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Posté

Un cargo Progress a été lancé de Baîkonour, samedi avec du fret de ravitaillement pour la station spatiale internationale.

Après seulement 6h de vol il a pu s'arrimer à la station. Cette procédure rapide est à présent couramment utilisée aussi bien pour les Progress que pour les capsules habitées Soyouz.

 

A noter que les américains avaient acheminé en urgence un colis d'outillage qui a pu être joint au chargement du Progress en toute dernière minute.

Il sera utilisé pour travailler sur la combinaison spatiale EMU de Luca Parmitano.

Suite à une fuite d'eau dans son casque une sortie EVA avait du être interrompue d'urgence.

http://spaceflightnow.com/station/exp36/16eva/index2.html#.UfVjCm1vAyY

 

Depuis les combinaisons US ne peuvent plus être utilisées.

Pour l'instant l'origine de la fuite n'a pu être déterminée par les techniciens au sol.

Posté

Faut rajouter un tuba de plongé et le tour est joué. :be:

 

Je plaisante dommage pour la traduction auto, mais c'est un sujet à suivre.

 

Pas mal de choses doivent être compromises à commencer par les sorties.

Comment peut-on en arriver là ?

Posté (modifié)

Comment peut-on en arriver là ?

 

La navette US permettait régulièrement de monter des combinaisons EMU neuves ou au moins révisées, et de redescendre celles qui avaient été utilisées.

 

La capsule fret Dragon de SpaceX (qui peut faire une rentrée atmosphérique) est d'utilisation récente et n'a pas pour le moment été utilisée pour cela.

 

La NASA continue à faire face au "gap" aussi bien pour le vol de ses équipages, et même en partie pour le fret. Le cargo Cygnus n'est pas encore disponible, et SpaceX a quelques problèmes de mise au point de son lanceur réactualisé Falcon 9 v1-1.

Resterait aussi la possibilité d'utiliser un cargo HTV japonais ou le dernier ATV européen, mais pas de vol dans l'immédiat

 

Pour les EVA restent les scaphandres Orlan des russes. Mais sans doute pas évident -techniquement - de les prêter aux astronautes américains pour qu'ils interviennent sur leur segment.

Reste à espérer que l'outillage et les pièces détachées disponibles permettront de réparer et de lever l'interdiction d'utilisation des EMU.

Modifié par montmein69_2
Posté

Chaque foi qu’on voit un décollage ou une jonction avec la station la station spatiale internationale on parle de routine.

 

Mais la routine semble être dans le risque permanent.

 

Ce risque est -il partagé sans arrière-pensée ?

Posté

Je dirai que c'est au regard des médias et du Grand Public que l'aspect routinier est quasi inévitable. Il faut du nouveau, du sensationnel pour garder un semblant d'attention.

Pour les astronautes/cosmonautes en mission, pour les gars qui font le suivi dans les salles de contrôle, et tous ceux (ingénieurs ,techniciens) qui préparent le matériel ce ne doit pas être le cas.

En tout cas il faut espérer que le contrôle qualité à tous les niveaux soit maintenu à un haut niveau ....

Cela dit le milieu est hostile, il peut y avoir des usures, des dégradations, des pannes ...

Posté
Cela dit le milieu est hostile, il peut y avoir des usures, des dégradations, des pannes ...

 

C'est évident et je suis d'accord que,

 

En tout cas il faut espérer que le contrôle qualité à tous les niveaux soit maintenu à un haut niveau ....

 

car ça vu justement dans mon sens...

Posté
Oui, un pb avec une sonde marsienne...

 

En effet.

 

Un simple problème d'unité de mesure

Je crois qu'il n'existe pas une manière plus bête de perdre une sonde spatiale que celle qui a frappé Mars Climate Orbiter dans sa course (à l'exception peut être de l'erreur qui a conduit à l'échec de la mission soviétiqueKosmos 419). Si la NASA peut tirer une leçon de ce drame, la perte de Mars Climate Orbiter n'aura pas été vaine. Par pitié, plus jamais ça !

http://www.nirgal.net/mco_end.html

 

Encore heureux que là, le chalenge n’impliquait pas des vies d’un vol habité.

Posté

On n'est sûr de rien pour le "plus jamais çà"

 

Les USA persistent à refuser le système de mesures international.

Ils s'accrochent au système impérial (pouce, pied, mile ...) alors que les autres agences spatiales fonctionnent en SI.

Et comme is doivent jongler avec les deux systèmes quand il y a des collaborations internationales ... pas trop étonnant qu'ils puissent se prendre les pieds dans le tapis.

Posté
On n'est sûr de rien pour le "plus jamais çà"

 

 

C’est sûr, plus jamais ça ce n’est pas rien à faire.

SI rien ne se fait, pire encore peut se faire.

Quand une erreur est avérée la vraie connerie c’est de persister.

 

Les USA persistent à refuser le système de mesures international.

Ils s'accrochent au système impérial (pouce, pied, mile ...) alors que les autres agences spatiales fonctionnent en SI.

Et comme is doivent jongler avec les deux systèmes quand il y a des collaborations internationales ... pas trop étonnant qu'ils puissent se prendre les pieds dans le tapis.

 

Soit j’apprends que les américains refusent le SI, mais j’ai un grand doute, une grosse incompréhension sur ce genre d’erreur involontairement possible.

 

Du peu que je sais sur les vols spatiaux, il y’a un compte à rebours, les phases de décollage, la satellisation, correction de trajectoire… et atterrissage dans le cas d’une sonde pour mars.

Il y avait bien un programme pour Mars Climate Orbiterl pour son vol de croisière vers mars

Il doit être possible de contrôler les prévisions d’un programme d’une sonde de le corriger le modifier durant le trajet ou quelque jour avant la dernière phase.

A moins, comme j'ai lu, d’utiliser plusieurs systèmes de mesure dont un serait différent pour l’approche et l’atterrissage sur mars.

 

A qui la faute?

Posté

On est assurément complètement [HS] au vu du titre de ce FIL.

 

Mais on va boucler le sujet des "erreurs et conversions d'unités"

 

L'affaire du Mars Climate Orbiter est bien racontée ici :

http://www.nirgal.net/mco_end.html

 

Il semble que la perte de Mars Climate Orbiter doit simplement être mise sur le compte d'un problème d'unité dans l'expression d'une force de poussée. Les ingénieurs de Lockheed Martin Astronautics (Denver dans le Colorado), la firme qui a conçu et fabriqué la sonde martienne, avaient apparemment gardé la mauvaise habitude de travailler avec les unités du système anglo-saxons. De leur côté, les ingénieurs du Jet Propulsion Laboratory (Pasadena en Californie) travaillaient depuis des années dans le système métrique, reconnu au niveau international comme étant le système de référence. Il semble que lors du transfert des données entre le centre de Lockheed et celui du JPL, personne ne se soit rendu compte qu'il fallait convertir les données, chacun étant persuadé que l'un utilisait les mêmes unités que l'autre ! Les données qui proviennent de Lockheed sont pourtant soumises à des procédures particulièrement sévères de vérification, mais celles ci sont restées parfaitement inopérantes. L'erreur était apparemment trop grossière pour être détecté, et elle est passée comme un poisson dans l'eau à travers les barrières du système de vérification.

 

Depuis il y a des contrôles renforcés et redondants ...mais le système impérial en usage aux USA reste d'actualité.

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