Difficulté du brevet...est-ce pareil pour le bac?

[Beam]

Faut pas non plus trop s'exiter.

Ya une péréquation assez forte quand même.

Mes revenus sont très fluctuants d'une année sur l'autre suivant l'activité de mon entreprise.

Après impôts pas tant que ca.

Si tu paies pas ton logement, la cantine des gosses, l'IR et les impôts locaux, ton salaire même bas, te permet de vivre. Bon, pas de rouler en 4X4, mais de vivre.

Ya les chèques vacances en plus et le colos à l'oeil.

 

C'est un choix de vie.

[bubu bis]

Faut pas non plus trop s'exiter.

Ya une péréquation assez forte quand même.

Mes revenus sont très fluctuants d'une année sur l'autre suivant l'activité de mon entreprise.

Après impôts pas tant que ca.

Si tu paies pas ton logement, la cantine des gosses, l'IR et les impôts locaux, ton salaire même bas, te permet de vivre. Bon, pas de rouler en 4X4, mais de vivre.

Ya les chèques vacances en plus et le colos à l'oeil.

 

C'est un choix de vie.

Je ne compte avoir ni femme ni gosses rapport plaisir/embêtements trop faible

Amicalement

Nathan

[Leimury]

 

On en reparle dans cinq deux ans

[bubu bis]

Petit, pour l'instant c'est papa maman qui paient le loyer, l'électricité, les fringues, le dentiste et le reste.

Et encore, on te parle pas des impôts et de l'éventuelle copine.

 

Dans cinq ans on en reparle

 

-Aiku sur le pognon-

Pas très important quand on a de quoi,

Vite bloquant quand on a pas.

 

Pourquoi deviens-tu agressif? Je ne t'ai pas agressé, on a le droit d'avoir des points de vue différents, que je sache.

Amicalement

Nathan

[Beam]

Mon dieu, un nihiliste obsessionnel!

[bubu bis]

T'inquietes on est pas obligé de bosser 8h par jour, et si tu te satisfais d'un petit salaire, bien à toi. Le problème de gagner beaucoup c'est qu'on augmente son niveau de vie et le retour sur terre est très difficile. Voir impossible à comprendre pour certains, modestie et humilité.

Dans l'elec tu vas gagner, y a pas de soucis, bon t'auras du black comme souvent.

Le black, il seront gentils de passer leur chemin, je tiens à préserver mon honnêteté quoi qu'il en coûte.

Amicalement

Nathan

[Leimury]

Pourquoi deviens-tu agressif? Je ne t'ai pas agressé, on a le droit d'avoir des points de vue différents, que je sache.

Amicalement

Nathan

 

Agressif ? C'est le petit qui te défrises gamin ?

Pour parler point de vue encore faut il avoir l'expérience et le fait est que tu n'en as aucune.

 

Tu devrais peut être discuter de tes choix et de ta vision de l'argent avec tes parents plutôt que sur le net.

Ils connaissent ton intérêt mieux que toi mais je suppose que ce qu'ils te conseillent ne te fait pas plaisir non plus.

 

On verra dans cinq ans

[albedo83]

Je ne compte avoir ni femme ni gosses rapport plaisir/embêtements trop faible

Amicalement

Nathan

 

Très bon, n'essayes même pas de nous faire croire ça

[albedo83]

Le black, il seront gentils de passer leur chemin, je tiens à préserver mon honnêteté quoi qu'il en coûte.

Amicalement

Nathan

 

punaise un vertueux, t'auras tout le temps d'y penser et je te le souhaite.

[Invité]

Avec tout le respect que je te dois, tu as une vision de la vie assez simpliste. , comme beaucoup d'ados, dont moi quand j'avais ton age.

 

Le fait est qu'une vie sans femme et enfant est bien triste, tu t'en rendra vite compte lorsque tes hormones se manifesteront.

Pareil pour le pognon, c'est un mal nécessaire, et y'a pas a dire, un peu de flous, ça aide à vivre.

 

Comme l'a dit Albédo, il faut juste se méfier et ne pas s'embarquer dans la course à l'embourgeoisement.

[Leimury]

Très bon, n'essayes même pas de nous faire croire ça

 

Meuh non, il y croie

Le travail au black, la copine, le pognon pas important...

 

Je lui donne même pas trois ans pour changer d'avis

 

Désolé Bubu, je te jure qu'on a été jeunes, c'est pour ça qu'on se marre.

Le prends pas mal, tu comprendras plus tard

[Invité]

punaise un vertueux, t'auras tout le temps d'y penser et je te le souhaite.

 

C'est souvent le Black qui fait vivre, et je sais de quoi je parle

[Leimury]

Bubu, Sérieux, Ne t'imagines pas que le pognon c'est le mal et que ça s'oppose au bonheur, au bien ou à la passion car une des bonnes surprises de la vie c'est que justement ce serait plutôt le contraîre.

 

Dans la vie heureusement ce romantisme foireux ne se vérifie pas.

 

En général pour bien gagner sa vie il faut un travail passionnant pour justement pouvoir y être quasi-unique ou tout au moins difficile à remplacer.

 

Vas aussi haut que tu le pourras.

 

Si tu veux devenir électricien alors sois un bon électricien et ne ménages pas ta peine pour apprendre ton métier.

 

Bonne chance

[albedo83]

Meuh non, il y croie

Le travail au black, la copine, le pognon pas important...

 

Je lui donne même pas trois ans pour changer d'avis

 

Désolé Bubu, je te jure qu'on a été jeunes, c'est pour ça qu'on se marre.

Le prends pas mal, tu comprendras plus tard

 

Finalement quand j'y repense, on a tous été pareils, pleins d'idéaux.

On n'est pas devenu mauvais, un poil de réalisme dans notre vision des choses. Tous ça est animé de bon sentiments donc je te souhaite le meilleur, mais y'a effectivement encore pas mal de choses à voir et aussi surmonter.

[pascal_meheut]

Mi temps et salaire correct ?

Y'a que Trader, les autres sont condamnés à bosser 8h par jour.

 

Au passage, j'en connais assez peu qui bosse à mi-temps. En général, c'est nettement plus de 8h par jour.

 

Pour le reste, bubu bis a des opinions tranchées ce qui est normal à son age et qui d'ailleurs ne change pas toujours en vieillissant pour le meilleur et pour le pire.

S'il arrive à obtenir ce qu'il veut en suivant la voie qu'il se trace, tant mieux pour lui. Sinon, il rejoindra l'immense majorité qui vit une vie de tranquille désespérance.

[Beam]

Je ne partage pas vraiment l'avis tranché de Bubu, mais je suis assez admiratif de sa capacité à vous mettre en détresse respiratoire en prônant un mode de vie qui n'est pas le votre.

[bubu bis]

Mais Lemury, je sait que j'ai moins d'expérience que toi, je n'ai jamais écrit le contraire, dailleurs, mais nous avons des opinions différentes, mais, en y pensant à deux fois ce n'était pas ça le but initial de ce topic...je pense donc que vu la tournure du post, que nous nous arrêtions là.

Amicalement

Nathan

Modifié 9 août 2013 par bubu bis
Petit ajout

[pascal_meheut]

Je ne partage pas vraiment l'avis tranché de Bubu, mais je suis assez admiratif de sa capacité à vous mettre en détresse respiratoire en prônant un mode de vie qui n'est pas le votre.

 

Pour une fois, on est d'accord : j'ai du mal à voir pourquoi il ne faudrait pas faire électricien et faire des études.

Il a ses raisons et elles sont peut être bonnes ou pas mais je n'ai jamais remarqué que ca soit vraiment autrement pour ceux qui font Bac+5 ni que ca augmente tant que ca la satisfaction dans l'existence.

 

Attention, je ne dis pas non plus qu'il ne faut pas faire d'études et personnellement, je suis ravi d'avoir continué après le bac, juste que ca n'est pas vraiment un impératif catégorique.

[PierreDesvaux]

En réponse aux remarques sur "c'était mieux avant, tout va à vau l'eau désormais"... (c'est un peu long, mais intéressant, je trouve):

 

(Pour résumer: en 1913, seul 1/3 d'une classe d'âge avait le Certificat d'Etudes, seulement 8000 bacheliers chaque année, et 41 000 étudiants en tout et pour tout. L'éducation concernait, sauf très rares exceptions, les classes bourgeoises et privilégiées)

 

.../...

Blog de Dominique Momiron:

 

 

Le niveau scolaire des Français en 1913: loin du mythe de l’âge d’or:

 

"Dans le cadre de sa chronique quotidienne sur France Inter consacrée à l’année 1913, l’historien Antoine Prost, l’un des grands spécialistes de l’histoire de l’éducation, nous rappelle fort justement un certain nombre de réalités concernant le niveau scolaire des Français à cette époque.

 

« Il faudrait en finir avec le mythe d’une école où régnait l’ordre et le silence, où les élèves apprenaient tous à lire, à écrire et à compter, et où ils connaissaient les grandes dates de l’histoire de France, les départements avec leur préfecture et leurs sous-préfectures, et les fleuves avec leurs affluents. »

 

En réalité, les effectifs des classes comprenaient en moyenne plus de trente élèves avec des disparités étonnantes. Ainsi, en Seine-et-Oise, par exemple, une classe sur cinq contenait plus de cinquante élèves. Et si les classes uniques des petits villages étaient moins chargées, on y enseignait à tous les niveaux, avec la difficulté d’une fréquentation irrégulière. Si des progrès considérables avaient été engagés, puisque moins de 5 % des conscrits ne savaient ni lire ni écrire, le certificat d’études ne concernait en réalité que les bons élèves, les seuls que les instituteurs présentaient à l’examen. Et donc on ne comptait qu’un tiers d’une classe d’âge titulaire du certificat d’études. Un diplôme qui, s’il garantissait des apprentissages solides en lecture, écriture, orthographe et calcul, se contentait aussi de connaissances très minces en sciences, en histoire et en géographie, comme le montre l’observation des copies des lauréats. Mais surtout, le sort des autres élèves ne constituait pas une préoccupation pour la société, société pour laquelle il était évident que tous les élèves ne pouvaient réussir. Aucun inspecteur n’aurait reproché à un maître d’avoir de grands élèves juste capables d'ânonner, car l’existence de cancres faisait partie de la normalité. Leur échec n’inquiétait personne puisque la société leur permettait tout de même de se trouver une place. Le rôle du maître, tel que chacun le concevait, était de faire réussir les bons élèves au certificat d’études.

 

Et le baccalauréat ? Eh bien, en 1913, un peu moins de 8 000 lycéens l’ont obtenu cette année-là. Il n’existait pas de bac technologique ni de bac professionnel. Uniquement un bac général (philosophie ou mathématiques élémentaires), dont l’examen s’étalait sur deux sessions (en juillet puis en octobre) et deux parties (une en première et l’autre en terminale pour ceux qui avaient obtenu la première). Le diplôme sanctionnait un niveau de culture humaniste sans utilité immédiate. Il était l’apanage de l’élite sociale, c’est-à-dire de la bourgeoisie. Être bachelier suffisait à distinguer les jeunes bourgeois dont beaucoup arrêtaient là leurs études sans que cela ne leur nuise pour faire une belle carrière. Et donc une minorité de bacheliers s’engageait dans des études supérieures (41 000 étudiants en 1913, contre 2 millions aujourd’hui). Celles-ci étaient essentiellement tournées vers la médecine et les professions juridiques, et une minorité concernait des études scientifiques, notamment avec l’école Polytechnique, l’école Centrale et Saint-Cyr. Mais cette minorité ne suffisait pas aux besoins en travailleurs très qualifiés de l’économie. L’enseignement primaire supérieur et l’enseignement pratique (écoles des arts et métiers) complétaient ces besoins avec les titulaires du brevet supérieur (pratiquement au niveau du bac) et les diplômes d’écoles professionnelles ou des écoles pratiques du commerce et de l’industrie. Ceux-ci n’apparaissaient pas sur le devant de la scène. Mais la modernité leur doit beaucoup.

 

Ces réalités méritent d’être diffusées de nos jours, tandis que les médias et le grand public se complaisent dans un discours désespérant sur l’état actuel du niveau d’étude des Français. "

Modifié 9 août 2013 par PierreDesvaux

[pascal_meheut]

En réponse aux remarques sur "c'était mieux avant, tout va à vau l'eau désormais"... (c'est un peu long, mais intéressant, je trouve):

 

Si tu n'étais pas un homme, j'aurais très envie de t'embrasser

[albedo83]

En réponse aux remarques sur "c'était mieux avant, tout va à vau l'eau désormais"... (c'est un peu long, mais intéressant, je trouve):

Très intéressant mais compte pas sur moi pour t'embrasser

[Beam]

Pour une fois, on est d'accord : j'ai du mal à voir pourquoi il ne faudrait pas faire électricien et faire des études.

Il a ses raisons et elles sont peut être bonnes ou pas mais je n'ai jamais remarqué que ca soit vraiment autrement pour ceux qui font Bac+5 ni que ca augmente tant que ca la satisfaction dans l'existence.

 

Attention, je ne dis pas non plus qu'il ne faut pas faire d'études et personnellement, je suis ravi d'avoir continué après le bac, juste que ca n'est pas vraiment un impératif catégorique.

Le top, c'est sortir major de l'X et choisir de faire électricien à mi-temps, parce que c'est ce qu'on veut.

[pascal_meheut]

Ben si tu sors major de l'X et que tu veux faire électricien, tu fais Supelec comme Ecole d'Application avec en plus le plaisir de faire un pied de nez aux Mines et aux Ponts...

 

Après, électricien à mis temps j'ai quand même un doute parce que ceux de mes cousins qui ont fait cette profession bossaient quand même plutôt à plein temps. A moins de trouver un job sympa à EDF ou autre.

 

Blague à part, je ne connais pas des masses de jobs agréables, pas trop mal payés et laissant du temps libre. J'ai l'impression que pour obtenir ca, il faut plus avoir un certain rapport à l'existence qu'une orientation spécifique.

Modifié 9 août 2013 par pascal_meheut

[Beam]

ET le plaisir d'apprendre sur le tas?

Après suppelec je sais pas ou ils en sont mais quand je bossais pour Bytel où ca en est truffé, j'avais pas trop l'impression qu'ils maîtrisaient la pince coupante.

[PierreDesvaux]

Il y avait à peu près 900 000 naissances par an au début du XXième siècle. Cela ferait donc moins de 1% des jeunes d'une classe d'âge qui avaient le bac... On était vraiment dans le niveau "Upper class"...

[pascal_meheut]

ET le plaisir d'apprendre sur le tas?

 

Il est partagé entre la satisfaction associée au concept et la difficulté de comprendre certaines choses pour lesquelles on n'a pas reçu la formation théorique je suppose.

 

Après suppelec je sais pas ou ils en sont mais quand je bossais pour Bytel où ca en est truffé, j'avais pas trop l'impression qu'ils maîtrisaient la pince coupante.

 

Ca n'est pas le principe de toutes les formations de haut niveau ?

['Bruno]

(Hors-sujet)

 

eh oui, il faut un "s" à "sans fautes"

Tu es sûr ? Je me suis souvent posé la question, et j'ai décidé que "sans faute(s)" = zéro faute, donc singulier. Mais il y a peut-être une règle spécifique ?

 

Ah, tu as donné un lien, qui dit : « Dans la plupart des autres cas, il faut se poser une simple question de logique : S’il y en avait, y en aurait-il un seul ou plus d’un? Par exemple, on dira : Elle est sortie SANS CHAPEAU (si elle en avait, elle n’en aurait qu’un seul) et SANS GANTS (si elle en avait, elle en aurait deux). »

 

OK, donc utilisons la logique : s'il y en avait, il y en aurait une ou plusieurs (je parle des fautes). Donc les deux devraient être acceptés. Non ?

[Beam]

Du coup, les anges sont sans sexe.

 

Byzance est tombée pour moins que cela les gars.

[pascal_meheut]

Byzance est tombée pour moins que cela les gars.

 

Il y avait aussi beaucoup à piller alors que les échanges sur l'orthographe entre Roger15 et Bruno semblent nettement moins riches même si on peut en effet les trouver byzantins.

[Beam]

Ce n'est pas très gentil de dire cela.

 

Sinon, d’après vous, quelle est la passion de Bubu qui puisse supplanter l'idée même de côtoyer des étudiantes à la BU?

 

Counter strike?

Musique dodécaphonique?

La couleur bleu?