Danse d'amour avec mon 200

Bonjour tout le monde.

Comme certains le savent, demain et après-demain soir il y a obs collective aux environs de Toulouse. N'ayant toutefois pas sorti mon 200/1000 depuis maintenant 10 mois pour cause de taille de la France, je me devais de procéder à une première chose la nuit dernière :

Les retrouvailles.

Car en vérité, qui oserait amener comme ça sa mie dans une grande fête collective, sans auparavant profiter d'un peu d'intimité pour refaire connaissance réciproque?

Du coup, le ciel aidant, j'offre au joli couple que je forme avec le 200 une nuit de rêve au pays des étoiles, seul à seul, entouré toutefois d'un certain nombres de petits voyeurs qui fouissent dans les champs alentours.

Parti à 21H20 du domicile pour mettre en station vers 21H40 dans not' bon milieu champêtre, les travaux de voirie font que j'arrive finalement à 22H. Le ciel est bleu profond, un tout fin liseré orange côté soleil, et un trait encore plus fin rouge vif sur les nuages qui traînent manifestement encore quelques départements plus loin. La soirée est planifiée, pour rouler comme lors d'un dîner aux chandelles.

Le hors d'oeuvre, bien sûr, tant qu'il fait jour... Jupiter. Après avoir tant entendu parler des changements radicaux survenus récemment dans l'atmosphère de la grosse dame, nous (moi et mon 200 ) sommes allés nous rouler dans ses tourbillons.

Ciblage au WA 15mm: une bande nuageuse très contrastée. ca peut augurer du bon. De fil en aiguille, on grossit, on grossit, et finalement je joue entre mon oculaire Bauch-Lomb 9mm + barlow 2 et le montage Antarès W70 5.7mm plus la même barlow, un poil moins contrasté mais sensiblement plus gros. Carnet de croquis à la main - j'ai pris la ferme résolution d'enrichir ma encore trop maigre collection de croquis -, crépuscule dans le dos assurant la luminosité idéale pour les acrobaties du crayon, les méandres de l'atmosphère jovienne se révèlent aux optiques de Biquet, et partant de là, à mes yeux.

La bande nord (ou sud? celle de la GTR) a effectivement viré de brun à blanc. Blanc, que dis-je ? Plus blanc que blanc. Quel astronome amateur maniaque de propreté y a passsé un coup de Javel? Car c'est bien de ça qu'il s'agit ! Je n'avais jamais vu de blanc comme ça sur Jupiter. Au-dessus, le pôle un peu plus sombre laisse deviner de légères variations de couleur. Au cours de l'observation, la tâche rouge entre dans le disque petit à petit, révélant un couleur orangée caractéristique, bien différente des ocres bruns plus ternes qui agitent les autres motifs atmosphériques de la bouboule.

La bande sud ( ou l'autre bande, disons...) est extrêmement contrastée, très brune. Trois grosses ondulations s'y promènent. De deux d'entre elles jaillit une arche brûne, encerclant ainsi une énorme ovale blanche, de taille au moins égale à la moitié de la TR. Cette arche vient couper deux bandelettes fines proches de l'équateur, secouées elles-aussi de soubresauts surprenants.

Mais la planète tourne, la tâche rouge s'avance, les satellites se promènent de manière sensible, et soudain apparaît à moi un nouveau mystère : du côté de l'atmosphère levante, les trois bandes brunes du sud semblent éclater, donnant lieu à une énorme choucroute légèrement brune qui vient même empiéter sur la bande blanche de l'autre hémisphère, quasiement jusqu'à la latitude du milieu de la TR... Je scrute le limbe opposé, on y suit bien les bandes jusqu'au bord. Ce n'est donc pas un effet de Limbe...

Ce sera le mystère de la Boule Jaune, chez vos libraires demain.

La nuit devient noire. La voie lactée se profile jusqu'à 5° de l'horizon sud maintenant. Après cette grosse glace à la vanille, il est temps de passer à des mets plus délicats.

D'abord, tant qu'on est dans le scorpion, autant jeter un oeil à ses amas globulaires. On commence par M 4, près de la rougeoyante Antarès. Admirable au WA 15mm, il révèle une structure totalement résolue, d'une densité comparable à celle de l'amas du canard sauvage M 11, mais affublé d'un coeur brillant qui ressort très fort dans le coin de l'oeil lorsqu'on scrute sa périphérie. Ses étoiles s'alignent par petits paquets de trois ou quatre, découpant un surprenant dédale d'allées noires, un petit labyrinthe aztec projeté dans le ciel.

haha, me souvenant de je ne sais plus quel Astro Mag, je me dis: il y a un autre globuleux, encore plus près d'antarès. A force de chercher, je trouve. NGC 6144 se situe dans le même champ qu'antarès au SP 26mm, je sors donc le 15mm pour éloigner un peu la rougeaude. Je contemple alors un grad timide: une tâche grisâtre extrêmement diffuse, teintant très légèrement le fond du ciel. Une seule étoile sort de la masse, visible en vision directe... Je ne suis pas sûr qu'elle fasse vraiment partie de l'amas. Mais je sens que je l'intimide. Elle s'efface dès que par inadvertance je laisse mon oeil posé dessus, se parant alors d'une cape noire pour s'effacer à mon regard voyeur.

Avant de quitter le Scorpion, il n'aurait pas été poli de partir sans saluer M 80. Bien plus petit que M 4, il se révèle toutefois très attachant. Après l'amas orgueilleux labyrinthesque, après le timide qui se cache derrière le feu d'Antarès, voici un amas que je qualifierai de ... coquet. Diffus mas brillant au SP 26mm, il devient granuleux au WA 15mm. Si on insiste, menant une cour effrénée à la mignonne, par exemple en faisant valoir son bel Antarès W70 5.7, ou encore la pointue mais lumineuse combinaison Or 9mm + Balrow 2x, M 80 ne résiste pas et aguiche le passant en lui dévoilant une vingtaine d'étoiles en vision décalée autour de son coeur brillant.

Au revoir M 80... D'autres constellations nous attendent pour sceller ces retrouvailles.

Filons au Dragon. celui-ci, au nord, est plus sensible à la pollution lumineuse toulousaine, mais est heureusement assez élevé sur l'horizon. Pour commencer, j'y cherche la comète linear C.2006.VZ.13. Je m'attends un à objet pas très gros ni lumineux au nord du segment entre theta et l Draco, raté : c'est gros, très lumineux, et au sud dudit segment... Ma carte devait être un peu foirée... C'est un gros ovale laiteux, somme toute se pavanant assez orgueilleusement - du moins est-ce l'impression que donne le diamètre .

Je reviens là où aurait dû se trouver la comète. Par un magnifique hasard, mon PSA signale qu'au même endroit se situent deux galaxies : NGC 5985 et NGC 5982. Je n'ai aucune information sur ces deux là : elles sont sur ma carte, on va bien voir ce qu'on va voir... Et on les voit !!! Toutes deux rassemblées dans un même champ, c'est à nouveau le WA 15mm qui les découvre le mieux. La première est une tâche ovale très allongée - un rapport d'au moins 2 à 3 pour un, difficile à estimer car elle est en limite de vision... A un tel point que j'ai failli passer dessus sans la voir. A côté, sa compagne est bien plus petite. Vaguement ovale, d'axe orienté en gros vers l'autre comme si elle voulait lui parler, sa longueur n'excède pas la largeur de l'autre. Par contre, elle est dotée d'un noyau d'apparence stellaire, en l'occurence vaguement paré d'un halo si faible qu'on n'est pas sûr de le voir avec autre chose que la force de l'esprit. Je me délecte pendant 20 bonnes minutes de ce couple aérien, flottant en silence, telles des ombres lumineuses cachées au zénith.

Il est temps de s'attaquer à la cible numéro un du Dragon : un classique pour beaucoup d'entre vous, pour moi une inconnue jusqu'à hier... J'ai nommé... NGC 6543, nébuleuse planétaire de l'oeil de chat. Après un fin cheminement stellaire à l'aide du PSA, je finis par grossir la bonne étoile, qui refuse de rester fine comme ses compagnes. S'ensuit alors un duel, un interrogatoire sévère, que je fais durer une éternité... Dès le début, je savais que ce serai La Cible de la Soirée.

Nous nous affrontons du regard. Assez vite, j'arrive à la conclusion que le couple 5.7 plus barlow 2x sans filtre amène à l'image la plus exploitable.

C'est l'heure, mes enfants, de vous raconter l'histoire de la création d'un monde par la force de l'esprit. Au début était un ballon de Rugby, de rapport disons 1.4 pour 1. Par la force de l'esprit, le Dieu que je suis, armé de mon spectre magique monté sur HEQ5, érode un peu les extrémités dudit ballon. Par ailleurs, sur l'autre axe semble parfois apparaître une excroissance symétrique... Comme deux ballons de rugby croisés, l'un plus long que l'autre. Je me rends compte à la longue que les parties où les deux balles chimériques ne se recouvrent pas sont plus ténues.

Alors la tête du Dieu prit feu. Elle tonna à l'adresse de la baballe : " Toi ! Révèles moi les mystères de ta création ! Découvres à mon oeil géant les méandres de ton être ! " ( ben oui, c'est un gros oeil, 200mm)

Et la nébuleuse s'éxécuta. Avec savoir faire, ménageant la frustration de son auditoire. Des impressions fugitives donnaient à la petite tâche floue des allures de rosace... Si bien qu'en songeant aux photos de l'objet, on finissait par voir ( ou imaginer?) par éclairs la structure de deux CONTOURS de ballons de rugby, délimitant des zones sombres internes. Et au milieu siège le point blanc suprême, source de ce monde à l'agonie, qui me regarde dans les yeux et qui dit : " coucou, qui c'est ? "

Je suis hypnothisé. La suite de la soirée ne sera plus pareil, les objets seront moins éclatants, car j'aurai laissé mon âme à l'oeil du chat... Faudrait-il dire l'Oeil, celui qui était dans la tombe et regardait Caïn.

...

Il reste toutefois encore tant de cibles ! Je rassemble mon courage, alors que toute mon énergie a été aspirée par l'Oeil.

Cible suivante : NGC 7009 , nébuleuse planétaire saturne. A nouveau, cheminement stellaire. Malheureusement, plein de petites étoiles non mentionnées dans le PSA semblent convenir au cahier des charges. je les essaie quasiement toutes avant de tomber sur la nébuleuse. L'observation est moins enthousiasmante que la précédente: c'est comme alterner différents vins, en commençant par le plus sucré: on perd le goût des derniers. La ptite NGC semble plus simple, un peu plus fade peut-être... Très belle, mais pas juste derrière NGC 6543. C'est à nouveau un ballon de rugby, moins allongé que le précédent. Pas d'étoile centrale visible, pas de structure interne. Par contre, elle semble baver sur les côtés... Comme si ses poussières avaient hâte de découvrir de nouveaux mondes.

Je suis sur la dernière ligne de droite : il me faut les classiques de fin de soirée (M 13... La sensation étonnante que les étoiles brillantes sont plus proches que les étoiles faibles), et bien sûr résoudre une énigme: celle de l'amas du Tiefighter.

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=20928

Lors de cette observation antérieure, j'ai vu des formes qui ne collent pas avec les infos que j'ai pu glâner ailleurs. Mais le ciel était extrêmement humide, alors que ce soir la transparence est excellente. Le sagittaire est au ras de l'horizon, le tube semble horizontal, et pourtant l'image fourmille d'étoiles, la trifide forme un trèfle parfaitement découpé, et avec l'UHC la lagune est parcourue de multiples chenaux séparant non pas deux, mais bien quatre ou cinq nuages diffus. je suis la direction pointée par ces deux énormes phares célestes pour retrouver mes petits copaings, comme on dit dans le sud.

Surprise, le ciel a changé depuis la dernière fois

Déjà, il y a plus d'étoiles.

Ensuite, je ne trouve pas deux, mais trois objets.

Le plus proche de la lagune est une petite tâche diffuse. Manifestement, elle n'était pas là la dernière fois... Pas assez lumineuse. Une dizaine d'étoiles toutes fines dessinent un U très écrasé ( car dans le ciel, je vois des U partout... C'est quelque chose à savoir. On ne dirait pas, mais c'est très riche l'univers des U ). A la pointe de ce U trône le petit objet. Je grossis avec l'Or 9mm : l'objet se révèle granuleux. Il est un peu tronqué par un côté, avec une rangée d'étoiles plus lumineuses ressortant un peu du coeur. Manifestement, c'est lui NGC 6544.

De facto, l'amas Pointe de Flèche perd son statut de NGC 6544 pour être renommé 6553 !!! Lui au moins n'a pas changé de forme : c'est toujours une nébulosité triangulaire, pas résolue ni granuleuse pour un sou, marquée d'une étoile sur la pointe. J'envisage que l'objet n'est pas réellement triangulaire, mais que c'est plutôt une impression donnée par l'étoile unique excentrée.

Je cherche le Tie-Fighter, et je trouve... AUTRE CHOSE !!!

Je vois cette fois-ci une nuée de petites étoiles mais bien visibles et résolues marquant une forme caractéristiques : Prenez un crayon et dessinez une boucle. Vous avez la partie fermée à proprement parler, et les deux lacets qui partent de part et d'autre. Ce dessin est réalisé par une vingtaine de toutes petites étoiles. Les lacets se recroquevillent vers la boucle. Cette dernière est parfaitement circulaire, et en son centre brille un étoile toute petite mais d'un orange splendide ! Moi qui ne vois jamais de couleurs en astro, pour que je la voie comme ça faut vraiment que sa couleur naturelle soit celle d'un rubis !!!

Cette figure est si parfaitement symétrique, avec un cercle si parfaitement circulaire, et un centre si parfaitement centré, qu'il semble incroyable que les étoiles se soient spontanément disposées comme ça. Ca me ferait presque croire en Dieu tellement la forme est parfaite et bien dessinée. Allez en chercher une photo quelque part !!! La photo sortie par winstars dans le visible colle incroyablement bien au visuel...

Mais alors, c'était qui, le Tie-Fighter ?

Dans le coin, deux suspects : NGC 6520, amas ouvert, avec certitude l'objet décrit plus haut. Et NGC 6540, amas globulaire, de magnitude... 14.6 !!!

Pas photo, le Tie-Fighter était NGC 6520 flouté par une brume manifestement plus dense encore que je ne le croyais... Ce TieFighter était constitué de la boucle, plus lumineuse sur deux arcs opposés.

J'ai ainsi assisté à la transfiguration des objets d'un même ciel, une fois observé à 20° au-dessus de l'horizon à travers une brume épaisse, et une fois à moins de 10° - estimation 4 !!! - à travers une atmosphère parfaitement limpide.

Ainsi scotché par cette révélation, je reste sur ces objets un bon moment avant de partir pour une dernière errance à travers la voie lactée. Je mets le SP 26mm et commence une longue danse amoureuse, enlaçant le tube de mes deux bras pour me balader, axes dessérés, à travers la galaxie, croisant son coeur, divers gros amas ouverts, et même M27 à la fin. Ce ballet nocturne est si intense, le champ qui défile à toute vitesse si dense en étoiles, que la tête finit par me tourner comme après un ballet frénétique. Je sers alors les axes, lève la tête au ciel et expire dans un grand souffle à l'adresse des astres :

"A demain "

Fantastique CROA!! tu nous donnes envie d'être de suite sous les étoiles en appréciant leur magie!.. et bien, apparemment, tu t'es bien rattrapé sur les médiocres jours derniers !.....ahhhh.....et puis ,on sent l'Amour qui te lie à ton scope, autant de sentiments fusionnels......c'est troublant.. et tu remets ça ce soir en plus......promène-toi bien parmi ces merveilles!!...

Merci beacoup !

Je me souviens d'être passé sur un de tes CROA il y a peu... Oses dire qu'il n'y a rien de fusionnel dans ce qui nous lie aux étoiles

Ma copine ne doit jamais savoir

Ah ouais, un CROA comme je les aime, subtil mariage de descriptions et de sensations, relevé de quelques émotions! La part de hasard et de recherche aussi, qui promène qui, toi le Tuyau, ou le Tuyau, toi ? Ces objets ont une âme, sous le ciel!

Ainsi tu es tombé, toi aussi, sous le pouvoir hypnotique de l'Oeil de Chat! Il est vrai que l'on ne peut résister, personnellement je n'ai pas pu pointer autre chose après!

Et côté technique, je te rejoins en effet sur le WA 15mm, c'est un redoutable visiteur du ciel profond!

Merci pour cette balade avec toi; c'est Patte aussi qui va être content, lui qui a tellement fait pour redonner au CROA ses lettres de noblesse, qui rêvait de le voir prendre sa vraie place de véhicule du partage! Schitterend!

Content? Moi? Aux anges!

Le PSA à côté de moi pour mieux suivre la bal(l)ade.

Je vois cette fois-ci une nuée de petites étoiles mais bien visibles et résolues marquant une forme caractéristiques : Prenez un crayon et dessinez une boucle. Vous avez la partie fermée à proprement parler, et les deux lacets qui partent de part et d'autre. Ce dessin est réalisé par une vingtaine de toutes petites étoiles. Les lacets se recroquevillent vers la boucle. Cette dernière est parfaitement circulaire, et en son centre brille un étoile toute petite mais d'un orange splendide ! Moi qui ne vois jamais de couleurs en astro, pour que je la voie comme ça faut vraiment que sa couleur naturelle soit celle d'un rubis !!!

Cette figure est si parfaitement symétrique, avec un cercle si parfaitement circulaire, et un centre si parfaitement centré, qu'il semble incroyable que les étoiles se soient spontanément disposées comme ça.

Tu as dessiné ton lacet Schtroumpf Astro?

Noté les coordonnées?

Ou un cheminement?

J'aimerais bien aller admirer cette boucle aussi mouââââ.

Et faudrait le proposer pour le COF.

(catalogue des objets "foireux")

Passe encore de belles nuits avec ce noble 200/1000!

Patte.

Pour le cheminement, il est indiqué sur le sujet en lien dans le CROA où je parlais de ces objets.

Ils sont assez faibles, mais suffisamment gros pour être vus avec un faible grossissement (focales autour de 20 par exemple)

Pars de Trifide.

Vas à la lagune.

Continues dans la même direction (sud sud ouest), sur la même distance. A mi-chemin tu as NGC 6544, et au bout 6553.

De cete dernière, refais la même distance mais en obliquant vers le sud-sud-est (faisant ainsi un angle d'une trentaine de degrés sur la trajectoire), tu tomberas sur le magnifique Tie-Fighter par soir de Brume, et boucle de lacet par soir clair : NGC 6520. Ca peut sembler tordu comme cheminement pour ce dernier, mais tu as une autre méthode : sur le PSA il semble bien qu'il soit parfaitement au sud de la lagune (et notamment de l'amas au sein de ce dernier)

EDIT : j'aime beaucoup utiliser des nébuleuses magnifiques comme jalon de cheminement stellaire

génial ce croa !! (ouf l'ai échappé belle.. à coup sûr il était dans le top)

enlaçant le tube de mes deux bras pour me balader

et moi qui croayait être la seule à faire ça ...

merci pour ce joli croa

Oui oui, c'est clair maintenant!

J'ai aussi relu l'autre post et compris maintenant: le lacet c'est NGC6520, alias Tie Fighter quand le ciel n'est pas tip top.

Que le diâââble emporte mon manque d'attention!

Ca peut sembler tordu comme cheminement

Au bonheur de se promener par des sentiers fleuris, qu'importe le temps qui passe.

Patte.

Vu le nombre d'excellent croa qui tombent actuellement, je crois que le prochain Top 5 va etre très relevé

Hervé