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Trous noirs au sein des galaxies...


Nox

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Bonsoir ^^

 

J'me pose une question ! :p

J'ai relu dernièrement un truc de Stephen Hawking portant sur l'existence des trous noirs et une de ces suggestions a retenu mon attention pour une chose.

 

Il parle du système Cygnus X-1 qui se compose d'une étoile tournant autour d'un objet invisible. Le système émet beaucoup de rayon X. Il explique que ce rayonnement est due a la matière que l'étoile visible a 'éjectée' de sa surface. Cette matière tombe vers l'objet invisible, s'échauffe et émet des rayons X. A partir de ces émissions il détermine la plus petite masse possible pour l'astre invisible et d'après les résultats, elle correspond a 6 fois celle du soleil. L’objet ne peut être une naine blanche a cause de sa masse, limite de Chandrasekhar, mais est aussi trop massive pour être une étoile a neutron, il est donc fort probable que se soit un trou noir. Aujourd’hui, on semble sûre a 95% que cet astre invisible soit un trou noir.

Il explique que le nombre de trou noir de se genre, bien plus petits que les trous noirs super massif du centre des galaxies, pourrait être supérieur a celui des étoiles visibles. Ces trous noirs pourraient être une bonne explication de la rotation de la galaxie ainsi que de sa vitesse de rotation.

On sait que la masse des étoiles visible des galaxies est bien trop faible par rapport a ce qu’elle devrait être (force de gravité des galaxies trop importante par rapport a la masse il me semble… corrigez moi si je me trompe ! :p). On a donc mis en place la fameuse matière noire. Je sais que la recherche de cette matière noire s’est considérablement améliorée et est presque prouvée (il me semble…) mais je me pose une question :?: : comme les trous noirs sont techniquement ‘invisibles’, je me demande s’ils ne pourraient pas être une des explications du déficit de la masse des galaxies… :?:

 

Qu’en pensé vous ? Je ne me souviens pas avoir lu de truc en rapport avec tout ça donc si quelqu’un pourrait me donner une lueur de réponse… j’en serais très content :be:

 

 

 

 

Hmmm… Je sens que j’ai dis une bêtise… Ce dont je vous parle est issu du livre ‘une brève histoire du temps’ de Stephen Hawking, chapitre 6. J’ai lu se livre il y a un bon moment maintenant, j’ai été amené a relire ce passage pour retrouvé une information et cela a éveillé mon esprit d’un autre cotés… Probablement que la réponse a ma question est cachée quelque part dans se livre…

 

 

 

Merci pour vos réponses.

Cordialement.

Posté
mais je me pose une question :?: : comme les trous noirs sont techniquement ‘invisibles’, je me demande s’ils ne pourraient pas être une des explications du déficit de la masse des galaxies… :?:

 

En fait, bien qu'"invisibles", on sait estimer à la grosse la masse des trous noirs (en tout cas, ceux dont on observe les effets collatéraux), et bon, ça ne suffit pas pour expliquer le considérable déficit de masse constaté dans les galaxies.

Posté
Il explique que le nombre de trou noir de se genre, bien plus petits que les trous noirs super massif du centre des galaxies, pourrait être supérieur a celui des étoiles visibles.

Ça, j'ai du mal à y croire. Ces trous noirs sont générés par les étoiles supergéantes, qui sont extrêmement peu nombreuses. Certes, elles "vivent" et "meurent" plus vite, environ mille fois plus vite que le Soleil (10 Ma de durée de vie au lieu de 10 Ga), mais je ne suis pas sûr qu'il y ait 1 supergéante pour 1000 étoiles. De plus, les supergéantes en fin de vie éjectent d'énormes quantité de matière, de sorte que les résidus de supernovae suffisamment massifs pour donner un trou noir ne représentent qu'une petite proportion des supergéantes.

 

D'ailleurs on peut calculer ça. Une galaxie comme la notre contient 200 milliards d'étoiles. On estime qu'il y a en gros 2 supernovae par siècle. Donc depuis 13 Ga, il y a eu 260 millions de supernovae. Mettons 1 milliard, car au début de la formation de la Galaxie, le taux de supernovae était sûrement plus fort. Parmi ces 1 milliards de supernovae, combien ont donné un trou noir et non pas une étoile à neutron ? Si c'est 1 %, ça ne fait que 10 millions de trous noirs, à comparer aux 200 milliards d'étoiles... Je ne vois pas comment ça pourrait donner l'ensemble de la masse cachée.

 

Ce dont je vous parle est issu du livre ‘une brève histoire du temps’ de Stephen Hawking, chapitre 6.

Je suis en train de relire ce livre afin peut-être d'en rédiger une critique assassine (mais j'ai mis ce projet de côté depuis quelques semaines). Je ne l'aime pas car il est anti-pédagogique : c'est tellement mal expliqué qu'on risque de comprendre de travers, les lecteurs croiront avoir appris quelque chose alors qu'en fait non.

Posté

Bien merci a vous 2 ^^:be:

Hmm… C’est vrai que l’on peut déterminer la masse du aux effets du trou noir, cependant comme on ne les connaît pas tous et au vu de la remarque de Stephen Hawking je me suis di que peut être… mais le raisonnement de ‘Bruno est très pertinent !

C’est vrai que vu sous cette angle, il est difficile de penser que le nombre de trous noirs puisse être supérieur a celui des étoiles visibles… Je n’avais pas pensé a raisonner de la sorte.

En tout cas merci, je vois maintenant mieux pourquoi on a mis en place cette fameuse matière noire, du moins une des raisons de son existence.

 

Pour ce qui est du livre de Stephen Hawking, je doute avoir le niveau de connaissance technique pour pouvoir en tirer une critique, mais c’est vrai qu’il n’est pas simple a lire, je trouve que c’est de plus en plus difficile a comprendre sur les dernier chapitre, cela devient très abstrait… Sinon je serai très intéressé pour lire ta critique, donc si tu décide de la poursuivre un jour…

 

Cordialement.

Posté
Pour ce qui est du livre de Stephen Hawking, je doute avoir le niveau de connaissance technique pour pouvoir en tirer une critique, mais c’est vrai qu’il n’est pas simple a lire, je trouve que c’est de plus en plus difficile a comprendre sur les dernier chapitre, cela devient très abstrait…

 

En ce qui me concerne, je n'ai à peu près rien compris à ce livre, et les rares fois où je comprenais, c'était pour me rendre compte qu'il compliquait à plaisir des choses relativement simples à comprendre.

 

C'est un bouquin que je déconseille vraiment.

Posté

Sur Hawking, je vais donner un exemple.

 

De nombreuses personnes croient que la théorie du big bang décrit un univers formé de matière en expansion à partir d'une explosion originelle, le tout dans un espace pré-existant qui est peut-être infini. Ce sont eux qui se posent des questions du genre "y a-t-il eu d'autres Big Bang ?" ou "où s'est produit le Big Bang ?". Cette vision de l'univers est fausse, aucune théorie ne décrit notre univers de cette façon, c'est une sorte de mythe (je pense qu'il mérite l'appellation de "mythe" tant sont nombreux ceux qui y "croient") construit à partir d'une mauvaise compréhension de la théorie.

 

En réalité, c'est tout l'espace qui est en expansion, entraînant avec lui la matière, en quelque sorte. Ainsi, la question du point où s'est produit le Big Bang n'a pas de sens car, déjà, le Big Bang n'existe pas (il n'y a pas eu d'explosion originelle) et, de plus, la naissance de l'univers s'est produite partout. En fait, je pense qu'il ne faut pas parler de Big Bang, juste de big bang = le surnom (ironique) d'une théorie.

 

D'où vient cette incompréhension de la théorie dite du big bang ? Elle vient notamment de mauvais livres de vulgarisation. Une brève histoire du temps en est un.

 

Il suffit de lire le premier chapitre, où Hawking explique que dans la théorie de Newton, les étoiles ne peuvent pas former un ensemble stable :

 

« Newton avait compris que, selon sa théorie de la gravitation, les étoiles devaient s'attirer entre elles, et qu'apparemment, elles ne pouvaient fondamentalement pas rester au repos. »

 

Dans cette vision newtonienne, un espace pré-existant est rempli d'étoiles et on regarde ce qui se passe selon que cet espace est fini ou infini (Newton croyait éviter le problème en rendant son espace infini). Hawking explique que le cas d'un espace fini ou d'un espace infini semblent différents, mais que c'est juste une apparence. En conclusion :

 

« D'après la loi de Newton [toutes les étoiles] s'effondreront toujours sur elles mêmes. Nous savons aujourd'hui qu'il est impossible d'avoir un modèle statique d'univers infini dans lequel la gravitation soit toujours attractive. »

 

--> Horreur : Hawking est en train d'expliquer ce qu'est un univers statique dans le cadre newtonien, donc en parlant d'un univers dans lequel les étoiles ne s'effondrent pas sur elles mêmes dans un espace infini pré-existant. Du coup, quand il parlera de l'univers en expansion par opposition à l'univers statique, nécessairement on va croire qu'il s'agit d'un modèle où les étoiles (les galaxies, plutôt) s'éloignent les unes des autres dans un espace pré-existant. Le mythe du Big Bang !

 

Et Hawking enchaîne, sans la moindre précaution :

 

« Il est intéressant de remarquer que, dans le climat général de pensée précédant le 20è siècle, personne n'a suggéré que l'univers pourrait se dilater ou se contracter. »

 

Voilà, on y est. En raisonnant dans le cadre newtonien (étoiles dans un espace pré-existant), il ose nous parler de l'univers en expansion (ou en contraction). Vu ce qui précède, le lecteur est obligé de comprendre qu'un univers en contraction, c'est quand les galaxies s'effondrent sur elles mêmes dans un espace pré-existant infini, et qu'un univers en dilatation c'est le contraire. C'est bien le mythe du Big Bang.

 

« Même ceux qui avaient compris que la théorie newtonienne de la gravitation démontrait que l'univers ne pouvait pas être statique ne pensèrent pas à suggérer une expansion. »

 

L'air de dire qu'on aurait pu découvrir la théorie de l'expansion plus tôt. Ben oui mais non : pour l'instant on parle toujours de la vision newtonienne : des étoiles (ou galaxies) dans un espace pré-existant.

 

Voilà : après la lecture du chapitre 1, si le lecteur sait qu'en réalité l'univers est en expansion, il va s'imaginer qu'il s'agit de galaxies qui s'éloignent peu à peu dans un univers pré-existant. Hawking a tout fait pour que l'on comprenne les choses de cette façon.

 

On revient sur l'idée de l'univers en expansion dans le chapitre 3. Après avoir expliqué en détail les observations de Hubble (là, je n'ai rien à redire, sinon qu'il emploie beaucoup de pages pour raconter ça, mais bon), Hawking nous dit brutalement, sans plus de précision :

 

« En d'autres termes, plus la galaxie était loin, plus elle s'éloignait de nous ! L'univers ne pouvait donc pas être statique, comme tout le monde le croyait auparavant, et il était même en expansion, la distance entre les différentes galaxies augmentant en permanence. »

 

Vu ce qui a été dit au premier chapitre, le lecteur est conforté dans sa vision de galaxies s'éloignant les unes des autres dans un espace pré-existant. Jamais Hawking ne lève la confusion ! D'ailleurs il enchaîne en expliquant : « Si cette expansion était assez lente, la force de gravité finirait par l'arrêter ; puis il y aurait contraction. Cependant, si l'univers était en expansion plus rapide, au-delà d'un certain taux critique, la gravité ne pourrait jamais être assez forte pour l'arrêter, et l'univers continuerait à s'étendre à jamais. C'est comme lorsqu'on lance une fusée depuis la Terre [suit une explication détaillée de ce qui se passe quand on lance une fusée plus ou moins vite] »

 

Ce passage est une horreur ! Commençons par remarquer que Hawking connaît parfaitement la théorie du big bang et sait parfaitement que ce qu'il raconte n'a rien à voir avec celle-ci. En effet, il parle d'un taux d'expansion (« taux critique »), ce qui est le terme correct, alors que sa description de l'expansion conduirait à parler d'une vitesse. Bien qu'il connaisse la théorie, il décrit le mythe. Dire que si l'expansion est assez rapide, alors elle dure éternellement, c'est vrai dans la théorie du big bang, mais ça n'a rien à voir avec le lancement d'une fusée. Décrire l'expansion de façon similaire au lancement d'une fusée continue à conforter le lecteur dans sa vision fausse de galaxies qui ont connu un départ rapide suite, on imagine, à une explosion, et continuant de s'éloigner si l'élan a été suffisamment rapide... L'univers newtonien ne pouvait qu'être en effondrement, nous dit le chapitre 1, mais à présent on comprend que grâce à une explosion originelle elle est évitée, pourvu que ça ait été suffisamment rapide (Hawking ne parle pas d'explosion, mais fait tout pour que ses lecteurs qui en ont entendu parler soient confortés dans cette croyance).

 

Évidemment, plus loin il va utiliser l'analogie du ballon à gonfler. Rappelons que la seule analogie entre l'univers et un ballon à gonfler, c'est que les vitesses relatives des galaxies se comportent comme les vitesses relatives des taches dessinés sur un ballon - d'où l'existence de cette analogie. Tout le reste n'est pas analogue : l'univers ne ressemble pas à un ballon ! Mais Hawking ne le dit pas... Il dit bien que « aucune tache ne peut être considérée comme le centre de l'expansion » mais oublie - quel dommage - de parler du centre du ballon (ce qui permettrait une mise au point).

 

Ensuite, peut-être un problème de traduction : « Une caractéristique remarquable du premier modèle de Friedmann est que, dans ce cas, l'univers n'est pas infini dans l'espace. »

 

Vous avez noté ? « l'univers n'est pas infini dans l'espace ». Vu ce qui précède, j'ai bien peur que ce ne soit pas qu'un problème de traduction. En employant le mot "dans", on continue à laisser croire que l'univers, c'est la matière qui est contenue dans l'espace et s'y étend. Bien entendu, il aurait fallu dire « l'univers n'est pas infini en espace. » Pourquoi Hawking a-t-il utilisé le terme "dans" ? J'ai l'impression qu'il a préféré s'enfoncer dans le malentendu parce que c'est plus simple à expliquer... Ainsi, lorsqu'il parle de l'espace qui est refermé sur lui même, il donne une analogie avec la surface de la Terre, mais en s'abstenant de remarquer qu'il ne faut pas s'occuper du centre de la Terre dans cette analogie... (Or il est indispensable d'en parler pour mettre les choses au point et éviter une mauvaise compréhension.)

 

(Dans la suite du chapitre, Hawking parle des théories alternatives...)

 

Je soupçonne que Hawking a délibéremment décrit l'univers sous sa forme du "mythe du Big Bang" pour ne pas avoir à s'embêter à expliquer des choses trop compliquées pour le lecteur. Mes soupçons viennent des nombreuses occasions qu'il avait de clarifier les choses et qu'il laisse passer. Et puis, quand il explique en introduction que « On m'a dit que chaque équation incluse dans le livre en diminuerait les ventes de moitié. J'ai donc décidé qu'il n'y en aurait aucune. À la fin, toutefois, j'en ai mis une, la fameuse équation d'Einstein : E = mc². » Cette phrase montre bien la volonté de Hawking de ne pas effrayer le lecteur avec des choses trop techniques. Pourtant, il n'y a pas besoin d'équations pour être plus clair. Mais le mythe du Big Bang est tellement plus simple à décrire...

 

------

Comparons avec Cosmos (Carl Sagan). Au chapitre 10, il ne peut s'empêcher de parler d'explosion, mais bon, pourquoi pas à partir du moment où on fait bien comprendre qu'il ne s'agit pas d'une explosion au sens courant du terme (un truc qui explose dans un espace pré-existant). Or Carl Sagan, dès le début, met les choses au point. Voici comment débute ce chapitre (après un paragraphe sur les mythes) :

 

« Dans cette explosion cosmique titanesque, l'univers commença une expansion qui n'a pas cessé depuis. On se fourvoierait en décrivant l'expansion de l'univers comme l'extension d'une bulle vue de l'extérieur. Par définition, rien de ce que nous pourrons jamais connaître n'était "à l'extérieur". Il vaut mieux imaginer les choses de l'intérieur : par exemple comme un quadrillage qui adhérerait à l'étoffe mouvante de l'espace et s'étendrait uniformément dans toutes les directions. »

 

Et ensuite, il décrit l'univers. Voilà : d'abord clarifier les choses. (D'ailleurs il reclarifie ça plus loin, mais j'ai la flemme de relire le livre...)

Posté

La théorie du big bang a été baptisé ainsi suite a une intervention de Hoyle a la radio, détracteur de cette théorie et fervent défenseur de l’état stationnaire, Steve Hoyle voulu tourner au ridicule cette théorie en la baptisant ainsi… L’idée d’une forte explosion semble avoir séduit…

 

J’ai relu le premier chapitre du livre d’Hawking avec ta critique a cotés.

 

« Newton avait compris que' date=' selon sa théorie de la gravitation, les étoiles devaient s'attirer entre elles, et qu'apparemment, elles ne pouvaient fondamentalement pas rester au repos. »

 

Dans cette vision newtonienne, un espace pré-existant est rempli d'étoiles et on regarde ce qui se passe selon que cet espace est fini ou infini (Newton croyait éviter le problème en rendant son espace infini). Hawking explique que le cas d'un espace fini ou d'un espace infini semblent différents, mais que c'est juste une apparence. En conclusion :

 

« D'après la loi de Newton [toutes les étoiles'] s'effondreront toujours sur elles mêmes. Nous savons aujourd'hui qu'il est impossible d'avoir un modèle statique d'univers infini dans lequel la gravitation soit toujours attractive. »

 

Dans le cas d’un univers infini avec un nombre infini d’étoile réparties uniformément, il ce pose un problème. Il me semble, que comme on pensait a cette époque que l’univers été éternel, la lumière des étoile aurai eu un temps infini pour nous parvenir et par conséquent on devrait voir un ciel lumineux et uniforme or ce n’est pas le cas. Il ne fait pas mention de ce détail a ce moment… Il n’explique pas non plus pourquoi l’approche correcte été de se mettre dans le cas d’un univers finie. Suite a ces paroles, il peut paraitre tordu de se dire que le véritable visage de notre univers suit un scénario cataclysmique ou toute les étoiles sont vouées a s’effondrer…

Il est vrai que son explication n’est pas vraiment claire… Surtout sur le fait que contraction = galaxie qui s’effondre sur elles-mêmes et inversement pour l’expansion…

 

Lorsqu'il dit :

 

« Il est intéressant de remarquer que, dans le climat général de pensée précédant le 20è siècle, personne n'a suggéré que l'univers pourrait se dilater ou se contracter. »

 

Suivant son raisonnement tumultueux, je pense que c’est une grosse imprécision de sa part (du moins je l’espère). Je pense qu’il lance cette idée afin de donner un aperçu de ce qui pourrait expliquer la ‘stabilité’ des étoiles et de la structure des galaxies…

 

Je crois qu’il fait également une erreur lorsqu’il dit :

 

« Il est intéressant de remarquer que, dans le climat général de pensée précédant le 20è siècle [...] Il était généralement admis ou bien que l’univers existait depuis toujours dans un état inchangé, ou bien qu’il avait été créé a un instant précis du passé, plus ou moins semblable a ce qu’on connait aujourd’hui. »

 

A ma connaissance, il semble qu’il fallut attendre les observations d’Hubble pour entrevoir la possibilité d’un moment de création (Einstein ayant littéralement jeté Lemaitre lors d’un rassemblement ou Lemaitre saisi la possibilité d’exposer ces travaux sur un univers en expansion, impliquant un moment de création (j’espère ne rien mélangé)). Avant, il me semble, que la plus grande majorité des scientifiques défendaient un univers éternel, même Einstein, qui avait démontré via sa théorie de la relativité que l’univers été en expansion, avait transformé sa théorie de la relativité pour qu’elle colle a cette idée. Je ne sais pas si je cite un bon exemple, mais c’est juste dans l’intention d’expliquer mon idée ou Hawking est imprécis lorsqu’il dit qu’il y avait 2 visions… A ma connaissance il n’y avait que de rare scientifique en faveur d’un moment de création, idée lancer par Friedman et Lemaitre (j’en oubli un important…). Il été fréquent de voire des scientifique oublié leurs travaux face a l’opinion publique (ex : Chandrasekhar et son modèle de l’évolution des étoile face a Eddington…)

 

Voilà' date=' on y est. En raisonnant dans le cadre newtonien (étoiles dans un espace pré-existant), il ose nous parler de l'univers en expansion (ou en contraction). Vu ce qui précède, le lecteur est obligé de comprendre qu'un univers en contraction, c'est quand les galaxies s'effondrent sur elles mêmes dans un espace pré-existant infini, et qu'un univers en dilatation c'est le contraire. C'est bien le mythe du Big Bang.[/quote']

 

J’approuve.

J’ai lu il y a quelque temps, un article (parut dans ciel et espace, numéro de septembre 2007 il me semble) portant sur une nouvelle vision du devenir de l’univers. L’article exposait une fin tragique… Enfaite, il était expliqué qu’avec l’expansion en continu de l’univers, cette dernière entrainerait ‘l’explosion’ des structures actuelles. La force de gravité des galaxies ne permettrai plus de compenser, les étoile seraient libre, puis en avançant encore dans le temps, les étoile elles-mêmes serait déchiré, la lumière ne nous parviendrait plus, et en continuant dans el temps, cela irai jusqu'à l’écartèlement des atomes et autre structure plus petites… (J’ai lu ça il y a un longtemps et je n’ai pas le magazine sous la main pour être plus précis…)

 

 

Voila, ta critique est très intéressante et je me ferais un plaisir de poursuivre la lecture comparé. Mais pour le moment je vais m’arrêter au premier chapitre ^^

 

Cordialement.

J’approuve.

J’ai lu il y a quelque temps, un article (parut dans ciel et espace, numéro de septembre 2007 il me semble) portant sur une nouvelle vision du devenir de l’univers. L’article exposait une fin tragique… Enfaite, il était expliqué qu’avec l’expansion en continu de l’univers, cette dernière entrainerait ‘l’explosion’ des structures actuelles. La force de gravité des galaxies ne permettrai plus de compenser, les étoile seraient libre, puis en avançant encore dans le temps, les étoile elles-mêmes serait déchiré, la lumière ne nous parviendrait plus, et en continuant dans el temps, cela irai jusqu'à l’écartèlement des atomes et autre structure plus petites… (J’ai lu ça il y a un longtemps et je n’ai pas le magazine sous la main pour être plus précis…)

 

 

Voila, ta critique est très intéressante et je me ferais un plaisir de poursuivre la lecture comparé. Mais pour le moment je vais m’arrêter au premier chapitre ^^

 

 

au fait , comment explique tu si une singularité est un point sans dimension , donc il n'y a plus de matière ...mais elle conserve toute sa gravité ?

 

Je ne maitrise pas assez bien le sujet pour te répondre précisément, mais il y a beaucoup de matière a l’horizon du trou noir… Le fait qu’un trou noir soit un point de densité infini joue aussi je pense… Qu’on me corrige si je dis n’importe quoi !

 

Cordialement.

Posté
au fait , comment explique tu si une singularité est un point sans dimension , donc il n'y a plus de matière ...mais elle conserve toute sa gravité ?

 

Justement, on ne sait pas...C'est là où on touche les incompatibilités entre relativité générale et mécanique quantique. Ca devient trop petit pour la RG (dont le "cadre" n'est pas quantique), et trop "massif" (cad trop "relativiste") pour la quantique dont le cadre n'est pas relativiste.

Posté

Ben pour ce que je sais des trous noirs, l'horizon définit une limite a ne pas franchir.

Elle correspond a la limite a partir de laquelle les photons restent piéger définitivement autour du trou noir. Si cette limite est franchie, on plonge vers le trou noir, sinon il est encore possible de s’échapper, du moins pour les photons…

La matière peut s’agglutiner autour du trou noir sous la forme d’un disque d’accrétion et spirale en direction du trou noir… Pour analogie, je ne sais pas si elle est bien choisit, mais pour le disque d’accrétion autour du trou noir, c un peu comme la structure de notre galaxie, il y a un trou noir très massif au centre, la matière s’agglutine autour et spirale… mais cette analogie reste a prendre avec des pincettes, je ne suis pas expert dans le domaine pour l’affirmer avec certitude, mais il me semble que cela fonctionne comme cela.

Invité akira
Posté
La théorie du big bang a été baptisé ainsi suite a une intervention de Hoyle a la radio, détracteur de cette théorie et fervent défenseur de l’état stationnaire, Steve Hoyle voulu tourner au ridicule cette théorie en la baptisant ainsi… L’idée d’une forte explosion semble avoir séduit…

 

 

C'est FRED Hoyle :)

Invité akira
Posté

Une singularite n'est pas un objet physique, c'est une impossibilite de la theorie de decrire la nature. Il est inutile de se poser la question de ce qui se passe a une singularite. La singularite c est uniquement le mot qui designe l echec de la theorie. Peut etre n'y a t il pas de singularite dans une autre theorie.

 

On peut decrire ce qui se passe asymptotiquement vers une singularite (Big Bang + x seconde) mais la singularite est par definition meme inaccessible dans la theorie qui l a revelee.

Posté
C'est FRED Hoyle :)

 

Honte a moi, tu as raison ! :be:

ou avais-je la tête !!! ce bon vieux Fred...

Posté

Vous parlez de singularité au début du "commencement"; ce que j'aurais aimé lire est de savoir ce que devient la matière aspirée par les trous noirs.

Il y aurait une "singularité initiale" au "fond" de chaque trou noir; la matière désossée jusqu'au quarck avec des lois physiques qui rejoignent la mécanique quantique.

Bon ceci n'est qu'une théorie, mais le simple fait de parler des heures du big bang chaud, de l'état KMS, jusqu'à l'instant zéro avec les instantons de Thomas Hoft (le big bang froid) n'est il pas non plus une théorie mathématique dont on a aucune preuve physique et jamais pu observer?

 

Je suis pratiquement convaincu (c'est mon sentiment) que l'infiniment grand est lié avec l'infiniment petit. La frontière entre l'espace temps et le temps imaginaire n'est elle pas présente partout dans l'univers? Ce fameux mur de planck dont on parle si souvent serait une frontière avec un "autre monde" inconnu..

 

Pour revenir aux trous noirs, est ce que certains d'entre vous auraient déjà entendu qu'ils pouraient servir aussi de raccourci de l'univers pour rejoindre d'un point à l'autre?

Posté

Pour revenir aux trous noirs, est ce que certains d'entre vous auraient déjà entendu qu'ils pouraient servir aussi de raccourci de l'univers pour rejoindre d'un point à l'autre?

 

Ben trous blancs, fontaines blanche et autres dénominations !

L’idée a été lancé que la matière puisse être 'transporter' a travers l'espace temps ou, pourquoi pas, vers un autre univers parallèle mais les trous de verre sont très instables, la moindre particule suffit a les détruire théoriquement...

 

Il y a un autre topic récent sur le forum a ce sujet: ici

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