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Hawaii pour un transit, et quelques autres bricoles...


serge vieillard

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Salut à tous,

 

Encore une aventure fantastique avec club, lors d’un séjour à Hawaii pour observer le transit de Vénus. C’est un peu en contrebas au sommet du volcan de l’ile de Maui que nous nous installons, afin de se mettre à l’abri d’un vent assez fort. Sous un ciel coronal, au dessus d’une mer de nuage, nous observons le phénomène du 1er au dernier contact, soit prés de 7h d’observation d’affilé au T250x140 coiffé d’une feuille d’Astrosolar. Je profite des préliminaires pour esquisser le disque solaire, joliment ponctué de nombreuses tâches et note des facules proches du limbe.

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Ce dessin me permettra de reporter la trajectoire de Vénus pendant phénomène. Il sera peaufiné tout au long de la journée et je complèterais ces observations par des dessins détaillés des principaux groupes de tâches.

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Le 1er contact se produit alors que le Soleil atteint quasiment le zénith et en quelques minutes, il faut faire pivoter l’instrument de 180° pour suivre l’astre et subir la rotation de champ qui en découle.

J’exécute une série de 10 croquis pour noter l’évolution entre le 1er et le 2eme contact. N’ayant jamais de montre, j’escagasse les copains pour que de temps à autre ils me communiquent l’heure. 1, je note comme un effet de « mouillage » sur le disque vénusien. 2, un fin filet commence à tracer de par et d’autre. 3, le filet se prolonge et semble faire le tour de Vénus, mais il est d’une extrême finesse, visible seulement quand le seeing s’améliore. Il me semble que la planète soit plus sombre que le fond de ciel. Réalité ou illusion, en tout cas, cela atteste d’une frontière visuelle certaine. 4, 5, 6, le filet se renforce vers un pôle. 7, le filet devient évident sur la circonférence, avec comme un effet de mouillage du limbe solaire. 8, 9, les cornes du Soleil semblent s’arrondir très légèrement. 10, c’est fini !

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Je réitère cet exercice avec 12 croquis pour les 3 eme et 4 eme contacts, alors que le Soleil décline sur l’horizon et que les effets de la turbulence se font plus sensibles. On retrouve les mêmes phénomènes que précédemment, sauf cet effet d’assombrissement du disque planétaire, tout juste perçu en parti sur le croquis n°9. Avec magnifique coucher de Soleil, nous achevons cette journée exceptionnelle, totalement ravis, les yeux larmoyant et couvert de coups de soleil.

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Quelques jours après, ce diable de Nicolas entreprend d’observer Vénus alors qu’elle passe au zénith, donnant tout à coup l’idée d’en faire autant au T250x160. En se mettant à l’ombre d’un toit, l’opération est sans risque, alors que la planète n’est qu’à 8° du Soleil. La planète est bien contrastée sur ce ciel coronal à 3000m d’altitude, et son croissant dépasse largement la moitié de sa périphérie. Il est prolongé de part et d’autre par 2 filets évidents. Mais parfois, un filet bien plus ténu en complète le pourtour.

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La veille du transit, j’observe avec les copains une magnifique éclipse partielle de Lune au T400-c. L’ombre présente des nuances orangée à cuivrée sur le limbe lunaire, alors qu’elle est plutôt bleuté à sa périphérie.

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Clôturons ce chapitre solaire et planétaire avec ce dessin réalisé au RAP, avec l’excellent instrument de Loic, un Lunt de 100mm.

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Le ciel profond ne fut pas en reste. Hormis l’observation du transit, je n’avais rien préparé de spécial pour ce voyage. Aussi, outre quelques nébuleuses planétaires revisitées, je découvre au T400-c avec grand intérêt l’aspect si particulier des nébuleuses obscures qui déchirent la voie lactée dans ses zones les plus denses. La transparence du ciel à 3000m en donne des visions extraordinaires qui m’étaient inconnues. Mon seul regret : ne pas avoir préparé de champs pré-étoilé pour en dessiner davantage, avec plus de précision et surtout, se concentrer exclusivement sur les nébulosités elles-mêmes. Je couche sur le papier la célèbre nébuleuse du serpent, et Barnard 86 qui jouxte joliment un amas ouvert où brillent quelques étoiles orangées. Assurément ce seront mes prochains travaux !

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Je m’en donne à cœur joie sur le ciel profond et mon T400-c installé à 3000m d’altitude, sur la route qui mène aux coupoles installées au sommet du Mona Kea. C’est un joli festival galactique qui s’offre à nous avec en point d’orgue, la galaxie du Sombrero.

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Mais assurément, l’un des moments les plus formidables de ce périple fut sans conteste cette observation à 4200m, au pied du télescope Franco Hawaïen CFHT. Une aventure rare, unique ! Tout d’abord, écarter les principes trop prudents, ignorer les conseils avisés et sages qui préconisent de ne pas dépasser les 3000m en observation, au risque d’un effondrement de nos capacités visuelles, mâtiné de troubles physiologiques importants. C’est un peu dans le doute que prudemment, j’installe mon T400-c. Bien que l’essoufflement soit réel, le montage se fait sans soucis- qu’il ets bien mon télescope ! Passé cette première étape décisive, je constate avec joie que la collimation se déroule allégrement. Puis c’est avec un bonheur indescriptible que je contemple mes premières cibles, ayant pour référence les observations des jours précédents à 3000m. Une fois bien repris mon souffle, assurément, le gain est certain ! Le seeing est ce soir-là exceptionnel mesuré à 0,4’’, la transparence totale, le vent absent, et la température de 0°C. Le SQM affiche 21,5 du fait d’un fond de ciel brillant ! Le décor est sublimissime, intégral sur 360°, au sommet du volcan, entouré des plus grosses coupoles du monde dont certaines tirent de leur laser orange pour matérialiser des étoiles artificielles. Il me faut à tout prix une trace de ces instants magiques en m’attelant à ce rapide dessin de M51, montrant un contraste et une finesse inconnus dans mon télescope. La texture spiralante est évidente (je ne parle pas de la structure), tout comme les rehauts et les nombreuses nodosités qui parsèment les bras galactiques.

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Ce pur instant de bonheur, partagé avec les copains hilaires, témoigne d’une réalité : oui, il est possible d’observer dans d’excellentes conditions au-delà de 4000m - en faisant gaffe bien sûr !

 

oui, épique, c'est typiquement cela. Au-delà des observations et des dessins, ce voyage fut une réelle aventure, quelque chose d'inédit et d'unique. Très rares sont les amateurs qui ont pu observer dans d'excellentes conditions avé un T400 à 4200m. assurément, cela restera le fleuron de cette expédition.

mais aussi tout le reste : les coupoles professionnelles, l'accueil des équipes professionnelles, où l'on se sent presque chez soit, et encore la mer des tropiques, ses poissons multicolores, ses tortues, cette flore exubérante ou plus fantastique encore la visite jusqu'au laves incandescente des volcans, et bien sur tout cela partagé avé les copains. Du hors norms, du grandiose, avé un parfum certain d'aventure et d'une furieuse envie de recommencer au plus tôt.

et comme les mots sont parfois vains à exprimer les ressentis, voici quelques images :

 

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sommets volcaniques de Maui (3055m), formes, textures et couleurs étonnantes.

 

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... ou du Mona Kea (4200m), et ses coupoles, le Gemini et en contrebas, le Subaru et les 2 Keck.

 

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... quand, avec un violence inoue, s'installe le crépuscule, projetant l'ombre du volcan sur la mer de nuages en contrebas.

 

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une flore exceptionnelle,

 

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une faune aquatique qui ne l'est pas moins...

 

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approcher les laves incandescentes restera un grand moment d'aventure,

 

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et contempler ce lac de lave, parmi les plus gigantesques du monde (150 m de diamètre), sur la lèvre fracturée du cratère, surplombant l'abime d'un à-pic de 160m sur le trou du cul du diable, n'est pas sans provoquer quelques poussées d'adrénaline particulièrement jouissives....

 

Ké souvenirs !!!! (une semaine déjà.....)

Modifié par serge vieillard
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Eh bien Serge, là tu as tapé vraiment fort.

 

Magnifiques.

 

Avoir pu observer les deux contacts de Vénus !

 

Et je ne parle pas "du reste" ou "autres bricoles".

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Merci Serge pour ce partage, en lisant et découvrant les dessins j'étais avec vous en voyage.

 

Question altitude, à voir M51 je ne pense pas qu'il y ait eu un délire genre "ivresse des hauteurs" (je ne sais pas si ça existe)

 

En tout cas, si un jour je me prépare un voyage pareil, je tâcherais d'arrêter de fumer!

 

Patte.

 

PS:zut, c'est dur d'arrêter pipe ou clope...et en septembre c'est la bonne période pour grimper au sommet de l'Azourki (3750m)

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Un transit admirablement exploité , outre la qualité indéniable des dessins, je suis bluffé par les talents d'observateurs dans la décomposition des différents contacts, car quand je vois les effets de turbulence engendrés lors de l'observation derrière un simple filtre, je suis scotché par cette finesse.

Siom

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Salut Serge,

 

Voilà un post qui ne peut laisser indifférent !!!

Wahouch, il y a du lourd.

Ta décomposition des contacts me rappelle bien les dessins de Fred.

Sur ton globe solaire, peux tu nous expliquer pourquoi la trajectoire apparente de vénus n'est pas rectiligne !?

Un grand plus pour la nébuleuse du serpent et Barnard 86...bravo et merci pour tous ces superbes dessins.

 

Christian

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merci

 

pour la turbu,

ce n'est pas pour rien que les grands télescopes sont implantés là-bas : le seeing y est souvent excellent. Ce jour-là, yavait un furieux alizé, et se mettre à l'abri de la crete montagneuse provoquait d'inévitables remous. Mais on devinait bien le truc assez léger, avec de belles possibilités. Sans cela, je ne pense pas qu'on aurait vu le plus fin filet sur Vénus.... Cela étant, le T250 n'y est pas pour rien !

 

pourquoi c'est pas droit ?

mais parce que c'est du 100% visuel, sans tracé préalable, justement l'intéret de faire ça au mieux pour retrouver la trajectoire la plus fine. Ici, en intégrant les divers points, on arrive à quelque chose qui a du sens. Si j'avais préalablement tracé cette ligne, ça aurait perdu beaucoup d'intéret.... idem pour la taille du disque de Vénus, estimée au mieux. Cela est à comparer avec un photo.

 

observer à 4200m,

c'est un truc un peu fou qu'on avait en projet de longue date, histoire de voir "comment ça fait", et aussi bousculer quelques poncifs trop rébarbatteurs. C'est ici l'endroit idéal.

De diou, que ce fut bon !!!!! Une chose est sûre : ya moins d'air >>>> plus de transparence, bizarement (mais tout naturellement) un fond de ciel plus lumineux, et moins de turbu. Reste à gérer le bonhomme du mieux possible pour en tirer tout le jus possible.

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En effet, voilà un post qui va marquer, à plus d'un titre.

 

Sacré chapelet, avec des dessins qui se sont enchainés à un rythme soutenu. Merci de nous faire profiter de l'événement qu'on n'a que très partiellement vu !

 

Et cette Lune, je pense que c'est mon coup de coeur de la série. On dirait un dessin de BD, magnifique.

Suivie de près par M104 et la fantastique protu.

 

Y'en a d'autres des dessins ?

 

Pour profiter du ciel à plus de 4000m sans défaillance physique, y parait que le 'ti punch augmente le taux de globules rouges ;)

 

Fred.

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Merci Serge...

 

Marrant comme on a l'impression qu'il est plus "facile" de grimper très haut dans les autres pays qu'en France. Selon toi, à 4200 m, tu enlèves combien de l'atmosphère? 80%? Quels sont les effets sur la turbulence, as-tu remarqué si elle était différente, plus rapide, plus molle, plus ample ou plus serrée?

 

En tout cas, vous avez dû vous régaler, merci de faire partager :D

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merci à tous !

 

ami Fred, pour sûr, certaines médecines porhibées semblent d'une efficacité redoutable ! en effet, sous aucun prétexte nous dérogeons au rituel du ti punch. Ayant aucune connaissance en homméopathie, on parie sur le conséquent et ça semble être intéressant...

Oui, j'aime aussi beaucoup cette Lune et cette M104 a été tracée avec une pensée pour la tienne - sans toutefois parvenir à ton niveau de détail.

Les quelques autres dessins sont sur le site, récemment mis à jour :

http://www.astrosurf.com/magnitude78/serge/index.html

 

Rob,

oui mâgique cette rare observation à 4200m. mais les conditions sont ici optimales - c'est certainement porur cela qu'il y a plétore de coupoles.... Ce qui est sûr c'est qu'il y a moins d'air, et c'est donc meilleur à tous point de vue. De plus, le seeing était particulièrement bon ce soir là, mésuré par l'équipe du CHFT à moins de 0,4'', ce qui est remarquable, et surtout notable à l'oculaire !!!! Sur Saturne, ca le faisait sacrément bien. Mais en ciel profond, les objets gagnaient significativement en détail, en contraste. Merveilleux, tout simplement. Je ne pense pas qu'on obtienne les mêmes résultats au sommet du Mont Blanc : ça caille de trop (comme le remarque Patte) et on se flingue physiquement à arriver là-haut (ici, arrivée pépère en bagnole). Et je ne connais pas l'état de la turbu au sommet des alpes.

 

Laurent, oui, les nb obscures sont un régal dans le coeur galactique, avé un ciel qui explose. Un redécouverte totale, assurément mes prochains travaux de vacances !

 

Merci Loic pour ton instrument (corrigé). Tu passes au club vendredi ? yaura le joyeux bordel du retour !

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Le premier mot qui me vient c'est "épique"... Je ne sais pas ce qui me fait le plus rêver, entre ce récit d'observation à des altitudes déraisonnables et magiques, le souci du détail dans la représentation du transit, l'extraordinaire dessin du soleil qu'on a envie de caresser pour en sentir la douceur parsemée des rugosités des protubérances, ou les fabuleux dessins du ciel profond...

 

Vraiment, Serge, tu nous vends du rêve, merci mille fois et surtout, bravo !

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Je viens avec vous pour le prochain Monsieur!!! .......... Hein, pardon.....???..... Ah non!!!! J'serai mort!:confused:

 

Sinon un grand merci pour le récit!:rolleyes:

Modifié par pas03410
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Riche idée de venir nous chercher en sous forum CROA...

La dynamique du transit avec le phénomène de "cornes" blanches est captivante. Même impression de mouvement sur le Soleil.

S'il fallait en retenir 2 autres, Vénus en croissant et B86 sont somptueux.

 

En fait, avec mon oeil de profane, je me demande en voyant le Sombrero si la richesse des détails est due à l'instrument et aux conditions exceptionnelles (c'est à dire la 1ère vision qu'aurait un oeil tout de même exercé) ou s'il s'agit d'une accumulation de détails perçus au fur et à mesure de l'observation et "assemblés" :refl:

 

Magique, quoi qu'il en soit. Merci,

 

Ln

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Posté (modifié)

merci à vous tous

 

oui en effet, j'ai titillé le forum CROA. Il y a une séparation des genres alors que c'est à peu près la même chose. Un dessin commenté n'est-t-il pas le meilleur des CROA, car illustré ?!?

Je trouve en tout cas que c'est le meilleur compte rendu visuel qu'on puisse faire d'une observation, un super CROA en quelque sorte. Mais le forum CROA est bien plus alimenté, visité et commenté que celui des dessins, ce qui me semble un peu étrange, en tout cas dommage pour qui ne resterait cantonné qu'a la rubrique CROA.

 

Les dessins sont très souvent un compositatge de tous les stimuli visuels perçus. c'est assurément le cas des objets délicats du ciel porfond, où il faut aller traquer le détail, piocher le photon, se faire péter la rétine. L'image gagne en évidence avec de meilleurs conditions, mais elles se mérite quasiment toujours -sauf sur les monstres regorgeant de lumière où la difficulté est alors inverse : celle de reporter avec le maximum d'exactitude la formidable quantité d'informations.

Modifié par serge vieillard
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Merci d'être venu ici partager ce superbe voyage, avec ce CROA made in Hawaii.

 

Admirative devant la finesse de tous les dessins présentés...

car ce transit en dessin ne laisse pas indifférent.:wub:

 

L'approche des laves incandescentes s'organise longtemps en avance ou sur place avec des agences locales ? merci

 

Eclair

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Ah c'est bien résumé avec les photos !

Mais faut améliorer la technique de la photo de groupe.

Là... on communique mal, on a un manque !

Pareil que le premier pas de l'homme sur la Lune: Pas de photo de groupe... à croire que c'est du cinéma et de l'intox...

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alors pour les laves,

fô improviser et braver les interdits - au pays de la liberté (?!?)....

Dit autrement, l'approche du lac de lave est rigoureusement prohibé, et il faut jouer aux indiens pour en jouir pleinement.

Les laves, c'est "ouvert", mais l'apporche se mérite : 3 heures de marche sur un terrain assez scabreux, surtout la nuit.

Mais ça le mérite bien !!!!

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oui en effet, j'ai titillé le forum CROA. Il y a une séparation des genres alors que c'est à peu près la même chose. Un dessin commenté n'est-t-il pas le meilleur des CROA, car illustré ?!?

Je trouve en tout cas que c'est le meilleur compte rendu visuel qu'on puisse faire d'une observation, un super CROA en quelque sorte. Mais le forum CROA est bien plus alimenté, visité et commenté que celui des dessins, ce qui me semble un peu étrange, en tout cas dommage pour qui ne resterait cantonné qu'a la rubrique CROA.

Bien plus facile à commenter un CROA: il y a une ambiance, une histoire, un ressenti, on fait marcher son imagination, on compare avec sa propre façon de faire, son propre souvenir, on relève une anecdote...

Et puis pour dessiner, il faut un minimum de talent. Un récit, c'est tout de même plus à la portée de tout le monde...

 

Etant plus sensible au poids des mots, le doublet gagnant, le super CROA pour moi: ce serait le récit, agrémenté de dessins. L'un ne peut pas se substituer à l'autre: des disciplines plutôt complémentaires en somme. Après chacun hiérarchise selon ses préférences.

Mais il serait dommage de se passer de l'un ou de l'autre, on est d'accord.

 

 

ça valait le coup de revenir: les photos sont superbes également.

 

Ln

Modifié par ln2d2
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