Quelle est votre observation la plus mémorable?

Bonjour a tous

Pensez vous qu'il est possible de faire quelque chose avec ceci:

Issu d'une camera Hi8 de bonne qualité.Je pense que d'un point de vu electronique ça doit pas être evident mais peut etre qu'en comprenant les entrées et sorties des la carte ou est soudé le capteur?!

Voila si quelqu'un a déjà tenté l'experience ou à des idées

Merci

Bonsoir,

J'aimerais donc connaitre l'observation la plus marquante pour vous, et l'instrument (yeux y compris évidemment) qui vous a permis de la réaliser.

Pour ma part, c'est l'observation de la galaxie d'Andromède, aux jumelles LIDL 10x50.

C'est simplement pour assouvir ma curiosité

Pour moi c'était cet hiver, dans le massif des Bauges (en Savoie), avec Dédé et d'autres astram, j'avais alors pointé M51 avec mon 254 fraichement sorti de son carton... c'était une vision de rêve.

Je me rappelle encore, je voyais parfaitement les deux noyaux, les bras étaient complètement résolus... que du bonheur.

Je ne l'ai jamais revu aussi belle depuis.

pour moi c'est une de mes toutes premières observations il y a quelques jours de cela, seulement..

pour tiquer sur un autre topic en cours, j'ai commencé gros avec un Newton de 8"

montage de la monture, collimation... le soir vient.. hop je sors le bouzin, et sans but précis, je vise le premier point lumineux qui se présente a moi.. et en faisant le point, je tombe sur jupiter

ça m'a fait vraiment bizarre de voir clairement une planète autrement qu'a la télé, dans un livre ou autre.. avec les 4 galiléens bien alignés.. en restant planté sur l'occulaire, je commençais a discerner la tache rouge.. c'etait vraiment impressionnant !

avec les lumieres de la ville, je ne peux pas faire de ciel profond de chez moi, mais depuis cette nuit là, je sors guetter Jupiter régulièrement

La prochaine.

EDIT: non, bon, je comprends ce que ce genre de réponse a de frustrant

Alors je dirais:

- ma 1ère saturne, il y a 17/18 ans, avec Prunelle.

- M 13 dans le 300 d'Elekaj34 au RAP (1ère fois que je faisais du CP dans un truc plus gros que mon 114)

- les nuages (pas les bandes, hein? J'ai bien dit les "nuages") de jupiter dans le 200/1000 absolument parfaitement collimaté de Jezantrob

- le soleil en H alpha, presque à chaque fois car éternellement renouvelé

- M42 vert émeraude en plein centre de Lyon, et toujours M42 pour la 1ère fois dans un UHC avec un ciel correct...

Pour moi La nébuleuse D'orion, dans un Mizar 150/???? ( c'etait pas le mien)

Donc un T.D.A

Un vrai choc, pour une de mes première observation.

y en as beaucoup...mais la plus marquante restera saturne dans le 300,sinon l eclipse de 98 je crois,elle etait pas totale en bretagne j etais jeune et c etait vraiment impressionnant

Ah si, j'oubliais la plus importante de toutes:

la découverte du pointage avec un point rouge sur le scope de Forrest Gump!

Pour l'instant c'est M31 et Jupiter dans un 2000/20000 (..non je rigole pas :be:).

Je ne le dirais pas: cela ferait des jaloux.

Au alors discrètement:

ma première Saturne au bousoscope

Jupiter au 200/1000 avec tête bino Denk

M13 au nagler avec le dob à Jeff

M13 avec tête bino dans mon 300

La découverte de la région Sagittaire Ecu...

(Ah le cygne M17! L'amas des canards...ce sera avec tête bino cet été)

La Lune avec tête bino

Le ciel profond en général avec tête bino

Un éclair passé à travers le double lama percé avec gros binos

L'oeil d'Iris (M64) la fuselée C38, la double M51 avec tête bino

La majesté d'Orion avec tête bino

le soleil en Ha

Les occultations

...

Bon, j'arrête, ou alors résume: TOUT!

Patte.

bonsoir, pour moi c'est " la quintette de stephan" avec mon 400mm perso , une envie depuis plusieurs années

Je ne le dirais pas: cela ferait des jaloux.

Mais non, mais non.....

A MOI !!

Le passage de la comète Hale-Bopp autour du 1er Avril 1997...

Visible à l'oeil nu dès le coucher du soleil...

Photo prise avec un boîtier reflex est-allemand.. argentique. (diapo) focale 128mm, monté en 'Piggy back' sur un 115/900. Guidage MANUEL l'oeil à l'oculaire (pas de moteur) pendant 15mn environ..

Inutile de préciser que la mise en station est faite selon la technique du 'jeté de monture'.

Une de mes toutes dernières images réalisées avant passage au coté obscur (apn et Go To) :be:

Deux souvenirs sont liés en fait à cette comète. Le fait tout d'abord de l'appercevoir à l'oeil nu avant le tombée de la nuit, puis le moment de l'ouverture de la boîte de diapos dans la boutique du photographe... Deux évènements probablement impossibles à revivre aujourd'hui..

-

Toutes

Plus sérieux, c'est assez difficile de faire un "top-5" de mes meilleures sorties astro, mais il y a quelques moments d'anthologies :

J'y étais (11/08/99)

A couper le souffle

Et bien sur, les RAPs

Mais en principe chaque sortie est un vrais moment de bohneur

la plus mémorable a du être la première fois où j'ai tourné la mollette de mise au point de ma lunette 70/700

soit sans doute la lune

c'était plein de trou!

mais non, la plus mémorable est la plus récente, car je n'ai pas de mémoire: les dentelles dans un 400 avec le filtre qu'il faut et le caillou correspondant!

en conclusion depuis bientôt deux ans je vais de surprises en étonnements

je vous souhaite à tou(te)s la mème chose

j'en ai plein aussi, mais ce qui m'a le plus marqué, c'est saturne dans un C11 il y a quelques semaines....même s'il y avait pas mal de turbulences, l'image était superbe. depuis, je l'ai régulièrement dans la tête:be:

Ma première Saturne en 1995. Je connaissais ses anneaux, mais je pensais qu'on ne pouvait les voir qu'en photo.

Le "dégazage" de l'ISS en aout 2002, ce qui lui faisait une queue verte et courbe presque de la taille de la couronne boréale.

La première fois que je suis montée sur un escabeau pour observer des taches floues alors que j'ai le vertige... Cette nuit glaciale a duré de 21h à 7h du matin et ce sont des heures gravées dans ma mémoire, un orgasme visuel si long c'est inoubliable!!!

Et depuis, il y a toujours un moment au cours d'une soirée où mon cœur va battre plus vite... J'en ai besoin encore et encore...

Moi c'est ma première Saturne en mai 2008 avec mon 130/650 et l'oculaire Antarès W70 5,7 mm que j'ai eu à mon anniversaire...

moi c'etait une nuit d'aout 1998 la turbulence était tres moyenne depuis le debut

de la soirée lorsque vers 2H30 du matin la turbulence s'est figée litteralement

je vous raconte pas la vision de la lune ,saturne et jupiter à 300X dans le C8,absolument

mémorable je me souvient avoir fait des clichés en argentique à l'epoque ils etaient

super reussis

il est à noter que jamais depuis je n'ai retrouvé de telles conditions

J'aimerais donc connaître l'observation la plus marquante pour vous, et l'instrument (yeux y compris évidemment) qui vous a permis de la réaliser.

Bonjour Samurai,

Mon souvenir le plus marquant de l'observation du ciel nocturne remonte à il y a exactement cinquante ans en début de juillet 1958 où j'ai eu la grande chance de voir à l'œil nu pour la première fois un satellite artificiel, Spoutnik III. Je sais, je l'ai déjà raconté sur ce forum Webastro, mais comme il y a tellement de nouveaux Internautes sur ce forum que je vais cependant le rappeler.

Si tout le monde à l'époque avait entendu parler à la TSF (comme on disait alors) des cinq premiers satellites artificiels dont le lancement a été réussi : Spoutnik I (4 octobre 1957 ; poids : 83,6 kg), Spoutnik II (3 novembre 1957 avec la pauvre chienne Laïka ; poids : 500 kg), Explorer I (31 janvier 1958 ; poids : 14 kg), Vanguard I (17 mars 1958 : poids : 1,5 kg seulement), Explorer III (26 mars 1958, poids : 14 kg), personne ou presque n'avait pu les voir à l'œil nu, et pour cause, ils ne pouvaient pas l'être car d'une surface trop petite pour refléter les rayons du Soleil.

En revanche, ce fut différent pour le sixième satellite artificiel : Spoutnik III, lancé le 15 mai 1958, dont le poids (considérable pour l'époque) était de 1 327 kg !!!…

Eh bien, savez-vous que j'ai eu la chance de l'apercevoir à l'œil nu à l'été 1958 ? Ce fut un grand souvenir pour moi !… Sans doute le plus extraordinaire !… Sans doute ce qui a motivé ma passion pour "les choses du ciel"…

Voici comment cela s'est déroulé : à l'été 1958, début juillet, un voisin, instituteur retraité, me dit, ainsi qu'à mon camarade Gilles (nous avions alors 9 ans) : « Mes enfants, ce soir vers neuf heures moins le quart, venez ici et je vous montrerai un spectacle extraordinaire dans le ciel ». Intrigués, nous donnons notre accord.

A neuf heures moins le quart (19h45 TU) nous revenons le voir très curieux de savoir ce qu'il allait nous montrer…

Il nous montre d'abord un point très brillant vers l'horizon Sud-Ouest, c'est la planète Jupiter (magnitude : -2). Il nous dit de regarder alors vers l'horizon Nord, une "étoile aussi brillante que Jupiter" va bientôt traverser le ciel. Et effectivement, cinq minutes après un petit point lumineux (nettement moins brillant que Jupiter ; sans doute de deuxième grandeur) apparaît à l'horizon Nord et se dirige vers l'horizon Sud. Et nous n'en croyons pas nos yeux : cette étoile se met à clignoter environ toutes les dix secondes comme un phare, lançant régulièrement un "flash" nettement plus brillant !… Flash aussi brillant que Jupiter !… Nous l'avons suivi pendant environ dix minutes, puis il a disparu vers l'endroit où le Soleil s'était couché.

Et cet instituteur retraité nous a enfin expliqué ce que nous venions de voir : « Mes enfants, cette "étoile mouvante" que vous venez de voir est le très gros satellite soviétique Spoutnik III, il pèse une tonne et demi !… Et cela prouve la supériorité technologique de l'Union Soviétique sur celle des Américains !… ». Bien entendu nous étions beaucoup trop jeunes pour saisir le sens de ce message très politisé…

En tout cas, je remerciais intérieurement les Soviétiques d'avoir eu la gentillesse de prévoir un "flash" régulier pour qu'on puisse admirer leur satellite. Ce n'est qu'au milieu des années soixante-dix que j'ai compris qu'il n'en était rien : si Spoutnik III faisait des "flashs" si lumineux, c'est parce qu'il y avait eu un dysfonctionnement et que sa fusée porteuse était restée amarrée au satellite et l'avait obligé à ce mouvement de tournis perpétuel, non prévu au départ… Les "flashs" étaient dus à la réflexion du Soleil sur les parois de la fusée porteuse qui faisaient office de miroir…

Par la suite, dans les années soixante, j'ai pu voir souvent les satellites artificiels américains "Écho 1" et "Écho 2" (d'une luminosité de première grandeur dans mes souvenirs) traverser le ciel, mais hélas sans les "flashs" extraordinaires de Spoutnik III. Hélas, je n'ai pu voir Spoutnik III qu'une seule fois…

Et comment cet instituteur retraité était-il au courant de l'heure du passage de Spoutnik III ? Eh bien, il faut se replonger dans l'ambiance de l'époque, celle de la "guerre froide". Cet instituteur retraité était membre du parti communiste qui avait obtenu de Moscou les horaires précis des passages favorables pour l'observation de ce satellite au-dessus de la France, et en avait fait part à ses membres les chargeant vivement de les montrer à un maximum de personnes !..

C'était peut-être de la propagande, mais c'était un magnifique spectacle céleste !… :be:

Roger le Cantalien.

Une nuit de 1995 je crois, M13 au 320... L'amas était quasiment au zénith, une transparence de fou, une turbulence incroyable, et cette vision absolument impossible à reproduire en photo ou par quelque procédé d'image que ce soit... Les yeux sont quand même fantastiques pour observer. C'est sûrement mon meilleur souvenir avec Saturne dans le même instrument.

Cela fait un moment que je réfléchis... c'est bien difficile de sortir quelques visions de rêve parmi plein de rêves!

Je dirai d'abord Saturne, dans une lunette de 60mm achetée la veille pour cela. Il était 4h du matin, j'étais parti pour la première fois à la campagne avec Ciel & Espace et la petite lulu!

Un choc, inoubliable, et mon premier moment de félicité astronomique... je l'avais regardée jusqu'à ce qu'elle s'efface dans l'aube.

Ensuite, M31 dans le 200mm à la Croix de fer (2500m), fin août 2006. je l'ai vue vraiment vue, elle débordait du champ, 1,8° pourtant. A vue de nez elle devait atteindre 3° en visuel. Il y avait des détails, des amas je crois, la spirale, légère.... et trois galaxies dans le champ! je l'ai encore en tête!

M42 au même endroit, un an plus tard. Comme si elle était éclairée de l'intérieur, magique!

Uranus, dans le 150mm, sa délicate couleur, sa présence irréelle, tant de beauté en une petite boule verte

Et tout récemment, Pluton. J'ai du mal à le croire, encore!

Je pense que ma première Saturne dans ma petite bouse de 144/1000 catadioptrique a aussi été un grand moment de plaisir solitaire il y a maintenant plus de 20 ans.

Bon c'est sûr qu'à côté d'une observation de Pluton ça a l'air con.

à la Croix de fer (2500m)

Et tu viens souvent au col de la Croix de Fer ? Je demande juste parce que j'habite vraiment tout près.

Hélas non, je n'y vais pas souvent! L'hiver c'est impossible, l'an dernier la météo m'en a empêché, la dernière fois c'était en 2006.

Je ne désespère pas pour cette année!

Où es tu exactement? Si je peux trouver plus haut, j'irai! Il y a bien le Saint Bernard, mais l'hôtel, là-haut, fout tout en l'air!

Où es tu exactement?

Albiez le Jeune

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Dans le désordre, il m'en vient 3 :

- les comètes Hyakutake puis Hale-Bopp en 1997, mes premières comètes vraiment visibles à l'oeil nu. Et moi aussi je conserve précieusement les boîtes de diapo faites à cette occasion (moi qui ne suis toujours pas passé du côté obscur ).

- l'éclipse de 1999, quelles sensations !

- l'amas ouvert M11 dans des jumelles 25 x 150 lors d'une soirée à la ferme des étoiles, je me serais cru aux hublots d'un engin spatial ...

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Moi aussi !

C'est bon chez moi.

Voilà mon plus beau souvenir en astronomie , même pas primé au concours astro mag . Ce n'est pas grave , le concours m'a permis de le mettre sur un texte .

Le Soleil a rendez- vous avec la Lune .

Incontestablement mon plus beau souvenir d’astronomie se situe loin très loin de ma Provence , terre de toutes mes observations .

Souvenez vous le 11 aôut 1999 une éclipse totale de soleil est attendue dans le nord de la France.

Déjà dans mon enfance , j’avais 8 ans , à Toulon le 15 février 1961 j’avais observé une éclipse totale à travers des négatifs photo , il était environ 08h00 du matin mais j’en garde très peu de souvenirs .

Pour cet évènement majeur à venir, je prépare mon expédition ; c’est un grand mot vu qu’ à l’époque j’étais en possession d’un ETX90 ,trois oculaires , un filtre solaire plein verre et une paire de jumelles Perl-Vixen zoom 16X40X50.

Deux jours avant l’évènement mon épouse et moi sommes arrivés chez des amis à Vieil- Hesdin à côté d’Arras . La totalité de l’éclipse se situant un peu plus bas vers Amiens . Le lendemain je partis en reconnaissance non loin de la ville précitée pour trouver un petit coin tranquille . Mon choix s’est porté sur un petit hameau tout près de Montonvilliers , avec à l’écart un petit parking sauvage propice à mon observation .

Aux actualités du soir , on annonce une météo exécrable : autant vous dire que durant la nuit le sommeil fut très difficile .

Le jour J arrive , O6 h00 du matin , déjà debout , un oeil sur le ciel , pas terrible : c’est bien couvert . Je prépare mon matériel et le temps passant , c’est l’heure du départ .Mon épouse et mes amis se joignent à moi , la route m’a paru longue mais nous voilà arrivés , il est 10h00 du matin . L’endroit est désert et agréable , le petit parking goudronné me sert de base , sur la droite un ruisseau , devant nous une petite ferme et le hameau à deux cents mètres .

Je sors de mon véhicule , il fait froid . Un petit café pour me réchauffer c’est pas de refus . Pas de pluie mais le ciel est couvert , l’angoisse se lit sur mon visage . Mes proches essaient de me remonter le moral avec des petits mots du genre « t’inquiète pas le temps va se lever » où ne te tracasse pas , « Eole va chasser les nuages » . Pour me changer les idées et vaincre le mauvais temps , je sors le matériel , j’effectue sa mise en place . De temps en temps des petites éclaircies timides et passagères me redonnent l’espoir , j’y crois fortement , je n’ai pas fait 900 km pour rien .

Des enfants d’une douzaine d’années quatre garçons et deux filles curieux s’approchent , je me prête au jeu des questions et des réponses . Pendant ce temps comme voulant nous inviter à leur rencontre le couple astral essaie de percer a travers les nuages , j’en profite : malgré les difficultés je montre aux enfants la lune grignotant peu a peu le soleil. Je leur explique le déroulement de l’éclipse surtout le phénomène de l’ombre qui la précède et je leur fait cadeau de lunettes spéciales que j’avais en ma possession .

L’heure fatidique approche, il fait de plus en plus froid , une atmosphère lourde nous entoure , je sens le stress m’envahir , je scrute désespérément le soleil , subitement le miracle : une ouverture suffisante , comme un gros hublot , dégage entièrement les deux astres pour nous faire vivre l’évènement . Le froid est bien là , la nature change rapidement de couleur , c’est impressionnant , un mélange de films de science fiction et de suspense pour décrire le moment vécu , le silence est total même à la ferme tout près , plus un bruit . Tout le monde est stupéfait , on devine l’inquiétude sur le visage des enfants ; l’attente de l’inconnu chez les adultes , ce n’est plus qu’une question de secondes .

Soudain , l’ombre venue de derrière fonce sur nous et nous envahie pleinement ,il fait nuit , c ’est la totalité de l’éclipse temps prévu 2mn a 2mn30 environ c’est très court . L’émotion est à son comble . J’enlève le filtre solaire plein verre. Je m’empresse de coller l’ œil a l’oculaire , Il n’ya pas de mots pour exprimer ce que je vois mais des sensations fortes , .Je découvre un spectacle plus que grandiose .La lune cache entièrement le soleil laissant apparaitre un petit halo de lumière tout autour du disque puis je découvre la danse des flammes solaires s’échappant sur la partie supérieure . A mon épouse et mes amis qui sont tout près de moi , je leur dit « vite vite regardez c’est magnifique ». Puis reprenant à mon tour l’observation je savoure les derniers instants qui me sont offerts . J ’observe toujours et sans cesse le ballet des flammes solaires lorsque un fin filament de lumière apparait mettant fin a l’évènement aussi grandiose que sensationnel m’obligeant à remettre en place le filtre solaire . Continuant leur chemin à travers l’espace les deux astres commencent a se séparer lentement . La lumière du jour réapparait doucement et oui il est environ midi , le soleil est au zénith . Nos regards se croisent , ils expriment notre bonheur d’avoir vécu un tel moment .

Cela fait environ cinq minutes que le maximum de l’éclipse est terminée que a nouveau les nuages enveloppent les deux astres pour les faire disparaitre totalement .

Je range mon materiel , échange quelques mots avec mes proches , chacun racontant a chaud sa vision de l’évènement puis vint le moment de partir. Je jette un dernier coup d’œil vers l’emplacement où était mon ETX90 , une grande satisfaction remplie d’émotions s’empare de moi , les larmes a l’œil tel un gosse de dix ans qui venait de recevoir un cadeau d’une valeur inestimable , je remercie le ciel de m’avoir offert un si beau spectacle .

Aujourd’hui encore , neuf ans après quand je le raconte l’émotion est toujours présente , et quand je pense à ceux qui ont fait le déplacement sur toute la bande de pleine observation a travers la France et qui n’ont pu profiter du spectacle , je me dis que j’ai eu énormément de chance.