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Posté (modifié)
nouni_14

 

(choisis la fonction publique pour ça, c'est moins d'emmerdement).

 

Quoi? :b: Moins d'emmerdements mais on se fait ch.... 35 heures par sem! :grr

 

Nouni, essaies d'aller au bout de tes rêves, il n'y a que toi qui le puisses.

 

Paroles d'un ancien fonctionnaire , aujourd'hui artisan et heureux de l'être!

 

NB: sans animosité jgricourt :)

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Posté

Pour te réconcilier avec les mathématiques je te conseille l'excellent roman de Denis Guedj:

 

9782020427852.jpg

 

:):)

Posté
Pour te réconcilier avec les mathématiques je te conseille l'excellent roman de Denis Guedj:

 

9782020427852.jpg

 

:):)

 

Excellent!

Posté
Comte tenu de l'allègement des programmes' date=' notamment en filière scientifique où les matières scientifiques pèsent de moins en moins (*), il n'y a plus besoin d'avoir la bosse des maths pour avoir un bac S (ou n'importe quel bac de toute façon). Si la société de consommation, et notamment la télé, n'abrutissait pas les gens, je pense qu'on aurait du 100 % de réussite au bac.

 

(Ce que je dis n'engage que moi, je sais que c'est contestable, pourtant j'ai raison...)

 

----

(*) En maths : suppression de quasi toute la géométrie (même avec les nombres complexes on n'en parle plus), de quasi tout le calcul intégral, plus d'équations différentielles, même le calcul des dérivées est simplifié (on décourage les calculs de dérivées trop "compliqués", il faut les faire avec l'informatique - c'est écrit noir sur blanc dans le texte officiel), suppression de plein de démonstrations rigoureuses (on admet une bonne partie des résultats sinon c'est trop compliqué).

En physique : suppression de l'électricité et de l'optique - incroyable ! Par contre on leur a ajouté de la relativité restreinte et de la dualité ondes-particules : pour faire de la physique expérimentale, les lycées devront s'équiper d'accélérateurs de particules...[/quote']C'est bien mon avis, c'est bien l'avis de la quasi-totalité des professeurs que je connais, c'est celle des élèves aussi (ils sont moins bêtes qu'on l'imagine :cool:), mais l'inspection qui a pondu ces horreurs y croit dur comme fer, allant jusqu'à se justifier "scientifiquement" en pervertissant les résultats de certains chercheurs en neurologie.

Posté
Quoi? :b: Moins d'emmerdements mais on se fait ch.... 35 heures par sem! :grr

 

Je disais ça mais en fait je n'ai jamais bossé dans la fonction publique mais je vois ce qu'il y font de part mon métier et surtout la zénitude qui y règne ! (c'est vrai qu'on peut être zen lorsqu'on s'emmerde) Parfois on est tellement pressé comme des citrons dans le privé que je me dis que j'ai peut être raté un truc en n'ayant pas choisi la fonction publique ... mais bon je reviendrai jamais en arrière. :confused:

Posté
la dette, les CFC dans les rivières, le bishphénol dans la bouffe, c'est du réel en branche.
La dette n'est qu'un convention, rien de réel là-dedans. Cela fait longtemps que l'argent n'est plus une ressource au sens des économistes.
Posté
Et oui, les jeunes cons d'hier sont devenus les vieux cons d'aujourd'hui et les jeunes cons d'aujourd'hui seront les vieux cons de demain !...

 

Vrai, mais un intellectuel assis va toujours moins loin qu'un con qui marche... qu'il soit jeune ou vieux ;)

Posté
Excellent!

Oui:)

et pourquoi il est excellent:?:

Parce qu'il nous raconte que les mathematiques ont une histoire, et que derriere chaque formule, chaque cosinus se cache un mathematicien qui a voulu comprendre le monde ( ou juste s'amuser parfois):)

Posté

puisque l'on parle de Denis Guedj, j'aurai une question. Dans l'un de ses livres, sur la mesure du Nil (je ne me souviens plus du titre exact), il parle de la possibilité de voir les étoiles en plein jour en observant le ciel depuis le fond d'un puits. Est-ce réellement possible de faire ça? Désolé si cela est un peu hors sujet et toutes mes excuses à l'initiateur du fil.

Eric

Posté
puisque l'on parle de Denis Guedj, j'aurai une question. Dans l'un de ses livres, sur la mesure du Nil (je ne me souviens plus du titre exact), il parle de la possibilité de voir les étoiles en plein jour en observant le ciel depuis le fond d'un puits. Est-ce réellement possible de faire ça? Désolé si cela est un peu hors sujet et toutes mes excuses à l'initiateur du fil.

Eric

 

C'est ce que dit Aristote, mais a priori c'est de la gnognotte

http://articles.adsabs.harvard.edu/cgi-bin/nph-iarticle_query?bibcode=1941C%26T....57..229D&db_key=AST&page_ind=0&plate_select=NO&data_type=GIF&type=SCREEN_GIF&classic=YES

Posté

Bonsoir,

 

... et que derriere chaque formule, chaque cosinus se cache un mathematicien qui a voulu comprendre le monde ( ou juste s'amuser parfois):)

 

:refl: N'est-ce pas la même chose?

Parce que si ce mathématicien ne s'amuse pas en cherchant à comprendre le monde, ce n'est pas un mathématicien, mais un maso.

Posté (modifié)
Je disais ça mais en fait je n'ai jamais bossé dans la fonction publique mais je vois ce qu'il y font de part mon métier et surtout la zénitude qui y règne ! (c'est vrai qu'on peut être zen lorsqu'on s'emmerde) Parfois on est tellement pressé comme des citrons dans le privé que je me dis que j'ai peut être raté un truc en n'ayant pas choisi la fonction publique ... mais bon je reviendrai jamais en arrière. :confused:

La zénitude et la pression comme un citron ne sont pas liés à l'opposition fonction publique / privé mais dépendent des métiers. Il existe d'ailleurs des métiers zen dans le privé et des métiers à pression dans le public.

 

--------

Le livre de Guedj est pas mal en effet, en particulier grâce aux anecdotes (en fait je trouve que son point faible est la partie "enquête" au présent). Je ne sais pas s'il suffirait à donner envie d'étudier les maths (sinon il y a aussi la vulgarisation scientifique), mais c'est toujours intéressant de connaître un peu l'histoire des maths, ne serait-ce que pour avoir une idée d'à quoi ça sert.

Modifié par 'Bruno
Posté

J'ai bien aimé ca:

http://www.lemonde.fr/sciences/video/2013/03/29/les-defis-mathematiques-du-monde-reponse-de-l-episode-1-les-palindromes_3150508_1650684.html

 

Bon, j'avais résolu le truc à base de n+1 machins.

Ben son utilisation du tableau, je l'ai trouvé magistrale. C'est à la limite du nœud gordien.

Bon, le truc d’après en géométrie, il m'a moins impressionné, faut dire, je me démerde mieux en géométrie.

Posté

En passant, voici un résumé de ce dont je me souviens (et qui m'a marqué) sur le programme de math depuis la primaire:

 

- primaire: apprendre les chiffres, les nombres, les opérations puis des problèmes

- 6e-5e: les ensembles, les propriétés des opérations, les tableaux de proportionalité, la géométrie plane, les angles, les fractions

- 4e-5e: les puissances, les démonstrations, les produits remarquables, factorisation et développement, thales et cie, trigo, coordonnées et équations de droites, vecteur

- lycée et Terminale S/C: tellement de choses que la liste serait trop longue :) Mais, de ce qui m'a servi plus tard: les dérivés, les intégrales, les nombres complexes, un peu de géométrie et de coniques, les probabilités.

 

C'est toujours comme ça ?

Posté (modifié)

Je suis désolé, Nouni, pour le hors-sujet. J'espère que tu as eu des réponses satisfaisantes en tout cas.

 

-----------

Ça a beaucoup changé au niveau du contenu.

 

Mais il n'y a pas que le contenu, il y deux autres choses qui font mal :

 

1° - On admet de plus en plus de choses, du coup on ne donne pas aux maths l'image d'une science "dure". J'ai suffisamment parcouru les forums pour m'être rendu compte que, pour beaucoup de gens, faire de la science c'est baratiner en l'air (lire pas mal d'anciens sujets de cosmologie...) Quand on étudie la physique (ou la SVT) et qu'on voit qu'elle repose sur les maths, quand par ailleurs on a constaté la rigueur des maths, eh bien on risque moins de croire que la science consiste à baratiner. Aujourd'hui on enseigne un gros paquet de probabilités sans avoir vu la moindre notion de dénombrement (sur lesquelles reposent les probabilités discrètes) et sans avoir vu en détail la notion d'intégrale (sur laquelle reposent les probabilités continues). C'est juste du bricolage : on donne aux élèves les formules, sans les justifier, en leur disant « c'est comme ça ». Autrement dit on leut faire croire que la science se justifie par un principe d'autorité (et non par des vérifications), comme un dogme. C'est du sabotage.

 

D'ailleurs c'est pareil en physique. Avant, on leur donnait des formules qu'on avait expérimentées, que ce soit en électricité ou en optique par exemple (facile de visualiser le trajet d'un faisceau lumineux réfracté ou réfléchi avec un laser de collimation...) Tout ça a disparu au profit de la relativité, de la dualité ondes-matière, etc. Donc on ne peut rien expérimenter. On impose aux élèves des formules : « en présence de grandes vitesses, le temps est dilaté selon la formule suivante... c'est comme ça ». Là encore on présente la science comme se justifiant par un principe d'autorité, comme un dogme. C'est du sabotage.

 

2° - La simplification des programmes de physique fait qu'il n'est plus nécessaire d'utiliser des mathématiques "compliquées" pour résoudre les problèmes. Au pire on doit utiliser une règle de trois, ou le produit en croix, ou une manipulation d'équation de niveau 4è. Autrefois, on devait aboutir à une équations différentielle, puis la résoudre (en utilisant le chapitre vu en maths). Quand on avait une équation du second degré (au programme du bac C), on devait transformer A cos wt + B sin wt en C cos(wt+f). Avec les circuits RLC, on avait des diagrammes de Fresnel, je crois, qui pouvaient se simplifier en utilisant les nombres complexes. L'utilisation de notions "compliquées" du programme de maths de l'année pour résoudre des problèmes de physique permettait aux maths d'avoir un sens : on voyait bien qu'il était nécessaire d'utiliser ces notions.

 

Aujourd'hui, les maths ne servent qu'en maths, ce qui en donne l'image d'une sorte de tour d'ivoire. On fait des maths pour les maths, ça ne sert que pour la sélection, c'est comme le latin ça devrait être optionnel...

Modifié par 'Bruno
Posté
C'est jeune et ça ne sait pas....

 

:D ben, un peu normal: si c'est jeune, ça ne sait pas encore, si c'est vieux, ça ne sait plus.

Comme disait Louis Aragon, le temps d'apprendre à vivre, et il est déjà trop tard :D

Posté
Au pire on doit utiliser une règle de trois' date=' ou le produit en croix, ou une manipulation d'équation de niveau 4è.[/quote']Et on en voit beaucoup qui utilisent ce fameux "produit en croix" alors qu'un des termes vaut 1, c'est à dire qu'ils devraient se servir d'une multiplication ou d'une division (une seule, l'une ou l'autre).

Autant reconnaître qu'ils n'ont pas compris ce qu'est une multiplication ou une division, à part que ce n'est pas la même touche sur la calculatrice.

Posté

A propos du produit en croix, je connais pas mal de personnes qui ont du mal à piger et appliquer sans se tromper (pas des jeunes). Je leur ai présenté le tableau de proportionnalité avec éventuellement retour à l'unité. Un simple tableau qui permet de comprendre l'opération du produit en croix. Miracle, ça a marché. Il suffit juste de poser ça sur le papier.

Posté

Je ne l'utilise jamais. Je pose les équations.

Ya des trucs comme ça, que je n'aime pas.

Je vois ça en faisant bosser mon gosse. Ya pleins de trucs que je contourne. Par exemple, je calcul mes tables de multiplication. Voir pire pour celle du neuf que je résoud avec le truc de la somme des dizaines plus unités = 9.

Pourtant j'ai bac c plus mille (un peu moins en fait).

 

Par contre je ne pense pas que ce soit bon. Je pousse mon fils a connaître par coeur ses tables.

Posté

Le produit en croix, c'est quelque chose que j'utilise quasi quotidiennement.

 

Par exemple pour savoir combien de temps le ciel défile à l'oculaire. Je calcul d'abord le champ... mettons que je trouve 0°30'.

- le ciel tourne de 360° en ~23h56m = 86.160 s ;

- donc il tourne de 0,5° en X s ;

où X = 0,5 x 86.160 / 360 = 120 s, ce qui fait 2 minutes.

 

Et toutes les formules de physique à connaître par coeur... Avec ma mémoire de puceron, je n'y arrive pas, donc je les recalcule. Par exemple concernant les ondes :

 

La fréquence, c'est le nombre de périodes par seconde :

- 1 période dure T secondes ;

- et il y a f périodes en 1 seconde.

Donc f = 1 x 1 / T. Voilà : j'ai retrouvé la formule f = 1 / T.

 

La longueur d'onde, c'est la distance parcourue par l'onde en T seconde.

- en 1 seconde elle parcourt v mètres (si v est donné en m/s) ;

- et en T seconde elle parcourt lambda mètres.

Donc lambda = T x v. Une nouvelle formule retrouvée.

 

Et ainsi de suite. Avec le produit en croix, il n'y a presque plus aucune formule à apprendre...

Posté

Non mais c'est comme parler harmonie colorée avec un daltonien. J'imagine que c'est super mais ça m'est totalement exogène dans le principe ou la forme je ne sais pas m'expliquer rationnellement.

Posté
nouni_14 pour les maths je vais te rassurer, moi même j'étais une bille en math jusqu'au Lycée. Je voulais comme toi faire des sciences mais rien n'y faisait j'étais réfractaire au math aussi mes profs n'étaient pas spécialement pédagogues non plus mais passons ... :-(

 

Jusqu'au moment où en 1ere B (une orientation non choisie du coup !) j'ai commencé à avoir le truc qui fait qu'on pige enfin quelque chose. Ensuite à la faveur d'un concours de circonstance (changement de pays et un directeur d'école hors norme) j'ai eu la chance de pouvoir changer pour atterrir en 1ere S en cours d'année et dès le second trimestre j'étais deuxième de ma classe en math ! J'ai alors poursuivi le reste de mes années d'école dans le domaine des sciences (bac C en 1989 et fac de science dans la foulée).

 

Et puis d'après ce que dit 'Bruno c'est devenu encore moins difficile vu tout ce qui a été supprimé du programme donc aucune raison de ne pas y arriver un jour.

 

Tout ça pour dire que c'est surtout une question de volonté et de profs qui te ferons confiance (ou pas ...).

 

Sinon pour la carrière dans l'astro oublies (du moins comme doctorant), il n'y a pas de place et c'est très mal rémunéré par rapport au nombre d'années d'études post bac demandées. Donc réserves ta passion pour le temps libre que t'octroiera ton job (choisis la fonction publique pour ça, c'est moins d'emmerdement).

 

 

Merci ^^ je lis attentivement toutes vos réponses et cela m'aide beaucoup :D

 

Je vais déjà commencé par acheté le livre : "Théorème du Perroquet"

C'est surtout que mon prof est un vrai bufle :mad: et qu'il ne donne pas le goût d'aimer les Maths comme mon prof de Français qui est passioné par sa matière :wub:.

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