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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Posté
Je peux attendre que tu l'ais lu pour en parler ensuite tous ensemble :be:

 

Merci pour le lien.

 

J'ai enfin le livre de Gisin, et j'ai commencé à le lire sérieusement. Je sais maintenant jouer au "jeu de Bell" (pages 30 à 42); c'est enfantin... quand on a compris les règles.

 

J'avais commencé par le parcourir rapidement, et il me fait beaucoup penser au livre "Dance of the photons" d'Anton Zeilinger(2010). Très peu de maths, mais il faut réfléchir.

 

A la fin, j'ai trouvé une petite pique destinée à des gens que je connais assez bien, les physiciens des hautes énergies (il y en a quelques-uns sur webastro...) :

 

« Les choses ont bien changé ces dernières années. L'émergence de l'information quantique et la conversion de l'énorme communauté de la physique du solide ont fait exploser l'usage de mots encore pratiquement interdits il y a deux décennies, tels que « non-localité », « corrélations non locales », « vrai hasard », « inégalité de Bell ». Mais il reste une grande communauté encore réfractaire : celle de la physique des hautes énergies. Il semble que ces physiciens considèrent jalousement que seule leur physique aborde des questions fondamentales, que le reste de la physique n'est qu'ingénierie élaborée. Le XX^e siècle a vu le nombre de physiciens professionnels augmenter drastiquement, et la sociologie de cette communauté reste à écrire ».

Posté

Bonjour,

 

 

A la fin, j'ai trouvé une petite pique destinée à des gens que je connais assez bien, les physiciens des hautes énergies (il y en a quelques-uns sur webastro...) :

 

« Les choses ont bien changé ces dernières années. L'émergence de l'information quantique et la conversion de l'énorme communauté de la physique du solide ont fait exploser l'usage de mots encore pratiquement interdits il y a deux décennies, tels que « non-localité », « corrélations non locales », « vrai hasard », « inégalité de Bell ». Mais il reste une grande communauté encore réfractaire : celle de la physique des hautes énergies. Il semble que ces physiciens considèrent jalousement que seule leur physique aborde des questions fondamentales, que le reste de la physique n'est qu'ingénierie élaborée. Le XX^e siècle a vu le nombre de physiciens professionnels augmenter drastiquement, et la sociologie de cette communauté reste à écrire ».

 

Pfff.... tous des jaloux :p

 

Plaisanterie mise à part, c'est curieux cette pique vis à vis des physiciens des hautes énergies, qui pourtant exploitent quasiment quotidiennement les effets les plus subtils de la mécanique quantique. Je pense notamment à l'expérience BaBar sur la violation de la symétrie CP ou toutes les mesures sur les oscillations (neutrinos, mésons B et K, etc...).

 

Dominique

Posté
Bonjour,

 

 

 

Pfff.... tous des jaloux :p

 

Plaisanterie mise à part, c'est curieux cette pique vis à vis des physiciens des hautes énergies, qui pourtant exploitent quasiment quotidiennement les effets les plus subtils de la mécanique quantique. Je pense notamment à l'expérience BaBar sur la violation de la symétrie CP ou toutes les mesures sur les oscillations (neutrinos, mésons B et K, etc...).

 

Dominique

 

Quand il a publié son article sur sa (maintenant) célèbre inégalité, John Bell travaillait depuis 1960 en physique des particules et théorie quantique du champ au CERN. Son article y est resté pratiquement ignoré. C'est l'expérience de Freedman et Clauser aux Etats-Unis (1972) qui lui a permis d'accéder à une notoriété de plus en plus grande.

 

A part ça, aujourd'hui 23 septembre à midi, le livre de Gisin "L'impensable hasard" était en tête des ventes sur amazon (rubrique "vulgarisation") et à la FNAC (rubrique "physique quantique").

Posté
Pourquoi quelque chose plutôt que rien ?

 

Pour répondre à cette question , il suffit d'admettre qu'il n'y a effectivement rien, car la matière première n'existe pas. En effet, il y a beaucoup de vide entre les atomes, et lorsqu'on examine une particule, on se rend compte qu'il y a également du vide à l'intérieur, On peut donc admettre que la matière est du vide enveloppé, donc une illusion. En ce sens, on rejoint une des affirmations de la philosophie indoue "Et le dieu qui n'était pas créa le monde qui n'était pas".

Posté
et lorsqu'on examine une particule, on se rend compte qu'il y a également du vide à l'intérieur
Surtout que cette affirmation est complètement fausse.
Posté
Elle n’apporte donc pas par contre pour moi de réponse à ma question déjà posée, à savoir :

...

Pour moi, je peux me tromper, mais effectivement cela ne marche pas. En effet, le fait de voir ton ampoule blanche ou verte fausse la donne puisque c'est l'observation qui provoque l'effondrement de la fonction d'onde.

 

Je m'explique... Imaginons que l'on mélange les deux ampoules dans un sac, et que l'on demande à 2 personnes de tirer les ampoules, et de s'éloigner.

Chaque ampoule éclaire avec une couleur différente, et il faut la brancher pour le savoir.

 

Tu es bien d'accord que lors du tirage, les deux observateurs ne peuvent connaître la couleur de l'ampoule ?

 

Classiquement, tu sais qu'au moment du tirage, la couleur est déjà fixée.

 

En mécanique quantique, le tirage ne détermine pas la couleur de l'ampoule, l'ampoule que l'observateur A a tiré est par exemple dans une superposition d'état blanche/verte, de même pour l'observateur B qui a son ampoule dans l'état verte/blanche.

 

Lorsque A regarde la couleur de son ampoule, l'effondrement de la fonction d'onde fait en sorte que A voit une seule couleur. Il en déduit instantanément la couleur que verra B.

 

C'est en cela le mystère de l'intrication (en vulgarisant... les spécialistes me corrigeront).

 

Donc la subtilité en classique/quantique est qu'au tirage, la couleur est fixée, l'incertitude vient du fait que tu ne sais pas exactement comment les ampoules ont été mélangées etc... si tu avais toutes ces connaissances, tu pourrais même calculer en fonction du mouvement de la main de A quelle ampoule il a tirée.

En mécanique quantique, les ampoules sont intriquées. L'ampoule tirée est dans une superposition d'état, et c'est seulement lors du branchement que cette superposition s'effondre pour donner une seule couleur.

Posté (modifié)

Bonjour à tous.:)

Pour essayer de comprendre, à mon avis, il faut au moins connaître la définition du mot intrication avant de commencer d’interpréter toutes les explications sur cet effet prodigieux que la science, avec l’aide de la nature, permettrait d’engendrer.

L’intrication est un enchevêtrement complexe (d'idées, de choses).

Donc pas facile de se faire un point de vue clair sur une chose aussi complexe dans un tel enchevêtrement d’idées .:refl:

 

Ici, proposé par Dodgson #44

 

"eIacwfP_BmA" via YouTube
ERROR: Si vous lisez ce texte, YouTube est hors-ligne ou vous n'avez pas installe Flash

 

l’intrication est une propriété de la physique quantique.

 

Dans cette vidéo , Nicolas Gisin dit de l’intrication que :

- << La téléportation quantique consiste à faire disparaître un objet ici, pour le faire réapparaître là sans qu’il existe entre les deux. >>

Pour le peu que je pense avoir saisi sur l’intrication, il vaudrait mieux qu’il n’y ait rien entre sinon ce ne serait pas de la téléportation quantique.

- << On commence par créer deux photons intriqués ensuite… envoyés à travers des fibres optiques… sources/récepteur... puis on enlève les fibres optiques une fois l’intrication installée. >>

Gisin fait au passage une distinction entre la matière et la structure.

Pour l’expérience faite à l’observatoire de Genève, Gisin explique ici comment téléporter non pas un objet mais une particule de lumière, un photon.

Un troisième photon, dans lequel on inscrit une structure, est pris pour le faire interagir avec le photon source et, à la fin du processus de téléportation, la structure est transmise, portée par le photon du côté du récepteur qu’un interféromètre permet de vérifier de son changement de structure.

Tout ça me semble facile à admettre.

Mais :

- Disparaître réapparaître pas tout compris ?

A aucun moment de l’expérience il n'a été démontré que le photon source ait disparu ( La téléportation quantique consiste à faire disparaître un objet ici, pour le faire réapparaître là…)

- Un photon est-il de la matière ?

- Un objet n’est-il pas de la matière ?

- De quelle manière structure-t'-on un photon ?

- L'intrication existe t-elle naturellement ?

 

Salut bongibong merci pour ta réponse.

 

 

Tu es bien d'accord que lors du tirage, les deux observateurs ne peuvent connaître la couleur de l'ampoule?

 

Faudrait que je sois là pour vérifier le tirage,une vraie loterie :be:

 

Plus sérieusement,Nicolas Gisin dit aussi dans cette vidéo:

 

<<La nature en physique quantique réagit de façon aléatoire en suivant des lois de probabilité, il n’y donc pas d’information contrôlé qui passe d’un côté à l’autre.>>

 

Cet aspect m'échappe pour l'instant,mais j'y reviendrais pour tenter de comprendre et faire d'autres commentaires qui me sont venus à l'esprit.

Modifié par bang*gib
Posté

Dans cette vidéo , Nicolas Gising dit de l’intrication que :

- << La téléportation quantique consiste à faire disparaître un objet ici, pour le faire réapparaître là sans qu’il existe entre les deux. >>

Pour le peu que je pense avoir saisi sur l’intrication, il vaudrait mieux qu’il n’y ait rien entre sinon ce ne serait pas de la téléportation quantique.

- << On commence par créer deux photons intriqués ensuite… envoyés à travers des fibres optiques… sources/récepteur... puis on enlève les fibres optiques une fois l’intrication installée. >>

Gising fait au passage une distinction entre la matière et la structure.

Pour l’expérience faite à l’observatoire de Genève, Gising explique ici comment téléporter non pas un objet mais une particule de lumière, un photon.

 

- Disparaître réapparaître pas tout compris ?

A aucun moment de l’expérience il n'a été démontré que le photon source ait disparu ( La téléportation quantique consiste à faire disparaître un objet ici, pour le faire réapparaître là…)

- Un photon est-il de la matière ?

- Un objet n’est-il pas de la matière ?

- De quelle manière structure-t'-on un photon ?

- L'intrication existe t-elle naturellement ?

 

 

"il vaudrait mieux qu'il n'y ait rien entre" : non, cela n'a aucune importance.

 

"... que le photon source ait disparu" : En fait, c'est la structure du photon source qui disparaît.

 

Les physiciens considèrent que le photon n'est pas une particule de matière, à la différence de l'électron, du proton, de l'atome etc... Mais on a déjà "téléporté" des atomes ionisés.

 

A priori un objet est de la matière.

 

Ce que Gisin entend par structure du photon, c'est sa polarisation (linéaire dans ses expériences).

 

L'intrication existe sans doute naturellement, mais elle doit être sacrément difficile à repérer.

Posté
Mais :

- Disparaître réapparaître pas tout compris ?

Ce qu’on explique c’est la téléportation de l’état d’un photon sur un autre photon.

Ce qu’il faut comprendre c’est que les 2 photons intriqués existent. De plus il y a 2 autres photons (le 1 er dont on veut téléporter l’état sur le 2ème, on se sert de photons intriqués pour ça).

Quand on mesure l’état du premier photon, son état n’existe plus (effondrement de la fonction d’onde).

Muni de cette information, on le communique à l’opérateur au voisinage du 2ème photon (information allant à la vitesse de la lumière) qui fera une manipulation sur le 2ème photon avec son photon intriqué, et le 2ème photon aura exactement le même état que le premier photon.

Cf. pour plus de détails :

http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9l%C3%A9portation_quantique#Protocole_de_t.C3.A9l.C3.A9portation_quantique

A aucun moment de l’expérience il n'a été démontré que le photon source ait disparu ( La téléportation quantique consiste à faire disparaître un objet ici, pour le faire réapparaître là…)
Dès que l’on observe le premier photon avec un photon intriqué, le premier photon voit son état détruit. (le photon existe toujours, mais n’est plus dans son état originiel).
- Un photon est-il de la matière ?[/Quote]Non c’est une particule de lumière, qui est un boson (la matière est faite de fermions).
- Un objet n’est-il pas de la matière ?
Tout dépend de quel type d’objet tu parles. Un objet mathématique n’est pas de la matière.
- De quelle manière structure-t'-on un photon ?
?? Un photon n’a pas de structure, il a une énergie et un polarisation.
- L'intrication existe t-elle naturellement ?[/Quote]Oui, mais dès que les deux particules intéragissent avec leur environnement, l’intrication est levée.
Posté

Prix Nobel de physique pour Serge Haroche (France, ENS et Collège de France) et David Wineland (Etats-Unis). Ce dernier, comme Nicolas Gisin, fait (entre autres !) de la téléportation quantique :

 

Deterministic quantum teleportation of atomic qubits

(article de Nature, il y a quelques années je crois)

 

M. D. Barrett1,3, J. Chiaverini1, T. Schaetz1, J. Britton1, W. M. Itano1, J. D. Jost1, E. Knill2, C. Langer1, D. Leibfried1, R. Ozeri1 & D. J. Wineland1

 

1. Time and Frequency Division, NIST, Boulder, Colorado 80305, USA

2. Mathematical and Computational Sciences Division, NIST, Boulder, Colorado 80305, USA

3. Present address: Department of Physics, University of Otago, PO Box 56, Dunedin, New Zealand

 

 

Top of page

Quantum teleportation1 provides a means to transport quantum information efficiently from one location to another, without the physical transfer of the associated quantum-information carrier. This is achieved by using the non-local correlations of previously distributed, entangled quantum bits (qubits). Teleportation is expected to play an integral role in quantum communication2 and quantum computation3. Previous experimental demonstrations have been implemented with optical systems that used both discrete and continuous variables4, 5, 6, 7, 8, 9, and with liquid-state nuclear magnetic resonance10. Here we report unconditional teleportation5 of massive particle qubits using atomic (9Be+) ions confined in a segmented ion trap, which aids individual qubit addressing. We achieve an average fidelity of 78 per cent, which exceeds the fidelity of any protocol that does not use entanglement11. This demonstration is also important because it incorporates most of the techniques necessary for scalable quantum information processing in an ion-trap system12, 13.

Posté
Prix Nobel de physique pour Serge Haroche (France, ENS et Collège de France) et David Wineland (Etats-Unis). Ce dernier, comme Nicolas Gisin, fait (entre autres !) de la téléportation quantique :

 

 

M. D. Barrett1,3, J. Chiaverini1, T. Schaetz1, J. Britton1, W. M. Itano1, J. D. Jost1, E. Knill2, C. Langer1, D. Leibfried1, R. Ozeri1 & D. J. Wineland1

 

 

Salut Dodgson

 

Je viens de voir ça dans les titre de FR 3.

Il vont en parler vers la fin du journal.

Je vais écouter ...

Posté

Alfred Kastler, prix Nobel en 1966, directeur de thèse de Claude Cohen-Tannoudji, prix Nobel en 1996, et directeur de thèse de Serge Haroche, prix Nobel en 2012, quelle lignée !

Quelqu'un veut faire une thèse avec Serge Haroche ?

En tous cas il est l'un des premiers à avoir pu observer la décohérence quantique, ou comment un système quantique devient classique. Ça c'est fortiche, peut être encore plus que mesurer une caractéristique du photon sans le détecter...

Invité invité545545
Posté
Ah si, il y a l'origine du Big Bang (déjà dit) , mais aussi, qu'est ce qu'il y avait avant le Big Bang ?

 

Je suis d'accord, que dans le modèle actuel du BB, on ne peu pas savoir, à cause du mur de Planck, mais certaines théories, comme la gravitation quantique à boucle, avec ce que l'on appel le grand rebond,

Ou les multivers, qui rentre dans le cadre de bon nombre de théories, la plus connu étant la théorie des cordes ( sauf que la on parle de la théorie des branes pour décrire le phénomène de multivers) on émis des hypothèses, mais pour la plupart, ces hypothèses ne rentre pas dans le cadre du modèle du BB avec un "instant 0", mais plus d'une continuité sans origines de(s) l'univers.

 

Un sujet tout à fait passionnant selon moi ;)

 

j'ai lu dans un un livre que cette question n'avait pas de raison d'être,car c'est comme si on demande ce qu'il y a avant un bébé : rien.

Pour l'univers,c'est pareil,il n'y avait ni loi de la physique,ni matière,ni vide,etc... et puis la théorie de l'inflation cosmique répond en partie à ce qui l'a provoqué.

Posté
j'ai lu dans un un livre que cette question n'avait pas de raison d'être,car c'est comme si on demande ce qu'il y a avant un bébé : rien.

Pour l'univers,c'est pareil,il n'y avait ni loi de la physique,ni matière,ni vide,etc... et puis la théorie de l'inflation cosmique répond en partie à ce qui l'a provoqué.

 

Sorry, mais avant un bébé ? :rolleyes: je crois qu'il y a un spermatozoïde et un ovocyte, qui sont des cellules produites par les géniteurs dudit bébé... :be:, ce qui n'a rien d'énigmatique, pour rester dans le sujet...

 

Tu as lu un livre des frères Bogdatruc ? damned.:b:

Posté (modifié)

.Salut tous

 

Salut Dodgson

 

Je viens de voir ça dans les titre de FR 3.

Il vont en parler vers la fin du journal.

Je vais écouter ...

 

Des avares ces journalistes ...:mad:

 

 

 

"il vaudrait mieux qu'il n'y ait rien entre" : non, cela n'a aucune importance.

 

C’était une simple remarque sur l’explication. Je pensais à 2 photons uniquement.

J’avais parfaitement saisi que même avec un mètre de matériaux denses entre, il est évident que l’expérience ne serait pas plombée pour autant vu le parcours magique et quasi instantané du transfert d’information.

 

Les physiciens considèrent que le photon n'est pas une particule de matière, à la différence de l'électron, du proton, de l'atome etc... Mais on a déjà "téléporté" des atomes ionisés.

 

ça je le savais et tu as senti où je voulais en venir quand tu me dis :

 

Mais on a déjà "téléporté" des atomes ionisés.

 

 

J’y reviendrai un peu plus loin.

 

Non c’est une particule de lumière, qui est un boson (la matière est faite de fermions).

 

Là, j’avoue que je n’ai pas fait toute la lumière dans ce domaine du photon. Il me faudra donc approfondir mes connaissances.

 

 

"... que le photon source ait disparu" : En fait, c'est la structure du photon source qui disparaît.

Un photon n’a pas de structure, il a une énergie et un polarisation.

 

Là, je ne comprends pas; il me semble que la perspective n'offrirait qu'une seule réponse.

 

 

En effet,dans la vidéo #70, Gisin parle, à 3mn, de structure du photon. Juste avant, à partir de En ,2mn 50, il ne parle aussi que de 3 photons la source le récepteur et un troisième qui ne sert qu'à l’interaction …

 

Il faut être très prudent avec ces expériences de pensées...

 

Là, je reviens un peu en arrière.

 

En fait, maintenant, je conçois encore mieux ce fragment de réflexion tel que je l'ai perçu; mais, pour moi, la difficulté d’interprétation pour un amateur dans un domaine (ici la M Q) vient d’abord de la connaissance du vocabulaire technique ou de la signification précise de certains mots.

Ainsi un exemple parmi tant d’autres :

- "particule" signifie la plus petite partie constitutive de la matière.

Comment alors avoir une idée à peu près juste quand on lit ou qu'on entend dire que "le photon est une particule de lumière" alors que la définition la plus juste est "photon: quantité élémentaire d'énergie lumineuse" ?

Bon, ça peut aller à la rigueur, on fera gaffe à la valeur des mots tels que "structure", "matière", "particule" et autres...

 

 

A priori un objet est de la matière.

 

Je pensais justement à objet matériel et non à un objet mathématique.

 

Je voulais être sûr en interprétation.

 

Mais on a déjà "téléporté" des atomes ionisés.

.

..particule de matière, à la différence de l'électron, du proton, de l'atome etc...

 

M'y revoilà.

 

Donc un atome est de la matière et là, s’il est téléporté, ça serait plus du cryptage ou de l’info qui passerait, cas des photons intriqués, mais bien de la matière.

Faux ou Vrai ?

Si c’est vrai (téléportation d’atomes) ma principale interrogation de ce soir est la suivante:

Pourrait–on imaginer, se dire, qu'on va faire passer 1, 2, 3, 4, 10, 100 atomes, les maintenir ensemble dans une cavité (20 kilomètres plus loin) et peser le tout à l’arrivée ?

 

.

Alfred Kastler,

 

En apparence, on ne change pas une équipe qui gagne. On voit qu’il y a de l’échange, de la transmission de savoir au sein du groupe.

 

.

Quelqu'un veut faire une thèse avec Serge Haroche ?

 

Je ne voudrais pas leur faire de l'ombre :be:

 

Ça c'est fortiche, peut être encore plus que mesurer une caractéristique du photon sans le détecter
? Modifié par bang*gib
Posté

oui... Haroche a notamment été distingué pour ses travaux sur la mesure de caractéristiques de photons sans avoir besoin de les détruire en les détectant, ils ont utilisés de atomes très particuliers qui ont servi de "sondes" : les photons qui sont dans un certain état dans la cavité modifient la phase de l'atome de Rydberg (des atomes dont les électrons sont mis sur des orbites très grandes), injécté dans la cavité, et qui est ensuite mesuré pour en déduire la caractéristique du photon qui est dans la cavité.

Ça ne sert absolument à rien, et c'est ça qui est beau...

Posté
.Salut tous

 

Donc un atome est de la matière et là, s’il est téléporté, ça serait plus du cryptage ou de l’info qui passerait, cas des photons intriqués, mais bien de la matière.

Faux ou Vrai ?

 

 

En fait, il n'y a pas téléportation de matière, mais d'une partie de la "structure" (terminologie de Gisin) de l'atome, plus précisément, si j'ai bien compris, l'état quantique d'une de ses couches électroniques (mais je peux me tromper). Record de distance :

 

http://www.sciencedaily.com/releases/2009/01/090122141137.htm

  • 2 semaines plus tard...
Posté

Salut Dodgson, merci pour ta réponse.

 

En fait, il n'y a pas téléportation de matière, mais...

 

J'ai lu quelques documents proposés ici, et aussi vu quelques vidéos.

 

Maintenant , et à proprement parler, c'est clair qu'il n'y a pas de téléportation de matière.

 

L'intrication, en MQ est un sujet dont je dois de côté laisser les formules tel que,

 

d9c6b06839ef57c1f1d2c022831ac552.png

 

Eh oui, je ne suis pas Champollion un champion de mathématique.

 

 

Au fait ou en êtes-vous de vos lecture?

 

 

Côté cryptographie ça pourrait par contre être intéressant.

 

 

Dac' bonne lecture. :) Je vais faire de même,

je finis le bouquin de Nicolas Gisin et je résume ici ce que j'en ai compris.

 

J'ai enfin le livre de Gisin, et j'ai commencé à le lire sérieusement. Je sais maintenant jouer au "jeu de Bell" (pages 30 à 42); c'est enfantin... quand on a compris les règles.

 

J'avais commencé par le parcourir rapidement, et il me fait beaucoup penser au livre "Dance of the photons" d'Anton Zeilinger(2010).

Très peu de maths, mais il faut réfléchir.

 

 

Ça tombe bien, j’adore réfléchir: :be:

 

Pour conclure, si l'intrication permet ou permettra un transfert d'infos codées, il faudra quand même faire attention.

A supposer que cette technologie à venir utilisera l’informatique, je pense que les pirates de demain finiront par s’en accommoder. :lance:

  • 2 semaines plus tard...
Posté
Salut Dodgson, merci pour ta réponse.

 

J'ai lu quelques documents proposés ici, et aussi vu quelques vidéos.

 

Maintenant , et à proprement parler, c'est clair qu'il n'y a pas de téléportation de matière.

 

 

Pour conclure, si l'intrication permet ou permettra un transfert d'infos codées, il faudra quand même faire attention.

A supposer que cette technologie à venir utilisera l’informatique, je pense que les pirates de demain finiront par s’en accommoder. :lance:

 

Dans futura-sciences d'aujourd'hui :

 

Paradoxe EPR : un test pour des signaux supraluminiques

 

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/paradoxe-epr-un-test-pour-des-signaux-supraluminiques_41736/

 

Nicolas Gisin et son équipe ont encore frappé !

 

A priori, je pense que la manip qu'ils proposent ne conduira pas à dire qu'il faut trouver une théorie non locale remplaçant ou modifiant la théorie quantique (parce que je crois vraiment que la théorie quantique est correcte). Mais sait-on jamais ?

Posté
Dans futura-sciences d'aujourd'hui :

 

Paradoxe EPR : un test pour des signaux supraluminiques

 

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/paradoxe-epr-un-test-pour-des-signaux-supraluminiques_41736/'>http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/paradoxe-epr-un-test-pour-des-signaux-supraluminiques_41736/

 

Nicolas Gisin et son équipe ont encore frappé !

 

A priori, je pense que la manip qu'ils proposent ne conduira pas à dire qu'il faut trouver une théorie non locale remplaçant ou modifiant la théorie quantique (parce que je crois vraiment que la théorie quantique est correcte). Mais sait-on jamais ?

 

Le bon sens :)

 

Ici 29/10/2012, 21h06 http://www.webastro.net/forum/showpost.php?p=1500923&postcount=674

 

Le 1 novembre 2012 à 11h32

Paradoxe EPR : un test pour des signaux supraluminiques http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/paradoxe-epr-un-test-pour-des-signaux-supraluminiques_41736/

 

Comment...:secret::be:

Posté
j'ai lu dans un un livre que cette question n'avait pas de raison d'être,car c'est comme si on demande ce qu'il y a avant un bébé : rien.

Pour l'univers,c'est pareil,il n'y avait ni loi de la physique,ni matière,ni vide,etc... et puis la théorie de l'inflation cosmique répond en partie à ce qui l'a provoqué.

C'est vrai si on admet que l'univers concerné par l'expansion est tout l'univers. Mais il est possible que l'univers visible soit une simple étincelle à l'intérieur d'un univers plus vaste qui, lui, n'est pas en expansion.

Invité invité545545
Posté

Enfin,ce n'est qu'une théorie.

Posté (modifié)

Intéressant article dans le journal suisse "Le Temps", 30/10/2012, rubrique Physique quantique, intitulé "L'adieu au bon sens" :

 

 

La mécanique quantique va contre notre intuition. Des chercheurs proposent de tester si elle est réconciliable avec notre vision du monde

 

 

La physique quantique met tout le monde mal à l’aise, même les physiciens. Les particules sont à plusieurs endroits et dans plusieurs états simultanément. On est censé trouver tout cela plus compréhensible avec l’exemple d’un chat mort-vivant, ou plutôt mort et vivant à la fois. Mais ça n’aide pas vraiment. Après dix ans de recherches, des chercheurs – genevois notamment – proposent dans Nature Physics de dimanche un test pour déterminer si cette théorie est réconciliable avec le bon sens.

 

«Le phénomène le plus gênant, le plus imperméable à notre vision classique, est l’intrication», commente Benoît Deveaud-Plédran, spécialiste de la photonique quantique à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne. Il s’agit de deux objets (en général des particules) qui, bien que spatialement séparés, réagissent comme un seul. «Si on en touche un, les deux tressaillent», illustre un des auteurs de l’étude, Nicolas Gisin, de l’Université de Genève (Unige).

 

Le physicien a été un des premiers à exploiter cette propriété étrange pour crypter des communications par «téléportation» de l’information. Il continue à trouver l’intrication «magique et très mystérieuse», mais, après quarante ans dans le domaine, il «commence à s’y faire». Dans un ouvrage* paru en septembre, il fait partager son expérience aux profanes.

 

On peut en théorie tout intriquer. Dans la pratique, les physiciens y sont parvenus avec des atomes, partiellement avec des cristaux, mais pas encore avec des molécules. Le plus souvent, ce sont des photons – des particules de lumière – qui sont utilisés. Ils sont produits ensemble, puis séparés.

 

Certaines caractéristiques de ces particules ne sont pas fixées tant qu’on ne les mesure pas. Leur polarisation, par exemple, peut pointer à la fois vers le haut et vers le bas. Mais si, lorsqu’on la mesure, la polarisation de l’un des photons pointe vers le haut, alors la physique quantique prédit que la polarisation de l’autre photon pointe automatiquement vers le bas. Et cela même s’ils se trouvent sur deux continents différents. Un peu comme deux tirages à pile ou face, dont les résultats seraient liés: si l’un donne pile, l’autre donne toujours face. Deux joueurs, un hasard, résume joliment le journal de l’Unige.

 

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Lucia Sillig

 

(pour lire les pages suivantes, chercher sur Google "Le Temps" "L'adieu au bon sens" - le lien ne marche pas)

Modifié par Dodgson
Posté

On pourrait expliquer cette intrication en admettant que la notion de lieu n'existe plus pour les particules élémentaires. Celles-ci auraient le même comportement qu'un outil mathématique bien connu : le vecteur. Pour ce dernier, la notion de lieu n'existe pas, car deux bipoints qui ont même direction, même sens et même longueur sont les représentants d'un même vecteur.

La notion de lieu n'existe pas non plus à l'échelle astronomique, car lorsque la Terre a fait un tour complet sur elle-même en un jour, on ne revient pas au même lieu vu que la Terre a aussi un peu tourné autour du Soleil, et au bout d'un an on ne revient pas non plus au même lieu car le Soleil a un peu tourné autour du centre de la galaxie, etc.

Si on abandonne la notion de lieu qui n'est valable que dans le monde terrestre où nous évoluons, on peut comprendre bien des mécanismes quantiques, ou astronomiques.

Posté
On pourrait expliquer cette intrication en admettant que la notion de lieu n'existe plus pour les particules élémentaires. Celles-ci auraient le même comportement qu'un outil mathématique bien connu : le vecteur. Pour ce dernier, la notion de lieu n'existe pas, car deux bipoints qui ont même direction, même sens et même longueur sont les représentants d'un même vecteur.

 

Elles ont plutôt le comportement d'un vecteur dans un espace de Hilbert...

Posté (modifié)
Brian Greene dans "La magie du cosmos" vulgarise bien le paradoxe EPR et les inégalités de Bell.

 

Salut bongibong.

 

"Le saut quantique"

 

"yQr3L77ThFU" via YouTube
ERROR: Si vous lisez ce texte, YouTube est hors-ligne ou vous n'avez pas installe Flash

 

On admet ici, que la mesure sur un des 2 objets intriqués le modifie en donnant une autre valeur à son jumeau.

 

A 48mn54 Brian Greene dit:

 

<<Comment se fait-il alors, que vous et moi qui sommes faits d'atomes et de particule semblons figés dans un état bien défini.

Nous sommes toujours soit ici soit là. >>

 

Le fait de la pensée d’un être constitué d’infimes particules, forme d’un ensemble bien vivant et intelligent, n’est’il pas une mesure ?

 

Si ça se trouve puisque nos sens nous trompent,

... notre perception de l'univers est faussée, pour le monde dans lequel nous vivons...

on est comme un certain chat… Modifié par bang*gib

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