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Posté (modifié)

Gravity commence à passer à la télé sur les chaines ciné.

 

Les dix premières minutes avec les trois astronautes en même temps en sortie avec chacun une mission différente et un taré qui danse la macaréna pour faire cool ça m'a saoulé.

Ça pue le grand portnawak.

J'ai l'impression qu'on me prend pour un gamin et qu'il ne fut surtout pas de sérieux ou de normal sinon je vais zapper.

 

Avec le même genre de parti-pris :

Dans 2001 on aurait ajouté des lasers à HAL et du dialogue à l'astronaute pour éviter ces longs silences (qui donnent du poids à la situation)

 

Gravity est vraiment une grosse daube.

C'est du niveau de Jurassik Park II ou SnowPiercer: juste un film ou il se passe des trucs.

Modifié par Leimury
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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Posté

ça m'a saoulé.

Ça pue le grand portnawak.

J'ai l'impression qu'on me prend pour un gamin et qu'il ne fut surtout pas de sérieux ou de normal sinon je vais zapper.

 

 

Gravity est vraiment une grosse daube.

C'est du niveau de Jurassik Park II ou SnowPiercer: juste un film ou il se passe des trucs.

 

ça va aller, ça va aller ... une petite tisane ?

tisanes.jpg

  • 3 semaines plus tard...
Posté

Gravity est vraiment une grosse daube.

 

"Tu ne connais rien au cinéma." C'est ce qu'on m'a sorti quand j'ai émis le même avis que toi.

 

Je savais à l'avance que Gravity était une succession d'invraisemblances, donc j'y étais allé avec un a priori très conciliant, du genre "je vais juste passer un bon moment devant un film pop-corn."

 

Mais bowdel... le film en lui-même est nul! Et long. Et nul. Et mal joué. Woof woof!

  • 1 année plus tard...
Posté (modifié)
Bonjour,

voilà un film prometteur annoncé comme thriller de SF. Les extraits sont impressionnants et réalistes (?). Qu'en pensez-vous ?

En me fiant à l'opinion générale des webastrams, je ne suis pas allé voir le film quand il est sorti en 2015.

Ma femme l'a pris en cours hier soir sur TF1 et on a regardé un peu pour évaluer la critique de l'époque qui semble largement justifiée.

 

Première remarque. L’héroïne n'avait pas un profil d'astronaute. Plutôt de genre excité et hystérique par moments, elle n'aurait jamais réussi la première sélection de candidats, au moins on l’espère. En plus, toujours pour le personnage du film, c'était une écorchée de la vie, traumatisée dans son passé. Pour ne pas (encore) me faire taxer de misogyne, je rajoute qu'une l'astronaute féminin idéale selon moi serait calme, posée bonne technicienne et bricoleuse, capable de gérer ses distances, un brin décalé dans ses relations pour pas trop accrocher. Je pense à Audrey Toutou dans son rôle emblématique du Merveilleux destin d’Amélie Poulain.

 

Ensuite, il y avait un tas d'erreurs techniques dans le scénario, mais vraiment tout le temps. J'irais voir plutôt le film "Sully" (l'amerrissage de l'Airbus sur le Hudson River) qui, paraît-il, est mieux documenté !

i

  • Par exemple, dans la dynamique de l'impesanteur, on voyait Sandra Bullock tenter désespérément de ramener son collègue au bout d'une lanière dans l'espace. Or dans la réalité, elle aurait pu ramener la masse d'un camion d'une seule main. Et son collègue russe serait un "poids de plume"
  • En pressurisant un sas en quelques secondes, elle quitte son casque et retrouve l'air à une température normale. Pour avoir côtoyé des ouvriers "sous sas" des travaux publics (j'aurais pu y aller mais ne répondais plus au critère d'âge imposé) je sais qu'un volume d'air comprimé qui se dilate rapidement atteint des températures polaires.
  • Il est compliqué d'enfiler et quitter une combinaison que ce soit de plongée ou de l'espace. Or elle parvient à se défaire de sa combinaison en une minute, sans aide extérieure, au fond de l'eau d'une estuaire.
  • Dans un module Soyouz, elle rattrape une station spatiale chinoise qui est "devant" sur la même orbite en allumant le moteur dans le sens intuitif, comme un avion. Mais en orbite, pour aller vers l'Est il faut descendre d'orbite donc diriger le moteur dans le sens contraire de la direction où on veut aller.
  • etc

Il se peut que je me trompe dans une partie des interprétations, mais pense n'être pas trop loin du compte.

 

D'autres auraient vu la retransmission sur TF1 ?

J'ignore si Thomas Presque avait la possibilité de le visionner là-haut pour le rassurer quant aux risques de carambolage spatiale.

 

Edit:

 

Pour l'autre film, c'est ici:

"mSvdOZGa0uQ" via YouTube
ERROR: Si vous lisez ce texte, YouTube est hors-ligne ou vous n'avez pas installe Flash

Si quelqu'un l'a vu, on peut toujours ouvrir un fil...

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté
En me fiant à l'opinion générale des webastrams, je ne suis pas allé voir le film quand il est sorti en 2015.

Ma femme l'a pris en cours hier soir sur TF1 et on a regardé un peu pour évaluer la critique de l'époque qui semble largement justifiée.

 

Première remarque. L’héroïne n'avait pas un profil d'astronaute. Plutôt de genre excité et hystérique par moments, elle n'aurait jamais réussi la première sélection de candidats, au moins on l’espère. En plus, toujours pour le personnage du film, c'était une écorchée de la vie, traumatisée dans son passé. Pour ne pas (encore) me faire taxer de misogyne, je rajoute qu'une l'astronaute féminin idéale selon moi serait calme, posée bonne technicienne et bricoleuse, capable de gérer ses distances, un brin décalé dans ses relations pour pas trop accrocher. Je pense à Audrey Toutou dans son rôle emblématique du Merveilleux destin d’Amélie Poulain.

 

Ensuite, il y avait un tas d'erreurs techniques dans le scénario, mais vraiment tout le temps. J'irais voir plutôt le film "Sully" (l'amerrissage de l'Airbus sur le Hudson River) qui, paraît-il, est mieux documenté !

i

  • Par exemple, dans la dynamique de l'impesanteur, on voyait Sandra Bullock tenter désespérément de ramener son collègue au bout d'une lanière dans l'espace. Or dans la réalité, elle aurait pu ramener la masse d'un camion d'une seule main. Et son collègue russe serait un "poids de plume"
  • En pressurisant un sas en quelques secondes, elle quitte son casque et retrouve l'air à une température normale. Pour avoir côtoyé des ouvriers "sous sas" des travaux publics (j'aurais pu y aller mais ne répondais plus au critère d'âge imposé) je sais qu'un volume d'air comprimé qui se dilate rapidement atteint des températures polaires.
  • Il est compliqué d'enfiler et quitter une combinaison que ce soit de plongée ou de l'espace. Or elle parvient à se défaire de sa combinaison en une minute, sans aide extérieure, au fond de l'eau d'une estuaire.
  • Dans un module Soyouz, elle rattrape une station spatiale chinoise qui est "devant" sur la même orbite en allumant le moteur dans le sens intuitif, comme un avion. Mais en orbite, pour aller vers l'Est il faut descendre d'orbite donc diriger le moteur dans le sens contraire de la direction où on veut aller.
  • etc

Il se peut que je me trompe dans une partie des interprétations, mais pense n'être pas trop loin du compte.

 

D'autres auraient vu la retransmission sur TF1 ?

J'ignore si Thomas Presque avait la possibilité de le visionner là-haut pour le rassurer quant aux risques de carambolage spatiale.

 

Edit:

 

Pour l'autre film, c'est ici:

"mSvdOZGa0uQ" via YouTube
ERROR: Si vous lisez ce texte, YouTube est hors-ligne ou vous n'avez pas installe Flash

Si quelqu'un l'a vu, on peut toujours ouvrir un fil...

 

:b: Il t'arrive de te détendre?

 

Juste comme ça pour info, c'est du CINEMA.

 

C'est pas pour de vrai...

Posté

Bizarrement, j'étais assez partagé quand je l'avais vu au cinéma, voir déçu. Et là j'ai bien accroché.

En ce qui concerne le réalisme, c'est sans doute un des moins pires.

Posté

Je l'ai regardé aussi hier soir à la télé, et moi aussi je ne l'avais pas vu à sa sortie. Bon, je sais que je ne suis pas fan des films catastrophes, mais j'ai voulu donner sa chance à ce film. Mais je ne suis pas rentré dedans, je n'ai pas adhéré, ça ne m'intéressait pas (comme souvent avec les films catastrophes). Et puis (stop ! spoiler ! cessez de me lire ici sinon gare au spoiler !) il y a eu la scène où le héros est attiré vers l'extérieur alors que l'héroïne le retient par la corde, et le héros : coupe la corde ! On comprend que si elle coupe la corde, le héros va mourir, mais qu'elle n'a pas le choix car il va l'entraîner.

 

Sauf que c'est complètement absurde ! Puisque la corde l'a retenu, a justement interrompu sa dérive, c'est bon, il est sauvé. Du coup j'ai arrêté de regarder le film.

 

Ça m'a fait réfléchir : pourquoi une invraisemblance m'empêche d'apprécier le film ? Dans La guerre des étoiles, n'y a-t-il pas plein d'invraisemblances (comme le bruit des vaisseaux) ? Ne suis-je pas un dangereux maniaque ? Oui mais non.

 

1) La guerre des étoiles se déroule dans un monde imaginaire. Les invraisemblances n'en sont donc pas vraiment. Alors que Gravity se déroule dans notre monde, dans notre réalité, donc se doit d'être réaliste.

 

Mais ce n'est pas le plus grave. Si ce n'était que ça, je n'aurais pas fait attention (d'ailleurs je sais qu'il y a d'autres invraisemblances, et elles ne m'ont pas gêné).

 

2) Cette invraisemblance « explique » un moment charnière du film, celui où l'héroïne se retrouve à présent seule. Le bruit des vaisseaux de La guerre des étoiles n'a pas d'importance, lui, donc ne gêne pas (en plus d'avoir lieu dans un monde imaginaire). Là, le moment charnière du film, celui sur lequel est basé toute la suite (comment l'héroïne, inexpérimentée, va-t-elle à présent s'en sortir ?) repose sur une invraisemblance tellement grossière qu'elle m'a fait bondir.

 

Sans le point 2), j'aurais été maniaque. Là, j'estime que non, et que ce ratage est un élément essentiel pour juger de l'intérêt du film. C'est comme si dans Les dents de la mer le requin était végétarien, ou si dans La tour infernale les gens pouvaient sauter par les fenêtres sans se faire mal.

 

Du coup j'ai regardé Gulli, ils passaient Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine, film complètement déjanté et rempli de répliques historiques. Ça m'a mis de super bonne humeur et donné la pêche !

Posté (modifié)

Pour moi, le meilleur de ce film et de très loin, c'est la conférence que Roland Lehoucq a fait à partir de celui-ci...

 

Ce film oscille entre un soucis très méticuleux de certains détails (il y a beaucoup de choses tout-à fait réalistes en particulier les modélisations des stations au micro-détail près, on s'y croirait) et les absurdités qui y sont légions, alors même que pas mal auraient été évitables sans empêcher de faire un film, ce qui a entrainé pour moi un véritable sentiment de rejet de ce film, d'autant plus que la trame du scénario est très pauvre...

 

Je suis bien conscient qu'un film n'est pas un reportage et que sans certains arrangements avec la réalité, on ne pourrait tout simplement pas faire de film, mais tout de même, là on dépasse mes limites, et visiblement les limites de bien des collègues...

 

Je préfère 1000 fois un bon vieux Star Trek, ou on sait d'avance qu'on va vivre une aventure, un conte, qui est purement imaginaire et où l'exactitude scientifique n'a vraiment que très peu d'importance...

Modifié par Astrovicking
Posté
il y a eu la scène où le héros est attiré vers l'extérieur alors que l'héroïne le retient par la corde' date=' et le héros : coupe la corde ! On comprend que si elle coupe la corde, le héros va mourir, mais qu'elle n'a pas le choix car il va l'entraîner.

 

Sauf que c'est complètement absurde ! Puisque la corde l'a retenu, a justement interrompu sa dérive, c'est bon, il est sauvé. Du coup j'ai arrêté de regarder le film.

 

[/quote']

 

Alors moi je l'avais vu au ciné en 3D et j'avais vraiment bien aimé. Par contre (ennnnfin quelqu'un qui pense pareil que moi lol) exactement la question que je me suis posé et que je me posais encore hier... pourquoi mister clooney continue-t-il d'être attiré comme ça par on ne sait quoi alors que la damoiselle qui est à peine à quelques mêtres est attirée dans l'autre sens? hmmmm peut être était-il à la limite du champ gravitationnel d'un objet celeste? Qu'en pensent nos grand savants? :)

Posté (modifié)
le héros est attiré vers l'extérieur alors que l'héroïne le retient par la corde' date=' et le héros coupe la corde !

Sauf que c'est complètement absurde ! Puisque la corde l'a retenu, a justement interrompu sa dérive, c'est bon, il est sauvé. Du coup j'ai arrêté de regarder le film.[/quote']

Nous avons donc décroché au même instant du film et pour la même raison.

Je partage totalement la suite de ton analyse.

 

pourquoi mister clooney continue-t-il d'être attiré comme ça par on ne sait quoi alors que la damoiselle qui est à peine à quelques mêtres est attirée dans l'autre sens? hmmmm peut être était-il à la limite du champ gravitationnel d'un objet celeste? :)

 

Du coup, tu me fais penser à l'histoire Neutron Star de Larry Niven qui réconcilie bien la physique avec une histoire bien tournée. Malheureusement, pour le lien, je n'ai rien trouvé en français.

 

Il me semble qu'il y a un souci pédagogique en occident.

On apprend la math et la physique à l'école mais dans le sens de manipuler des équations pour réussir à l'examen, pas pour faire bon usage des premiers principes. Je suis sûr qu'il y a des gens qui sont morts à cause de ça.

Je préfère 1000 fois un bon vieux Star Trek, ou on sait d'avance qu'on va vivre une aventure, un conte, qui est purement imaginaire et où l'exactitude scientifique n'a vraiment que très peu d'importance...

bien sûr ! Le public le sait et n'intégrera pas des interprétations erronées colportées par le film qui est un conte fantastique.

Tandis qu'un film "réaliste" comme Gravity enseigne une fausse dynamique pour le monde réel. Si notre véhicule se retrouve en limite de dérapage sur une route sinueuse, on a toute de suite besoin de saisir la relation entre force, masse et accélération. Au lieu de prendre la corde, Gravity nous fera lâcher le volant !

 

Edit

 

voici le lien de Bruno avec

t=3244 pour le problème de la "force mystérieuse"

t=3569 pour le problème de l'orientation inverse du jet pour rattraper la station chinoise

 

J'ai appris au passage sur un autre site, que le module chinois qu'on voit descendre sur un seul parachute dans le film comme dans la réalité, est muni d'un parachute de secours.

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté
Nous avons donc décroché au même instant du film et pour la même raison.

Je partage totalement la suite de ton analyse.

 

Du coup, tu me fais penser à l'histoire Neutron Star de Larry Niven qui réconcilie bien la physique avec une histoire bien tournée. Malheureusement, pour le lien, je n'ai rien trouvé en français.

 

Wouahhh t'es fou lol déjà wikipédia me fait mal au crane en Français XD tu me donne un lien en Anglais XD. Plusieurs personnes sur ce forum me veulent vraiment du mal lol.

 

Super ta vidéo vicking merci :) je me suis régalé il est excellent ce monsieur. J'ai adoré l'écouter pendant ces 100 minutes. Du coup on est d'accord, il devait surement être attiré par un pet de pachiderme celeste qui passait dans le coin, ce qui a du créer un vortex sidéral... C'est dommage quand même, comme il le dit dans la vidéo il y a eu beaucoup d'efforts de faits, même sur des petits détails et ils nous pondent un truc incohérant comme ça.

Posté

Moi aussi je l'avais vu au ciné, en 3D, et j'en ai gardé un bon souvenir. Ce qui m'avait le plus énervé, c'était surtout la toute fin, mais à part ca, je me suis globalement laissé porter. Faut aussi dire que je n'y suis pas allé pour le scenard, mais vraiment pour vivre une expérience visuelle (d'où le choix de la 3D, pour moi qui normalement déteste ça). Et c'est peut-être à mon sens le seul film, jusqu'à présent, qui justifie pleinement l'utilisation de la 3D. Et je pousserais même, je pense que le film perd très probablement 90% de son intérêt hors cinéma 3D

Après, je ne le revisionnerais pas...je n'ai pas l'installation nécessaire et puis faut pas non plus exagéré, c'était sympa une fois :)

Posté

Et ce soir sur "Ciné+ frisson" pour ceux qui l'ont, il y a Interstellar :)

Ca tombe bien, j'ai ces chaines gratuites pour 2 mois de la part de Canal Sat ! :)

Posté

A y est, j'ai vu la conférence de Roland Lehoucq. J'ai été épaté par le souci du détail qu'il a relevé. Par exemple on voit une flamme (je n'y aurais même pas fait attention, ça dure une fraction de seconde) qui a la forme d'une flamme en impesanteur, et il explique pourquoi elle ne doit pas avoir la même forme qu'habituellement mais celle montrée dans le film. Les conseillers scientifiques ont vraiment fait du bon boulot !

 

Du coup j'ai regardé la deuxième conférence, celle sur Interstellar. Je n'ai pas vu le film, mais j'ai apprécié la qualité de la conférence, que je vous recommande.

 

Merci Astrovicking !

Posté
A y est' date=' j'ai vu la conférence de Roland Lehoucq. on voit une flamme (je n'y aurais même pas fait attention, ça dure une fraction de seconde) qui a la forme d'une flamme en impesanteur, et il explique pourquoi elle ne doit pas avoir la même forme qu'habituellement mais celle montrée dans le film.

[/quote']

Oui, il y a eu des expériences de faites à ce sujet à bord l'ISS. Il paraît que ça limite la vitesse de propagation d'une incendie en impesanteur. Les flammes qu'on a étudiées ont souvent une température moins élevée, les produits de combustion changent et dans certains cas, une flamme peut être tellement "froide" qu'elle est invisible... ce qui pourrait causer ses propres dangers peut-être ! Par ailleurs, il paraît que la mauvaise utilisation d'un extincteur peut alimenter un feu en oxygène.

 

En dehors de la question d'incendie, mais toujours à cause de l'absence de convection, il y a le danger de s'étouffer en dormant ce qui était traité à l'époque de SpaceLab en rajoutant des ventilateurs dans l'habitacle.

Posté (modifié)

Du coup j'ai regardé la deuxième conférence' date=' celle sur [i']Interstellar[/i]. Je n'ai pas vu le film, mais j'ai apprécié la qualité de la conférence, que je vous recommande.

Je viens juste de lire le résumé du fr-wiki de Interstellar, et pense que ça justifie mon empressement pour ne pas le regarder à l'époque. A contrario je vais visionner la deuxième conférence, rien pour savoir son opinion sur la construction d'une boucle temporelle.

Pour moi "boucle temporelle" n'implique pas "paradoxe temporel". Il suffit que les situations impossibles (ex: on tue son aïeul) soient exclues d'elles-mêmes. Par contre survivre la traversée de l'horizon d'un trou noir c'est complètement impossible du fait de la force des marées déjà mentionné pour une étoile à neutrons.

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté

Interstellar c'est un film de science-fiction. La SF c'est faire une histoire en prenant le moins de libertés possibles avec la science afin de rester crédible mais quand même quelques libertés pour pouvoir construire le film (les retour vers le futur par exemple répondent très bien à cette définition)

 

Gravity c'est différent, le film se veut être une histoire "possible" là maintenant tout de suite. Normalement c'est zéro libertés vis à vis de la réalité scientifique (nota perso, vu le nombre de fois que la Sandra aurait du claquer, ça me choque pas qu'on dise que c'est de la SF...)

Posté
Interstellar c'est un film de science-fiction. La SF c'est faire une histoire en prenant le moins de libertés possibles avec la science afin de rester crédible mais quand même quelques libertés pour pouvoir construire le film (les retour vers le futur par exemple répondent très bien à cette définition)

 

Gravity c'est différent, le film se veut être une histoire "possible" là maintenant tout de suite. Normalement c'est zéro libertés vis à vis de la réalité scientifique (nota perso, vu le nombre de fois que la Sandra aurait du claquer, ça me choque pas qu'on dise que c'est de la SF...)

 

C'est exactement ça !

 

Et je rajouterais que la différence entre gravity et interstellar, c'est que dans le deuxième on extrapole sur des choses qu'on ne connaît pas, alors que le film gravity se déroule entièrement sans avoir besoin d'extrapoler puisqu'on possède les connaissances de plus ou moins l'ensemble du domaine. Ce qu'ils ont fait avec gravity c'est pas de l'extrapolation de la physique, c'est du remplacement de loi physique

Posté (modifié)
C'est exactement ça !

 

Et je rajouterais que la différence entre gravity et interstellar, c'est que dans le deuxième on extrapole sur des choses qu'on ne connaît pas, alors que le film gravity se déroule entièrement sans avoir besoin d'extrapoler puisqu'on possède les connaissances de plus ou moins l'ensemble du domaine. Ce qu'ils ont fait avec gravity c'est pas de l'extrapolation de la physique, c'est du remplacement de loi physique

 

Après visionnage de la conférence, je regrette ma réaction de toute à l'heure et comprends bien ta réponse AstronomieLorraine et celle de Popov.

En réponse à une question d'auditeur, Roland Lehoucq amène la notion de l'univers bloc que j'avais assimilée, et à laquelle j’adhère depuis longtemps sans en connaître le nom.

 

Je pense que Lehoucq a un peu réduit la notion en parlant de la situation d'un observateur, alors que la définition que je viens de lire concerne un observateur qui est aussi intervenant.

 

[wikipedia]La théorie de l'Univers-bloc admet la possibilité théorique du voyage dans le temps2. Puisque le cours du temps n'existe pas objectivement, il n'existe pas non plus de flèche du temps et il est donc théoriquement possible de parcourir la succession des événements à rebours.

 

Même cette définition du Wikipedia peut être minimaliste. Avec un univers bloc, il doit être possible d'intervenir sur un événement passé sans créer un paradoxe temporel rédhibitoire. Celui qui voyage vers le passé avec l'intention de provoquer un "court circuit" temporel se retrouvera, par le truchement des "accidents", dans l'impossibilité de le faire.

 

Je vois aussi un lien direct avec la question du choix retardé des expériences quantiques.

 

Le conférencier est partisan de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. S'il y a des parties du film qui ne vont pas, alors il suffit de les ignorer. Cela permet de se concentrer sur des choses utiles et d'en tirer quelque chose.

 

Qui sait ? Je vais peut-être télécharger le film !

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté (modifié)

Bah moi comme Bruno, Paul et bien d'autres ici, j'ai décroché dès les premières minutes, et pour les mêmes raisons : Gravity se veut "réaliste", et soigne pour ce faire particulièrement bien de nombreux détails... et à côté de ça - vraiment bien fait visuellement et techniquement - nous balance des énormités à des moments-clés du scénario, sur lesquelles reposent les moments forts de l'histoire !

Trop invraisemblable pour être crédible ! Merde ! Quel gâchis !

Il s'ensuit un sentiment de totale incohérence qui ne permet : ni de s'y croire vraiment (postulat réaliste) ni d'entrer dans un monde onirique (postulat science-fiction très spéculative).

Cela ne fonctionne donc ni sur un registre, ni sur l'autre, et laisse complètement en rade le spectateur un tant soit peu informé...

Certains trucs sont acceptables pour des non-spécialistes : la poussée directe / au sens du déplacement par exemple, le contraire étant tellement contre-intuitif qu'on peut admettre cette "tricherie" à l'attention du grand public qui ne saurait interpréter correctement la mécanique subtile d'une poussée correcte sans de lourdes explications déplacées dans un film de divertissement ; de même que les incohérences concernant la difficulté de changer de plan orbital et d'altitude pour aller d'une station à l'autre avec si peu d'énergie, la visibilité totalement irréaliste de projectiles animés de grandes vitesses relatives, etc.

Mais la scène à la Vertical Limit, désolé, me fait décrocher du scénario encore plus vite que Georges Clooney (que j'aimais bien pourtant jusqu'à ce qu'il meurre aussi bêtement, paix à son âme ;)).

Et puis le manque de self-contrôle de l'héroïne et ses états d'âme névrotiques paraissent totalement invraisemblables et déplacés, dans une situation de survie où un individu hyper-sélectionné pour être bien dans sa tête autant que dans son corps, puis hyper-entraîné pendant des années - comme le sont les astronautes - va se concentrer exclusivement, dans l'urgence et sous la pression d'une catastrophe imminente, sur les seuls gestes et pensées capables de le sauver ! (comme n'importe quel pilote d'ailleurs, ou habitué des situations à risques, sans aller chercher des héros de l'espace...)

Franchement ça ne fonctionne pas : images grandioses desservies par un scénario d'une grande pauvreté et des personnages inconsistants, comme d'hab' depuis que de somptueuses images de synthèse croient pouvoir se passer d'une histoire intelligente incarnée par des humains aux comportements et à la psychologie crédibles.

Je vais aller voir ce que Roland Lehoucq en a tiré, ce sera beaucoup plus intéressant que le film lui-même j'en suis sûr ;)

Modifié par Moraldo
Posté

Ah bah dis donc ça cogite très dur ici! !!

Si Apollo 13 n'avait pas réellement existee tout le monde aurait trouvé le film bidon.

 

Gravity je l'ai vu en imax 3d pour les images et j'ai été déçu par certains plans.

Je l'ai en 3d blu ray avec un écran de 140 et là le pied total. Et je ne demandais que ça sur ce film. Tout comme "seul sur mars" d'ailleurs.

Quant à interstellar il y a une autre dynamique plus profonde qui pose des questions essentielles. Pour moi c'est d'une autre trempe.

Jc

Posté

Non, c'est pas ça le problème.

Le problème c'est que ce film a la prétention d'être plausible et réaliste : il mise là-dessus en surfant sur la problématique des déchets spatiaux, la mise en scène des technologies actuelles de l'espace, l'hostilité du milieu spatial pour l'homme, etc. On est entièrement dans le présent, et à part qu'il nous décrit une catastrophe avec force effets spéciaux, ce film n'apporte rien de plus aux amoureux de l'espace que de visionner les magnifiques images déjà disponibles de l'ISS et consorts, bien réelles et actuelles celles-ci, déjà filmées abondamment en 3D, IMAX and co, et qui se suffisent parfaitement à elles-mêmes pour nous faire rêver.

Le problème plus général aussi c'est que maintenant on peut produire des films avec des effets audiovisuels sensationnels, une débauche de moyens techniques pour les créer puis les visualiser au cinoche ou dans son salon, des budgets pharaoniques, etc.

Du coup, les scénarios deviennent de plus en plus indigents, les personnages simplistes, sans charisme et sans profondeur : tout pour l'image et le son, rien pour la qualité de l'histoire, alors qu'un bon scénariste ça ne coûte pas plus qu'une minute d'images de synthèse dans une superproduction de cette envergure...

Dans le genre, on en a eu une tripotée ces dernières années : l'un des plus énormes navets étant sûrement Prometheus de Ridley Scott qui nous avait habitués à mieux, malgré un visuel époustouflant ! Quelle immense déception !

Je reproche à ce genre de films de faire invariablement la même impasse sur la plausibilité du côté humain, qui seul nous donnerait envie de véritablement rentrer dans l'histoire au lieu de rester bêtement assis là à contempler les gesticulations de personnages pas crédibles auxquels on n'a aucune chance de s'identifier : plonger de véritables humains, avec chacun sa complexité, sa subtilité, sa personnalité propre, sa profondeur intellectuelle et psychologique en tant qu'individu ayant une histoire et un vécu unique, dans une situation extraordinaire, voilà ce qui peut produire un bon film en nous projetant dans un univers humain réaliste et crédible confronté à une situation extrême. Le reste n'est que le décors d'une aventure qui nous en met plein les yeux, mais le seul truc qui la rendrait crédible justement, en y faisant jouer des personnages conformes aux vrais humains qu'on a pu croiser dans notre vie et qui sont de vrais héros, eh bien il est tellement négligé que leur comportement ne fonctionne pas une seconde et que ça en devient ridicule ! Dommage.

Avec les mêmes moyens techniques on pourrait faire des chefs-d'oeuvres qui devraient nous coller sur notre siège pendant deux heures tellement ils pourraient être réalistes justement, tandis qu'on nous sert juste un navet horriblement coûteux avec deux acteurs potentiellement talentueux mais aux jeux dramatiquement sous-employés, certes agréable à regarder, mais qui ne jouit pas d'une once de crédibilité dans une histoire tellement banale et téléphonée d'avance à chaque instant qu'elle n'intéresserait même pas un enfant de trois ans plus de quelques minutes...

Non, désolé je n'adhère pas : je trouve ça beau mais parfaitement oubliable.

Posté
Si Apollo 13 n'avait pas réellement existee tout le monde aurait trouvé le film bidon.

Ah bon ? Pourquoi ?

 

Le problème plus général aussi c'est que maintenant on peut produire des films avec des effets audiovisuels sensationnels, une débauche de moyens techniques pour les créer puis les visualiser au cinoche ou dans son salon, des budgets pharaoniques, etc.

Ça me fait penser que j'ai lu quelque part (sur Webastro ?) que lorsque le concepteur de la mission chinoise je-ne-sais-plus-quoi (une sonde spatiale allant sur la Lune ?) a présenté son projet pour financement, on lui a dit que c'était trop cher, et il a rétorqué : le budget de ma mission est inférieur au budget du film Interstellar. Du coup la mission a été acceptée. Je ne sais pas si cette anecdote vous dit quelque chose ?

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