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Posté (modifié)

La fête des grands-mères 2013.

 

 

Bonjour à toutes :) et bonjour à tous :) ,

 

Nous sommes aujourd'hui le dimanche 3 mars 2013, le jour de la Fête des grands-mères 2013.

 

Permettez-moi de dédicacer une chanson à mes deux grands-mères :

 

D'abord à ma grand-mère paternelle Julienne, Lætitia Lebrun, née à Nouvion-et-Catillon (département de l'Aisne, en région Picardie) le dimanche 15 juin 1879 et décédée à Antony (département de la Seine) le jeudi 16 février 1961 ;

 

Ensuite à ma grand-mère maternelle Armande, Eloïse Neveu, née à Villereau (département du Loiret, en région Centre) le vendredi 25 septembre 1874 et décédée à Antony (département de la Seine) le jeudi 15 avril 1954.

 

Elles ont eu soixante ans en 1936 (1874 + 1879 = 3753 / 2 = 1876,5 + 60 = 1936,5) ; cette année-là une des chansons les plus populaires, enregistrées sur disques 78 tours pour phonogramme, fut celle interprétée par la chanteuse Marguerite Boulc'h, alias Fréhel (1891-1951) : « Où est-il donc ? ». Cette chanson, que me chantait ma grand-mère maternelle dans ma très tendre jeunesse, est hélas totalement oubliée aujourd'hui (la musique était du très célèbre Vincent Scotto et les paroles de Messieurs Lucien Carol et André Decaye). Je la dédicace à mes deux grands-mères et à toutes vos grands-mères, mes chers amis webastrams.

 

88721.jpg

 

88722.jpg

 

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« Y'en a qui vous parlent de l'Amérique,

Ils ont des visions de cinéma,

Ils vous disent “quel pays magnifique,

Notre Paris n'est rien auprès de ça ” !...

Ces boniments-là rendent moins timide,

Bref, on y part, un jour de cafard...

Encore un de plus qui, le ventre vide,

A New York cherchera un dollar,

Parmi les gueux et les proscrits,

Les émigrants aux cœurs meurtris ;

Il dira, regrettant Paris :

 

Où est-il mon moulin de la Place Blanche ?

Mon tabac et mon bistrot du coin ?

Tous les jours pour moi c'était Dimanche !

Où sont-ils les amis les copains ?

Où sont-ils tous mes vieux bals musette ?

Leurs javas au son de l'accordéon,

Où sont-ils tous mes repas sans galette ?

Avec un cornet de frites à deux ronds,

Où sont-ils donc ?...

 

Mais Montmartre semble disparaître,

Car déjà de saison en saison,

Des Abbesses à la Place du Tertre,

On démolit nos vieilles maisons.

Sur les terrains vagues de la butte,

De grandes banques naîtront bientôt,

Où ferez-vous alors vos culbutes,

Vous, les pauvres gosses à Poulbot ?

En regrettant le temps jadis,

Nous chanterons, pensant à Salis,

Montmartre ton “De Profundis !”

 

Où est-il mon moulin de la Place Blanche ?

Mon tabac et mon bistrot du coin ?

Tous les jours pour nous c'était Dimanche !

Où sont-ils nos amis nos copains ?

Où sont-ils tous mes vieux bals musette ?

Leurs javas au son de l'accordéon,

Où sont-ils tous mes repas sans galette ?

Avec un cornet de frites à deux ronds,

Où sont-ils donc ?...

 

Où sont-ils tous mes vieux bals musette ?

Leurs javas au son de l'accordéon,

Où sont-ils tous mes repas sans galette ?

Quand je bouffais sans avoir un rond...

Où sont-ils donc ?...»

 

Parmi les webastrams, ceux qui sont cinéphiles connaissent sans doute davantage la version - assez émouvante - de Fréhel dans le film de Julien Duvivier, sorti en 1936, avec Jean Gabin dans le rôle principal "Pépé le Moko" :

 

 

 

 

 

 

 

pepe_le_moko02.jpg

 

 

 

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Et pour toutes les petites-filles et tous les petits-fils qui ont un jour perdu leur grand-mère, voici "le secret des bossus" raconté par Fernandel dans le film "Naïs" de Marcel Pagnol sorti en 1945 (http://mon-cartable-du-net.perso.sfr.fr/Archive-fichiers/Lectures/Lectures-CM/Le-bossu-WWW.pdf) :

 

« Je vais vous dire Madame Rostaing : quand j'étais petit, mes parents m'adoraient, et surtout ma grand-mère. J'étais déjà comme je suis, naturellement, mais moi, je ne le savais pas. Je veux dire que je ne savais pas la différence qu'il y avait avec les autres : la bosse c'est traître, ça vous vient par derrière, on la voit pas... Chez les paysans, il n'y a pas d'armoire à glace, on ne se voit que dans les yeux de sa mère, et naturellement, on s'y voit beau. Et puis, un jour, un voisin qui était très gentil m'a dit : "Oh! le joli petit bossu!" J'ai demandé à ma grand-mère : qu'est-ce que c'est un bossu? Alors elle m'a dit: "C'est vrai que tu es un joli petit bossu, parce que tu as le dos un peu rond. Mais tu es beau quand même et c'est même à cause de ça qu'on t'aime bien plus que les autres."

Alors, je lui ai demandé : "Qu'est-ce que ça veut dire un bossu?" Alors elle m'a chanté une vieille chanson. Je ne me rappelle pas la musique, mais les paroles ça disait comme ça :

 

Un rêve m'a dit une chose étrange,

Un secret de Dieu qu'on a jamais su :

Les petits bossus sont de petits anges

Qui cachent leurs ailes sous leur pardessus

Voilà le secret des petits bossus...

 

C'est joli, mais ce n'est pas vrai. Moi, jusqu'à dix ans, je l'ai cru. Je croyais que les ailes me poussaient. Et souvent, ma grand-mère me chantait la chanson, qui était beaucoup plus longue que ça.

 

Seulement les grands-mères, Madame Rostaing, c'est comme le mimosa, c'est doux et c'est frais, mais c'est une fleur fragile. Un matin, elle n'était plus là. Une bosse et une grand-mère, ça va très bien, on peut chanter. Mais un petit bossu qui a perdu sa grand-mère,

c'est un bossu tout court... »

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Modifié par roger15
Posté

Ou celle-ci

 

Ma mère m'a donné cent sous (bis)

Pour m'acheter des bretelles (bis)

J'ai gardé mes cent sous (bis)

Pour aller au bordel (bis)

 

Chemin faisant (bis)

J'ai rencontré grand-mère (bis)

"Où vas-tu mon enfant ?" (bis)

"Je m'en vais au bordel" (bis)

 

Garde tes cent sous (bis)

Je ferai bien l'affaire (bis)

J'ai gardé mes cent sous (bis)

Et j'ai baisé grand-mère (bis)

 

Mes deux grand mères ne m'ont jamais gâté, ni prouvé leur affection par contre je me souviens de leur mépris, ma grand mère paternelle me méprisait parce que ma mère était italienne, ma grand mère maternelle me méprisait parce que mon père était français.

 

Sinon, il faut savoir que la fête des grands-mères a été créée en 1987 par la marque de café "Grand-Mère". (ben oui !) Le lobby des fleuriste à pris le relais, et hop, une belle occasion pour les commerçants de s'en foutre plein les poches ! Et une belle occasions pour les mémères de râler si on oublie de leur téléphoner ce jour là. Exaspérant

Invité Julie Charland
Posté

La fête des grands-mères 2013.

 

 

Bonjour à toutes :) et bonjour à tous :) ,

 

Nous sommes aujourd'hui le dimanche 3 mars 2013, le jour de la Fête des grands-mères 2013.

 

Bonjour Roger :)

 

J'ignorais l'existence même de cette fête.

 

Tu sais, Roger, je lis ce que tu as écrit et je constate que tu n'exprimes des émotions qu'à travers des oeuvres.

 

Mes grands-mères ! Je devrais dire ''ma grand-mère'' puisqu'il n'y en a qu'une que j'aimais. Mais je l'aimais tellement que je n'arrive même pas à le dire. Alors, je vais tenter de trouver une oeuvre qui parlerait pour moi.

 

Je sais d'avance que je ne trouverai pas :(

Posté

Salut et bonnes fêtes à toutes les mamies ;)

 

J'adore ces vieilles chansons d'après-guerre ou "chansons réalistes" ;) que j'ai découvert via l'album éponyme de Renaud reprenant quelques unes de ces perles telles que "Du Gris" , "Tel qu'il est" , "Un mauvais garçon" etc...

Posté (modifié)

Rectification : ce n'est point la chanteuse Fréhel qui a interprétée en premier la chanson "Où sont-il donc ?"

 

 

Bonsoir à toutes :) et bonsoir à tous :) ,

 

Après avoir écouté le lien YouTube posté par Hilarion 04 :) :

Moi j'aime assez la version de Bernard Blier :

 

https://www.youtube.com/watch?v=cVq_zRMJ0_4

 

Et regardez donc qui l'accompagne.....

 

Bonne journée

je dois dire que j'ai bien aimé entendre Bernard Blier interpréter, avec Annie Girardot à ses côtés, cette chanson de Vincent Scotto. J'avoue que je ne connaissais pas cette version... :(

Alors, j'ai fait des recherches et j'ai découvert - ce que j'ignorais - que la chanson "Où est-il donc ?" de Fréhel n'est pas la première version de cette chanson puisqu'elle date de seulement 1936... :( :( :( Chantée par elle spécialement pour le film "Pépé le Moko". Le véritable créateur de "Où est-il donc ?" est un certain Georgel (Georges Job 1884-1945) en 1926 (voir :

):

 

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Roger le Cantalien. :rolleyes:

Modifié par roger15
Posté (modifié)
J'adore ces vieilles chansons d'après-guerre ou "chansons réalistes" ;) que j'ai découvert via l'album éponyme de Renaud reprenant quelques unes de ces perles telles que "Du Gris" , "Tel qu'il est" , "Un mauvais garçon" etc...

Bonsoir Ted le lyonnais :) ,

 

Eh bien, je vais te proposer une chanson "d'avant guerres" (avant la Seconde guerre mondiale et même avant la Première guerre mondiale ;) ) puisqu'elle date de 1913, elle est donc centenaire cette année !!!... :o :o :o

 

Il s'agit de la chanson très célèbre de Jean Rodor pour les paroles et de Vincent Scotto pour la musique "Sous les ponts de Paris" :

 

857713254.jpg

 

En voici la toute première version enregistrée par Georgel en 1913 :

 

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Et voici une version plus récente, enregistrée toujours par Georgel, mais en 1930 :

 

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Et, avant de terminer, une version charmante, uniquement au piano :

 

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Roger le Cantalien. :rolleyes:

Modifié par roger15
Posté

Encore une chanson sur Paris ! Ah mais ça suffit ! Et la province alors ?

 

C'est pour ça que je préfère l'époque de Michel Delpech et Pierre Bachelet : au moins on chantait les charmes du Loir-et-Cher et du Nord-Pas-de-Calais.

Posté

Rectification : ce n'est point la chanteuse Fréhel qui a interprétée en premier la chanson "Où sont-il donc ?"

 

 

Bonsoir à toutes :) et bonsoir à tous :) ,

 

Après avoir écouté le lien YouTube posté par Hilarion 04 :) :

 

je dois dire que j'ai bien aimé entendre Bernard Blier interpréter, avec Annie Girardot à ses côtés, cette chanson de Vincent Scotto. J'avoue que je ne connaissais pas cette version... :(

Alors, j'ai fait des recherches et j'ai découvert - ce que j'ignorais - que la chanson "Où est-il donc ?" de Fréhel n'est pas la première version de cette chanson puisqu'elle date de seulement 1936... :( :( :( Chantée par elle spécialement pour le film "Pépé le Moko". Le véritable créateur de "Où est-il donc ?" est un certain Georgel (Georges Job 1884-1945) en 1926 (voir :

):

 

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Roger le Cantalien. :rolleyes:

 

Bravo; extra Roger, j'adore ces vieilles chansons, parfois illustrées de vielles cartes postales d'un Paris disparu...

 

"Des Abbesses à la Place du Tertre, on démolit nos vielles maisons, sur les terrains vagues de la Butte, de grandes banques naîtront bientôt..."

 

Les générations plus récentes ont en écho "Le Rouge Gorge" de Renaud, en hommage à Robert Doisneau.

 

"Prolo ordinaire

Peuple de Paris

Rouge-gorge est fier

D'être né ici

Quartier populaire

Bistrots et bougnats

Et marchés couverts

Rues des enfants rois

Rouge-gorge doit

Son surnom bizarre

A sa jolie voix

Et à son foulard

Rouge son foulard

Autour de son cou

Rouge sa mémoire

A jamais debout

 

Rouge-gorge chante

Le Temps des Cerises

Dans les rues vivantes

Lorsqu'un jour arrive

Le temps des noyaux

Et des bulldozers

Et des vrais salauds

En costumes clairs

Quelque sous-ministre

A attaché-case

Et mine sinistre

L'âme versaillaise

Décrète trop vieux

Tout ce quartier-là

Y foutra le feu

Si l' vieux s'en va pas

 

Rasée la maison

Détruit l'atelier

Des cages en béton

Les ont remplacés

Adieu, réverbères

Ampoules au plafond

Bonjour la lumière

Des tristes néons

Chassés les prolos

Et chassée la vie

Parkings et bureaux

Ont bouffé Paris

Les petites gens

Sont des gens sérieux

Iront gentiment

Peupler les banlieues

 

Chante, Rouge-gorge

Les Temps des Cerises

Savigny-sur-Orge

Paraîtra moins grise

Chante aussi Paname

Que les assassins

Ont livré aux flammes

Sans brûler leurs mains

Chante la mémoire

Que Doisneau préserve

De Paris, le soir

D'avant qu'elle crève

Chante la bâtarde

Paris-la-soumise

Que Doisneau regarde

Et qui agonise.

 

"http://www.youtube.com/watch?v=8ebfQqcnGQo" via YouTube
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J'ignorais la version originale. Merci Roger

 

Adfas

Posté (modifié)

Bonjour à toutes :) et bonjour à tous :),

 

Je me rends compte que j'ai oublié de vous indiquer le site Internet de référence concernant les vielles chansons françaises de la fin du dix-neuvième siècle et de la première moitié du vingtième siècle : il s'agit du site "Du Temps des cerises aux Feuilles mortes" (http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/).

 

Et dans ce site il y a un moyen très rapide de parfaire ses connaissances sur la chanson française entre 1870 et 1945 : c'est de cliquer sur le lien "La chanson française de 1870 à 1945... en "presque" 50 chansons..." (http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/50_chansons/50_chansons_00.htm).

 

La liste complète des 50 (en fait des 52) chansons concernées est ici : http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/50_chansons/50_chansons_00a.htm.

 

Voici le podium personnel de mes trois chansons françaises préférées de cette époque :

 

● médaille de bronze (bronze medal) : chanson "Tout va très bien madame la marquise" par Ray Ventura et ses collégiens enregistrée en 1935 (voir : http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/grands_orchestres/grands_orchestres.htm#ventura)

 

pf_ventura_ray_tout_va_tres_bien.jpg

 

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● médaille d'argent (silver medal) : chanson "Les roses blanches" par Berthe Sylva enregistrée en 1925 (voir : http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/sylva_berthe/sylva_berthe.htm)

pf_sylva_roses_blanches_les_03.jpg

 

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● médaille d'or (glod medal) : chanson "Parlez-moi d'amour" par Lucienne Boyer enregistrée en 1930 (voir : http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/boyer_lucienne/boyer_lucienne.htm)

 

pf_boyer_lucienne_parlez_moi_d_amour.jpg

 

 

 

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Peremettez-moi, de rajouter une quatrième chanson - que j'adore :wub: :wub: :wub: - et que je dédie à toutes les écolières (ou anciennes écolières) et à tous les écoliers (ou anciens écoliers) ainsi qu'à tous les enseignants (ou anciens enseignants) du forum Webastro ;) :

 

● hors catégorie: chanson "Au lycée papillon" par Georgius enregistrée en 1936 (voir : http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/fiches_bio/georgius/georgius_bio.htm)

 

835298080.jpg

 

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Roger le Cantalien. :rolleyes:

Modifié par roger15
Posté
Encore une chanson sur Paris ! Ah mais ça suffit ! Et la province alors ?

 

C'est pour ça que je préfère l'époque de Michel Delpech et Pierre Bachelet : au moins on chantait les charmes du Loir-et-Cher et du Nord-Pas-de-Calais.

Bonjour Mon Cher 'Bruno' date=' :)[/font']

 

Tu as tout à fait raison : trop de "parisianisme" parmi les chansons que j'ai postées... ;)

 

Aussi, pour te faire plaisir, voici une chanson qui évoque Locquirec (Finistère, région Bretagne) dans le film de Michel Lang sorti en 1978 "Hôtel de la plage" : "Un été de porcelaine" par le regretté chanteur américain Mort Schuman.

 

hotel_de_la_plage,0.jpg

 

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« Il y a quinze ans à peine,

Il y a quinze ans déjà,

Ma mémoire est incertaine,

Mais mon cœur lui, n'oublie pas !...

 

Un été de porcelaine ,

Un cœur pour la première fois,

Qui chavire et se déchaîne,

Et balbutie ses premiers pas.

 

I have never forgotten,

That one summer you were mine,

On a lonely beach hidden,

From all people and time,

I have never forgotten,

When we walked along the shore,

One sweet kiss and you promised,

To be mine for ever more.

 

Des étés de porcelaine,

J'en ai connus après toi,

Sans que jamais ne revienne,

Le goût que tu leur donnas.

 

Un jour j'ai revu la plage,

J'ai retrouvé des enfants,

Qui comme nous jouaient à leur âge,

Le brouillon de leurs quinze ans !...

 

I have never forgotten,

That one summer you were mine,

On a lonely beach hidden,

From all people and time,

I have never forgotten,

When we walked along the shore,

One sweet kiss and you promised,

To be mine for ever more. »

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Posté

Merci Roger et Adfas , sont super et très poétiques ces chansons pop du temps jadis :wub:

 

Une du Paris du siècle dernier, qui nous emmène sur les ponts de Seine, que j'aime bien, quoique plus récente, est "les ricochets" de Brassens :wub:

 

Parole de Les Ricochets:

J'avais dix-huit ans

Tout juste et quittant

Ma ville natale

Un beau jour, o gue

Je vins debarquer

dans la capitale

J'entrai pas aux cris

D'"A nous deux Paris"

En Ile-de-France

Que ton Rastignac

N'ait cure, Balzac !

De ma concurrence {2x}

 

Gens en place, dormez

Sans vous alarmer,

Rien ne vous menace

Ce n'est qu'un jeune sot

qui monte a l'assaut

du p'tit montparnasse

On n's'etonnera pas

Si mes premiers pas

tout droit me menerent

Au pont Mirabeau

pour un coup de chapeau

A l'Apolinaire {2x}

 

Bec enfarine

Pouvaisje deviner

Le remue-mnage

Que dans mon destin

Causerait soudain

Ce plerinage ?

Que circonvenu

Mon caeur ingenu

Allait faire des siennes

Tomber amoureux

De sa toute pre-

miere Parisienne.{2x}

 

N'anticipons pas,

Sur la berge en bas

Tout contre une pile,

La belle tchait

D' fair' des ricochets

D'un' main malhabile

Moi, dans ce temps-la

Je n' dis pas cela

En bombant le torse,

L'air avantageux

J'tais a ce jeu

De premire force. {2x}

 

Tu m' donn's un baiser,

Ai=je propose

A la demoiselle;

Et moi, sans retard

J' t'apprends de cet art

Toutes les ficelles.

Affaire conclue,

En une heure elle eut,

L'adresse requise.

En change, moi

J' cueillis plein d'moi

Ses lvres exquises. {2x}

 

Et durant un temps

Les journaux d'antan

D'ailleurs le relatent

Fallait se lever

Matin pour trouver

Une pierre plate.

On redessina

Du pont d'Iena

Au pont Alexandre

Jusqu' Saint-Michel,

Mais notre echelle,

La carte du tendre. {2x}

 

Mais c'tait trop beau:

Au pont Mirabeau

La belle volage

Un jour se perchait

Sur un ricochet

Et gagnait le large.

Ell' me fit faux-bond

Pour un vieux barbon,

La petite ingrate,

Un Crsus vivant

Detail aggravant

Sur la rive droite. {2x}

 

J'en pleurai pas mal,

Le flux lacrymal

Me fit la quinzaine.

Au viaduc d'Auteuil

Parait qu'a vue d'œil

Grossissait la Seine.

Et si, pont d' l'Alma,

J'ai pas noy ma

Detresse ineffable,

C'est qu' l'eau coulant sous

Les pieds du zouzou

etait imbuvable. {2x}

 

Et qu' j'avais acquis

Cett' conviction qui

Du reste me navre

Que mort ou vivant

Ce n'est pas souvent

Qu'on arrive au havre.

Nous attristons pas,

Allons de ce pas

Donner, debonnaires,

Au pont Mirabeau

Un coup de chapeau

A l'Apollinaire. {2x}

Posté (modifié)

Les chansons françaises lors des deux guerres mondiales.

 

 

Bonjour à toutes :) et bonjour à tous :) ,

 

Hélas, dans la période entre 1870 et 1945 il y a eu trois guerres franco-allemandes, dont deux guerres mondiales. :mad: :mad: :mad:

 

Même si ces périodes furent très pénibles pour celles et ceux qui les ont vécues, je vais vous indiquer trois chansons françaises pour les deux conflits mondiaux.

 

Pour la "Grande Guerre" (1914-1918) :

 

- 1°) la très célèbre chanson "Quand Madelon vient nous servir à boire" par Bach (Charles-Joseph Pasquier) en 1913 (Bach la chante dès le début de 1914 devant un public de civils, elle n'a aucun succès... :o :o :o ; en 1916 - l'année de la terrible bataille de Verdun - Bach la remet à son répertoire pour terminer son tour de chant et c'est alors le grand succès devant un public de soldats mobilisés :) :) :) ; à partir de ce soir-là ce fut la chanson préférée des Poilus dans les tranchées !... :

 

382px-Quand_Madelon.jpg

 

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- 2°) la très réaliste chanson "Chanson de Craonne" apparu anonymement (heureusement car l'armée française a fait interdire à tout soldat de la chanter sous peine de très graves sanctions [être passé par les armes pour "défaitisme" !... :o :o :o ; d'ailleurs l'armée française a offert une petite fortune au soldat qui en dénoncerait l'auteur :confused: ] sur les tranchées en 1917 (l'époque des mutineries dans l'armée française suite à la désastreuse et très meurtrière offensive du généralissime Robert Nivelle sur les positions allemandes très fortifiées du Chemin des Dames :mad: :mad: :mad: ). Voir : http://dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/paroles/chanson_de_craonne.htm.

 

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- 3°) la très célèbre chanson "Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine" par Auguste Jacques Étienne Peschard.

 

Certes, cette chanson date en réalité de 1871, mais elle fut un grand "tube" en France lors de la guerre de 1914 à 1918. Voir : http://dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/paroles/alsace_et_lorraine.htm.

 

pf_alsace_et_lorraine.jpg

 

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Pour la "Seconde guerre mondiale" (1939-1945) :

 

- 1°) la chanson anti-hitlérienne "Il travaille du pinceau" par Georgius en 1939 :

 

pf_georgius_il_travaille_du_pinceau.jpg

 

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- 2°) la chanson sans doute la plus célèbre de la Seconde guerre mondiale "Lily Marlène" dans sa version française interprétée par Suzy Solidor en 1942 :

 

878993726.jpg

 

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- 3°) la chanson "Fleur de Paris" par Jacques Hélian et son orchestre en septembre 1944 (chanson liée à la Libération de Paris le 25 août 1944 :) :) :) ) :

 

pf_helian_jacques_fleur_de_paris_01.jpg

 

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Et puis, avant de terminer, une chanson tendrement pacifiste :wub: :wub: :wub: : "Quand les hommes vivront d'amour" par son créateur le Québécois Rayond Levesque en 1956 :

 

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Roger le Cantalien. :rolleyes:

Modifié par roger15
Posté (modifié)

J'adore "quand les hommes vivront d'amour", un vrai message d'espoir dans cette actualité bien triste :)

 

Une "spéciale dédicace" pour la mienne de mémé :wub: "Toi Paris tu m'as pris dans tes bras" :

Modifié par teddelyon

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