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Posté

Quel logiciel serait le meiux adapté pour fournir un tableau des coordonnées d'une étoile sur une période donnée (par exemple de date1 à date2) entre heure1 et heure2 ?

Posté

Les coordonnées en altitude et azimut je suppose ?

 

Cherche le livre de Jean Meeus, il détaille les formules pour calculer ces coordonnées.

Posté
Les coordonnées en altitude et azimut je suppose ?

 

Cherche le livre de Jean Meeus, il détaille les formules pour calculer ces coordonnées.

 

Oui, c'est pour savoir à quel moment elle le plus utilisable pour être utilisée soit pour la mise en station, soit pour affiner le goto

Posté

J'ai trouvé le livre, mais j'avoue n'avoir pas trop le temps de me plonger dans sa lecture

Est-ce qu'un logiciel existe pour ce genre de calculs ?

Posté

Non pas du tout, je veux simplement savoir sur quelle étoile je peux faire ma mise en station ou affiné le réglage du goto en fonction du moment

 

Je veux simplement savoir à l'avance quelles étoiles j'utiliserai

Posté

Du coup la carte tournante proposée par Leimury semble tout à fait adaptée. Pourquoi dis-tu qu'elle n'est pas pratique pour ce que tu veux faire ? Tu veux quelque chose d'automatisable ?

Posté
Du coup la carte tournante proposée par Leimury semble tout à fait adaptée. Pourquoi dis-tu qu'elle n'est pas pratique pour ce que tu veux faire ? Tu veux quelque chose d'automatisable ?

 

Je veux pouvoir comparer la position d'un certain nombre d'étoiles pour savoir lesquelles je vais utiliser pour une mise en station ou un affinage de goto, à une période donnée

 

La fonction Ephemerides de SkyTools remplit bien cette fonction

Posté

Bonjour,

 

La position apparente des étoiles c'est prévisible, très très prévisible et pour longtemps, très très longtemps.

 

Plutôt que détailler ce que tu recherches tu devrais plutôt nous expliquer quelles sont tes difficultés sur le terrain.

Ton goto sait déjà quelles sont les étoiles les plus utilisables.

 

Ton goto n'est tout de même pas programmé par des bras cassés et il aura tendance à te proposer une étoile bien visible à l’œil nu et éviter les machins invisibles ou au raz des pâquerettes.

Si ton goto est à l'autre bout du ciel soit tu l'as mal configuré (heure, date, position, pointage au nord et latitude) soit tu ne vérifies pas la constellation et tu te plantes d'étoile au moment de l'init.

Pas pour dire mais il n'y a pas plus ressemblant à un point qu'un autre point et sans identifier la constellation c'est impossible de garantir que Deneb n'est pas Arcturus.

 

Attention quand tu mets en place ton trépied.

On vend de petites boussoles à mettre dans le PO ou près de l'instrument et on voie quelquefois des trucs vachement classe avec boussole intégrée.

Oui mais...

Une boussole est sensible au métal et au courant électrique :be:

N'utilises jamais de boussole à moins d'un mètre de ton instrument, elle indiquerait n'importe quoi (c'est valable aussi pour la boussole du smartphone).

En fait si tu as du mal à identifier la polaire et que tu veux vraiment utiliser une boussole tu vas à trois mètres du trépied et tu bouges jusqu'à ce que le sud pointe vers le trépied. Là tu poses la boussole ou tu marques la position et de retour à l'instrument tu tournes le pied N vers ta boussole.

 

Pareil pour le niveau.

Le petit niveau dans le socle de la monture n'est vraiment pas fiable, c'est de la déco.

Si tu es sur du dur tu seras plus de niveau avec les trois pieds sortis de la même façon qu'en te fiant à ce gadget à deux balles juste bon à réaliser un beau penché de monture.

 

Je parie que tu as un goto qui te propose des étoiles improbables et qui ne fonctionne pas bien.

La raison vient de l'init, du nord et du niveau mais pas des outils dont tu disposes déjà.

 

Bon ciel

Posté

Je n'ai pas de problème de goto, de niveau, ....

 

Je m'explique :

 

Par exemple, pour avoir une mise en station précise qui permettra des poses photo en CP, on peut utiliser la méthode basée sur la dérive en déclinaison qui va utiliser deux étoiles

Ces deux étoiles doivent répondre à certains critères pour que cette mise en station soit la plus précise possible

Donc si je décide tel soir de réaliser cette mise en station je veux savoir quelles étoiles j'utiliserai et donc la possibilité de les trouver rapidement

 

J'utilise comme GoTo le Gemini 2 : pour affiner la précision du système on réalise l'alignement sur un certain nombre d'étoiles qui elles aussi doivent répondre à certains critères, donc sachant d'avance quelles étoiles je vais utiliser et leur position, ceci me permettra de gagner du temps sur l'alignement

Posté

Pas facile de repérer sur la carte papier une dizaine d'étoiles qui doivent répondre à certains critères, alors qu'avec SkyTools c'est tout facile

Posté

Je pense que tu te focalises trop sur les critères des étoiles repères. Si j'ai bien compris, tu fais la MES avec Bigourdan. Il y a plein de tutos qui existent sur le sujet. E gros, il faut faire ces réglages une fois en choisissant une étoile au sud, donc proche du méridien local et un autre réglage en direction de l'est (vers 45° me semble t-il). Dans les deux cas, observer les dérives et faire les corrections. Il n'y a pas de précision aussi pointue à respecter dans le choix des étoiles repères.

Ceci est mon avis.

aries51:)

Posté
. Il n'y a pas de précision aussi pointue à respecter dans le choix des étoiles repères.

Ceci est mon avis.

aries51:)

 

Tout à fait, 4 ou 5 étoiles d'encadrement (autour de l'objet étudié) plus une ou deux étoiles de proximité (au voisinage de l'objet étudié) suffisent.

 

Simplement si l'on veut disposer d'un système de calage étendu qui permet de faire plusieurs pointages successifs, on a intérêt à choisir plus d'étoiles plus éloignées ; si on contraire on travaille dans une zone restreinte, par exemple on se fait un objet en poses longues pendant toute la soirée (attention au passage au méridien pour une monture équatoriale), on peut alors au contraire choisir des étoiles plus proches.

 

A noter que beaucoup de softs (pas forcément payants) font le choix de ces réseaux d'étoiles pour constituer un modèle de pointage.

Posté
Bonjour, personnellement j'utilise C2A (gratuit) qui fait vraiment le mort et le curé.:)

 

:p

 

J'adore l'expression!

 

C'est dans quelle région?

 

Cordialement,

Claude

Posté
Tout à fait, 4 ou 5 étoiles d'encadrement (autour de l'objet étudié) plus une ou deux étoiles de proximité (au voisinage de l'objet étudié) suffisent.

 

Simplement si l'on veut disposer d'un système de calage étendu qui permet de faire plusieurs pointages successifs, on a intérêt à choisir plus d'étoiles plus éloignées ; si on contraire on travaille dans une zone restreinte, par exemple on se fait un objet en poses longues pendant toute la soirée (attention au passage au méridien pour une monture équatoriale), on peut alors au contraire choisir des étoiles plus proches.

 

A noter que beaucoup de softs (pas forcément payants) font le choix de ces réseaux d'étoiles pour constituer un modèle de pointage.

 

Tu as des exemples ?

Posté (modifié)
Tu as des exemples ?

 

Précisons, dans tout ce qui suit, que j’exclus le lourd (genre EM 400 Takahashi) ou le grand standing, (façon Bisque / Paramount), rarement confiées aux mains inexpertes et à la bourse démunie de l’astram moyen.

 

En dehors de solutions de pointage proposées par nombre de cartes du ciel qui peuvent être extrêmement performantes (C2A) mais qui reviennent au point 2 ci-dessous car elles utilisent le plus souvent la plateforme ASCOM pour récupérer le contrôle de la monture, il y a deux classes de softs :

 

1 - les « intégrales » du type PRISM (payant au bout de 60 jours) qui gèrent de bout en bout le processus : mise en station, pilotage et contrôle des paramètres et des composants de la chaine (télescope, focuseur, caméras, roue à filtres, dôme ...), pointage, focalisation, imagerie, autoguidage, prétraitement & traitement d'images ... C'est le truc massif qui se goinfre 40 étoiles d'un seul coup, créé des modèles de pointage "tout ciel" ou lié « au pied de monture ». Ici, l’aide au pointage, c’est l'arme atomique quelque peu surdimensionnée pour l'équipement nomade (sur trépied) mais parfait pour du fixe (colonne). Ces softs sont généralement assez lourds mais très pédagogiques pour les débutants dans la mesure où ils donnent une idée et surtout rendent cohérente de la marche à suivre globale, bref ils éclairent très utilement la problématique « astro ». A mon sens, les acquérir n’est pas forcément de l’argent perdu.

 

2 - les "gestionnaires de montures" inclus dans le mode d’emploi de la monture (comme pour la Celestron CG5) qui peuvent se révéler assez merdiques (incapables de retrouver leur cible après un retournement au méridien) surtout quand la monture est un peu faiblarde (par exemple, lorsque l’on cherche la deuxième étoile, le backlash vient détruire le calage sur la première). Au passage, juste un test : faire un GoTo de l’etoile A vers l’étoile B puis un GoTo de l’etoile B vers l’étoile A et on comprend rapidement deux ou trois choses au film. Ce n’est pas rédhibitoire pour le visuel mais c’est fortement handicapant pour l’astrophoto. Heureusement, il existe des montures plus adaptées à cette dernière, pilotées par des outils plus roboratifs du type GEMINI ou EQMOD (gratuit) qui sont souvent accessibles par la plateforme ASCOM. Un peu moins universels que les intégrales parce qu'attachés à une classe de montures (EQMOD = EQ5/6 ou Avalon), encore que … mais très flexibles car ils permettent un pointage à partir d'une téra-chiée de cartes du ciel.

 

A noter que si les gestionnaires de montures fonctionnent en stand alone (seuls), les « intégrales » lorsqu’elles ont la main, les récupèrent par la plateforme ASCOM pour in fine leur faire exécuter le job.

 

« Je veux simplement savoir sur quelle étoile je peux faire ma mise en station »

La Polaire est à une quarantaine d’arcminutes du Pôle Nord Céleste, si tu prends l’une pour l’autre, tu prends ta vessie pour une lanterne et tu te brules, sévère. Il faut donc réduire cet écart. Si tu disposes d'un viseur polaire (assez généralement désaxé) et que la Polaire est visible, tu te mitonnes facilement une Mise En Station (MES) pour le visuel ; si tu veux chiader un peu, dans la rubrique gratuite, EQMod / EQAlign sont de bons outils ; mais si tu ambitionnes la photo, c’est une autre paire de manches. Pas d’autres solutions qu’une méthode de dérive qui, elles, se passent très bien de la Polaire (Bigourdan ou King et pour ça, il y a des tas de bouquins et d’articles). Là surtout pas de demi-mesures sinon tu es mûr pour la rotation de champ qui lorsque qu’elle est accompagnée par ailleurs d’un suivi plus ou moins à l’Ouest ainsi que d’un alignement très relatif des optiques conduit très directement tes photos à un classement vertical.

 

A titre d’exemple, au viseur polaire assisté (par EQMod), avec un peu d’habitude, tu t’approches de quelques arcminutes (disons entre cinq et dix) du Pôle Nord Céleste. Si tu fais du Ciel Profond, un pixel de ta caméra « voit » deux à trois arcsecondes ; si tu fais du planétaire en haute résolution, un pixel de ta caméra « voit » un demi à un tiers d’arcsecondes (enfin en altitude dans la montagne chilienne en bord de mer par très beau temps). Autant dire qu’avec tes arcminutes, tu es à la rue sur une pose un peu longue. Heureusement, en deux ou trois passages de KING, les artistes tombent sous les dix arcsecondes.

 

« ou affiner le réglage du goto en fonction du moment ; je veux simplement savoir à l'avance quelles étoiles j'utiliserai? »

Je crois que c’est une bonne chose de travailler avec un plan de vol détaillé parce que dans la vraie vie de l’astram qui se prend les pieds dans un b**** de fils et se les gèle nuitamment avec un matos de m**** qui givre et refuse obstinément de faire ce qu’on lui demande, il est bon de se replonger dans le petit guide anti-stress que constitue un document sérieux de préparation de sa soirée (en plus il y a des programmes genre PSA pour ça) ;

 

Clairement, la multiplication d'étoiles repères affine la précision d'un GoTo en bon état de marche mais ça n'est pas forcément là l'alpha et l'oméga du pointage.

A cette occasion, il faut rappeler que le système de pointage a deux fonctions :

 

- une bonne localisation (le pointage proprement dit) qui permet de savoir si la carte du ciel que « comprend / sur laquelle se base » le gestionnaire de la monture est identique (plus précisément isomorphe) à la réalité véhiculée par le télescope (le « vrai » Ciel). Si c’est acquis, lorsque tu pointes un objet sur la carte en question, le gestionnaire de monture oriente le télescope de sorte que l’image qu’il délivre ait l’objet pointé si possible au plus prés du centre du champ observé, (GoTo)

 

- et par suite une bonne précision de suivi (un bon tracking qui n’est pas l’autoguidage) qui permet au télescope de se positionner (de viser dynamiquement) de sorte que l’objet choisi reste toujours à l’intérieur (et si possible au plus prés du centre) du champ observé même et surtout lorsque la rotation de la Terre a tendance à l’en faire sortir.

 

Notons que la qualité de la MES est essentielle : pas de MES chiadée, pas de GoTo sérieux, pas de tracking efficace.

Cela dit, il faut, me semble-t-il, prendre en compte ce que tu veux faire et établir tes intérêts comme on dit au Québec :

 

A\ Si tu cherches plutôt le visuel façon « TOUR », pour autant qu’il soit visible, ce qui t’importe est de trouver l’objet convoité dans le champ de ton chercheur puis / ou de ton oculaire ; dans la plupart des cas, même si les étoiles de pointage ont été moyennement repérées, après un petit GoTo qui va dégrossir le sujet sachant que le suivi de ton scope va aussi faire le plus gros du job, et que toi, tu ajusteras si nécessaire, tu n’attaques pas avec de l’oculaire de 3 mm ou sur du grossissement de 500x. Au contraire, après un prélude à la jumelle, tu vas commencer à observer avec le chercheur qui développe en général un panorama de 6 à 7°, tu vas affiner éventuellement avec la lunette d’autoguidage puis poursuivre avec un « grand champ » pour voir le paysage environnant, bref, « te plonger dans le truc » ; tu vas y musarder parce que quelque chose va attirer ton œil : ce n’est pas du temps perdu mais de l'acquisition de connaissances « by wandering around » et comme pour la cueillette des champignons tu vas te familiariser avec les bons coins pour y revenir avec facilité. Puis tu vas serrer sur ton objet en changeant d’oculaires et éventuellement t’adjoindre un réducteur de focale ou un extendeur (Barlow) : ainsi sans ta Barlow tu verras Jupiter et ses (4) satellites et avec tu distingueras nombre de détails à sa surface ; à chaque fois, inévitablement, tu vas recentrer l’objet. Il est peu probable que tu restes stationné sur lui pendant des heures, tu vas corriger ton suivi si nécessaire (mais aussi toutes sortes d’autres choses, la focalisation, par exemple) à la mimine : c’est facile, efficace et pas cher. Pas de problème majeur de suivi, encore moins de rotation de champ. Au fond l’observation c’est comme l’amour, le meilleur moment c’est quand on monte les escaliers.

 

B\ Tu peux souhaiter « entrer dans le dur » et poursuivre par de l’astrophoto ? Pour le pointage, il est rare que l’on attaque le champ stellaire directement à la caméra CCD, le champ (FOV) est beaucoup trop petit, tu vas partir plutôt en visu. Donc retour au paragraphe précédent pour le pointage. S’appuyant sur fait que dans la vraie vie, les GoTo ne sont pas impériaux sur l’ensemble de la voute céleste mais qu’ils tirent très bien leur épingle du jeu sur de petites portions du ciel et qu’en ciel profond, il est courant de n’avoir qu’une cible par soirée car les programmes font fréquemment plusieurs heures en cumulé, une technique consiste à choisir donc ses étoiles de pointage en fonction de la cible de la soirée : à précision équivalente, on gagne beaucoup de temps. Exemple, choix des étoiles pour M1 (Nébuleuse du Crabe) : M1 est à peu prés à mi-chemin entre Betelgeuse et Capella d’un coté Pollux et Aldebaran de l’autre, très pragmatiquement, ces quatre-ci vont fournir les étoiles d’encadrement. Bien localisable, Zêta Tau sera l’étoile de proximité (et possiblement de guidage).

 

Pour du planétaire, tu pourras utiliser une méthode équivalente en choisissant tes étoiles plutôt de part et d’autre le long de l’écliptique en sachant que le GoTo fait rarement problème sauf pour Uranus, Neptune et Pluton dont l’intérêt esthétique n’est pas délirant quand on débute et que l’on pourra toujours retrouver quelques années plus tard compte tenu de la faiblesse de leur rotation angulaire. C’est plutôt le suivi qui est plus délicat car le champ observé est très étroit (surtout avec une Barlow) mais dans la mesure où les pauses en planétaires sont relativement courtes (quelques centi ou millisecondes), cet obstacle est largement aplani. De toutes manières, en planétaire, bien d’autres misères attendent l’astram (la turbulence, notamment) et une petite ballade de l’objet dans le champ est facilement récupérable au prétraitement (recalage des piles et autres dizzle).

 

Une difficulté subsiste en ciel profond si l’objet n’est pas (très) visible. Après atterrissage de fortune au GoTo, à l’aide d’une Carte du Ciel, tu peux ruser en te déplaçant de proche en proche pour l’atteindre. Cas où le GoTo est vraiment très très mauvais: partant d’Alkaid, le bout de la Grande Ourse, tu peux récupérer dans ton chercheur et au 38 Grand Champ, 24CVn des Chiens de Chasse et grâce à une judicieuse petite arabesque, M51 (Galaxie du Tourbillon) tombera dans ton objectif. Parfois, un autre objet très visible se trouve à la même déclinaison ou la même ascension droite. En te calant sur le premier et modifiant la DEC ou l’AD, tu vas retrouver assez simplement celui que tu vises : pour ramasser M81, tu peux partir de lambda draconis (très visible dans la queue du Dragon) et te décaler avec la raquette en AD (si possible vers l’Ouest) d’une heure et demie environ pour en récupérer deux pour le prix d’une (M81 et M82 et même quelques autres si ton champ est assez étendu). Tu pourras tenter le coup avec plus ou moins de bonheur pour l’œil de Chat (NGC 6543) et sa camarade de chambrée Alhdibah (dzêta draconis) dans le Dragon.

 

Mais le proche en proche ne fonctionne pas toujours : on peut tenter de récupérer de cette manière la merveilleuse Iris (NGC 7023) dans Cephée ou sa petite jumelle d’image IC 405 (la Flamboyante) du Cocher sauf que leur magnitude ne les rend pas facilement accessibles. On cherchera alors à se fixer sur une étoile plus ou moins centrale et accessoirement poser bêtement pendant des heures sur la mauvaise ... Si, si, ça arrive. Mais bon. Reste quand l’objet convoité est à la fois quasi-invisible sauf à la caméra sur une pose longue et in the middle of nowhere, là, un Goto qui fonctionne et qui arrive pile poil sur sa cible, c’est super. Heureusement, ça n’est pas le cas le plus fréquent.

 

Au fond, il faut toujours choisir le bon rapport entre investissements (les efforts) et retour sur investissements (le résultat obtenu au regard des attentes) et rester raisonnablement méthodique. Un peu d’imagination expérimentale fait parfois perdre un peu de rigueur mais souvent gagner beaucoup de résultat.

 

Pour clore provisoirement, je dirais que le choix d’étoiles de pointage n’est qu’un (petit) aspect de la question, un matériel un peu short (trop de jeu dans les pignons), quelques négligences courantes (mauvaise horizontalité, mauvais équilibrage de la charge ou surcharge sur la monture causant une brutalité dans les accostages) et des milliers de petits pétouilles viennent interférer. Ce qui cause dans le meilleur des cas une erreur périodique décelable donc contrôlable ou dans les cas les plus fréquents pour un matériel de qualité non suivie d’un instrument à l’autre (mais non je n’ai pas parlé du contrôle qualité chinois. LOL) ou bon marché ou carrément bas de gamme (achats en supermarchés), une conduite erratique de la monture qui ruine inéluctablement tous les modèles de pointage de la Terre.

 

Bon ciel.

Modifié par Luc Cioni

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