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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Bonsoir ,

 

Les scientifiques de l'ESA ont utilisé Venus Express pour essayer d'observer si la Terre est habitable. Idiot, pourriez- vous penser, quand nous savons pertinament que la Terre abrite la vie. En fait, loin d'être un exercice inutile, Venus Express prépare le terrain pour explorer une nouvelle ère passionnante de l'astronomie.

 

Bonjour Quetzal (et tout ceux qui prennent la peine de lire ce petit message)

 

Coincé dans un aéroport je me suis distrait à relire ce message et ça m'a rappelé une petite anecdote qui remonte déjà à une quarantaine d'année.

 

Au moment de concevoir leurs premières sonde vers Mars, les soviétiques voulaient évidemment (tout comme le reste de la planète) savoir s'il y avait de la vie sur Mars. Pour ce faire, ils ont conçu un instrument devant la détecter. Un des scientifiques a décidé de tester la machine sur terre et ils ont amené l'instrument en Sibérie, résultat: la terre ne recèle aucune vie, niet!

C'est pour ça je crois qu'il faut faire un tas d'expérience apparemment inutile. Je crois qu'on pourrait appeler ça de la calibration d'instrument et de cervelle.

  • 4 mois plus tard...
  • 3 semaines plus tard...
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Bonsoir,

 

 

Une tache lumineuse soudaine est apparue dans les nuages de Vénus pendant qu'une comète laissait sa marque spectaculaire sur Jupiter.

 

 

Cette tache lumineuse, a été signalé dès le 19 juillet par l'astronome amateur Frank Melillo de Holtsville (NY-USA).

Ce n'est pas la première fois qu'un tel phénomène est observé sur notre nuageuse voisine, a déclaré le planétologiste Sanjay Limaye de l'université du Wisconsin USA :

« Nous avons déjà vu de tels événements, cependant, celui-ci est un peu différent parce que l'augmentation de luminosité est confinée, cette fois, à une plus petite région. ».

L'étude rétrospective des images de Venus Express, a confirmé la présence de cette anomalie. Ces nouvelles images prouvent que la tache lumineuse est apparue réellement dans l'atmosphère vénusienne, précisément dans son hémisphère sud et cela, quatre jours avant que Melillo l'ait vu, après qu'elle se soit étendue dans l'atmosphère probablement par dispersion éolienne.

 

Quant à la cause qui l'a vu naître, c'est toujours un mystère.

 

Les deux théories les plus avancées sont, une soudaine éruption volcanique ou, des particules solaires agissant sur l'atmosphère.

 

Le Pr Limaye pense pour sa part que l'explication volcanique est peu probable car, selon les modèles, les volcans de Vénus ne seraient pas du type mont St Helens, crachant de grandes quantités de particules, mais plutôt de type hawaïen et générant d'importantes coulées de lave, sans production massive de poussières et de vapeurs.

D'ailleurs, même si ce n'était pas le cas, les formidables pressions régnant dans la basse atmosphère de Vénus empêcheraient toutes explosions volcaniques de diffuser de la poussière jusqu'à l'altitude de la couche nuageuse. Une autre explication est qu'une éjection de la masse de la couronne du Soleil, ou que le vent solaire, pourrait avoir agi avec les nuages de Vénus.

 

Limaye a indiqué une autre possibilité. Ce serait un changement atmosphérique interne de Venus qui aurait pu changer les particules des nuages et les rendre plus réfléchissantes (et donc plus lumineuses vues de l'espace).

De toutes façons quelque chose dans les propriétés des nuages a changé.

 

 

Résumé & traduit de l'article sur Space.com par mes soins

http://www.space.com/scienceastronomy/090730-venus-bright-spot.html

 

 

  • 3 semaines plus tard...
Posté (modifié)

Bonjour,

 

 

http://www.esa.int/esaCP/SEMUQCLXOWF_Expanding_0.html

 

 

Résumé et traduction (pour la jolie Rigel :)) :

 

 

Venus Express a dressé la première carte de l'hémisphère sud de Venus à des longueurs d'ondes infrarouges. La nouvelle carte suggère que cette planète ait pu être dans le passé assez ressemblante à la Terre , avec un système de tectonique des plaques et un océan d'eau.

La carte est composée à partir de mille images individuelles, enregistrées entre mai 2006 et décembre 2007.

Puisque Venus est couverte de nuages, les appareils-photo normaux ne peuvent pas voir sa surface, mais Venus Express a employé une longueur d'onde infrarouge particulière qui permet de voir à travers.

Venus est une grande planète, chauffée par des éléments radioactifs en son sein. Elle devrait connaître un volcanisme similaire à celui de la Terre.

 

Bien que des systèmes radar aient été employés dans le passé pour fournir les cartes à haute résolution de la surface vénusienne, Venus Express est le premier vaisseau spatial orbital pouvant réaliser une carte qui renseigne la composition chimique de ses roches. Les nouvelles données receuillies confirmeraient les soupçons que les plateaux des montagnes de Venus sont des continents antiques, ayant été entourés par un océan et ayant déjà connu une activité volcanique.

_« Nous n'en avons pas la preuve, mais cela est conforme à cette hypothèse. Tout ce que nous pouvons vraiment affirmer à l'heure actuelle est que les roches des plateaux semblent différentes d'ailleurs, » dit Nils Müller du groupe de recherche de physique planétaire de l'université Münster et DLR Berlin, qui a dirigé les travaux de cartographie.

Le roches semblent différentes en raison de la quantité de lumière infrarouge qu'elles rayonnent vers l'espace, semblable à la manière dont un mur de briques se réchauffe le jour et restitue sa chaleur pendant la nuit. En outre, les diverses surfaces rayonnent des quantités variables de chaleur aux longueurs d'ondes infrarouges, rendant compte de caractéristiques physiques et connues sous le nom d'émissivité. Le spectromètre infrarouge et d'imagerie thermique (VIRTIS) a enregistré ce rayonnement infrarouge pendant ses passages nocturnes au-dessus de l'hémisphère austral de la planète.

Les huit landers russes des années 70 et des années 80 avaient atterri sur les zones montagneuses et avaient trouvé seulement des roches basaltiques sur leurs sites d'atterrissages .

 

 

La nouvelle carte prouve que les roches, sur les plateaux de Phoebe et d'alpha regio, sont plus claires et semblent plus anciennes que sur le reste de Vénus. Sur Terre, de telles roches de couleur claire sont habituellement des granites et forment les continents.

_« S'il y a du granite sur Venus, il doit y avoir eu une tectonique des plaques et un océan. » declare N. Mûller.

Sur Terre les granites sont souvent le résultat du choc entre deux plaques lithosphériques.

Avec le temps, l'eau de Venus s'est dissipée dans l'espace, mais par contre il pourrait encore y avoir une activité volcanique. Les observations infrarouges sont très sensibles à la température mais sur toutes les images, les scientifiques n' ont vu que des variations de 3 à 20°C seulement, au lieu des très importantes différences de température qui auraient résulté d' écoulements de lave en fusion. Bien que Venus Express n'ait vu aucune preuve d'activité volcanique, les observations se poursuivent. En effet, quelques secteurs semblent se composer de roche un peu plus sombres, qui pourraient correspondre à des écoulements volcaniques relativement récents...

Modifié par quetzalcoatl
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Bonjour,

 

 

http://www.esa.int/esaCP/SEMUQCLXOWF_Expanding_0.html

Résumé et traduction (pour la jolie Rigel :)) :

 

 

Venus Express a dressé la première carte de l'hémisphère sud de Venus à des longueurs d'ondes infrarouges. La nouvelle carte suggère que cette planète ait pu être dans le passé assez ressemblante à la Terre , avec un système de tectonique des plaques et un océan d'eau.

La carte est composée à partir de mille images induividuelles, enregistrées entre les mai 2006 et décembre 2007.

Puisque Venus est couverte de nuages, les appareils-photo normaux ne peuvent pas voir sa surface, mais Venus Express a employé une longueur d'onde infrarouge particulière qui permet de voir à travers.

Venus est une grande planète, chauffée par des éléments radioactifs en son sein. Elle devrait connaître un volcanisme similaire à celui de la Terre.

 

Bien que des systèmes radar aient été employés dans le passé pour fournir les cartes à haute résolution de la surface vénusienne, Venus Express est le premier vaisseau spatial orbital pouvant réaliser une carte qui renseigne la composition chimique de ses roches. Les nouvelles données receuillies confirmeraient les soupçons que les plateaux des montagnes de Venus sont des continents antiques, ayant été entourés par un océan et ayant déjà connu une activité volcanique.

_« Nous n'en avons pas la preuve, mais cela est conforme à cette hypothèse. Tout ce que nous pouvons vraiment affirmer à l'heure actuelle est que les roches des plateaux semblent différentes d'ailleurs, » dit Nils Müller du groupe de recherche de physique planétaire de l'université Münster et DLR Berlin, qui a dirigé les travaux de cartographie.

Le roches semblent différentes en raison de la quantité de lumière infrarouge qu'elles rayonnent vers l'espace, semblable à la manière dont un mur de briques se réchauffe le jour et restitue sa chaleur pendant la nuit. En outre, les diverses surfaces rayonnent des quantités variables de chaleur aux longueurs d'ondes infrarouges, rendant compte de caractéristiques physiques et connues sous le nom d'émissivité. Le spectromètre infrarouge et d'imagerie thermique (VIRTIS) a enregistré ce rayonnement infrarouge pendant ses passages nocturnes au-dessus de l'hémisphère austral de la planète.

Les huit landers russes des années 70 et des années 80 avaient atterri sur les zones montagneuses et avaient trouvé seulement des roches basaltiques sur leurs sites d'atterrissages .

 

 

La nouvelle carte prouve que les roches, sur les plateaux de Phoebe et d'alpha regio, sont plus claires et semblent plus anciennes que sur le reste de Vénus. Sur Terre, de telles roches de couleur claire sont habituellement des granites et forment les continents.

_« S'il y a du granite sur Venus, il doit y avoir eu une tectonique des plaques et un océan. » declare N. Mûller.

Sur Terre les granites sont souvent le résultat du choc entre deux plaques lithosphériques.

Avec le temps, l'eau de Venus s'est dissipée dans l'espace, mais par contre il pourrait encore y avoir une activité volcanique. Les observations infrarouges sont très sensibles à la température mais sur toutes les images, les scientifiques n' ont vu que des variations de 3 à 20°C seulement, au lieu des très importantes différences de température qui auraient résulté d' écoulements de lave en fusion. Bien que Venus Express n'ait vu aucune preuve d'activité volcanique, les observations se poursuivent. En effet, quelques secteurs semblent se composer de roche un peu plus sombres, qui pourraient correspondre à des écoulements volcaniques relativement récents...

 

Bonjour,

 

Tu crois possible une mission sur Venus ou Jupiter comme sur Mars avec prélèvements d'échantillons et analyses ?

Je trouverai ça plus intéressant que les bruits sur la lune dus à l'effet 40e anniversaire.

 

Je serais pas étonné de missions scientifiques en surface sur ces planètes dans les dix ans à venir.

 

Toi qui te tiens très au courant, des bruits là dessus ?

 

Bon ciel

Posté
Bonjour,

 

Tu crois possible une mission sur Venus ou Jupiter comme sur Mars avec prélèvements d'échantillons et analyses ?

Je trouverai ça plus intéressant que les bruits sur la lune dus à l'effet 40e anniversaire.

 

Je serais pas étonné de missions scientifiques en surface sur ces planètes dans les dix ans à venir.

 

Toi qui te tiens très au courant, des bruits là dessus ?

 

Bon ciel

 

Salut,

 

http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=48709

 

Pour la première mission évoquée, la faisabilité technique paraît envisageable à courte échéance.

Ne manque que les sous, mais avec une possible révision des objectifs de la NASA..., je m'autorise encore à en rêver.

  • 1 mois plus tard...
Posté (modifié)

Bonsoir;

 

 

Traduit du lien :

http://www.sciencedaily.com/releases/2009/09/090916092536.htm

 

 

 

 

Les instruments SPICAV et VIRTIS équipant le vaisseau spatial ont été utilisés pour mesurer des concentrations de vapeur d'eau dans l'atmosphère de Venus aux altitudes s'étendant de 10 kilomètres sous les nuages jusqu'à 110 kilomètres au-dessus . Les études menées par des scientifiques Belges et Russes ont constaté que le rapport en eau lourde, qui contient du deutérium (au lieu de l'hydrogène pour l'eau normale) est presque deux fois plus élevé au-dessus des nuages que dans la partie inférieure de l'atmosphère. La « vapeur d'eau est un constituant très rares dans l'atmosphère de Venus : si elle s'y trouvait sous forme liquide maintenant, elle couvrirait la surface de Venus d'à peine quelques centimètres d'eau. Cependant, nous pensons que Venus a par le passé possédé de grands volumes d'eau qui se sont depuis échappés dans l'espace soufflé au loin par le vent solaire. Ces résultats de Venus Express démontrent que l'eau lourde contenant du deutérium n'a pas pu échapper à la pesanteur de Venus aussi facilement que H2O normal. Cet enrichissement d'eau lourde fournit la preuve irréfutable que la perte d'eau se produit dans l'atmosphère et que Venus était probablement dotée d'océans comme ceux de la terre dans un passé éloigné, » a déclaré le Dr. Emmanuel Marcq du laboratoire LATMOS ( France).

 

L'équipe menée par le Dr. Marcq a également employé SPICAV pour étudier les variations en latitude de l'anhydride sulfureux . On a pu constater qu'il y a une diminution progressive des concentrations du gaz vers les pôles. « Ceci confirme bien nos connaissances sur la circulation atmosphérique globale, » a dit Dr. Marcq.

« L'énergie solaire est redistribuée de sorte que l'atmosphère gonfle près de l'équateur et retombe en s'amincissant vers les pôles. Nous voyons également une diminution des quantités d'anhydride sulfureux dans l'atmosphère, où elle est détruite par le rayonnement ultraviolet. Globalement, nos mesures confirment l'évolution à la baisse des concentrations en anhydride sulfureux par rapport aux premières mesures qui avaient été faites dans les années 70. Cela indique qu'il pourrait y avoir un volcanisme actif sur Venus, bien qu'on ne l'ait encore jamais directement observé. »

 

Les instruments VIRTIS et VMC ont également pu mesurer la vitesse du vent à différentes altitudes en effectuant des observations dans différentes longueurs d'onde. Le dessus de la couverture nuageuse, à une altitude de 70 kilomètres, réfléchit la lumière visible et les UV du côté jour. L'atmosphère inférieure peut être regardée du côté nocturne dans les longueurs d'onde infrarouges. Les observations de la couche de nuage inférieur sur une période de deux ans prouvent que le vent est presque constant dans le temps sans subir de variations saisonnières liées à la position du Soleil dans le ciel de Venus.

Une étude, menée par Dr. Ricardo Hueso Université du Pays Basque, a constaté que des variations de l'intensité du vent se produisent de temps en temps, particulièrement dans des régions sous-polaires près de la latitude 65ºS. « Les variations semblent être liées au vortex polaire qui peut affecter des latitudes au delà de sa localisation habituelle, toutefois nous n'avons pas encore une explication quant à la façon dont ceci se produit, » a dit Dr. Hueso.

Les études précédentes ont prouvé que les vitesses des vents est-ouest sont très importantes, atteignant 400km/h dans les nuages supérieurs aux latitudes équatoriales et à 230 km/h dans les nuages inférieurs, aux latitudes tropicales. Cependant, la nouvelle analyse prouve également qu'il n'y a presque aucun vent dans des directions méridionales entre les latitudes tropicales et sous-polaires dans la couche inférieure de nuage, ce qui contraste avec les vitesses du vent d'environ 35 km/h dans les nuages supérieurs venant des tropiques et transportant la chaleur vers le pôle.

 

 

La circulation générale des vents entre les zones inter-tropicales et polaires connaît des changements occasionnels et chaotiques qui déconcertent les scientifiques.

L'analyse de ces mouvements est actuellement en cours. La compréhension de ces phénomènes nous permettrait sans doute d'avancer dans l'explication d'une énigme majeure de Vénus, la super-rotation de son atmosphère.

Modifié par quetzalcoatl
  • 2 semaines plus tard...
  • 6 mois plus tard...
Posté

Bonjour,

 

 

L'analyse d' observations faites dans l'IR par le spectromètre VIRTIS de Venus Express donne de nouveaux indices tendant à prouver que Vénus est une planète dont l'activité volcanique n'a toujours pas cessé.

Des flots de laves pas plus vieux que deux millions d'années, et peut-être même d'à peine quelques centaines d'années, sont clairement identifiés sur un point chaud marquant la surface planétaire (Idunn Mons un des volcans de Imdr Regio).

Les implications sur l'histoire de cette planète , tant sur le plan « géophysique » qu'atmosphérique sont naturellement de premier ordre...

 

 

http://www.jpl.nasa.gov/news/news.cfm?release=2010-121

http://www.planetary.org/blog/article/00002434/

  • 4 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...
  • 6 mois plus tard...
  • 2 semaines plus tard...
  • 9 mois plus tard...
Posté (modifié)

C'est tellement énorme que ça ressemble à une blague! Pour ralentir la rotation d'une masse pareille sur seulement quelques années, il faut une énergie colossale! :o

 

Si ce n'est effectivement pas une faute d'instrumentation, voilà une fameuse énigme pour les scientifiques. De quoi attraper un tournis... rétrograde!

 

;)

Modifié par OrionRider
Posté

Oui, ça paraît vraiment énorme. Ça me fait un peu penser aux neutrinos supraluminiques !^^ On se dit qu'il y a forcément une erreur quelque part, mais on ne voit vraiment pas où.

Posté

Yes, moi aussi j'ai été stupéfié !

6 mn en 20 ans ça paraît vraiment impossible ! :o

 

Après, il faut pendre en compte la répartition de masse à l'intérieur de la planète et les mouvements de l'atmosphère d'une densité colossale qui joue dans ce processus.

 

D'ailleurs, je trouverai très interessant qu'une bonne âme nous explique ces choses, les paramètres physiques en jeu, leurs interactions, en vulgarisant un peu si possible... :cool:

Posté

Bonjour :)

 

Sur terre , on nous ajoute une seconde de temps en temps et sur Vénus , on parle de 6 mn !!!! ya un problème ?

 

Il va falloir ressortir la calculette...

Posté

Déjà qu'elle tourne sur elle-même à "l'envers" par rapport aux autres planètes, elle a trouvé un autre moyen de se distinguer...

 

C'est bien une planète femelle, tiens...:be:

 

:dehors:

Posté

Plausible.

Cela ne fait qu'une diminution d'un peu plus d'un millionième de la période de rotation par an. C'est environ cent fois plus que la Terre. Ca me parait normal vu que la pression atmosphérique au sol de Venus est aussi 90 fois plus élevée et que le freinage, dans un cas comme dans l'autre est lié à l'atmosphère, plus les marée pour la Terre.

Posté
Déjà qu'elle tourne sur elle-même à "l'envers" par rapport aux autres planètes, elle a trouvé un autre moyen de se distinguer...

 

C'est bien une planète femelle, tiens...:be:

 

:dehors:

 

Salutations,

 

Pas de mysoginie STP ! ;)

 

Uranus et Pluton (Je sais, c'est plus une planète!) sont deux mâles eux aussi très perturbés ! :p

Posté
Bonjour :)

 

Sur terre , on nous ajoute une seconde de temps en temps et sur Vénus , on parle de 6 mn !!!! ya un problème ?

 

Il va falloir ressortir la calculette...

 

Bonjour,

 

Ah oui, tu parles pour notre planète des secondes intercalaires.

 

J'ai voulu regarder un peu les détails de ces corrections, et donc j'ai appris qu'il s'agissait d'ajustement du TAI (Temps Atomiques internationnal) pour régler le problème de la variations dans la vitesse de rotation de la Terre.

 

Il est expliqué, notamment, que le principal motif de perturbation est l'effet de marée induit par la Lune. On a quantifie à 2 millisecondes de plus par siècle, l'influence de ces marées sur la durée du jour terrestre. En conséquence, il a fallût 100 millions d'années pour qu'un jour dure 1 heure de plus.

 

Questions :

 

Quels sont les autres facteurs perturbants qui justifient que l'on corrige le TAI aussi fréquemment depuis les années soixante-dix ?

 

Si on s'en tient aux valeurs données ci-dessus, les marrées lunaires ne sont pas du tout le facteur principal (Pourtant physiquement, cela me paraîtrait logique...)

 

Je me cite : " Après, il faut pendre en compte la répartition de masse à l'intérieur de la planète et les mouvements de l'atmosphère d'une densité colossale qui joue dans ce processus." Ces simples éléments sont-ils de nature à expliquer l'allongement du jour vénusien de 6 mn en 20 ans ?

Posté (modifié)
Plausible.

Cela ne fait qu'une diminution d'un peu plus d'un millionième de la période de rotation par an. C'est environ cent fois plus que la Terre. Ca me parait normal vu que la pression atmosphérique au sol de Venus est aussi 90 fois plus élevée et que le freinage, dans un cas comme dans l'autre est lié à l'atmosphère, plus les marée pour la Terre.

 

Oh! Pardon Gabal. J'avais raté ton message ! :confused:

 

Après lecture ton raisonnement semble cohérent. :)

C'est donc le ratio Allongement de durée / Durée du jour qui est a prendre en considération.

Je m'étonne quand même que notre Lune génère une action aussi faible par rapport au effet de l'atmosphère Vénusienne sur leurs planètes respectives et de masse relativement équivalentes !

Modifié par quetzalcoatl

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