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Posté

Dans la nuit du 22 au 23 Octobre 2012

 

Heure d'observation : Non précisée

Lieu d'observation : Lambersart (milieu urbain)

Télescope(s) : CELESTRON C8 XLT et KEPLER GSO 300 mm

Oculaire(s) :

- KELLNER (focale inconnue) d'un membre

- TELEVUE PLOSSL 8 mm 50°

Avec BARLOW TELEVUE 2x :

- TELEVUE PLOSSL 4 mm 50°

Filtre(s) utilisé(s) : Aucun

Conditions d'observation : Ciel dégagé mais brumeux pas endroit, puis avec des températures un peu plus fraîches dans la nuit

 

Préface

 

Bonjour,

Hier soir, j'ai téléphoné au membre astrophotographe juste pour prendre un peu de ses nouvelles.

Dans la conversation, il m'a dit qu'il allait photographier la Lune dans le jardin d'un autre membre de club, car il n'a pas eu le temps de le faire cette année, dont la cause principale n'était d'autre que le mauvais temps.

Je lui ai dit que j'étais d'accord pour venir et que je voulais profiter du DOBSON KEPLER GSO 300 mm pour passer le temps sur des objets connus et brillants (à Lambersart, tout comme à Lomme ou à Lille, c'était strictement inutile de chercher des objets faibles et peu lumineux, sans compter également, l'intensité de la Lune).

En attendant son arrivée, j'en ai profité pour sortir le TELEVUE PLOSSL 8 mm + la BARLOW TELEVUE 2x (mais si j'avais su, j'aurais du prendre ma valise entière).

Vers 20h10, l'astrophotographe est venu me prendre en bas de chez moi, pis nous voilà partis en direction de Lambersart.

Arrivée chez le membre en question, le CELESTRON C8 XLT était déjà paré tandis que le Dobson KEPLER GSO 300 mm se trouvait toujours sous la véranda.

Les minutes ont passé et voilà que le gros tuyau a fait son apparition.

La soirée a donc pu commencer...

 

La Lune au C8 pour commencer

 

Pour bien démarrer la soirée en beauté, rien de tel que d'observer notre satellite naturel dans le C8.

C'était donc le TELEVUE PLOSSL 8 mm à prendre place dans le porte-oculaire.

A 250 X (forcément puisque la focale du CELESTRON est de 2000 mm), elle claquait vraiment bien, surtout près du terminateur.

Non motorisé au départ, il fallait tout de même jouer avec les molettes pour pouvoir la recentrer dans le champ de l'oculaire.

Avec l'aide de la motorisation et du Goto, elle était resté immobile.

Ah, grand dieu !

Que c'était vraiment très très agréable de pouvoir l'observer avec un bien meilleur confort que n'offre pas un instrument dépourvu d'une motorisation double axe.

Quelques minutes plus tard, le membre astrophotographe avait installé tout son matériel, puis à débuté la photographie de la Lune.

De mon côté, j'ai décidé d'observer dans le KEPLER GSO 300 mm d'un membre qui n'était pas venu.

 

Petite promenade dans le 300 mm

 

Puisque les 2 membres étaient occupés à photographier la Lune, de mon côté, j'ai décidé de l'observer dans le KEPLER GSO 300 mm.

A 187 X (avec le TELEVUE PLOSSL 8 mm), j'y ai vu beaucoup beaucoup de détails.

Néanmoins, j'ai trouvé la qualité de l'image meilleure dans le CELESTRON, bien que ce dernier ait un diamètre plus petit (comme quoi, ce ne sont pas toujours les plus gros qui gagnent).

Ensuite, j'ai décidé de pousser le grossissement jusqu'à 375 X.

L'image était nette sans plus.

 

Puisque le triangle d'été n'avait pas encore totalement disparu, j'ai décidé de pointer M57 à l'ancienne, bien que je déteste par dessus tout cette méthode.

Pour me rappeler de sa position dans le ciel, j'ai fait appel à ma mémoire pour retrouver le chemin que j'ai déjà vu et revu aussi bien dans le chercheur de mon XT8 que dans celui du KEPLER GSO.

Bingo !

Elle se trouvait dans le champ du KELLNER qui n'était d'autre qu'un oculaire de piètre qualité avec un bord de champ vraiment pourri.

Mais l'essentiel était là, bien au centre.

Un joli rond de fumée qui semblait être peu détaillée, du fait de l'intensité de la Lune présente dans le ciel.

 

Non loin de là, j'en ai également profité pour revoir Albiréo, cette magnifique étoile double qui faisait la une du ciel d'été.

Dans le champ du KELLNER, elle n'était réellement ponctuel que dans le centre, tandis que sur les bords, elle ressemblait plus à des mouettes.

C'était tout le contraire dans le TELEVUE PLOSSL 8 mm avec une image bien lumineuse, bien piquée, puis avec un champ propre).

 

Jupiter au C8

 

Puisque Jupiter semblait être bien haute dans le ciel, un membre du club l'a directement pointé au chercheur du CELESTRON C8.

Ensuite, je lui ai donné mon oculaire 8 mm, puis ce dernier l'a inséré dans le porte-oculaire.

Une fois l'objet centré, quelle fut à ma plus grande surprise de voir une très très très belle image dont la vision se rapprochait à celle d'une photographie brute (des bandes équatoriales bien nettes, des nuances bleues sur certaines parties du limbe bien visibles, et j'en passe).

Excusez-moi pour l'expression, mais bordel de merde, c'était quelque chose à vous foutre le tournis.

Quelques minutes plus tard, le membre astrophotographe en a profité pour la photographier à son tour.

Ainsi, s'était achevé cette formidable soirée.

 

Bilan de la soirée

 

Vraiment superbe !

C'étaient surtout les images de la Lune et de Jupiter dans le CELESTRON C8 qui m'en ont mis plein les mirettes.

A cela, s'est venu s'ajouter le suivi et le pointage automatique qu'apportent la monture équatoriale.

En tout cas, ces 2 magnifiques objets avaient une bien meilleur mine que M57 dans le 300 mm.

Merci de m'avoir lu et à bientôt !

Posté

Salut Guillaume,

Eh bien voilà une belle petite soirée! De temps en temps, la lune c'est bien agréable aussi. Merci de nous avoir raconté tout ça.

Posté

Salut Guillaume :)

 

La Lune, un ciel urbain et pourtant...... :rolleyes: Vous vous êtes bien régalé tout de même !

 

j'ai trouvé la qualité de l'image meilleure dans le CELESTRON, bien que ce dernier ait un diamètre plus petit (comme quoi, ce ne sont pas toujours les plus gros qui gagnent).

Ahhhh, ces Celestron Smith-cassegrain sont de vrais merveilles pour le planétaire et autres objets de petites tailles (genre nébuleuses planétaires) :wub:

 

Merci pour ce compte-rendu bien rédigé :)

Posté

Merci de m'avoir lu Dédé.

En effet, vu l'intensité de la Lune, il était inutile de faire des kilomètres pour rien.

Donc, exit les conditions basses lumières et place aux objets très lumineux.

En tout cas, Jupiter au C8, je m'en souviendrais toujours.

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