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Bonsoir à tous,

 

au cours des nuits étoilées, parfois des pensées nous viennent. Ce fil a simplement pour but de rassembler des textes permettant à chacun d'en retirer une réflexion et surtout une certaine paix intérieure.

Je commence donc par celui-ci :

 

 

LA VIE EST UN CADEAU.

 

Une fille aveugle se détestait parce qu'elle était aveugle.

Elle haïssait tout le monde sauf son ami de garçon. Il était toujours là pour elle.

Un soir, elle lui dit :

- Si seulement je pouvais voir le monde, je me marierais avec toi.

Un jour elle apprit que quelqu'un lui avait fait don de ses yeux.

Lorsque les bandages ont été enlevés, elle fût capable de tout voir incluant son ami de garçon.

Il lui demanda :

- Maintenant que tu peux voir le monde, te marieras-tu avec moi ?

La fille le regarda et vit que lui aussi était aveugle. La vue de ses paupières fermées la bouleversa. Elle ne s'attendait pas à ça.

La pensée de le voir ainsi pour le reste de sa vie la mena à refuser de le marier.

Son ami la quitta en pleurs et quelques jours plus tard lui écrivit un mot qui disait :

- Prends bien soin de tes yeux, ma chérie, car avant qu'ils deviennent les tiens, ils étaient les miens.

 

Voici comment le cerveau humain fonctionne souvent lorsque notre état change. Peu de personnes seulement se rappellent ce qu'était la vie avant, et qui était toujours à leurs côtés dans les situations les plus douloureuses.

Aujourd'hui avant de dire un mot cruel,

Rappelons-nous de celui ou celle qui ne peut pas parler.

Avant de nous plaindre du goût de la nourriture,

Pensons à celui ou à celle qui n'a rien à manger.

Avant de nous plaindre de notre mari ou de notre femme,

Pensons à celui ou à celle qui implore le Ciel pour avoir un compagnon ou une compagne.

Aujourd'hui avant de nous plaindre de la vie,

Pensons à celui ou à celle qui est parti(e) trop tôt.

Avant de nous plaindre de la distance à conduire,

Pensons à celui ou à celle qui fait à pied la même distance.

Quand nous sommes fatigués et que nous nous plaignons de notre travail,

Pensons à celui ou à celle qui n'a pas ou plus d'emploi, à la personne handicapée et à ceux et à celles qui aimeraient bien avoir un travail.

 

Et quand les pensées déprimantes semblent nous abattre,

Mettons un sourire sur notre visage et pensons que :

Nous sommes en vie et que nous sommes encore là.

 

Bon ciel.

  • Réponses 111
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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Invité tiloune
Posté

C'est interressant, l'autre jour je lisais un Vieux Frederic Dar (Coma) qui pourait presque être résumé par tes quelques écrits Ecliptic. Un homme était allongé par terre tenue par une charmante jeune femme .....(mais à quoi bon dire la suite imaginez un instant qu'il puisse vous interresser, je vous aurais raconté un morceau et juste après vous m'en auriez voulut)

Puis pour le sourire c'est moins faiguant que de faire la tronche et ça tire surtout moins les rides.

 

oups je suis peut être hors sujet!! bon pas grave je voulais reagir.

 

 

Thierry

Posté

LES ÉTOILES.

 

 

récit d’un berger provençal

 

 

Du temps que je gardais les bêtes sur le Luberon, je restais des semaines entières sans voir âme qui vive, seul dans le pâturage avec mon chien Labri et mes ouailles. De temps en temps l’ermite du Mont-de-l’Ure passait par là pour chercher des simples ou bien j’apercevais la face noire de quelque charbonnier du Piémont ; mais c’étaient des gens naïfs, silencieux à force de solitude, ayant perdu le goût de parler et ne sachant rien de ce qui se disait en bas dans les villages et les villes. Aussi, tous les quinze jours, lorsque j’entendais, sur le qui monte, les sonnailles du mulet de notre ferme m’apportant les provisions de quinzaine, et que je voyais apparaître peu à peu, au-dessus de la côte, la tête éveillée du petit miarro (garçon de ferme), ou la coiffe rousse de la vieille tante Norade, j’étais vraiment bien heureux. Je me faisais raconter les nouvelles du pays d’en bas, les baptêmes, les mariages ; mais ce qui m’intéressait surtout, c’était de savoir ce que devenait la fille de mes maîtres, notre demoiselle Stéphanette, la plus jolie qu’il y eût à dix lieues à la ronde. Sans avoir l’air d’y prendre trop d’intérêt, je m’informais si elle allait beaucoup aux fêtes, aux veillées, s’il lui venait toujours de nouveaux galants ; et à ceux qui me demanderont ce que ces choses-là pouvaient me faire, à moi pauvre berger de la montagne, je répondrai que j’avais vingt ans et que cette Stéphanette était ce que j’avais vu de plus beau dans ma vie.

 

Or, un dimanche que j’attendais les vivres de quinzaine, il se trouva qu’ils n’arrivèrent que très tard. Le matin je me disais : « C’est la faute de la grand’messe ; » puis, vers midi, il vint un gros orage, et je pensai que la mule n’avait pas pu se mettre en route à cause du mauvais état des chemins. Enfin, sur les trois heures, le ciel étant lavé, la montagne luisante d’eau et de soleil, j’entendis parmi l’égouttement des feuilles et le débordement des ruisseaux gonflés les sonnailles de la mule, aussi gaies, aussi alertes qu’un grand carillon de cloches un jour de Pâques. Mais ce n’était pas le petit miarro, ni la vieille Norade qui la conduisait. C’était… devinez qui !… notre demoiselle, mes enfants ! notre demoiselle en personne, assise droite entre les sacs d’osier, toute rose de l’air des montagnes et du rafraîchissement de l’orage.

 

Le petit était malade, tante Norade en vacances chez ses enfants. La belle Stéphanette m’apprit tout ça, en descendant de sa mule, et aussi qu’elle arrivait tard parce qu’elle s’était perdue en route ; mais à la voir si bien endimanchée, avec son ruban à fleurs, sa jupe brillante et ses dentelles, elle avait plutôt l’air de s’être attardée à quelque danse que d’avoir cherché son chemin dans les buissons. Ô la mignonne créature ! Mes yeux ne pouvaient se lasser de la regarder. Il est vrai que je ne l’avais jamais vue de si près. Quelquefois l’hiver, quand les troupeaux étaient descendus dans la plaine et que je rentrais le soir à la ferme pour souper, elle traversait la salle vivement, sans guère parler aux serviteurs, toujours parée et un peu fière… Et maintenant je l’avais là devant moi, rien que pour moi ; n’était-ce pas à en perdre la tête ?

 

Quand elle eut tiré les provisions du panier, Stéphanette se mit à regarder curieusement autour d’elle. Relevant un peu sa belle jupe du dimanche qui aurait pu s’abîmer, elle entra dans le parc, voulut voir le coin où je couchais, la crèche de paille avec la peau de mouton, ma grande cape accrochée au mur, ma crosse, mon fusil à pierre. Tout cela l’amusait.

 

— Alors c’est ici que tu vis, mon pauvre berger ? Comme tu dois t’ennuyer d’être toujours seul ! Qu’est-ce que tu fais ? À quoi penses-tu ?…

 

J’avais envie de répondre : « À vous, maîtresse, » et je n’aurais pas menti ; mais mon trouble était si grand que je ne pouvais pas seulement trouver une parole. Je crois bien qu’elle s’en apercevait, et que la méchante prenait plaisir à redoubler mon embarras avec ses malices :

 

— Et ta bonne amie, berger, est-ce qu’elle monte te voir quelquefois ?… Ça doit être bien sûr la chèvre d’or, ou cette fée Estérelle qui ne court qu’à la pointe des montagnes…

 

Et elle-même, en me parlant, avait bien l’air de la fée Estérelle, avec le joli rire de sa tête renversée et sa hâte de s’en aller qui faisait de sa visite une apparition.

 

— Adieu, berger.

 

— Salut, maîtresse.

 

Et la voilà partie, emportant ses corbeilles vides.

 

Lorsqu’elle disparut dans le sentier en pente, il me semblait que les cailloux, roulant sous les sabots de la mule, me tombaient un à un sur le cœur. Je les entendis longtemps, longtemps ; et jusqu’à la fin du jour je restai comme ensommeillé, n’osant bouger, de peur de faire en aller mon rêve. Vers le soir, comme le fond des vallées commençait à devenir bleu et que les bêtes se serraient en bêlant l’une contre l’autre pour rentrer au parc, j’entendis qu’on m’appelait dans la descente, et je vis paraître notre demoiselle, non plus rieuse ainsi que tout à l’heure, mais tremblante de froid, de peur, de mouillure. Il paraît qu’au bas de la côte elle avait trouvé la Sorgue grossie par la pluie d’orage, et qu’en voulant passer à toute force elle avait risqué de se noyer. Le terrible, c’est qu’à cette heure de nuit il ne fallait plus songer à retourner à la ferme ; car le chemin par la traverse, notre demoiselle n’aurait jamais su s’y retrouver toute seule, et moi je ne pouvais pas quitter le troupeau. Cette idée de passer la nuit sur la montagne la tourmentait beaucoup, surtout à cause de l’inquiétude des siens. Moi, je la rassurais de mon mieux :

 

— En juillet, les nuits sont courtes, maîtresse… Ce n’est qu’un mauvais moment.

 

Et j’allumai vite un grand feu pour sécher ses pieds et sa robe toute trempée de l’eau de la Sorgue. Ensuite j’apportai devant elle du lait, des fromageons ; mais la pauvre petite ne songeait ni à se chauffer, ni à manger, et de voir les grosses larmes qui montaient dans ses yeux, j’avais envie de pleurer, moi aussi.

 

Cependant la nuit était venue tout à fait. Il ne restait plus sur la crête des montagnes qu’une poussière de soleil, une vapeur de lumière du côté du couchant. Je voulus que notre demoiselle entrât se reposer dans le parc. Ayant étendu sur la paille fraîche une belle peau toute neuve, je lui souhaitai la bonne nuit, et j’allai m’asseoir dehors devant la porte… Dieu m’est témoin que, malgré le feu d’amour qui me brûlait le sang, aucune mauvaise pensée ne me vint ; rien qu’une grande fierté de songer que dans un coin du parc, tout près du troupeau curieux qui la regardait dormir, la fille de mes maîtres, — comme une brebis plus précieuse et plus blanche que toutes les autres, — reposait, confiée à ma garde. Jamais le ciel ne m’avait paru si profond, les étoiles si brillantes… Tout à coup, la claire-voie du parc s’ouvrit et la belle Stéphanette parut. Elle ne pouvait pas dormir. Les bêtes faisaient crier la paille en remuant, ou bêlaient dans leurs rêves. Elle aimait mieux venir près du feu. Voyant cela, je lui jetai ma peau de bique sur les épaules, j’activai la flamme, et nous restâmes assis l’un près de l’autre sans parler. Si vous avez jamais passé la nuit à la belle étoile, vous savez qu’à l’heure où nous dormons, un monde mystérieux s’éveille dans la solitude et le silence. Alors les sources chantent bien plus clair, les étangs allument des petites flammes. Tous les esprits de la montagne vont et viennent librement ; et il y a dans l’air des frôlements, des bruits imperceptibles, comme si l’on entendait les branches grandir, l’herbe pousser. Le jour, c’est la vie des êtres ; mais la nuit, c’est la vie des choses. Quand on n’en a pas l’habitude, ça fait peur… Aussi notre demoiselle était toute frissonnante et se serrait contre moi au moindre bruit. Une fois, un cri long, mélancolique, parti de l’étang qui luisait plus bas, monta vers nous en ondulant. Au même instant une belle étoile filante glissa par-dessus nos têtes dans la même direction, comme si cette plainte que nous venions d’entendre portait une lumière avec elle.

 

— Qu’est-ce que c’est ? me demanda Stéphanette à voix basse.

 

— Une âme qui entre en paradis, maîtresse ; et je fis le signe de la croix.

 

Elle se signa aussi, et resta un moment la tête en l’air, très recueillie. Puis elle me dit :

 

— C’est donc vrai, berger, que vous êtes sorciers, vous autres ?

 

— Nullement, notre demoiselle. Mais ici nous vivons plus près des étoiles, et nous savons ce qui s’y passe mieux que des gens de la plaine.

 

Elle regardait toujours en haut, la tête appuyée dans la main, entourée de la peau de mouton comme un petit pâtre céleste :

 

— Qu’il y en a ! Que c’est beau ! Jamais je n’en avais tant vu… Est-ce que tu sais leurs noms, berger ?

 

— Mais oui, maîtresse… Tenez ! juste au-dessus de nous, voilà le Chemin de saint Jacques (la voie lactée). Il va de France droit sur l’Espagne. C’est saint Jacques de Galice qui l’a tracé pour montrer sa route au brave Charlemagne lorsqu’il faisait la guerre aux Sarrasins[1]. Plus loin, vous avez le Char des âmes (la grande Ourse) avec ses quatre essieux resplendissants. Les trois étoiles qui vont devant sont les Trois bêtes, et cette toute petite contre la troisième c’est le Charretier. Voyez-vous tout autour cette pluie d’étoiles qui tombent ? ce sont les âmes dont le bon Dieu ne veut pas chez lui… Un peu plus bas, voici le Râteau ou les Trois rois (Orion). C’est ce qui nous sert d’horloge, à nous autres. Rien qu’en les regardant, je sais maintenant qu’il est minuit passé. Un peu plus bas, toujours vers le midi, brille Jean de Milan, le flambeau des astres (Sirius). Sur cette étoile-là, voici ce que les bergers racontent. Il paraît qu’une nuit Jean de Milan, avec les Trois rois et la Poussinière (la Pléiade), furent invités à la noce d’une étoile de leurs amies. La Poussinière, plus pressée, partit, dit-on, la première, et prit le chemin haut. Regardez-la, là-haut, tout au fond du ciel. Les Trois rois coupèrent plus bas et la rattrapèrent ; mais ce paresseux de Jean de Milan, qui avait dormi trop tard, resta tout à fait derrière, et furieux, pour les arrêter, leur jeta son bâton. C’est pourquoi les Trois rois s’appellent aussi le Bâton de Jean de Milan... Mais la plus belle de toutes les étoiles, maîtresse, c’est la nôtre, c’est l’Étoile du berger, qui nous éclaire à l’aube quand nous sortons le troupeau, et aussi le soir quand nous le rentrons. Nous la nommons encore Maguelonne, la belle Maguelonne qui court après Pierre de Provence (Saturne) et se marie avec lui tous les sept ans.

 

— Comment ! berger, il y a donc des mariages d’étoiles ?

 

— Mais oui, maîtresse.

 

Et comme j’essayais de lui expliquer ce que c’était que ces mariages, je sentis quelque chose de frais et de fin peser légèrement sur mon épaule. C’était sa tête alourdie de sommeil qui s’appuyait contre moi avec un joli froissement de rubans, de dentelles et de cheveux ondés. Elle resta ainsi sans bouger jusqu’au moment où les astres du ciel pâlirent, effacés par le jour qui montait. Moi, je la regardais dormir, un peu troublé au fond de mon être, mais saintement protégé par cette claire nuit qui ne m’a jamais donné que de belles pensées. Autour de nous, les étoiles continuaient leur marche silencieuse, dociles comme un grand troupeau ; et par moments je me figurais qu’une de ces étoiles, la plus fine, la plus brillante, ayant perdu sa route, était venue se poser sur mon épaule pour dormir…

Invité tiloune
Posté

Je vais venir souvant sur ce post si les histoires sont toutes aussi belles .

Thierry

Invité Julie Charland
Posté

Aujourd'hui avant de dire un mot cruel,

Rappelons-nous de celui ou celle qui ne peut pas parler.

 

Bonjour Écliptic,

 

existe-t-il pire que de ne pas pouvoir parler?

Je ne le crois pas.

 

L'histoire est belle. Elle mène la réflexion et elle fait du bien. Comme ton poste.

Posté

Bonjour,

De mon côté, pour la philosophie de tous les jours, ça reste simple:

 

Deux bras, deux jambes, ma fille en bonne santé, trois repas par jour, un toit sur nos gueules la nuit. tout le reste c'est du bénef.

Deux milliards de personnes qui nous envient.

 

Bonne journée à tous!

Posté

Bonjour à tous,

 

tiloune, il est probable que tu trouves ici un peu d'inspiration.

Mamé-rêve, Syncopatte, c'est un beau récit pour l'astram amoureux d'une étoile quelque soit l'époque de l'année.

Julie, tout ce qui nous permet d'entrer en communication avec notre environnement est bien sûr indispensable allant même jusqu'à notre survie.

fiontus, tu as raison sans doute raison : s'en tenir à l'essentiel est déjà pas si mal.

 

 

 

QUE SIGNIFIE ÊTRE PAUVRE ?

 

Un père, voulant que son fils puisse savoir ce que c'est que d'être pauvre, l'amena passer quelques jours chez une famille paysanne.

L'enfant passa trois jours et trois nuits, vivant aux champs.

De retour vers la ville, en voiture, le père lui posa quelques questions :

- Que penses-tu de ton expérience de ces trois jours ?

- Bien, répondit le fils quelque peu distant.

- As-tu appris quelque chose ?

- Oui, que nous avons un chien, eux ils en ont quatre.

Que nous avons une installation électrique dans le jardin, eux ils ont les étoiles et la Lune pour l'éclairer.

Notre jardin arrive jusqu'au mur, le leur sur l'horizon.

Que nous avons une piscine avec l'eau traitée, eux ils ont une rivière entière d'eau cristalline, des poissons ainsi que d'autres belles choses.

Pour nous protéger, nous vivons entourés de murs, avec des alarmes ...eux ils vivent les portes ouvertes protégés par l'amitié des voisins.

Nous autres, achetons les plats cuisinés, eux ils les cuisinent.

Nous utilisons le micro-ondes alors que eux mangent avec la saveur de plats mijotés à feu lent.

Nous écoutons des CD's... eux ils écoutent une perpétuelle symphonie d'oiseaux, cigales, grillons, petits animaux...tout ça, accompagné parfois par la chanson d'un voisin travaillant sur ses terres.

Nous vivons connectés à notre portable, à notre ordinateur, à la télévision. Eux sont connectés à la vie, au ciel, au sol, à l'eau, à la verdure, aux animaux, à la famille.

Merci de m'avoir permis d'apprendre les pauvres que nous sommes !

 

Le père resta impressionné par la profondeur du raisonnement de son fils.

Posté

Je sais une chose, c'est qu'on oublie vite la misère qu'on a connue.

 

Exemple : Un mal de dos qui m'a pourri la vie pendant 10 ans, puis disparu pendant 15ans, puis revenu au printemps dernier.

Je ne m'étais même pas rendu compte qu'il avait guéri entretemps, tellement j'étais obsédé par les c...ies de tous les jours.

Posté

Il est cool ce topic!

Ca fait longtemps que je n'avais pas relu les textes qui trainent au fond des agendas des midinettes de 13 ans en mal d'amour-guimauve!:xd:

 

"Ton père est un voleur: il a pris toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux".

 

"J'ai écrit ton nom dans le sable

mais la vague l'a effacé.....

j'ai gravé ton nom sur un arbre,

mais l'écorce est tombée......

j'ai incrusté ton nom dans le marbre

mais la pierre a cassé.....

j'ai enfoui ton nom dans mon cœur

et le temps l'a gardé....."

 

oh que c'est bôôôôôôôôô

Snif

Posté (modifié)
Alphonse Daudet

Lettres de mon moulin

Mamé-rêve, Syncopatte, c'est un beau récit pour l'astram amoureux d'une étoile quelque soit l'époque de l'année.

 

Oui mais bon, Orion et Sirius en juillet...

 

:b:

 

Patte.

Modifié par syncopatte
Invité tiloune
Posté

Ce n'est pas du Baudelaire, pas plus que du Ronsard, non juste un petit texte que j'avais griffonné sur la plage de Cancale me laissant bercer par le chant mélodieux des vagues d'Automne (ma saison préféré pour ses milles couleurs).:)

 

Voici ces quelques écrits,

 

 

Ce soir-là en rentrant chez lui, il ne savait pas qu'il allait vivre quelque chose de fort, de très fort même. Il était 21h30, il avait arpenté les rues toute la journée à se chercher se comprendre, pourquoi ne l'avait-elle pas compris pensait-il, pourquoi ce jour-là il lui avait dit ces mots. Des mots qu'il savait fort et lourd de conséquences.

N'avait-il pas été tout simplement maladroit! Oh il savait bien qu'il n'avait pas le choix et que le temps lui était compté, mais avait-il fait le bon choix?

Il posa ses clefs et alla directement se servir un gin tonic mettant au passage machinalement la musique, ce cd qu'il écoutait en boucles depuis tant d'années pour une promesse qu'il n'aurait jamais voulu faire.

Il se dirigea en direction de la salle de bain, un étrange parfum flottait dans la maison, un parfum qu'il ne connait que trop bien. C'est alors qu'il s'aperçu qu'il n'était pas seul.

Il prépara un bon bain en pendant que l'eau coulait il repartit dans le salon, l'odeur avait changé, ça sentait la lavande. La lavande lui revient au visage car c'était là ou ils avaient fait l'amour pour la dernière fois, près de ce joli champs de lavande dans le sud de la France.

Il regarda brièvement son courrier, se déshabilla puis reparti dans la salle d'eau et là....

Sur la vitre au-dessus du lavabo dans la buée épaisse il y avait d'écrit ces mots: VIENS.

Il sursauta quand les dix coups de 22h sonnèrent, elle était là avec lui il le sentait, le savait, ça semblait fou mais pourtant il ne rêvait pas, il n'avait même pas peur.

Que me veut-elle ....

 

Depuis ce soir ou ils étaient allés tous les deux sur ce lac, quelques chose avait changé. Ils avaient prit chacun une barque et avaient décidé de faire la course. Alors qu'elle prenait de l'avance, le brouillard se levait, il entendait ses rires, en la suppliant de ne pas trop s'éloigner, mais elle ne l'entendait pas tant elle riait. Ses rires étaient de plus en plus éloignés jusqu'au moment où il ne l'entendit plus, il était seul...

Quand le brouillard se dispersa il n'y avait qu'une barque sur le lac, la sienne. Ou était-elle donc passée que s'était-il donc passé? Pourquoi n'avaient-ils pas prit une seule barque ensemble au lieu de jouer à ce jeu stupide pensait-il.

Les années avaient passées mais il n'avait pas oublié cela il avait soulevé la terre entière pour la retrouver, en vain. L'amertume se ressentait doublement car elle lui avait promis de l'épouser, lui qui rêvait de passer cet anneau symbolique à son doigt en lui promettant de rester en fusion jusqu'à ce que la mort les sépare (et même après pensait-il)

 

Elle avait été marquée "portée disparu" les recherches s'étaient arrêtées, mais personne n'avaient fait le deuil de sa disparition, famille amis et lui souffraient encore. De plus il se sentait coupable de l'avoir emmené sur ce lac même si ses beau parents ne lui en voulaient pas, il savait qu'il ne serait plus jamais le même, il l'aimait tellement encore.

Quand il entra dans la baignoire il eut cette impression qu'il n'y était pas seul, et alors que la pièce était fermée il sentit un petit souffle frais sur sa joue, comme une caresse, ou un baiser peut être.

 

Quand soudain la lumière s'éteint...

(À suivre)

 

:wub:<---- ça c'est juste pour faire joli.

Posté
Bonjour à tous,

 

tiloune, il est probable que tu trouves ici un peu d'inspiration.

Mamé-rêve, Syncopatte, c'est un beau récit pour l'astram amoureux d'une étoile quelque soit l'époque de l'année.

Julie, tout ce qui nous permet d'entrer en communication avec notre environnement est bien sûr indispensable allant même jusqu'à notre survie.

fiontus, tu as raison sans doute raison : s'en tenir à l'essentiel est déjà pas si mal.

 

 

 

QUE SIGNIFIE ÊTRE PAUVRE ?

 

Un père, voulant que son fils puisse savoir ce que c'est que d'être pauvre, l'amena passer quelques jours chez une famille paysanne.

L'enfant passa trois jours et trois nuits, vivant aux champs.

De retour vers la ville, en voiture, le père lui posa quelques questions :

- Que penses-tu de ton expérience de ces trois jours ?

- Bien, répondit le fils quelque peu distant.

- As-tu appris quelque chose ?

- Oui, que nous avons un chien, eux ils en ont quatre.

Que nous avons une installation électrique dans le jardin, eux ils ont les étoiles et la Lune pour l'éclairer.

Notre jardin arrive jusqu'au mur, le leur sur l'horizon.

Que nous avons une piscine avec l'eau traitée, eux ils ont une rivière entière d'eau cristalline, des poissons ainsi que d'autres belles choses.

Pour nous protéger, nous vivons entourés de murs, avec des alarmes ...eux ils vivent les portes ouvertes protégés par l'amitié des voisins.

Nous autres, achetons les plats cuisinés, eux ils les cuisinent.

Nous utilisons le micro-ondes alors que eux mangent avec la saveur de plats mijotés à feu lent.

Nous écoutons des CD's... eux ils écoutent une perpétuelle symphonie d'oiseaux, cigales, grillons, petits animaux...tout ça, accompagné parfois par la chanson d'un voisin travaillant sur ses terres.

Nous vivons connectés à notre portable, à notre ordinateur, à la télévision. Eux sont connectés à la vie, au ciel, au sol, à l'eau, à la verdure, aux animaux, à la famille.

Merci de m'avoir permis d'apprendre les pauvres que nous sommes !

 

Le père resta impressionné par la profondeur du raisonnement de son fils.

 

 

Moins poétique :

 

http://www.youtube.com/CarteAgir

 

Rêve, poésie, philosophie, et réalité brutale. Visionner la vidéo rapportera 5 centimes à une des associations partenaires.

 

Merci pour eux.

 

J.B.

Posté

Iksarfighter,

tu avais peut-être trouvé la solution sans t'en rendre compte jusqu'à en oublier ton mal de dos.

 

Lasilla, tiloune,

oui, ce topic se veut cool et nous pouvons y exprimer les belles pensées qui ont marqué notre esprit.

 

Syncopatte,

sachons pardonner au poète d'y voir un ciel différent.

 

Mamé-rêve,

la solidarité est normalement présente en chacun de nous.

 

 

 

La vie comme un voyage en train

 

Nous montons et nous descendons. Il y a des accidents. À certains arrêts il y a des surprises, et à d'autres une profonde tristesse.

Quand nous naissons et que nous montons dans le train, nous rencontrons des personnes et nous croyons qu'elles resteront avec nous pendant tout le voyage : ce sont notre papa et notre maman ! Malheureusement la vérité est toute autre. Ils descendent avant dans une gare en nous laissant sans leur amour et leur affection,

sans leur amitié et leur compagnie.

Il y a d'autres personnes qui montent dans le train et qui seront très importantes pour nous; ce sont nos frères et nos sœurs, nos amis et toutes les personnes merveilleuses que nous aimons.

Certaines considèrent le voyage comme une petite promenade.

D'autres ne trouvent que de la tristesse pendant leur voyage.

Toutefois il y a d'autres personnes toujours présentes et toujours prêtes à aider ceux qui en ont besoin.

Certains quand ils descendent nous laissent une nostalgie pour toujours…

D'autres montent et descendent tout de suite et nous avons tout juste le temps de les croiser…

Nous sommes surpris que certains passagers que nous aimons, s'assoient dans un autre compartiment et nous laissent voyager seul. Naturellement, personne ne peut nous empêcher de les chercher partout dans le train. Parfois malheureusement nous ne pouvons pas nous asseoir à côté d'eux car la place est déjà prise.

Ce n'est pas grave… le voyage est comme cela : plein de défis, de rêves, d'espoirs, d'adieux… mais sans retour.

Ce que nous pouvons faire c'est voyager de la meilleure façon possible en essayant de comprendre nos voisins de voyage et en cherchant le meilleur en chacun d'entre eux.

Rappelons-nous qu'à chaque moment du voyage un de nos compagnons peut vaciller et peut avoir besoin de notre compréhension. La réciproque s'applique aussi.

On dit qu'il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres personnes heureuses en dépit de nos propres épreuves. La peine partagée réduit de moitié la douleur mais le bonheur une fois partagé, s'en trouve double.

Aujourd'hui est un cadeau c'est pourquoi on l'appelle "présent".

Posté
Syncopatte,

sachons pardonner au poète d'y voir un ciel différent.

 

Ce n'est pas une question d'y voir un ciel différent: il parle d'un ciel d'une autre saison (et pour se gourer y a pas mieux: 6 mois à côté de la plaque)

 

Il n'est pas assez beau peut-être le ciel de Juillet?

 

Et quand on fait de son malin devant une fille, faut assurer mon gars!

Je me rappelle encore quand j'avais confondu Antarès et Aldébaran.

La jeune femme -d'origine Arabe- m'a vite fait savoir qu'il y avait erreur quelque part.

 

T'as l'air fin alors avec tes élans poétiques à la noix.

 

Je n'ai rien contre la "liberté" poétique, mais faut pas pousser non plus et raconter n'importe quoi.

 

(non mais)

 

Patte.

Invité tiloune
Posté

Il y a aussi si je peux me permettre de le rajouter, des gens qui montent dans ce train sans jamais n'avoir connu père mère (voir frere et soeur) mais ces gens là croisent parfois d'autres personnes (dites de substitution). certains sont présent jusqu'à leurs dernier souffle, d'autre descendent en nous disant que quoi qu'il en soit rien ne s'efface, je pense que c'est une façon de se rassurer à moindre coup que de dire cela car certaines image restent mais le floue du temps fait oublier la netteté de ce passé qui n'a pour certains pas de dates. bref si toute fois ça reste dans le sujet je voudrais saluer ces gens là.

 

Thierry

Posté

Au cours d'une de nos observations, un berger est venu voir ce que nous faisions avec tout notre matériel.

Notre réponse bien sûr "Nous observons le ciel,nous regardons les étoiles"

Grande a été sa surprise, il nous a rétorqué que lui n'avait besoin de rien pour voir le ciel et les étoiles et qu'il faisait chaque nuit la conversation avec elles, même s'il ne savait les nommer. Il vivait au plus près des étoiles, là simplement. Nous avons reçu cette nuit là, une leçon de vie, poésie, humilité, et plus et plus, de cet homme simple et vrai, qui s'est ouvert à nous sans réserve sur sa communion avec le ciel et la nature.

Posté
Ce n'est pas une question d'y voir un ciel différent: il parle d'un ciel d'une autre saison (et pour se gourer y a pas mieux: 6 mois à côté de la plaque)

 

Il n'est pas assez beau peut-être le ciel de Juillet?

 

Et quand on fait de son malin devant une fille, faut assurer mon gars!

Je me rappelle encore quand j'avais confondu Antarès et Aldébaran.

La jeune femme -d'origine Arabe- m'a vite fait savoir qu'il y avait erreur quelque part.

 

T'as l'air fin alors avec tes élans poétiques à la noix.

 

Je n'ai rien contre la "liberté" poétique, mais faut pas pousser non plus et raconter n'importe quoi.

 

(non mais)

 

Patte.

 

 

L'amour ne fait-il pas perdre la tête ? et La belle Stéphanette n'ayant pas Internet, ne s'est sans doute jamais aperçue de l'erreur.

Posté

Syncopatte, Mamé-rêve,

Le poète n'a pas toujours raison

Il peut parfois confondre les saisons

Le berger est près de la nature

Il change pour cela de stature.

 

tiloune,

ces personnes qui sont venues s'assoir près de l'enfant seul dans le train doivent en effet être appréciées pour l'amour sincère qu'elles sont capables de donner.

 

Estonius,

hélas, nous quittons rarement le train comme nous le voudrions.

 

 

 

 

Les trois passoires de Socrate

 

Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute opinion de la

sagesse.

Quelqu'un vient un jour trouver le grand philosophe et lui dit :

- Sais-tu ce que je viens d'apprendre sur ton ami ?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j'aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires :

- Les trois passoires !?

- Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l'on aimerait dire. C'est ce que j'appelle le test des trois passoires.

La première passoire est celle de la vérité. As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

- Non, j'en ai simplement entendu parler...

- Très bien, tu ne sais donc pas si c'est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m'apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?

- Ah non ! Au contraire.

- Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n'es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l'utilité. Est-il utile que tu m'apprennes ce que mon ami aurait fait ?

- Non, pas vraiment.

- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ?

Posté
Quand je pense à la mort je me dis que la plus belle des morts serait de mourir à 85 ans d'une balle de revolver tiré par un mari jaloux.

 

Je pencherais plutôt pour l'arrêt cardiaque en plein effort ultime :be:

Invité tiloune
Posté

Poète, ce mot est offert ou a plutôt été crée pour des gens qui revendiquaient l'art d'écrire? ne sommes nous pas tous poète au regard de certains et qu'importe si le poète se trompe on lui offre le plaisir d'être lu, on le sublime parfois. Je n'y connais strictement rien à la litterature, j'ai sur ma table de chevet du Stephen King et du Michel Lemay, ne sont ils pas poètes eux aussi, tout comme sont les paroliers? La question est, j'aime ou je n'aime pas...Ce post est interessant mais il montre le désaccord des gens donc il est bien dans la construction, c'est l'impression du moment que j'ai. Et je trouve chouette de partager les mots sans savoir ce qu'a fait truc muchemachin chose dans sa vie d'écrivain. Vous savez il y a des taulards, de vagabonds, des gens décalés qui n'ont pas de noms et qui pour bcp n'en auront jamais mais ces gens là écrivent par besoin pas par envie, c'est une façon de se nourrir, une addiction, vous allez me trouver étrange d'écrire cela mais, écrivez et vivez vos écrits à l'instant présent comme je le fais en vous saluant et vous exprimant ce que je ressents là de suite. Partager c'est aussi ça, les grandes tirades philosophiques sont certainement belles mais elles ne nourrisent pas specialement celles et ceux qui écrivent par besoins. Bref vous l'avez capté, vive la poésie libre. (et pardonnez mes fautes, au mieux si vous voulez les corriger ce sera avec plaisir)..

J'adore ce post décalé merci de l'avoir ouvert.

Thierry

Posté
qu'importe si le poète se trompe on lui offre le plaisir d'être lu

 

Mettre le maître de l'hiver dans le ciel d'été, faut oser quand-même.

 

Ou alors il n'a pas du lever souvent son nez de ses feuilles l'Alphonse.

 

Patte.

Posté
Mettre le maître de l'hiver dans le ciel d'été, faut oser quand-même.

 

Ou alors il n'a pas du lever souvent son nez de ses feuilles l'Alphonse.

 

Patte.

 

Il ne te plait vraiment pas, je vois. Nous nous amusons bien malgré tout.

Posté

Il a raté une cocasse occasion à mon avis: au lieu de situer la scène en été (avec ces choses qui font mal aux yeux, du moins dans un forum astro), il aurait pu décrire le tableau dans la saison idoine pour de jolis rapprochements sous la couette au coin du feu.

 

Patte.

Posté

Life is a dream for the wise, a comedy for the fool, a game for the rich, a tragedy for the poor.

Aleichem, Sholom

 

"La vie est un reve pour le sage, une comedie pour l'imbecile, un jeu pour le riche et une tragedie pour le pauvre"

 

Je trouve que ce topic est très bien mais fait trop appel à la culpabilité!--c'est peut être une question de culture?

Invité tiloune
Posté

Joli blog (mais je ne comprends absoluement rien c'est dommage, ma culture doit être bien pauvre dans certains domaines) et il doit bien je pense y avoir des plumes qui puissent se lancer dans ce genre de blog.

mais je l'ai lu car je suis curieux

En tout cas cette page m'ouvre de nouvelles info, j'aime bien venir ici et j'espère que d'autres y apporteront comme vous leurs mots (simple pour moi svp, je n'ai pas tjrs de traducteur)

Thierry

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