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GoTo, avantages et inconvénients


Sylvain du CNED

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Introduction par cémoi

 

 

 

 

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le pointage électronique sans jamais oser le demander...

 

Eh bien nous y sommes ! Vous allez enfin tout savoir !

Voici donc un article qui va tenter d'exposer, et de dévoiler sans interdits ni tabous les différentes applications rendues possibles par l'intégration d'une raquette de commande informatique ("Go To") sur un instrument d'astronomie d'amateur. Je vais parler bien sur de pointage électronique puisqu'il s'agit de la fonction la plus connue de ce système. Je parlerai aussi de possibilités plus rarement évoquées sur ce forum, de toutes ces fonctions de confort et de plaisir qui sont tellement pratiques pour commencer ou approfondir une bonne connaissance de la voûte céleste et des mouvements des astres. Fonctions que chacun est libre d'utiliser à son rythme, en suivant ses envies ou non du moment, au gré de son plaisir et de ses fantasmes d'observateur...

 

 

 

 

De quoi s'agit il ?

 

Le principe est simple, le constructeur intègre un petit ordinateur dans l'instrument. Une raquette de commande disposant d'un afficheur en mode texte, permet de lancer des opérations de calculs. Une fois ces calculs terminés, on peut lire le résultat sur la raquette puis actionner les moteurs qui vont entraîner le tube. Il se dirige alors rapidement vers une cible, qui est en général invisible à l'oeil nu et donc assez difficile à trouver seul, surtout si l'observateur est débutant ou peu expérimenté.

Les avantages immédiats sautent aux yeux: Il devient possible d'observer de nombreux objets célestes sans passer par un long apprentissage du ciel. Attention, cela n'empêche bien sur pas de passer par cet apprentissage (recommandé par de nombreux amateurs chevronnés) si l'on en a l'envie. Envisageons au contraire le pointage électronique comme un outil qui permettra au débutant de se faire plaisir rapidement et lui donnera très certainement l'envie et le plaisir d'approfondir sérieusement ses connaissances et sa passion.

 

 

 

tel-nexstar4-goto.jpg

 

Que peut on faire avec ?

 

Nous disposons en permanence d'un véritable logiciel d'astronomie avec une base de données d'objets célestes qu'il est possible de consulter et mettre à jour à tout instant. Le logiciel permet des calculs d'éphémérides complexes que l'on peut lancer, par exemple pour mieux organiser et préparer des observations.

Un observateur équipé d'un instrument de type "Go To" peut s'il le désire se passer totalement de cartes du ciel, atlas papier et autres lampes rouges de sous-mariniers. Le chercheur du télescope n'a plus guère d'utilité qu'en tout début de soirée, lors de l'opération d'initialisation qui consiste à centrer quelques étoiles repères dans l'oculaire. Inutile d'ailleurs de connaître le nom de ces étoiles repères pour réaliser cette initialisation du système de pointage. L'installation et le réglage de ce type d'instrument ne prend, avec un peu d'habitude, pas plus de trois ou quatre minutes.

Tout est pensé pour qu'un débutant qui n'a jamais observé puisse admirer des dizaines d'objets dès sa première nuit d'observation. S'il prend bien sur un peu le temps de lire soigneusement le mode d'emploi..

Pleinement concentré sur l'observation du ciel, l'observateur peut, par simple interrogation, puis lecture sur l'afficheur, obtenir des informations sur ce qu'il est en train d'observer. Cela laisse ensuite la possibilité d'apprendre et de mémoriser les noms et les emplacements des objets célestes.

 

 

 

 

Pourquoi choisir un télescope équipé d'un "Go To" ?

 

La question est posée, à qui donc sont destinés ces instruments ?

- les débutants qui souhaitent observer immédiatement sans passer par une phase d'apprentissage qui peut être longue et nécessiter une observation régulière, ce qui n'est pas toujours possible ;

- les débutants qui souhaitent avoir une "bouée de sauvetage", au cas où ;

- ceux qui ont débuté avec un instrument sans pointage automatique et qui, pour diverses raisons (ciel pollué, observations trop peu fréquentes faute de temps, etc.) n'ont pas réussi à trouver les objets qu'ils espéraient observer ;

- ceux qui pratiquent l'imagerie et souhaitent un pointage rapide ;

- ceux qui réalisent des observations pointues et spécialisées (suivi d'étoiles variables, recherche de supernovae, photométrie des astéroïdes, etc.) et qui souhaitent un pointage rapide ;

- ceux qui sont très à l'aise avec l'informatique ou l'électronique, ou qui en sont passionnés, et qui apprécient d'utiliser ces techniques lors de leurs observations.

 

 

 

 

 

Quelques exemples d'applications:

 

Observateur occasionnel, vous n'avez pas sorti le télescope depuis un bon moment, et justement ce soir, c'est l'occasion unique. La température est douce et le ciel vient justement de se dégager. Malheureusement, une observation improvisée quand on est inexpérimenté peut ne pas se dérouler au mieux. On risque de rater les objets du moment si l'on ne prend pas le temps de préparer un minimum avant.. Pas de problèmes, les visites guidées sont là pour vous faciliter la vie. L'ordinateur intégré saura vous proposer les meilleurs objets ou évènements du moment. La visite commencera en général par les planètes et la lune si elles sont visibles à ce moment. L'oeil une fois accoutumé à l'obscurité, les choses plus sérieuses pourront commencer. Le télescope vous emmènera pour une tournée des amas, nébuleuses et galaxies du moment, sans oublier les étoiles doubles dont on appréciera toujours les contrastes de couleurs. Un petit coup d'oeil aux lointaines planètes (Uranus, Neptune) que seuls les observateurs très expérimentés sont capables de trouver sera toujours aussi un moment d'émotion inoubliable.

Il va sans dire que si c'est une soirée ou l'on risque de voir des étoiles filantes, le télescope le signalera en indiquant du même coup dans quelle direction regarder pour avoir le plus de chance d'en apercevoir à l'oeil nu.

Reste, pour varier les plaisirs au fil du temps, et surtout découvrir de nouvelles choses ou explorer à fond une constellation, à télécharger sur la toile de nouvelles "Visites Guidées". Certaines, écrites par des amateurs passionnés sont classées par constellations, ou par thèmes ou type d'objets (Visites nébuleuses, galaxies, objets visibles en milieu urbain, étoiles doubles colorées). On en trouve en téléchargement pour les consoles Meade Autostar, Celestron Nexstar, Argo Navis, Gemini.

Vous habitez dans un site soumis à une forte pollution lumineuse. Il y a peu d'étoiles visibles. Vous cherchez pendant presque une demi heure, aux jumelles, cette fichue comète qui devrait pourtant être là, quelque part au dessus du toit de la maison du voisin.. Tout le monde en parle depuis deux jours sur Webastro et cela commence à être un tantinet agaçant de ne pas arriver à la voir. Rapidement, vous récupérez sur internet les données orbitales de cette échevelée timide et vous les transférez immédiatement dans le télescope. Vous lancez la recherche, le tube se met en mouvement et la belle se dévoile enfin, capturée sans état d'âme par le microprocesseur impassible et docile du télescope..

Envie d'apprendre, d'en savoir plus sur le moment sur ce que l'on est en train d'observer... Pas envie d'allumer la lumière pour consulter un livre et risquer de perdre sa vision nocturne ?

"elle est à quelle distance de nous cette galaxie ?" "Et Saturne, elle se lève à quelle heure qu'on puisse enfin voir ses anneaux?" ... "Attend petit, j'interroge l'ordinateur de bord.."

La base de données de la raquette de commande est capable de donner toutes ces informations. Un lexique est également parfois inclus (Meade Autostar) afin de donner des informations de base qu'il sera possible de compléter après coup.

L'ordinateur de pointage permet aussi d'identifier ce que l'on trouve au hasard d'une promenade sans but précis. "Tiens, comment donc s'appelle cette étoile, ce truc bizarre ?" "Attends, le temps de pointer le tube et d'interroger le télescope."

"Voilà, une autre question ? distance ? magnitude ?"

"Bon... Quand est ce que je verrai la station spatiale internationale ?"

"Patience, je t'ai dit qu'elle ne passerait pas avant une bonne heure, on a encore le temps.."

"Et la prochaine éclipse de lune, c'est encore loin ?"

"Comment s'appelle ce cratère lunaire ? et... Apollo XI, où est ce que le lem s'est posé déjà ?", "Grr.. Pfff..."

La base de données n'oublie pas non plus les satellites artificiels, les astéroïdes et les comètes. Il y a aussi de la place pour rajouter soi même des objets récemment découverts (comètes) ou pour mettre à jour les données orbitales des satellites artificiels. On peut aussi se créer ses 'favoris'

Savez vous choisir l'oculaire le mieux adapté à l'observation d'un objet donné ? La raquette de commande du télescope peut apporter un conseil précieux pour orienter au mieux un observateur débutant.

Je passe bien sur rapidement sur les fonctions de confort que l'on ne trouve que sur certains instruments hauts de gamme et qui, si elles sont liées à l'informatique embarquée diffèrent encore plus des fonctions basiques de recherche et de pointage..

Lecture des informations données par les capteurs de température (intérieur du tube et air ambiant) puis démarrage éventuel du ventilateur qui permet une mise à température rapide. Collimation par simple appui des touches de la télécommande pendant que l'on observe une étoile à l'oculaire. Possibilité de revenir au réglage précédent (undo) si l'on est pas satisfait du résultat..

Mise en mémoire de différentes configurations du moteur de mise au point. Cela permet de retrouver instantanément le bon réglage pour différents observateurs ou pour des configurations optiques différentes (webcam, tête binoculaire...)

Mise en route de la résistance chauffante intégrée sur la lame de fermeture du tube et réglage au degré près.

Reste cet outil précieux que représente le "Go To" pour les astrophotographes qui essaient de capturer des objets totalement invisibles pour un diamètre donné...

Je citerai juste, et pour finir cette longue liste, l'exemple de Job Geheniau, cet amateur Hollandais qui a réussi à photographier la planète Pluton à l'aide d'une webcam et d'un petit ETX de seulement 90mm de diamètre. Le diamètre de ce télescope est pourtant insuffisant pour espérer apercevoir la lointaine planète. Les données orbitales se trouvent dans la base de données de la raquette de commande, il suffit de lancer le pointage automatique, et de laisser ensuite le logiciel de traitement d'images faire le travail.

 

Principe de fonctionnement par Sylvain du CNED



 

 

 

Le système GoTo représente plusieurs éléments dont la raquette de commande est le principal:

 

 

AutoStar%2801%29.jpghandcontroller%2802%29.jpgHandControl%2801%29.jpg

 

_____________________Celestron __________

GOTOSTAR%2809%29.jpggoto-starbook-vixen.jpg

 

 

xt10_intelliscope.jpg

 

Même si les marques diffèrent, le principe de fonctionnement est le même. La raquette est toujours constituée d'un écran LCD rétro-éclairé, ainsi que de plusieurs touches communes aux différentes marques. Les touches fléchées permettent d'activer les moteurs dans la direction souhaitée. Avec cette raquette, on peut commander toutes les fonctions du GoTo, sauf le blocage des moteurs (qui s'effectue le plus souvent avec des vis situées sur la monture).

 

Voici un exemple de kit GoTo complet, pour une EQ6:

 

 

kit_go7.jpg

Sur cette image, on voit le câble de liaison entre la raquette et le bloc moteur, ainsi que les deux moteurs, reliés à un bloc où est branchée la raquette. A l'aide de kits comme celui-ci, on peut ajouter le système GoTo à une monture qui n'en possède pas, mais seulement pour certains modèles; on ne peut par exemple pas mettre un système GoTo à une EQ1 ou une EQ2.

 

Attention, n'oublions pas que même avec le système GoTo, une monture azimutale ne permet pas de faire de la photo longue pose, à cause de la rotation du champ; il faut donc munir votre monture d'une table équatoriale, on racheter une monture équatoriale. Pour les débutants qui veulent faire de la photo, autant acheter tout de suite un Tuyau sur équatoriale, ça coûtera moins cher que de changer après.

 

Inconvénients



 

 

 

Ce qu'en pense Sylvain du CNED, utilisateur de Nexstar (GoTo Celestron):

 

C'est le chapitre que tous les opposants au système attendent... Ainsi vais-je essayer de résumer ces inconvénients.

Déjà, il y a plusieurs cas d'utilisateur de GoTo:

- Celui qui, comme moi, utilise le GoTo pour repérer un objet, et qui, après quelques observations essaye de le trouver sans le GoTo

- Celui qui se contente de garder l'oeil derrière l'oculaire toute la soirée sans se poser la question de la localisation de l'objet qu'il a devant lui (expression non valable pour les possesseurs de Newtons, qui ne regardent pas l'objet en face mais sur le côté)

Si on fait partie de la deuxième catégorie, je trouve que le GoTo n'est pas vraiment utile (cependant, avant de me faire lyncher par les pros-goto, je rappelle que j'en suis un).

Il ne faut pas oublier d'avoir une bonne batterie ou des piles rechargeables, car le système nécessite une alimentation de 12 V. Sur mon Nexstar, il faut 8 piles LR6. Il serait dommage d'écourter une soirée car il n'y a plus de piles ! Mais si ls moteurs sont débrayables (ce qui n'est pas le cas de la série Nexstar SLT, et Nexstar orange chez Celestron), on peut continuer en manuel !

Autre inconvénient notable: le bruit !

Si le GoTo est silencieux chez Sky Watcher, il fait beaucoup de bruit chez Celestron ou Meade...

 

 

 

 

 

Ce qu'en pense cémoi, utilisateur de l'Autostar (Meade):

 

Houlà ! Dur de trouver des éléments négatifs après toutes ces découvertes..

Le premier inconvénient... le prix bien sur !

Pour un budget donné, l'ajout d'un "Go To" se fera probablement au détriment du diamètre. Il appartient donc à chacun de bien peser le pour et le contre avant de se décider. Comme cela est souvent conseillé sur ce forum, une visite dans un club d'astro où l'on peut essayer différents types d'instruments est la meilleure solution en cas de doute et pour se faire une idée précise.

L'accoutumance au pointage électronique peut être à la longue un problème. Trouver et observer de nombreux objets célestes devient tellement simple que cela ne pousse pas à la mémorisation. C'est un peu comparable à l'apparition des téléphones à mise en mémoire des numéros de nos correspondants. Cela a tendance à nous faire oublier les numéros d'appel de nos proches puisqu'il suffit de sélectionner leur nom pour les joindre. Le "Go To" n'aide pas à la mémorisation des différents objets, nombreux, que l'on va découvrir au cours d'une observation. Il convient donc de s'entraîner à les retrouver dans le ciel et dans sa mémoire, sans l'aide de l'électronique que l'on peut alors s'amuser à 'débrancher' de temps en temps pour tester ses progrès en géographie céleste.

Une raquette de commande de possède pas d'écran graphique. Cela peut poser un problème pour la reconnaissance des figures géométriques des constellations qui sont un très bon mode de mémorisation. La solution, est d'apprendre les figures des constellations à l'ancienne, avec une lampe rouge et une carte tournante, ou encore avec un micro ordinateur ou PDA, dont la luminosité de l'écran aura été au préalable baissée au maximum et les couleurs modifiées pour éblouir le moins possible. L'avantage de cette méthode est de pouvoir connecter l'ordinateur au télescope, et ainsi de pouvoir déplacer ce dernier directement à la souris.

Il est probable que des raquettes de commandes équipées d'un écran graphique adapté se généralisent dans l'avenir. Elles permettrons un affichage semblable à celui d'un logiciel de planétarium comme cela existe aujourd'hui.

Certains penserons sans doute que le pointage électronique risque de faire oublier à l'observateur le plaisir de la découverte, la joie de pointer un tube à la main et de trouver par soi même l'objet convoité. Je pense qu'il appartient à chacun de trouver de quelle manière il entend pratiquer ce loisir et comment il entend, ou non, progresser et dans quelle direction. L'électronique donne la possibilité de faire, ou de ne pas faire ces choix que sont la mémorisation et la recherche. Elle laisse à chacun la possibilité d'observer comme il l'entend, et également de modifier ses choix à tout moment.

 

Coût par Sylvain du CNED



 

Le GoTo à un coût non négligeable. Pour équiper une EQ5 qui n'a pas de GoTo, cela coûte environ 550 €, et ça peut aller jusqu'à 600 € pour une EQ6.

Prenons un exemple:

Pour un budget de 600 €, avec GoTo, le plus grand télescope est un 130/650. En Newton sans GoTo, on peut avoir un 150/750, voire mieux si on trouve des sites pas cher. Ou alors, un Dobson 200/1250.

Il faut donc faire un choix... en n'oubliant pas que le diamètre permet de voir plus de choses. Si c'était à refaire je pense que j'aurai pris un plus gros diamètre sur équatoriale motorisée 2 axes, mais sans GoTo, pour le pointage aux coordonnées.

 

 

 

 

 

Résumé rapide d'une procédure d'alignement sur Nexstar (Celestron)

 

- Allumage du système

- La raquette indique les instructions pour l'alignement

- Si c'est la première utilisation, la raquette demande les coordonnées du lieu d'observation ou une ville pré-eneregistrée: il ne faut surtout pas utiliser la ville pré-enregistrée, car c'ets très impréci et il y a 9 chances sur 10 pour que l'objet ne soit pas dans l'oculaire. Il faut utiliser les coordonées exactes de votre jardin ou de votre lieu d'observation à partir de Google Earth.

- La date doit êtres exprimée au format anglo-saxon: mois/jour/année

- Pour l'heure, mettez en Temps universel (heure française moins 2 h en été, - 1 h en hiver)

 

Pour Skyalign:

- Choisissez 3 étoiles assez brillantes dans le ciel et assez éloignées les unes des autres, et pas sur la même ligne, et alignez la première dans un oculaire (de préférence un 9 mm, c'est plus précis); ensuite, suivre les instructions et faire pareil pour les 2 autres étoiles. Si ça a marché, la raquette le dira, sinon, elle le dira aussi. Quand ça ne marche pas, c'est soit parce que l'étoile n'était pas dans la base de données, ou que le système trouve une incohérence. Avec SkyAlign, on peut également pointer sur les planètes comme Saturne, Mars ou Jupiter. Sur la Lune, mieux vaut éviter, c'est moins précis.

 

Pour One-star align:

- Choisissez le nom d'une étoile parmi une quarantaine dans la base de données, et pointez-là.

 

Pour Two-star Align:

- Pareil que pour One-star align, mais avec 2 étoiles au lieu d'une.

 

Pour Solar System align:

- Choisissez une planète dans la base de donnée, et pointez-la, comme avec One-star align. Utilisez une planète facilement repérable, comme Saturne, Mars ou Jupiter, car je trouve que ce n'est pas très pratique de pointer sur Pluton alors qu'on ne la voit pas sur certains Tuyaux. Evitez la Lune, car c'est moins précis.

 

Conclusion par cémoi



 

 

J'ai débuté l'astronomie d'amateur seul, et à une époque où le pointage électronique commençait seulement à faire son apparition.

Les prix alors élevés rendaient l'acquisition de ce type d'instrument difficilement abordable, surtout pour un débutant qui ne sait pas encore s'il va s'intéresser longtemps à l'astronomie.

Lassé, après quelques années de tourner en rond sans arrêt autour des mêmes objets célestes, peu nombreux malgré beaucoup de temps passé, de nombreuses lectures. Après de nombreuses sorties nocturnes, j'étais sur le point d'abandonner définitivement..

Je tentais un jour une acquisition de la 'dernière chance' en me procurant un petit télescope "Go To" dont les prix commençaient sérieusement à baisser.

La première sortie avec cet instrument, restera toujours en mémoire un grand moment.. J'oubliais en quelques heures toutes les déceptions des années passées. Et je continue donc aujourd'hui d'observer régulièrement les étoiles, avec toujours plus de plaisir, voire de plus en plus..

J'ai utilisé depuis, et avec bonheur d'autres instruments, y compris des instruments à pointage manuel. Mais je crois qu'une fois qu'on a touché au pointage électronique, il y a de fortes chance qu'on finisse toujours par y revenir tellement cela rend confortables les observations, ainsi que la possibilité d'apprendre toujours de nouvelles choses.

L'important reste le plaisir. Qu'importe donc le tuyau, pourvu qu'on ait l'ivresse..

 

 

 

 

Par Sylvain du CNED et cémoi

 

 

Remerciements:

 

cémoi

GéGé

syncopatte

'Bruno

LnV

Posté

Je publie ce tuto ici car après un accord commun des rédacteurs, à partir de maintenant les tutos proposés dans la WAP pourront être suivis d'un débat sur le forum public ;)

 

En plus, ça fait un peu la promotion de la belle entreprise qu'est la Wapédia, qui est peu visible et peu regardée par les membres de ce forum :)

Posté

Bonjour,

 

Fais attention à tes illustrations.

Dans l'extrait ci dessous, un débutant comprendra que l'intelliscope est un goto (avec moteurs).

Surtout quant on lit le texte juste en dessous de l'illustration.

 

Bon ciel

 

 

xt10_intelliscope.jpg

 

Même si les marques diffèrent, le principe de fonctionnement est le même. La raquette est toujours constituée d'un écran LCD rétro-éclairé, ainsi que de plusieurs touches communes aux différentes marques. Les touches fléchées permettent d'activer les moteurs dans la direction souhaitée. Avec cette raquette, on peut commander toutes les fonctions du GoTo, sauf le blocage des moteurs (qui s'effectue le plus souvent avec des vis situées sur la monture).

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