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Posté (modifié)

Bonjour cher cousins et cousines de France.:)

 

J'aimerais savoir quelles sont vos méthode d'observations visuelles employées, surtout pour localiser les objets du ciel profond.Télescope, avec chercheur ou Telrad, ou les deux, cartes ou logiciel etc...Bien entendu, je parle surtout de nouveaux objets jamais vus auparavant...

 

Voici un peu comment je fais.

 

Quelques remarques sur le matériel et la technique d’observations.

 

A notre club d'astro en campagne où il y a un très bon ciel pour observer, on a un 300mm, un 400mm et un 500mm tous équipés de Telrad et sans motorisation avec toute une panoplie d'oculaires; donc la bonne vieille méthode manuelle. Avec le 500mm c'est dans les marches de l'escabeau et attention de ne pas tomber.:?::):b:

 

Mon télescope personnel est un SW dobson flexitube 305mm GOTO avec quelques oculaires qui gossissent 47x, 60x, 75x, 100x, 150x, 187.5x, en ajoutant le powermate 2.5x à l'oculaire 25mm 250x etc.

 

Je commence mes observations presque toujours au 25mm; 60x, pour augmenter après.

 

Si je n'emploie pas le GOTO avec mon télescope, je commence presque toujours aux jumelles pour essayer de localiser l'endroit à voir.

 

A Lévis où je demeure, on est vraiment dans la zone blanche de pollution lumineuse ; peut-être un peu moins que Québec, mais je vois à peine les principales étoiles des constellations. Dans ces conditions le système GOTO est d’une efficacité sans pareil.

 

Si je veux y aller manuellement: Le chercheur 8x50 est assez bien et me permet de voir beaucoup plus d’étoiles. Le Telrad qui est aussi un magnifique outil en campagne, ne m’est pas d’une grande utilité en ville, car on a pratiquement rien à mettre dedans, tant les lumières de ville éteignent les étoiles.

 

Avec mon télescope, si je décide d’y aller manuellement sans GOTO et sans tracking, la monture qui possède un système d’entrainement motorisé est plus raide à manipuler, probablement parce que tout ce système force un peu pour se déplacer, contrairement à un Dobson sans GOTO qui est beaucoup plus flexible (le gros Meade Lightbridge 400mm du club de St Pierre se manipule presque du bout des doigts). Je peux aussi y aller pour une recherche sans la banque de donnés d’objets célestes, en me servant tout simplement des manettes (Azimutales) haut-bas et gauche-droite ; ce qui est moins forçant sur la monture.

 

Je me fais des cartes imprimées à partir du logiciel COELIX sur lesquelles on peu ajouter des mires Telrad sur un fond d'étoiles choisi de toutes sortes de magnitudes, jusqu'à m15.6v. J'ai aussi les livres "The night sky observer's guide" vol. 1 et 2, le "Pocket Sky Atlas" (PSA) de S&T, "Atlas du ciel" de Claude Duplessis, Uranometria 2000.0. et mon bon vieux "Revue des constellations" De Robert Sagot et Jean Texerau.

 

Alors si vous avez des commentaires sur votre façon de faire et votre matériel, allez-y.:)

Modifié par emmanuelgarant
Posté (modifié)
L'oeil derrière l'oculaire ou l'oculaire devant l'oeil, c'est selon :)

:rolleyes:

 

Ah ! je n'ai pas osé la faire celle là, mais je vois qu'il y en a qui ont peur de rien ;)

bon effectivement, on attend quelques précisions

Modifié par astrojp
Posté

justement des objets jamais observé il y en a plein vu que je débute :p

pour l'instant j'utilise un logiciel pour me situé l'objet, pas encore eu l'occasion de sortie extra site, j'ai aussi testé avec le pocket atlas.

mon ciel est de qualité correct, je peu situé facilement les étoiles principale

des constéllations, même vu un beau soir la voie lactée au zénith :)

j'ai débuté au chercheur, après avoir situé sur le logiciel plus ou moins l'emplacement, je suis le chemin des étoiles pour trouvé la cible.

maintenant que je commence à maitrisé les cercles gradué je cherche au coordonnée, des fois avec un petit coup de chercheur, en 8x50 il aide bien.

avant je commençais avec le 26 en 31.7 ou le 28 en 50.8, mais depuis que j'ai le 25/72° en 50.8 je commence par lui.

des fois je tombe dessus, d'autre c'est légèrement hors champs donc je quadrille et pour certain ben rien :p

j'ai aussi testé au jumelle mais ça ne me convient pas, autant chercher autant le faire directement avec la lulu et l’œil reste le meilleur chercheur quand le ciel le permet.

j'ai bien des goto (enfin 1 l'autre j’attends toujours la raquette :p) mais je n'en ai pas eu l'utilité pour l'instant et je pense rarement m'en servir sauf pour le suivis plus tard en photos.

pour l'instant je n'organise rien, j'y vais au feeling en fonction de la constellation trouvé et de ce me propose le logiciel.

j'ai quand même imprimé deux trois feuillet de croa et de fiche sur les divers objet et part la suite, quand le temps le permettra :mad:, je compte attaqué des séries à thème comme les doubles, les carbonées, les amas etc...

voila.:)

Posté

Le SkyAtlas 2000 de Will Tirion ou par repérages de triangles dans le ciel, je me fait une idée assez précise de la position.

Un coup de point rouge avec mon 350 équipé d'un nag 13 (environ 130x) et je pointe la zone.

Si ce n'est pas dans le champ, je me balade un peu autour et en général je trouve.

 

Si je ne trouve pas, j'ouvre le SkyAtlas Companion à la description de l'objet cherché afin de regarder à nouveau en sachant à quoi m'attendre...

On ne regarde pas pareil si on cherche une NP quasi-stellaire ou une flaque fantômatique... pareil pour une galaxie de face ou par la tranche, avec ou sans noyau brillant...

 

Et là, je trouve toujours, ou je laisse tomber si c'est trop pâle et étendu.

Là, mes records, c'est une NP de mag 16 en "flaque", et une de 6" d'arc en quasi-stellaire (toutes deux dans l'Aigle).

 

Quand les NP me résistent, je passe un filtre UHC entre mon oeil et l'oculaire pour repérer un effet "blink", et là, ça marche à tous les coups.

Posté

Bonsoir,

 

Désolé pour la plaisanterie mais pour ceux qui n’auraient pas vu je répondais à un message constitué du titre et d’un unique smiley :), complété par la suite.

 

Donc Emmanuel, pas mal de constatations et de façons de faire communes avec toi. Entre autres :

 

- Point rouge inutilisable en zone urbaine par manque d’étoiles donc chercheur de 50mm efficace en saut d’étoile en étoile à partir d’un repère brillant (je n’ai pas de goto).

 

- Utilisation des jumelles (10 X 50) en repérage quand je coince au chercheur sur un champ inconnu et un peu difficile. Une fois le cheminement trouvé dans de meilleures conditions de confort qu’avec le chercheur c’est vite transposé sur celui-ci.

 

- Large utilisation de cartes imprimées (à partir de Carte du Ciel), avec le choix sur la densité d’étoiles, l’échelle, la magnitude limite des objets recherchés. Ca permet de s’adapter au champ observé et de localiser de façon très précise un objet : comme ça on est sûr à 100% que si on ne le voit pas ce n’est pas un problème de repérage.

 

Par contre le passage d’une carte de détail à une autre d’échelle différente peut être très perturbant. Aussi quand j’y pense je place un cercle de repère correspondant au champ du chercheur ou à celui d’un oculaire.

 

J’ai aussi le PSA et le Sky Atlas 2000 en fond noir mais ce dernier n’est pas un bon plan, il oblige à éclairer plus et avec l’âge je dois même me munir d’une loupe pour lire les labels… :)

 

Cordialement,

Claude

Posté (modifié)

Merci beaucoup Loye, Lasilla et Cpeg pour vos commentaires.:)

 

C'est intéressant de savoir comment les autres amies et amis astronomes si prennent pour faire leurs observations.:)

 

Après plusieurs années d'absences je suis revenu à l'astronomie en février dernier avec l'achat d'un télescope 305mm Dobson GOTO. Aujourd'hui avec tous les changements technologiques, (GOTO et tout...) c'est bien différent de l'époque où je faisais beaucoup d'astronomie dans ma jeunesse.

En plus je suis inscrit dans un club d'astro où on a la chance d'avoir un très bon site de campagne avec deux Dobson sans GOTO de 400mm et 500mm...il y a même un projet pour un 900mm, peut-être l'an prochain:rolleyes:Alors il y a de quoi s'amuser dans le ciel;)

 

Je me rend bien compte avec toutes vos réponses, que finalement, la bonne vielle méthode de sauts d'étoiles avec de cartes est toujours aussi efficace et plaisante. :rolleyes:

 

Après avoir fait une galactite aigu et dévoré presque la moitié de l'amas de la vierge avec le GOTO ce printemps,:burp::malade: je vais prendre mon temps pour déguster le restes ciel avec la bonne vielle méthode manuelle aux sauts d'étoiles et me servir du GOTO pour les observations en groupe ou en famille...:)

 

Emmanuel du :canapowa:

Modifié par emmanuelgarant
Posté

Outre le pointage, que personnellement je fais avec un quick-finder et le PSA (ou de mémoire), il serait bon de parler de techniques et astuces pour bien observer.

 

- le confort: l'oculaire à la bonne hauteur, ou être bien assis.

- confort bis: être "bien", pas de fatigue, faim ou soif, correctement vêtu, de l'anti-moustique éventuellement, oublier les tracas...

- la vision décalée pour le ciel profond: savoir regarder à côté pour mieux distinguer les faibles lueurs

- la vision nocturne pour le ciel profond. Bannir écrans et utiliser une lampe verte ou blanche de très faible intensité plutôt qu'une rouge

- faire bouger l'instrument pour distinguer de faibles lueurs

- la vision directe pour les nuances colorées

- la vision mode "diurne" pour ne pas être ébloui par la lune ou en planétaire

 

 

J'en oublie certainement...

 

Patte.

Posté

La plupart du temps, j'ai beau préparé le pointage d'un nouvel objet en amont (cartes, mire QF à l'échelle, description de l'objet selon le diamètre de l'instrument), une fois sur le terrain, ça se résume à:

- pointage d'une étoile guide au QF, puis recherche "à l'arrache" de l'objet (à l'oculaire), qui doit se trouver par là. ^^

 

Sinon, pour les objets lumineux et faciles à pointer, le chercheur 9x50 est suffisant.

Pour les objets plus difficiles (pas beaucoup d'étoiles aux alentours, ou objets diffus), recette éprouvée du PSA+QF (il suffit d'orienter la carte dans le bon sens, pour être raccord avec la vision à l'oculaire), et saut d'étoile en étoile.

 

Mais dans 90% des cas, ça finit souvent en balayage de la zone où devrait se trouver l'objet!:p

Posté
Outre le pointage, que personnellement je fais avec un quick-finder et le PSA (ou de mémoire), il serait bon de parler de techniques et astuces pour bien observer.

- le confort: l'oculaire à la bonne hauteur, ou être bien assis.

- confort bis: être "bien", pas de fatigue, faim ou soif, correctement vêtu, de l'anti-moustique éventuellement, oublier les tracas...

- la vision décalée pour le ciel profond: savoir regarder à côté pour mieux distinguer les faibles lueurs

- la vision nocturne pour le ciel profond. Bannir écrans et utiliser une lampe verte ou blanche de très faible intensité plutôt qu'une rouge

- faire bouger l'instrument pour distinguer de faibles lueurs

- la vision directe pour les nuances colorées

- la vision mode "diurne" pour ne pas être ébloui par la lune ou en planétaire

J'en oublie certainement...

Patte.

 

Merci Patte, c'est en plein ça...tout est important.

 

Ma conjointe m'a donné un banc ajustable pour l'astronomie à ma Fête ...quel différence.:rolleyes: Je peux observer confortablement à l'oculaire maintenant.:)

 

Pour la lampe verte ou blanche de faible intensité, c'est la première fois que j'en entend parler...je vais essayer ça.

 

Emmanuel:)

Posté

Je ne sais pas d'où vient cette "tradition" du rouge.

Des labos argentiques?

 

Il est vrai que le rouge est la longueur d'onde qui bousille le moins la vision nocturne, mais elle nécessite une intensité plus élevée.

Toujours est-il que l'oeil est beaucoup plus sensible au vert.

Un éclairage tout faible suffit à rendre les cartes lisibles.

 

Rajoutons à cela que la lumière verte (ou blanche ou bleue) fait mieux ressortir les indications sur atlas.

Les galaxies du PSA (et autres) sont représentées en rouge.

Avec une lumière rouge, elles se confondent dans le blanc des pages.

 

Patte.

Posté

tout comme Emmanuel je ne pensais pas que l'on pouvait utilisé

d'autre couleur, ayant lu partout que le rouge était le mieux.

pour le confort je travail assis, j'ai un petit tabouret, comme celui utilisé dan-temps pour traire le vache, que j'utilise avec les lulu pour le travail vers le zénith et un autre un peu plus haut pour l'horizon.

il faut vraiment que je m'en fabrique un réglable sur différent hauteur comme certain on.

pour ce qui est des moustiques, pas eu trop de soucis pour l'instant vu les

température, mais prévois éventuellement le 5/5 pour plus tard car ils vont surement avoir très faim.

toujours bien vêtu, des pieds jusqu'à la tête; j'ai un superbe manteau long :), fourré alpaga un pur produit british en laine top qualité, acheter 10€ à une foire fouille.

j'ai ressortie aussi un gilet de photographe avec tout plein de poche partout, même dans le dos, pour pouvoir avoir tout les oculaires et autre sous la main, je peu même y mettre les RC en 50.8.

question vision, je commence a utilisé la vision décalé, le plus souvent direct.

je fait attention des fois en journée, en prévision d'une soirée, à ne pas trop exposé ma vue au luminosité intense, je porte quasi toujours des lunette de soleil, quand le soleil est la, et même les jours de ciel blanc; j'ai déjà assez avec la soudure pour évité d'en prendre plus. :p

bien sur les soir de lune, où je désir faire autre chose, je me protège de son éclat avec mon chti abris.

je balaye des fois, pratique avec les lulu, pour essayer de localisé l'objet.

pour l'instant j'utilise une lampe rouge, mais je testerais

ce que dit syncopatte :).

Posté
La plupart du temps, j'ai beau préparé le pointage d'un nouvel objet en amont (cartes, mire QF à l'échelle, description de l'objet selon le diamètre de l'instrument), une fois sur le terrain, ça se résume à:

- pointage d'une étoile guide au QF, puis recherche "à l'arrache" de l'objet (à l'oculaire), qui doit se trouver par là. ^^

Ça me rappelle une de mes dernières sorties en campagne...J'avais tout soigneusement préparé; cartes, liste de galaxies et tout le tralala.. et rendu sur place, (liste et cartes disparues)...:?: J'ai du improviser toute la soirée avec mon PSA aux sons des coyottes...: pour finalement retrouver les cartes et la liste au fond de l'auto en remballant le matériel:?::):?::):?::)

 

Emmanuel Outre-Atlantique ;)

Posté

salut

 

ben pour répondre à ta question, ya un bouquin qui va sortir dans les mois qui viennent sur l'observation et le dessin en astronomie.

Tous les points évoqués ici sont importants.

Je voulais juste insister sur la nécessité d'utiliser des cartes dans les cas récalcitrants, car sur ces cibles délicates, ca ne peut se pointer correctement qu'ainsi, en étant SUR de la zone visée et de reconnaitre parfaitement le champ considéré.

Pour du saut d'étoile, c'est un vrai bonheur à l'oculaire grand champ de l'instrument, et la fiabilité est absolue - sauf à s'égarer en chemin.

Serge

Posté
salut

ben pour répondre à ta question, ya un bouquin qui va sortir dans les mois qui viennent sur l'observation et le dessin en astronomie.

Tous les points évoqués ici sont importants.

Je voulais juste insister sur la nécessité d'utiliser des cartes dans les cas récalcitrants, car sur ces cibles délicates, ca ne peut se pointer correctement qu'ainsi, en étant SUR de la zone visée et de reconnaitre parfaitement le champ considéré.

Pour du saut d'étoile, c'est un vrai bonheur à l'oculaire grand champ de l'instrument, et la fiabilité est absolue - sauf à s'égarer en chemin.

Serge

Merci Serge, c'est trèsjuste ce que tu dis...avec le 400mm de mon club, on commence avec un oculaire de 40mm wide angle.

Pour le livre tiens nous au courant...:)

Posté

Je l'ai déjà dit : moi, dans mon ciel pollué d'Avignon, où je ne voit de mon jardin qu'une trentaine d'étoiles à l'oeil nu, j'utilise le laser à poste fixe sur le Dobson et les jumelles. C'est le plus rapide et le plus simple, sans avoir à se tortiller pour regarder dans un Telrad ou autres : on peut trouver tous les objets en peu de temps jusqu'à la magnitude 9 à 10. J'ai suivi en cela le conseil que Serge et son compère Pierre donnent pour le Strock 250.

Mais il est vrai qu'au Québec le laser est plus interdit qu'en France. C'est bien dommage !

Guy

Posté

Bonjour Emmanuel

Pour observer j'ai 2 méthodes :

1° je reviens du boulot un peu fatigué mais motivé pas un ciel dégagé ,je sort le scope pour une mise en température pendant que je me douche/mange .

Ensuite je prépare ma soirée vite fait avec Skysafari3 , je zooms sur une constellation qui m'intéresse ,je pose une feuille blanche sur l'écran et je pointe au stylo les étoiles importante et les objet intéressants ,quelques noms et annotations et hop !! Tout le monde dehors !!

C'est pour les petites sorties que je ne peu pas trop prolonger à cause du réveil le lendemain

 

2° pour les grosses soirées je prépare mieux mes observations avec le Sky Atlas 2000 (grand format) je note les objets intéressants par constellation et je sors avec le PSA

 

Pour ce qui est de l'observation proprement dite ,je n'ai qu'un telrad et pas de jumelles .pour l'instant pas de gêne majeure car je découvre encore le ciel et j'en suis pas encore à rechercher les limites de mon instrument .

J'ai des oculaires grand champ et je cherche souvent mes cibles avec un nagler 12mm sans trop de mal, en balayant un peu ,mais j'aime bien me balader alors ....

Par contre siège réglable et vêtements chaud indispensable et surtout être en forme ,comme le dit syncopatte ,observer fatigué c'est bon pour se dégoûter de l'astro !

Bon ciel .

Posté
Je l'ai déjà dit : moi, dans mon ciel pollué d'Avignon, où je ne voit de mon jardin qu'une trentaine d'étoiles à l'oeil nu, j'utilise le laser à poste fixe sur le Dobson et les jumelles. C'est le plus rapide et le plus simple, sans avoir à se tortiller pour regarder dans un Telrad ou autres : on peut trouver tous les objets en peu de temps jusqu'à la magnitude 9 à 10. J'ai suivi en cela le conseil que Serge et son compère Pierre donnent pour le Strock 250.

Mais il est vrai qu'au Québec le laser est plus interdit qu'en France. C'est bien dommage !

Guy

 

C'est super cette idée, en plus ma conjointe en possède un. (Les nouveaux 5mV ne sont pas interdit) Ce qui est interdit, c'est de les pointer sur les avions et les gens...un peu comme les carabine de chasses. ;)

Posté

Merci Zito:)

 

C'est vraiment intéressant et instructif à savoir toutes ces méthodes.

On a toujours beaucoup à apprendre des expériences des autres astronomes.:)

 

Pour ce qui est de la température, chez nous au Québec, on connait ça les grands froids. L'hiver j'ai souvent observé à la température de -25C° ....bbbrrrrrr....clclclclcll...:b:

Posté

-25°c !

C'est vrai que ça caille chez toi ,j'ai observé par -15°c l'année dernière ,un des plus beau ciel que j'ai vu jusqu'à maintenant .

Tu dois avoir un bon ciel l'hiver .As tu constaté un meilleur ciel par grand froid ?

Posté

A propos du froid: la diode d'un laser de pointage ne fonctionne pas à basses températures.

 

Faudrait alors imaginer un système pour le mettre et enlever facilement, afin de le garder en poche entre deux pointages; ou alors lui mettre une résistance chauffante, ce qui rend le système peu pratique au final.

 

Patte.

Posté (modifié)

Pas grand chose à rajouter sur tout ce qui a été dit :refl:

 

C'est important aussi de savoir un peu à quoi s'attendre, je me souviens qu'à mes débuts, je n'arrivais pas à voir les galaxies car j'avais en tête les photos des bouquins :(

Il faut également incister pour les objets faibles, ne pas jeter un regard rapide mais bien rester une bonne vingtaine de secondes au même endroit, souvent un un objet apparait très faiblement au bout de 10 secondes d'observation et comme le dit Patte, faire légèrement bouger son tube histoire de faire tomber les quelques photons qui s'accrochent désespérément sur le bord du tuyau ;)

 

 

 

Si ce n'est pas dans le champ, je me balade un peu autour et en général je trouve.

J'emploie à peu près cette méthode surtout pour les comètes, un balayage de droite à gauche sur quelques degrès , puis je monte d'un champ d'oculaire et je recommence

 

Là, mes records, c'est une NP de mag 16 en "flaque", et une de 6" d'arc en quasi-stellaire (toutes deux dans l'Aigle).

:rolleyes: N'était-ce pas lors d'une soirée à la Chamba avec Zaurel où vous m'aviez dégouter avec vos planétaires de l'extrème :D

 

Pour du saut d'étoile, c'est un vrai bonheur à l'oculaire grand champ de l'instrument, et la fiabilité est absolue - sauf à s'égarer en chemin.

Serge

Ouiii, d'autant plus qu'on a souvent des surprises en tombant sur une magnifique étoile double ou autre objet, il m'est même arrivé d'en oublier complètement l'objet de mes désirs :wub:

 

EDIT :

Il y a aussi la question de la préparation de la soirée d'observation, là c'est un autre sujet qui mérite un débat :cool:

Il y a le pour et le contre, moi j'ai définitivement aboli mes longues préparations d'objets à observer pour une soirée sauf en cas d'éphémérides spéciales (genre comète, transit planétaire etc...)

Pourquoi me direz vous ! :?:

Et bien la raison est simple, il arrive très souvent qu'on prépare soigneusement une liste d'objets à observer par exemple les galaxies de l'amas Virgo-Bérénice et là ...... Paf, on se retrouve comme un con car ce n'est pas une soirée à galaxies ou bien un nuage stagne sur cette partie du ciel :mad:, il faut savoir que les conditions atmosphériques (humidité, turbulences etc..) jouent un rôle déterminent sur le genre d'objets qui se laisseront aborder jusqu'à leur intimité et parfois ça peu varier d'une heure à l'autre :o. Alors ne vous dites jamais, cette galaxie est sans interêt car je l'ai trouvé sans détail l'autre soir, chaque nuit est différente et à chaque observation on découvre une autre facette de l'objet observé :p

Donc, lorsque je sors, j'embrasse toute la voute celeste d'un regard et je commence par repérer une zone dans le ciel qui semble être bien stable, ensuite j'essaie de déterminer le genre d'objets qui claquent bien à l'oculaire et enfin j'ouvre mon PSA à la page donnée et je ratisse le maximum d'objets (Par exemple ma dernière sortie astro s'était focalisée sur les amas globulaires dans Ophiucus) , à noter que si un objet me séduit particulièrement, je m'y abandonne :blush:

Modifié par Dédé de St Fé
EDIT !
Posté
-25°c !

C'est vrai que ça caille chez toi ,j'ai observé par -15°c l'année dernière ,un des plus beau ciel que j'ai vu jusqu'à maintenant .

Tu dois avoir un bon ciel l'hiver .As tu constaté un meilleur ciel par grand froid ?

Oui Zito, c'est clair et précis, à condition de ne pas trop faire de buée dans l'oculaire (il fait tellement froid que les narines nous collent à -30°):(

La nuit ça descend parfois à -35° dans les grands froids.

L'avantage c'est qu'on peut commence à 16hrs en décembre, mais je crois que c'est comme chez-vous aussi pour l'heure.

Posté
A propos du froid: la diode d'un laser de pointage ne fonctionne pas à basses températures.

 

Faudrait alors imaginer un système pour le mettre et enlever facilement, afin de le garder en poche entre deux pointages; ou alors lui mettre une résistance chauffante, ce qui rend le système peu pratique au final.

 

Patte.

 

À ces température (-25° -30°) on est obligé de tellement s'habiller avec des gros gants, que manipuler les petits objets et oculaires, ça commence à être difficile.

Posté

Oui Dédé, l'autre jour j'avais fait une belle liste bien préparée et rendu sur place je ne la trouvais plus...pour finalement la retrouver à la fin de mes observations dans le fond de la voiture...hihihi...:(

Emmanuel

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