu poursuivais un dialogue de sourd et que tu t'obstinnais à défendre des idées un peu trop farfelues. C'est vrai aussi que je suis complètement ignare en la matière. :D

Mon propos n'était pas de te vexer et j'espère que ça n'a pas été le cas.

Amicalement. Quetza :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci à tous pour vos réponses,

 

François Débricon

C'est l'annonce de la trouvaille d'une exoplanète tellurique qui m'a fait penser à ce sujet et par extension à la vie dans l'univers.

Tu me confortes donc dans mon opinion car même chez les chercheurs des années 80, il existait une tendance à l'ethnocentrisme. Elle existe encore car c'est intrinsèque à l'être humain.

J'en ai profité pour jeter un oeil à ton site: très sympa.

 

Quetzacoalt

Cool, petite synthèse historique qui donne envie d'en savoir plus!

 

Gilles

Petite rectification dans tes propos sur la conquête romaine : les romains ont juste imposé le culte d'Auguste et de Rome dans les terres conquises. Après les autochtones pouvaient conservés et adorés leurs propres dieux, sauf s'ils demandaient des sacrifices humains.

Ce sont les populations conquises qui se sont tournées "naturellement" vers les cultes de dieux romains par syncrétisme entre leur religion et les dieux romains.

D'autre part, les Hommes que tu cites sont grecs, patrie des arts, de la culture, de la sciences pour tout homme romain né sous l'empire.

Les romains ont diffusé la culture grecque dans l'ouest de l'empire.

Une autre erreur sur la religion chrétienne: les monastères ont justement été le lieu où le savoir s'est replié. Les ouvrages de l'antiquité ont été conservé dans les bibliothèques monacales.

Evidement pas tous car il a fallut que des envoyés de grands monastères partent en Espagne musulmane pour obtenir des copies d'ouvrages antiques.

merci pour ta participation

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Que lis-je !!!:o

Quelqu’un férut d’histoire qui en six phrases concises corrige magistralement certaines errances et libertés d’interprétations de nôtre ami Gilles !?!?! :god:

Superbe Tatien !!! Quel plaisir.:)

Si je peux compléter la fin de ton rectificatif sur les moines et émissaires chrétiens venant s’initier aux arcanes du savoir musulman en Espagne, je dirai que la transmission des connaissances vers l’Occident a aussi transité par d’autres vecteurs.

Les érudits Juifs notamment ont joué un rôle crucial de la diffusion des connaissances antiques en traduisant et interprétant le travail de grands savants musulmans. On doit naturellement citer parmi ces derniers Avéroès par le biais de qui l’œuvre d’Aristote sera « réscucitée » en Europe.

Oui vraiment, on l’a trop longtemps oublié, Al-Andalus fût pendant plusieurs siècles une terre bénie où les trois grandes religions du Livre ont cohabité. Certes les tensions et les conflits existaient bel et bien, mais souvent des alliances étonnantes venaient relativiser ces oppositions. Les échanges sur les plans culturels et scientifiques ont été un modèle enrichissant pour tous, et dont le moindre des bénéfices pour l’Europe ne fût pas de redécouvrir tout ce qu’elle devait à la Grèce antique.

Maintenant je vais travailler à la suite de nôtre véritable sujet…, les exoplanètes, je crois… ? :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

... La période des années 80, est particilièrement riche en réalisations et évolutions techniques dans les grands observatoires du monde entier. Hautes résolutions angulaires, coronographes, optiques adaptatives, interféromètres et spectrographes ultra-performants vont préparer le terrain pour aboutir une décennie plus tard à ce qu’il est convenu d’appeler la première découverte d’une planète extra-solaire.

 

Le début des années 90 voit l’annonce de premières découvertes de ces astres « arlésiens », notamment autour de pulsars, mais celle-ci sont rapidemment démenties et engendrent un certain scepticisme dans le public et même dans une partie de la communauté scientifique. Pourtant, presque concomitament, un pas essentiel vient d’être franchi dans cette quête d’un Graal astronomique, il s’agit des premières observations de disques proto-planétaires. Effectuées par Hubble en orbite et au sol par le VLT, ces proplyds (en anglais) sont les preuves convaincantes que la formation de système tel que le nôtre n’est pas un évènement exceptionnel.

 

51 Pergasi b, la première planète détedtée, orbitant autour d’un autre soleil, le 6 octobre 1995 l’annonce est faite de sa découverte par les Suisses Michel Mayor & Didier Queloz de l’Observatoire de Genève. Personnelement, à l’époque, franchement émerveillé par ce formidable évènement, je n’avais tout de même pas compris immédiatement que la Planétologie venait de connaître sa plus grande révolution depuis l’observation des satellites de Jupiter par Galilée.

Bien sur, je m’amuse à comparer deux moments de l’histoire des sciences qui n’ont strictement rien à voir l’un avec l’autre. La découverte de cette première planète extra-solaire n’étaient pas réelement une surprise en soit car, de fait, une majorité d’astronomes s’étonnait (quand même) que depuis prêt de vingt ans, nous n’ayons encore jamais rien trouvé .

Pourtant par sa masse (la moitiè de celle de Jupiter) et l’intime proximité avec son étoile (0.05 UA), 51 Pegasi b qui effectue une révolution stellaire en un peu plus de 4 jours sucitèrent par contre un étonnement absolu. Dans ce triomphe Hélvétique, la France pouvait ce targuer d’avoir participer, puisque c’est à partir d’observations faites à l’Observatoire de Haute Provence (Télescope de 1.93 m de diamètre de l’OHP et le spectrographe ELODIE) que les deux chercheurs Suisses avaient fait aboutir leur extraordinaire travail…

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité glevesque

Salut quetzalcoatl

 

Gilles, tes renseignements sont très interressants mais on ne peut pas dire qu'ils concernent vraiment l'exacte cible de nôtre sujet. On traite ici de ce qui se rapporte directement aux exoplanètes et notament de l'aspect historique.
Alors je vous présente mes milles excuse !

 

Tu es encore à côté de la plaque !
Effectivement, mais pourquoi encore ?

 

Tu te passionnes pour tous les sujets mais parfois j'ai l'impression que cela t'empêches de te concentrer.
Je dois avoué que j'était bien absorbé par un autre fils de discussion.

 

Je te demande par contre pardon pour mon intervention malheureuse d'hier dans la rubrique Astrophysique. J'avais simplement l'impression que tu poursuivais un dialogue de sourd et que tu t'obstinnais à défendre des idées un peu trop farfelues. C'est vrai aussi que je suis complètement ignare en la matière. :D
Bon voilà l'occasion de te reprendre.

 

Je commence a mi faire, car ça devient une abitude chez toi ;) ! Aller ça va, ce n'est qu'une Joke :be: (je ne sais pas le mot en france pour désigner cela)

 

Aller, on reste ami quand même !

 

Gilles

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai le souvenir que peu de scientifiques croyaient en l'existance de planètes en dehors de notre systême solaire, opinion relayée par la presse spécialisée.

Mes souvenirs sont absolument opposés. Tout le monde "savait" qu'il y avait des planètes autour des autres étoiles, mais à l'époque, on n'en avait détectés aucune. Par exemple, il y avait un astronome (Van de quelque chose... Van de Kamp ?) qui a passé sa vie à étudier le mouvement propre de l'étoile de Barnard pour voir si elle était affectée par la présence d'une planète. Il pensait en avoir détecter une mais ses mesures n'étaient pas assez précises. Le scepticisme, ce n'était pas au sujet de l'existence de planètes autour de Barnard, c'était au sujet de la preuve : eh non, les mesures ne permettaient pas de conclure.

 

Puis est venu le Télescope Spatial. Dans les années 1980, Ciel et Espace nous racontait ce qu'on espérait de ce télescope en cours de formation. Eh bien le sujet principal, avec la cosmologie, c'était la possibilité de voir des planètes autour des étoiles. Tout le monde s'y attendait. Puis on a prouvé que le Télescope Spatial ne serait pas assez performant pour ça (je me souviens d'un article de Ciel et Espace à ce sujet). Ensuite, le Télescope Spatial a été lancé et, effectivement, n'a jamais observé de planètes autour d'une étoile (par contre, il a vu des naines brunes).

 

Bref, il me semble qu'il était prévu qu'il y ait des planètes autour des autres étoiles, et on avait même de l'espoir d'en détecter. Ce qui a surpris avec les premières exoplanètes, ce n'est pas qu'elles existent, mais qu'elles soient si proches de leur étoiles (ça, ce n'était pas prévu).

 

Du moins c'est l'impression que j'ai.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai souvenir d'avoir lu des théories, à l'époque, d'astrophysiciens qui spéculaient que notre système planétaire était né d'un accident genre collision d'étoiles , je ne me souviens plus des détails précis, et donc était un cas de figure très rare.

C'était sûrement des hypothèses marginales, partagées par une toute petite minorité de chercheurs, je pense aussi qu'une majorité d'astronomes croyait au contraire que la formation de planètes était un processus normal.

De même qu'il me semble qu'aujourd'hui une majorité de chercheurs croit à la possibilité de la vie sur des exoplanètes, si des conditions minimum sont réunies, il y a même des spécialistes en exobiologie.

Il ne manque plus que des preuves concrètes mais ça viendra.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il me semble que la théorie dite "catastrophiste" n'était plus en vogue depuis longtemps à l'époque dont parle Tatien. J'aime bien ton parallèle avec la vie extraterrestre : je crois que c'est effectivement analogue.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Par exemple' date=' il y avait un astronome (Van de quelque chose... Van de Kamp ?) qui a passé sa vie à étudier le mouvement propre de l'étoile de Barnard pour voir si elle était affectée par la présence d'une planète. [/quote']

 

Tu veux sans doute parler de Piet van de Kamp (1901-1995) souvent appelé Peter Van de Kamp

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Salut quetzalcoatl

 

Alors je vous présente mes milles excuse !

 

Effectivement, mais pourquoi encore ?

 

Je dois avoué que j'était bien absorbé par un autre fils de discussion.

 

Bon voilà l'occasion de te reprendre.

 

Je commence a mi faire, car ça devient une abitude chez toi ;) ! Aller ça va, ce n'est qu'une Joke :be: (je ne sais pas le mot en france pour désigner cela)

 

Aller, on reste ami quand même !

 

Gilles

 

Bonjour,

 

Effectivement, mais pourquoi encore ?

J'en ai déjà fait l'aveu, je suis un total ignorant sur tout ce qui touche à la cosmologie. Mes remarques étaient donc, dans ce cas, complètement dérisoires.

Par contre je me pense meilleur juge quand on parle de planètologie et sur ces sujets je t'ai souvent surpris à partir en vrille.

Je dois confesser aussi que, quelquefois, tu m'as montré les limites de ma propre compréhension des thèmes discutés et, pas toujours du fait que tu t'expliques souvent très...bizarrement. :)

 

Aller, on reste ami quand même !

 

Ben j'espère bien!

Ce n'est pas parce que je suis un grand casse-couilles qu'il faudrait me touner le dos. Cela resterait extrêmement dangereux pour toi...:be::o:p;)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Focus (sans accent anglais! :rolleyes: ) sur ce pionnier et quelque autres qui ont cherché vainement les exoplanètes au cours du XX siècle:

http://media4.obspm.fr/exoplanetes/pages_histoire/tentatives-astrometriques.html

 

Je ne possède pas le dénombrement précis des astronomes qui, à cette époque, croyaient ou ne croyaient pas aux planètes extra-solaires ce qui, par ailleurs, aurait échappé au cadre d’une démarche strictement scientifique. La plus part pensaient éffectivement que ces corps existaient mais le problème demeurait, tant qu’aucun de ces corps n’était détecté, d’avoir une idée statistique de la fréquence de leurs présences autour des étoiles. En ce temps, on pouvait situer les estimations entre, toutes les étoiles possèdent un cortège planétaire et, nôtre système est quasiment unique et résulte d’un concours de circonstances exceptionnelles. Vingt deux ans après 51 Pegasi b, on y voit franchement plus clair et on en est à pouvoir affirmer que la formations de planète est au moins un phénomène très courant. :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vingt deux ans après 51 Pegasi b, on y voit franchement plus clair et on en est à pouvoir affirmer que la formations de planète est au moins un phénomène très courant. :)

 

Comment ça 22 ans? De mémoire 51 Pegasi b a été découverte en 1996, ce qui ne ferait que 11 ans. Est-ce que tu ne va pas 2 fois trop vite?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Veuillez m'excuser!

Cette grossière erreur provient du fait que j'ai utiliser une nouvelle formule de calcul qui m'avait été communiqué par Gilles.

Il s'agit d'appréhender le temps comme un vecteur polyvalent à dimmensions variables en fonction du taux d'alcool que l'on ingurgite avant d'écrire un message sur Webastro. J'ai dû trop forcer sur le dernier paramètre. :amigos:

 

PS:Communication de la découverte faite le 6 octobre 1995.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Michel Mayor dans l'interview donnée à Ciel et Espace Radio laisse entendre que toutes les étoiles ciblées par HARPS montrent des amplitudes de vitesses radiales suggérant qu'il y aurait un système planétaire autour de la grande majorité des étoiles dites de Population I.

Je ne pense pas que 100 % de ces étoiles aient un système planétaire (il y a de la perte) mais il est clair que ceux-ci sont des sous-produits naturels de la formation stellaire.

 

Tous les espoirs sont permis ! :rolleyes:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne pense pas que 100 % de ces étoiles aient un système planétaire (il y a de la perte) mais il est clair que ceux-ci sont des sous-produits naturels de la formation stellaire.

 

Tous les espoirs sont permis ! :rolleyes:

 

Je suis tout à fait d'accord. C'est pourquoi j'ai très hâte de connaître les premiers résultats de Corot. Ça permettra de mieux cibler nos recherches et la mise en commun de diverses techniques, plus particulièrement de l'analyse spectrale des atmosphères nous permettra d'en connaître énormément plus.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et voilà, je m'absente un journée, pour travailler, et il se passe des choses sur mon post!!

Des infos très intéressantes et des bouches passées au savon!

Et evidemment j'arrive après les évènements.

 

Quetzacoalt, récit très informatif, merci beaucoup.

Bruno, la mémoire (donc la mienne) se rappelle du passé de façon très imparfaite. Je me souviens, dans mon bus ,en route pour le lycée (environ 20 ans en arrière), que je fulminais sur un article de "science et vie" (au conditionnel) qui racontait que les exoplanètes n'étaient qu'une chimère. Il se peut que mon opinion se soit faite uniquement sur la base de cet article, ce qui était peu flatteur pour la communauté scientifique de l'époque.

Cette année là, j'avais lu "patience dans l'azur" et trouvé une certaine logique qui me poussait à croire aux exoplanètes.

Il faudrait que je retrouve les objets du délit (archives) au grenier...

merci à tous

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

En ce qui regarde la vie extérieure, il y a eu un mouvement de pendule dans les croyances des scientifiques au cours des années.

 

Il y a quelques siècles plusieurs penseurs considéraient évident que les autres planètes (et la lune) étaient peuplés d'humanoîdes intelligents.

 

Au début du XXe siècle l'astronome Percival Lowell défendait l'idée d'une société très organisée sur Mars.

 

Je me rappelle au début des années soixante, qu'il était évident que la vie existait sur mars car on voyait la planète changer de couleur avec les saisons ce qui ne pouvait être causé que par la végétation.

 

Les spéculations enthousiastes furent nombreuses jusqu'au passage des Mariners et à l'atterissage des Vikings. C'est à ce moment là que le pessimisme a pris le dessus, résultant de la déception générale.

 

Ajoutons que la recheche d'exoplanètes (basé sur la parallaxe) ne donnait rien et ceci peut expliquer pourquoi de nombreux scientifiques étaient pessimistes.

 

Maintenant que les connaissances avancent (une mer sous Europa, des volcans sur Io, de l'eau sur et sous Enceladus) et maintenant que les exoplanètes semblent une chose normale et habituelle, l'optimisme reprend le dessus.

 

Ceci n'empêche pas certains scientifiques de rester obstinément dans le camp négationiste pour des raisons probablement culturelles et sans doute religieuses. Je pense à un certain livre intitulé "One Earth" publié il y a quelques années, soit après la découvertes de quelques exoplanètes, où l'auteur défendait la thèse que la terre est unique dans l'univers et donc fort probablement le seul endroit où on trouve la vie. Cet opinion devient maintenant de plus en plus minoritaire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je pense à un certain livre intitulé "One Earth" publié il y a quelques années, soit après la découvertes de quelques exoplanètes, où l'auteur défendait la thèse que la terre est unique dans l'univers et donc fort probablement le seul endroit où on trouve la vie. Cet opinion devient maintenant de plus en plus minoritaire.

Défendait-il cette thèse avec des arguments religieux ou scientifiques ? Attention : il n'est pas prouvé que nous ne sommes pas seuls (même si ce serait bien étonnant), donc ne tombons pas dans la "pensée unique" ! :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je n'ai pas lu le livre lui-même, mais des critiques de celui-ci.

 

L'auteur y défendait sa thèse avec des arguments scientifiques. Par exemple il décrivait les exoplanètes comme n'étant que des jupiters chauds mais ne semblait pas tenir compte du fait que c'est tout ce que les instruments de l'époque étaient capable de trouver.

 

Il s'en prenait aussi à la forte excentricité des orbites trouvées à ce moment pour déclarer la vie impossible. Peut-être l'apparition de la vie était difficile sinon impossible sur les exoplanètes découvertes à ce moment, mais en conclure qu'elle était impossible nulle part dans l'univers, c'était là étirer la sauce.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.