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Possibilités des Dobsons en planétaire ?


Glystra

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Posté

Bonjour, comme son titre l'indique, je souhaiterais avoir des précisions quant aux performances des Dobsons en planétaire.

 

Est-il possible de suivre une planète même à fort grossissement ? Et à quel grossissement ce suivi n'est plus possible ?

 

Est-ce qu'un système Intelliscope comme Orion le propose peut s'avérer être un atout ?

 

Et enfin, que peut-on observer à l'oculaire, des détails sur la planète ? Des détails sur la Lune ? Ou simplement de belles boules bien rondes ? Car je ne me rends pas bien compte de ce que l'on peut avoir en sortie d'oculaire sur ce genre d'instruments en planétaire.

 

Je sais que les lunettes excellent dans ce domaine et j'aimerai savoir ce qu'il en est des Dobsons, sachant que ces derniers sont plus destinés au CP.

 

Merci d'avance

Posté

Salut,

 

Suivre une planete à fort grossissement avec un dobson ça risque d'etre compliqué, elles defilent vite ces petites boules dans l'oculaire... En ce qui concerne l'intelliscope c'est juste une aide pour pointer l'objet en aucun cas tu auras un suivi comme sur une monture equatoriale motorisée GoTo.

 

Bon ciel,

Posté

Salut Glystra , je ne suis pas un bobsonneux mais j'en ai déjà utilisé un et en fait , pour ce qui est du suivit à fort grossissemnt (qui lui est lilmité par ton diamètre) c'est une question de pratique pas de type de materiel .

Mais tu peut tout à fait t'en servir pour le planétaire à fort gross .

 

Pour l'intelliscope je ne sais pas ....

 

Pour l'observation de détail OUI !! juste un petit détail à 150 X quel que soit l'instrument tu peut déjà te faire très très plaisir sur Mars , Saturne et puis Jupiter (au printemps) quand à la lune X 50 est déjà un spectacle fabuleux .

 

Dobson destiné au CP ?? je suis pas sur !!

Je dirai plutôt grand diamètre plus efficace en CP ...

Posté

compliqué ?? non juste un coup de main a prendre , mais rien de bien compliqué

une fois dans l'occulaire ( penser à bien régler son viseur ... ), tu suis et c'est bon

 

et de plus cela ne defile pas ... à croire que tu n'as pas regardé juju dans un dob !! halte à la medisance !!

Posté
Bonjour, comme son titre l'indique, je souhaiterais avoir des précisions quant aux performances des Dobsons en planétaire.

 

Est-il possible de suivre une planète même à fort grossissement ? Et à quel grossissement ce suivi n'est plus possible ?

 

Et enfin, que peut-on observer à l'oculaire, des détails sur la planète ? Des détails sur la Lune ? Ou simplement de belles boules bien rondes ? Car je ne me rends pas bien compte de ce que l'on peut avoir en sortie d'oculaire sur ce genre d'instruments en planétaire.

 

Bonjour Glystra,

 

au niveau optique, un Dob aura les mêmes performances que le même tube en équato, que ce soit planétaire ou CP.

 

c'est au niveau du suivi que ça diffère : à la main pour le Dob sur 2 axes (sauf si tu as une table équato), au moteur ou une molette sur une equato .

 

Donc ça se complique quand tu grossis fortement au Dob manuel, mais pour faciliter ça, beaucoup prennent des oculaires UWA (82°, naglers et autres ...) voire des 100° (ethos ...) mais faut le budget ...

Posté

A titre de retour d'expérience : Hier soir j'ai pointé Mars au zénith avec mon Dobson (XT12), et je suis monté jusqu"à 600X. Le peu de turbu le permettait, surtout au zenith. C'est vrai que ca passe vite...il faut rattraper toutes les 20 secondes. Mais ca dépend du champ apparent de ton oculaire : Avec mes nagler (82°) ou Ethos (100°) c'est plus facile.:cool:

 

Précision : J'ai moins d'un an de pratique (je me considère encore comme un débutant). Tout ça pour dire que le suivi c'est possible.:)

Posté
A titre de retour d'expérience : Hier sori soir j'ai pointé Mars au zénith avec mon Dobson (XT12), et je suis monté jusqu"à 600X. Le peu de turbu le permettait, surtout au zenith. C'est vrai que ca passe vite...il faut rattraper toutes les 20 secondes. Mais ca dépend du champ apparent de ton oculaire : Avec mes nagler (82°) ou Ethos (100°) c'est plus facile.:cool:

 

Précision : J'ai moins d'un an de pratique (je me considère encore comme un débutant). Tout pour dire que le suivi c'est possible.:)

 

:wub:CQFD:wub:

 

halte à la medisance de personnes qui n'ont jamais touché un dob de leur vie !!

Posté

 

Est-ce qu'un système Intelliscope comme Orion le propose peut s'avérer être un atout ?

 

 

L’intelliscope est un push to, c'est-à-dire qu’il t’aide à trouver l’objet que tu cherches, mais c’est toi qui tourne le tube suivant les indications affichées sur l’intelliscope.

 

L’intelliscope est très facile d’utilisation, rapide et très précis

 

C’est une aide au pointage (pour trouver ), mais il ne t'aidera en rien pour suivre du planétaire.

 

Phil.

Posté

Moi , j'observe souvent à plus de 200 voire 300 x sans problème , même si c'est pénible d'avoir à recentrer l'objet sans arrêt ... on y perd un peu , c'est sûr (recentrage, attendre que l'image se strabilise, mise au point à refaire sans cesse...). Il faut le faire souvent, puis ça devient une habitude !

 

Donc le truc si on grossit beaucoup, c'est vraiment d'avoir des oculaires à grand champ , genre hypérion (68°) ou mieux Nagler ou Uwan. On gardera les ortho et autres plossl à 40/50° de champ si on a une monture motorisée !

Posté

salut,

pour mieux te répondre, lemieux est de visiter le forum "dessins". Il y a là un bel échantillonnage de ce que lo'n perçoit.

Comme on le lit ici avec raison, le choix d'oculaires grand champ est un des concepts de base du Dobson.

 

Serge

Posté

Bonjour Glystra !

 

Je sais que les lunettes excellent dans ce domaine et j'aimerai savoir ce qu'il en est des Dobsons, sachant que ces derniers sont plus destinés au CP.

C'est inexact : les instrument qui excellent en planétaire sont ceux qui ont un grand diamètre et une haute qualité optique. Comme la turbulence bride souvent le diamètre, on va donc rechercher surtout la haute qualité optique. Dans le commerce, certaines lunettes (apochromatiques notamment) sont de haute qualité optique, elles sont donc bien adaptées au planétaire sous des conditions de turbulence moyennes - mais pas sous un ciel stable, où un grand diamètre, cette fois, fera la différence. Ça ne concerne pas toutes les lunettes, et ça n'interdit pas aux télescope d'être très bons optiquement - mais on en trouve peu dans le commerce, ça reste réservé aux fabrications artisanales.

 

Passons aux questions...

 

Est-il possible de suivre une planète même à fort grossissement ? Et à quel grossissement ce suivi n'est plus possible ?

Ça dépend. C'est une question d'habitude, peut-être aussi de goût. Personnellement, je trouve que c'est relativement facile du moment qu'on observe assis, ce qui est le cas (normalement) avec un petit Dobson. Un grand champ facilite le suivi (la planète peut défiler plus longtemps puisque le champ est plus grand), à condition que l'image soit nette d'un bord à l'autre du champ. Il faut donc des oculaires relativement coûteux. Personnellement, j'évite de trop grossir (x250 me paraît raisonnable pour un 200 mm), d'une part à cause du manque de suivi, mais aussi parce que je préfère une petite image contrastée, j'arrive à voir des détails donc ça me convient.

 

Et enfin, que peut-on observer à l'oculaire, des détails sur la planète ? Des détails sur la Lune ?

Voici quelques dessins faits à 200 mm (Dobson ou pas, peu importe). Attention : la taille des planètes est trompeuse, à l'oculaire elles semblent bien plus petites.

 

- Le cratère Gassendi (Newton 200 mm) :

Gassendi1988.jpg

 

- Le Mur Droit, sur la Lune (Kepler 200 mm) :

mur-droit.jpg

 

- Mars lors de l'opposition périhélique de 2003 (Kepler 200 mm) :

mars01.jpg

(Attention : Mars était alors au plus près de la Terre et ça ne se reproduira pas avant 2018 !)

 

- Un croquis de Saturne au C8 :

saturnec8.jpg

Posté

Ok, ok, donc je m'étais peut-être fait une idée un peu fausse concernant la spécificité lié au CP pour le Dobson. Je pensais qu'il était moins aisé de suivre un objet sur deux axes que sur un et c'était le pourquoi de mes questions. A juste titre visiblement c'est un peu moins facile mais tout à fait réalisable...chouette.

 

Vous avez peut-être croisé d'autres discussions où je participais, je suis en fait en pleine réflexion sur l'achat d'un télescope, ce n'est qu'une question de temps en vérité et je souhaite m'orienter vers un Dobson alors je récolte un maximum d'infos.

 

Visiblement cela fait l'unanimité, vous recommandez tous des grands champs pour les Dobsons...je vais donc envisager de vendre un de mes reins :be:

C'est bon à savoir, car je suis également en train de regarder les prix des oculaires pour me faire une idée de l'investissement suivant et en parcourant les posts ici j'ai pu voir d'autres marques et modèles moins chers que Televue et pas trop mal :

- TMB chez Scopemania

- Baader...

 

Pour revenir à l'intelliscope, je sais que ce n'est qu'une aide au pointage et pas au suivi, mais comme je ne savais pas à quelle vitesse passait une planète dans l'oculaire lorsqu'on se trouvait à fort grossissement, je me demandais si cet outil ne serait pas un bon compagnon pour retrouver la planète qui, je le pense, ne m'attendra pas et se fera la belle dès que j'aurai le dos tourné.

 

Maintenant pour vous donner ma modeste expérience, ca vous en dira plus long, j'ai pu observer Saturne dans un Newton de 200 mais elle était petite donc, pas de grossissement important, et j'ai eu l'occasion de regarder dans un Dobson de 300 ou 350 je ne sais plus où j'ai vu un amas globulaire mais pas de planète.

 

Je me verrais donc bien en possession d'un 250 si vous pensez que c'est un bon début et une bonne base pour s'équiper et découvrir le ciel ?

 

Ah au fait, merci pour les dessins Bruno, je comprends beaucoup mieux l'utilité et l'intérêt de ces derniers.

Posté

Comme cela a été dit plus haut, dès lors que tu a un télescope qui n'est pas un cul de bouteille, il sera capable de te fournir de belles observations.

 

Maintenant le suivi c'est un problème. Quand on observe une planète, et que l'on veut rentrer dans les détails, on a souvent besoin de dépasser 1,5xD, et, sans suivi cela devient pénible avec un "gros" dobson. 1,5xD avec un 250 cela met la barre autour de x375. A ce grossissement, les objets se déplacent vite dans le champ fixe. Plus on grossis (ou plus on monte en diamètre), plus cela ira vite évidemment !

 

Est-ce un problème ?

 

Au dire des observateurs planétaires renommés, il faut compter 30" à 1' minimum pour que l'oeil puisse attraper des détails lors d'une observation. Du coup, cela devient délicat si tu dois recentrer l'objet "sans te déconcentrer". Je ne dis pas que cela n'est pas possible, mais le suivi apporte un réel confort et qui est profitable à la concentration de l'observateur !

 

Mais dans l'absolu ce sera **beaucoup** un problème de pratique mais en rien une impossibilité !

Posté

Je n'y suis pour rien, c'est Gassendi qui est très beau à voir - c'est mon cratère préféré !

 

Au 300 mm (diaphragmé à 110 mm sinon il y avait trop de détails) :

 

Gassendi.jpg

Posté

En effet joli coup de crayon ! Pour être un bon astram il faut aussi être un bon dessinateur !! Nom d'un petit bonhomme j'ai encore du boulot alors, la tâche s'annonce ardue :(

 

Sinon pour en revenir aux observations proprement dites, est-ce que l'emploi d'une barlow x2, x3...etc et donc la multiplication de la focale de l'instrument, est une solution envisageable avec un Dobson ? Et qu'est ce que cela pourrait apporter ? Ceci n'augmenterait-il pas les possibilités de grossissement et par la même la difficulté à garder une planète dans l'oculaire ?

Posté
En effet joli coup de crayon ! Pour être un bon astram il faut aussi être un bon dessinateur !! Nom d'un petit bonhomme j'ai encore du boulot alors, la tâche s'annonce ardue :(

 

Sinon pour en revenir aux observations proprement dites, est-ce que l'emploi d'une barlow x2, x3...etc et donc la multiplication de la focale de l'instrument, est une solution envisageable avec un Dobson ? Et qu'est ce que cela pourrait apporter ? Ceci n'augmenterait-il pas les possibilités de grossissement et par la même la difficulté à garder une planète dans l'oculaire ?

Pour compléter mon 1er message : Quand j'ai observé à 600X c'était avec une barlow (powermate) 2X et un oculaire 5mm, ce qui donne l'équivalent d'un oculaire 2.5 mm

 

Peu importe barlow ou pas pour le suivi : Il n'aurait pas été plus facile avec un oculaire à 2.5 (la focale est la même).;)

Posté

De mon coté, je trouve que le suivi commence à être génant au-dessus de 400X. En effet pour bien voir les détails, il faut absolument que la cible bouge le moins possible et réaliser un suivi à 600X à la main ne permet pas d'être assez stable. Bref, j'arrive à suivre mais j'ai la tremblotte, de mon expérience en tout cas.

 

Si bien que, à cause de cela (une superbe Saturne l'année dernière à 600X dans un LV2.5 qui ne voulait pas rester en place) je me suis fabriqué un table équatoriale. Maintenant, plus de soucis de suivi !!

Posté

J'ai vu que vous aviez tous les deux des Dobs de 300, tout logiquement vous pouvez monter à 400x voir peut-être plus. Donc pour un 250 on peut espérer pousser le grossissement à 300x voir 350x sans trop de soucis ?

Je me doute que tout dépend de l'oculaire évidement, ainsi que de la barlow si utilisée.

Posté

monter le grossiment n'est pas dur , il suffit d'emplier les barlow sous un occulaire de 3 mm mais ...

 

l'optique est'elle d'un niveau pouvant le supporter ?

le ciel n'a t'il pas trop de turbulances ?

la mise en temperature est'elle finie ?

Posté
J'ai vu que vous aviez tous les deux des Dobs de 300, tout logiquement vous pouvez monter à 400x voir peut-être plus. Donc pour un 250 on peut espérer pousser le grossissement à 300x voir 350x sans trop de soucis ?

Je me doute que tout dépend de l'oculaire évidement, ainsi que de la barlow si utilisée.

On dit que 2 fois le diametre est la limite théorique. Beaucoup ne vont pas aussi loin, et d'autres encore plus (3 fois le diametre, avec une optique haut de gamme, un suivi automatique, et surtout pas de turbulence).

 

Les 600X de vendredi soir, ce n'était pas la 1ere fois que je testai, mais c'était la 1ere fois que ca valait la peine (pas de turbu et air très sec).

Posté

Oui, bien entendu beaucoup de paramètres entrent en jeu pour arriver à définir une limite "pratique" de grossissement. Et cela ne tient pas qu'à l'instrument c'est certain. Mais au fait !! Comment déterminer le grossissement qu'un oculaire peut réaliser en fonction du diamètre du scope ? Dans mon cas un 250 par exemple.

 

J'ai vu sur un autre topic, un tableau mettant en relation la focale de l'oculaire avec le diamètre du tube, il doit donc bien exister une formule.

 

En aparté tant que j'y pense, ça sort un peu du sujet certes et j'en posterai un autre si vous préférez, mais quel outil de collimation préconisez vous pour les Dobs : ceshire, laser, oculaire de collimation ??? Les trois à la fois ? :be:

On en parle un peu sur le forum mais sans jamais vraiment faire de comparaison et donner le plus adapté.

Posté
Oui, bien entendu beaucoup de paramètres entrent en jeu pour arriver à définir une limite "pratique" de grossissement. Et cela ne tient pas qu'à l'instrument c'est certain. Mais au fait !! Comment déterminer le grossissement qu'un oculaire peut réaliser en fonction du diamètre du scope ? Dans mon cas un 250 par exemple.

 

J'ai vu sur un autre topic, un tableau mettant en relation la focale de l'oculaire avec le diamètre du tube, il doit donc bien exister une formule.

 

En aparté tant que j'y pense, ça sort un peu du sujet certes et j'en posterai un autre si vous préférez, mais quel outil de collimation préconisez vous pour les Dobs : ceshire, laser, oculaire de collimation ??? Les trois à la fois ? :be:

On en parle un peu sur le forum mais sans jamais vraiment faire de comparaison et donner le plus adapté.

Sans vouloir te commander, je te préconise de faire un tour sur les tutos du forum, dans la wapedia pour intégrer ces questions.

Allez juste une réponse ; Ton grossissement G = Focale du scope / focale de l'oculaire.

Exemple de mon Dobson (diametre 300 mm): 1500 de focale / nagler 5 mms = 300, soit 1 fois le diametre. Avec la barlow 2X on arrive à 1500/(5/2) = 600X, soit deux fois le diametre.

Posté

Merci pour les infos, je ne savais pas que l'on pouvait passer par wapedia, j'avais pas encore était trainer par là-bas.

Posté
J'ai vu que vous aviez tous les deux des Dobs de 300, tout logiquement vous pouvez monter à 400x voir peut-être plus.

Pour ma part je ne monte pas au-dessus de x300, sauf à l'occasion (mais je n'ai pas d'oculaires pour). En fait, je préfère même me limiter à x240. D'une part le suivi est plus facile, d'autre part je vois rarement plus de choses à x300. Mais je soupçonne qu'on n'est pas tous logés à la même enseigne vis à vis de la vision à fort grossissement (un peu comme avec la vision des couleurs) car j'ai souvent lu des témoignages disant que Jupiter ou Mars était trop brillante à un grossissement pas trop fort, alors que pour moi ça ne pose pas de problème.

 

Donc le mieux est d'essayer. À chacun de voir.

 

quel outil de collimation préconisez vous pour les Dobs : ceshire, laser, oculaire de collimation ??? Les trois à la fois ?

Question importante ! Pour moi, il est indispensable de commencer à comprendre le processus de collimation et à savoir réaliser une collimation approximative sans outil, de jour, en regardant son tube. Pourquoi ? Parce que j'ai souvent lu des messages de personnes qui n'arrivent pas à collimater en utilisant le laser, mais qui n'utilisent que le laser. Ça se comprend : le laser est si simple... Avant d'utiliser les outils de collimation, il faut d'abord vérifier que les éléments optiques sont correctement placés, par exemple que le miroir secondaire est en face du porte-oculaire. Si ce n'est pas le cas, ça trompe le processus d'alignement au laser ou au cheshire.

 

Bref, selon mon expérience et en fonction de mon matériel, par ordre de précision mais aussi de difficulté croissantes :

- Une collimation approximative, de jour, selon la méthode exposée par exemple dans À l'affût des étoiles (en tout cas mon édition), est suffisamment précise pour observer le ciel sans prétention. C'est ce que je conseille à quelqu'un qui débute. On n'exploitera pas 100 % du potentiel, mais on y sera à 90 %, disons (façon de parler). Quand j'ai étrenné mon 495 mm, je me suis contenté de cette collimation imprécise et j'ai observé une belle Tête de Cheval. Forcément, c'était à faible grossissement, et à faible grossissement la collimation n'est pas critique.

- Le laser est l'outil le plus facile, surtout si la collimation approximative a été effectuée. Je le conseille parce qu'il fait gagner du temps : pas besoin d'utiliser ses neurones, ce qui est bien pratique sur le terrain quand il fait froid et sombre... Le modèle que j'utilise (de marque chinoise) est très bien pour le réglage du secondaire, mais n'est pas le plus précis pour le primaire.

- Du coup, je pense qu'il est utile d'avoir, en plus, un cheshire. Je connais uniquement le mien, un modèle de chez Takahashi. Je l'adore, surtout pour le réglage du primaire : je trouve ça nettement plus précis que le laser. En fait, quand j'essaie de collimater sur une étoile, normalement je ne fais pas mieux que le cheshire. Le problème est que c'est moins facile, il faut d'abord avoir une bonne idée du processus de collimation pour comprendre ce qu'on fait, notamment si le miroir secondaire est décentré (cas des F/D courts). Mais une fois qu'on a compris le principe, c'est très simple, surtout si on vérifie la collimation chaque fois (car alors il n'y a jamais plus qu'une petite retouche à faire d'un soir à l'autre).

- La collimation sur une étoile est à faire (selon moi) quand le ciel est bien stable et qu'on désire observer à haute résolution. Quand je vois le disque d'Airy, là je peux faire mieux que le cheshire. C'est très rare, mais ça vaut le coup de s'être entraîné avant pour ne pas passer trop de temps à collimater alors qu'il y a ce soir des choses inédites à voir sur les planètes...

 

Bref, un laser et un cheshire, c'est bien utile, mais pas indispensable. Si le budget est limité, ces accessoires ne sont pas prioritaires.

 

Certains lasers ou cheshire sont peut-être plus ou moins précis, et je sais qu'on peut utiliser les laser avec une Barlow, à ce qu'il paraît c'est plus précis. Je n'y connais rien à ce sujet, donc ce qui précède ne concerne que mon expérience.

Posté

J'abordais le sujet "collimation" car on en entend souvent parler ici et chacun à son petit matériel pour effectuer ce réglage. J'avais lu également que la collimation la plus précise était celle que l'on faisait directement sur une étoile, le sujet mentionné d'ailleurs l'étoile polaire comme point de repère. Il était également souligné que les outils de collimation n'avait d'intérêt que pour dégrossir le travail à la maison afin de gagner du temps une fois sur le terrain.

 

Il est vrai qu'avant tout achat il serait préférable de maîtriser les finesses de ce réglage et je ne cherche pas forcément la solution de facilité mais plutôt la plus efficace.

 

Visiblement lors des transports les collimation ont tendance à se dérégler plus ou moins, comme tu le disais Bruno, à plus forte raison les focales courtes. C'est pourquoi je me posais la question, est il nécessaire, préférable, avantageux de prendre un outil pour palier à cela, ou encore de changer les vis du primaire et du secondaire contre des molettes ainsi que de prendre des ressorts à plus forte tension pour accroître la stabilité de la collimation (j'ai vu des kits comportant tout ceci chez un revendeur) ?

 

Maintenant il faut aussi absolument que je saisisse les techniques de collimation afin de comprendre l'intérêt de tel ou tel matériel ainsi que des réponses qui me sont apportées ici. Je vais chercher de ce pas à me documenter.

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