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Terre - Soleil pour la lumiere


kurisutofuJP

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Bonjour,

 

J'ai essayé de comprendre la theorie de la relavite restreinte de Einstein et bon, je suis pas sur d'avoir tout compris mais bon ... J'une question.

 

Pour les deplacement dans le vide, on se refere donc a la lumiere et on peut donc constater la diminution du temps ou de la distance (pour un objet se deplacant a une vitesse proche de la vitesse de la lumiere).

 

Je pense que c'est ca mais corrigez moi si je me trompe s'il vous plait.

 

Je voudrais donc savoir, comment mesure-t-on le temps que met la lumiere du soleil entre ce dernier et la terre?

La lumiere se deplace a une vitesse super hyper proche de la vitesse de la lumiere,non? :p Donc, la distance ou le temps ne devrait-il pas changer?diminuer ou je ne sais ...?

 

Je vois tout le monde pliés de rire ...:cry: Desole, mais ca m'obsedait depuis un moment ...

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Pour les deplacement dans le vide, on se refere donc a la lumiere et on peut donc constater la diminution du temps ou de la distance (pour un objet se deplacant a une vitesse proche de la vitesse de la lumiere).

 

Il est effectivement question de déplacement dans le vide ( la vitesse "c" de la lumière est la vitesse de la lumière dans le vide - elle est moins rapide dans d'autres milieux )

 

Il est effectivement question de se "référer à la lumière" ( la lumière se déplace à la vitesse "c" quel que soit le référentiel dans lequel on considère ce mouvement )

 

Il est également question de "diminution de temps" ou de la "distance"

 

Mais les connexions entre ces trois choses ne se font pas comme tu le décrits ;)

 

Dans le cas de la mesure du temps de parcours pour la lumière de la distance soleil - terre il n'y a pas de soucis :

 

Pour faire simple on peut à la fois considérer la terre fixe par rapport au soleil

 

et alors chose qu'on peut toujours faire: considérer son propre référentiel comme au repos (puisque le principe de relativité énonce que les lois physiques sont les mêmes quel que soit le référentiel dans lequel on les considères )

 

A partir de là c'est tout simple.

 

Tu évoquais des phénomènes où il y a des ralentissements (relatifs) du temps entre deux référentiels ; mais cela se "produit" différemment, par exemple :

 

Je considère mon référentiel comme en mouvement très rapide ( proche de c) par rapport à un autre référentiel .

 

Ce qui se passe alors c'est que mon horloge semblera pour un observateur de l'autre référentiel avancer moins vite que sa propore horloge.

Posté

Wouha! Je crois que j'ai compris!

En gros, un objet seul se deplacant a la vitesse c ne verra pas de difference, c'est bien çà? en fait, il faut un autre référentiel pour comparer?

Posté

L'idée de la relativité restreinte est que les lois de la physique sont les mêmes pour tous les référentiels inertiels ( en déplacement relatifs à des vitesses constantes ).

 

Donc en gros c'est la même notion de "relativité" que la relativité galilléenne. Mais par contre vu que ça "renforce" ce principe, on se rend compte (en regardant la loi de la propagation d'onde EM par exemple) que la loi de la composition des vitesses galliléenne ( v' = v + cste ) n'est plus du tout valable; et au passage la notion absolue d'espace et de temps : il faut utiliser une loi de composition particulière : les transformations de Lorentz ( c'est en regardant le 'look' de ces transformations qu'on peut conclure à une dilatation des longueurs ou du temps ).

 

Tout ça pour dire que pour répondre à ta question : oui il faut toujours se fixer un référentiel "de référence" qu'on peut toujours poser comme étant " à l'arrêt " par rapport aux autres.

Posté

Bonjour Christophe, :)

 

Sur ce site de l'Université de Laval, province de Québec au Canada (http://www2.fsg.ulaval.ca/opus/physique534/complements/mesurer.shtml), tu comprendras comment l'astronome danois Oläus Römer en observant les éclipses de Io par l'ombre de Jupiter réussit le premier en 1676 à déterminer la vitesse de la lumière : 220 000 km / seconde.

 

Ensuite, en 1728 le physicien britannique James Bradley découvrit à peu près la vitesse réelle de la lumière : 301 000 km / seconde.

 

Depuis 1983 on estime qu'elle est de 299 792,458 km / seconde.

 

Roger 15. :rolleyes:

Posté

En fait ce n'est pas tout à fait ça, Roger.

 

Ou plutôt devrais-je dire : c'est exactement ça. La vitesse de la lumière a été définie comme étant exactement de 299792458 m/s.

 

On pourrait croire que cette mesure devrait être soumise à une incertitude. Il n'en est rien, car le mètre est défini à partir de la vitesse de la lumière : un mètre = 1/299792458 de la distance que parcourt la lumière en une seconde, dans le vide.

 

Et si la vitesse de la lumière change dans le vide ? Pour le moment, la relativité prétend (c'est un postulat) que celle-ci est constante. On n'a pas trouvé mieux pour l'instant.

Posté

Au risque de dire une connerie, tout dépend de quel point de vue tu te places. Imagine-toi voyageant à une vitesse proche de la lumière. Tu parcours une distance très longue, le temps s'écoule pour toi. Une certaine durée. Mais pour un observateur immobile, le temps que tu mets pour parcourir cette distance se trouve énormément multiplié. (C'est en tout cas comme ça que je l'ai compris, désolé de tant vulgariser la chose, chuis pas une flèche en physique). Et comme la vitesse se déplace à la vitesse...de la lumière (^^), si tu connais la distance du soleil, et la vitesse de la lumière dans le vide, tu peux facilement calculer le temps qu'elle met pour nous parvenir, vu que tu es immobile. En tout cas, tu auras le temps, mais selon ton point de vue ! (wow, faut que j'aille me coucher, là, ça fume !)

Posté
En fait ce n'est pas tout à fait ça, Roger. Ou plutôt devrais-je dire : c'est exactement ça. La vitesse de la lumière a été définie comme étant exactement de 299 792 458 m/s.

 

Bonjour Tetec, :)

 

Certes, ta définition du "mètre" est scientifiquement exacte pour l'époque actuelle, mais elle n'évoque sans doute rien de concret pour l'astronome amateur moyen. Tandis que l'ancienne définition, "le mètre est égal à la dix-millionième partie du quart du méridien terrestre", ça c'était du concret !… :be: :be: :be:

 

Voir l'historique du mètre (article de Denis Février) sur le site officiel du gouvernement français :

http://www.industrie.gouv.fr/metro/aquoisert/metre.htm

 

Roger 15. :be:

Posté
Imagine-toi voyageant à une vitesse proche de la lumière. Tu parcours une distance très longue, le temps s'écoule pour toi. Une certaine durée. Mais pour un observateur immobile, le temps que tu mets pour parcourir cette distance se trouve énormément multiplié.

 

Ce n'est pas vraiment ça; ce que tu dis c'est simplement la définition classique de la vitesse: " plus on va vite moins on met de temps pour parcourrir une distance donnée ", mais c'est pas du tout une manifestation de la dilatation du temps ou de la contraction des longueurs en relativité.

Posté

le mètre est défini à partir de la vitesse de la lumière : un mètre = 1/299792458 de la distance que parcourt la lumière en une seconde, dans le vide.

 

Waa! Je savais pas! Merci de m'apprendre çà!

Désolé si je réponds pas beaucoup mais que dire de plus? ^_^

Posté

Ce que j'ai compris (un peu comme SeB-BBL):

 

Un voyageur se déplace à la vitesse de la lumière. Il met une certaine durée pour parcourir une certaine distance (par exemple Terre-Soleil).

Un observateur sur Terre le verra s'éloigner beaucoup plus lentement que réélement car le temps que l'image du voyageur lui parvienne (à la vitesse de la lumière), il sera déjà arriver puisqu'il voyage aussi (ou presque) à la vitesse de la lumière mais en sens contraire...

 

Donc l'observateur voit en "décaler" le trajet du voyageur... enfin voilà quoi ! J'espère que vous avez compris ce que j'ai compris... :be:

... et surtout rectifiez moi si j'ai tort !

 

Sinon, je n'ai pas trop compris (je pense que c'est l'essentiel d'ailleurs), c'est les effets (comme le dit Cédric H) de "dilatation du temps ou de contraction des longueurs en relativité"...

 

:?:

 

Quelqu'un pourrait m'expliquer ?

Posté

Ce que tu dis Zolwen c'est uniquement le fait que plus on regarde loin plus on regarde dans le passé.

 

Les articles de wikipédia expliquent pas trop mal les effets :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Relativit%C3%A9_restreinte

 

et l'article en anglais me paru mieux foutu

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Special_relativity

 

Mais au fait je pense que le plus simple est de partir des transformations de Lorentz et de développer quelques exemples (il faudrait voir un cours de physique).

Posté

J'ai tenté de retrouver une version en ligne d'un de mes cours de physique, mais il n'y est plus.

 

Si ça t'intéresse il y a aussi ce petit livre écrit par Einstein pour tenter de faire comprendre intuitivement la relativité ( restreinte et générale ), pratiquement sans maths.

 

http://www.amazon.fr/th%C3%A9orie-relativit%C3%A9-restreinte-g%C3%A9n%C3%A9rale-sp%C3%A9ciale/dp/2100487167/ref=sr_1_3/402-7282382-8569764?ie=UTF8&s=books&qid=1186230407&sr=8-3

 

C'est vraiment bien fait (je trouve).

Posté

la vitesse carractérise toujours un déplacement dans un temps ; dans ce sens pourquoi on essaye pas d'appliquer la relativité restreinte sur cette vitesse elle meme encore et mes solaires amitiés sud méditerraneens à tous

  • 2 semaines plus tard...
Posté

Bonjour,

 

Je voudrais profiter de ce sujet pour introduire une question.

 

Je vais essayer d'être clair.

 

Depuis les quelques lignes qui ont été écrites par notre très cher Albert, on sait aujourd'hui que la déformation de l'espace temps induit sur les trajectoires de la lumière et à priori sur la vitesse de celle-ci. Exemple, notre très cher et théorique trou noir. Sa vitesse de libération étant supérieur à 300 000 km/s, rien ne peut s'en échapper, même pas la lumière.

 

Voici donc mes interrogations.

 

Pouvez vous me confirmer qu'à 1000 kilomètres de la surface du soleil, la lumière n'atteint pas la vitesse de la lumière dans le vide ? Ceci du à l'attraction du soleil sur sa propre lumière étant donnée la vitesse de libération de celui-ci (617,54 km/s). Nous sommes pourtant dans le vide (à quelque chose prèt).

 

Pouvez vous me confirmer également que plus la lumière s'éloigne du soleil, plus elle accélère ?

 

Pour arriver à ce raisonnement, je suis parti des expériences qui ont été menées le siècle dernier pour confirmer les dires d'Albert Einstien. A savoir que le soleil lui même déviait la lumière des étoiles placées derrière lui et ce pour une personne placée sur terre (théorie confirmée par Sir Arthur Eddington, astronome Britannique, lors d'une éclipse). Je fais donc le postulat suivant. Si la lumière d'une étoile située derrière le soleil peut être déviée par une masse (notre soleil ici), je ne vois rien qui puisse empécher cette même masse de "retenir" sa propre lumière (là est peut-être mon erreur).

 

Donc, a priori, je dis bien a priori, pour moi, la lumière ne fait pas du 300 000 km/s sur tout la distance soleil-terre. Etant donné la vitesse de la lumière dans le vide et la faible vitesse de libération du soleil, cette variation est minime. Mais cette variation, existe-t'elle ? ou il faut que j'arrête la fête le week-end ?

 

AtY

Invité akira
Posté

Non la lumiere va toujours a c dans le vide. Le time delay dans le cas de lentilles gravitationnelles est compose de deux termes. Un terme geometrique (longeur a parcourir differente) et un terme potentiel provenant du trajet du photon dans un champs de gravite (ecoulement du temps modifie). Mais il va toujours a c.

Posté
Non la lumiere va toujours a c dans le vide. Le time delay dans le cas de lentilles gravitationnelles est compose de deux termes. Un terme geometrique (longeur a parcourir differente) et un terme potentiel provenant du trajet du photon dans un champs de gravite (ecoulement du temps modifie). Mais il va toujours a c.

 

Donc en gros, c'est soit elle passe et va à c, soit elle passe pas (cas du trou noir par exemple). Je pense que ça répond à ma question. Merci :)

 

AtY

Invité akira
Posté

Elle va a c mais elle est fortement redshiftee (decalee vers le rouge) quand elle s echappe d un puit de potentiel gravitationnel profond.

Posté
Donc en gros, c'est soit elle passe et va à c, soit elle passe pas (cas du trou noir par exemple). Je pense que ça répond à ma question. Merci :)

 

AtY

 

Au fait non, pas du tout.

 

Même dans le cas d'un trou noir elle va à la vitesse c tout droit et tout ... mais l'espace est déformé.

 

Bête analogie à deux balles :

 

prend des rails de train et imagine que la lumière est un train circulant dessus.

 

Maintenant tu courbe ça "vers le haut" , de plus en plus , à la limite tu as un "looping" formé par les rails ; le train circule toujours dessus à la même vitesse mais il n'arrivera jamais vers toi.

 

ça vaut ce que ça vaut ;)

Posté
Bonjour,

 

 

 

La lumiere se deplace a une vitesse super hyper proche de la vitesse de la lumiere,non? :p Donc, la distance ou le temps ne devrait-il pas changer?diminuer ou je ne sais ...?

 

Non car ça ne s'applique qu'aux corps qui ont une masse au repos.

Posté

Euh je crois que tu confonds Snark, ce que tu cites là ce sont deux conséquences de la relativité restreinte : la contraction des longueurs et la dilatation du temps pour un référentiel en mouvement rectiligne uniforme...

 

Mais après, est-ce que ces conséquences s'appliquent aux photons (qui ont une masse nulle), je ne sais pas...

Posté

Pour développer un peu cette histoire de "corps qui ont une masse au repos", ça n'a pas de rapport avec une éventuelle dilatation du temps.

 

C'est justement pour ça qu'on appelle ça dilation du temps: les effets sont observables quel que soit le phénomène; du moment qu'on observe quelque chose "par rapport au temps": le nombre de fois que tu saute sur place par minute, la durée de vie d'une particule instable, le tic-tac d'une horloge, etc.

Posté
Euh je crois que tu confonds Snark, ce que tu cites là ce sont deux conséquences de la relativité restreinte : la contraction des longueurs et la dilatation du temps pour un référentiel en mouvement rectiligne uniforme...

Mais après, est-ce que ces conséquences s'appliquent aux photons (qui ont une masse nulle), je ne sais pas...

 

Je citais simplement la question de kurisutofuJO qui je pense, demandait si la lumière (les photons) ressentait les effets de la relativité (contraction du temps et des longueurs). Si c'est bien la question, la réponse est toujours la même: pour une onde électromagnétique qui a une masse nulle au repos et se déplace à la vitesse c, (à cause de la masse nulle) la distance et le temps ne peuvent pas varier. Seule la fréquence (donc l'énergie) peut changer.

  • 3 semaines plus tard...

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