CROA d'Anjou - 2ème partie

[mesnilhermey]

CROA d'Anjou - 2ème partie

Visite au futur club des Astronomes Amateurs de Liré

Le surlendemain, samedi 3 août, nous partons vers Liré car nous avons rendez-vous avec d’anciens copains de la région parisienne.

Ils se sont installés il y a trois ans pour des raisons professionnelles dans la région Nantaise.

Cependant, peu de Nantais pour cette première réunion, dont le but est de tester le site d’observation de leur futur club d’astronomie.

Régine et Stéphane, des anciens du club Orionis, ne sont pas des inconnus dans le petit monde des astronomes amateurs, puisqu’ils se chargeaient de l’organisation de la rencontre annuelle des Euro-Astro, créée par le regretté Pierre Bourges.

Nous allons aussi les voir pour les inciter à relancer cette manifestation. L’homme est parti, mais son œuvre doit perdurer.

Nous avons rendez-vous chez eux.

Comme pour toute retrouvaille, cela débute par un apéritif «aux fines bulle» de cette belle région viticole.

 

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A gauche : nos deux Stéphane«en premier plan – A droite, Annie, Julien, Pierre et Françoise.

 

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Comme il se doit, chaque nouvelle arrivée débute par une embrassade et sitôt après le participant se retrouve avec un verre à la main.

 

Nous retrouvons Julien et Ronan, deux anciens WebAstro d’Enfer, partis habiter au Sud de Châteaubriant pour profiter de conditions d’observation idéales.

Le choix de l’emplacement de leur nouvelle maison s’est fait avec la carte AVEX de pollution lumineuse, à la stupéfaction de l’agence immobilière chargée de la transaction.

Inutile de vous le cacher, dans leur jardin il y aura bientôt un observatoire!

Nous retrouvons également Annie et Pierre de la région parisienne.

Ils observent également avec les WebAstro à Enfer.

Pour eux, les kilomètres ne comptent pas quand l’observation est le but du voyage.

Nous partageons avec Pierre ce même bonheur : nos compagnes nous accompagnent, mais l’observation ne les intéressent pas…

Elles attendent patiemment dans les voitures que nous ayons fini de nous extasier devant la beauté du ciel.

N’est-ce pas la plus belle preuve d’amour qu’elles puissent nous donner ?

 

Nous partons à la découverte du site d’observation de Liré. Il est situé à côté du stade doté d’un puissant éclairage nocturne.

Stéphane nous informe que fort heureusement il n’est qu’assez rarement utilisé la nuit.

Le lieu mis à la disposition du futur club d’astronomie de Liré est vaste et fort bien aménagé par la commune, qui est en train de faire restaurer les locaux.

Nous retrouvons sur le site deux autres amateurs de Nantes et d’Angers, venus directement.

Abdel a apporté un télescope de 500 de sa fabrication.

L’aluminure du miroir n’est pas au top et devrait bientôt être refaite par Franck Grière.

Mettre l’œil à l’oculaire d’une machine de ce diamètre reste un rare privilège.

Nous commençons par installer nos instruments, car avec la chaleur que nous avons eu dans l’après-midi, les mises en température vont être longues.

Chacun s’active et Stéphane en profite pour donner une première leçon de mise en station provisoire et d’équilibrage de sa monture à un débutant. Toujours aussi net, précis et méticuleux notre Stéphane.

Avec lui les débutants de la région ne tarderont pas à devenir des cadors de l’astronomie.

 

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Après l’installation des instruments, nous nous mettons en place pour la traditionnelle photo de groupe…

Pour une fois prise par moi-même : je n’ai pas oublier la carte mémoire ni oublié d’ôter le bouchon d’obturation.

Etonnant, n’est-ce pas ?

 

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Eh, oui ! Nous sommes bien une douzaine pour étrenner le futur site d’observation du club d’astronomie de Liré .

Qui a oser dire que dans la région Nantaise cela ne bougeait pas trop

 

En attendant que nos instruments se mettent en température et que la nuit tombe, nous nous dirigeons vers le préau ouvert pour nous restaurer.

Ce local est immense et une bonne cinquantaine d’astronomes amateurs pourront s’y abriter et s’y restaurer tout en gardant l’œil sur leurs instruments.

Le grand luxe, quoi !

Nous nous installons comme nous pouvons, car nous n’avons pas apporter suffisamment de tables.

Heureusement les grands bancs qui sont stockés sous le préau en feront office.

Chacun tire du sac son repas et se dépêche de dîner pour profiter au maximum de la nuit, qui s’annonce particulièrement agréable.

Tous les nuages sont partis et le ciel est d’une limpidité étonnante.

Une belle nuit d’observation nous tend les bras.

Ne la faisons pas attendre.

 

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Comme d’habitude, la mise en station avec l’EM10 et rapide et facile grâce à son petit logiciel Polarfinder.

J’ai cependant rapidement un problème de batterie.

J’ai oublié de recharger mon booster avant de partir et la batterie est trop faible pour entraîner la motorisation.

Il y a suffisamment d’étoiles dans le ciel pour pouvoir se passer du Goto.

Je débranche tout et remballe l’ordinateur de pointage.

Julien me prête son booster.

C’est sympa car sinon ma nuit aurait été ratée.

Le pointage à la main est un peu plus fastidieux pour moi qui me suis habitué à la facilité du Goto.

Mais quelle satisfaction de trouver à l’oculaire l’objet recherché : Vénus, Albiréo, M51, ET, Saturne.

Chose totalement interdite en région Nord de Paris à cause de la pollution lumineuse, la région Sud du ciel s’ouvre à moi.

Le sagittaire, le Scorpion,…

A nous maintenant !

J’ai depuis les Estivales une revanche à gagner : trouver M17, la nébuleuse du Cygne.

Au boulot !

Les copains me disent de partir de Scutum.

Mais je n’arrive pas à la repérer.

C’est pas beau de vieillir et de voir sa vue faiblir.

Je vais partir du Sagittaire. Repérer Sagittarius et mettre cette étoile dans le chercheur.

La nuit est tellement clair que je n’ai même pas besoin d’éclairer le réticule. Ensuite trouver Sagittarius, puis remonter du diamètre du chercheur vers le zénith.

Ca y est !

Elle est dedans !

Il me faut immortaliser ma victoire.

Je sors la tablette et le crayon et me mets à la dessiner.

Petite nébuleuse, tu m’as donné bien du mal, mais j’ai quand même réussi à t’avoir et à te coucher sur le papier !

 

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Un petit tour vers la nébuleuse de la Lagune, quasiment visible à l’œil nu me tente.

Allez ! Vas y mon garçon.

Mais que se passe-t-il ?

La vision à l’oculaire se trouble.

C’est l’humidité.

Tellement occupé à dessiner je ne me suis pas aperçu que l’humidité de l’air avec la fraîcheur (il fait quand même 15°C !) se condensait.

Les copains se sont arrêtés depuis longtemps et discutent entre eux.

Cinq minutes l’œil à l’oculaire, cinq minutes avec l’oculaire dans la poche … Ils en ont eu vite assez!

Je remplace le Pentax XW 40 par le 30.

Au bout de 5 minutes,… j’en suis au même point qu’eux.

Quel heure est-il ?

Trois heures du matin.

On ne fera plus rien de bon et il est temps de remballer son matériel.

Un petit coup de main à Abdel pour l’aider à démonter son 500 et nous nous retrouvons tous regroupés en cercle sur le terrain pour nous dire adieu…

Adieu ?

Non, car le site est réellement excellent et avec l’accueil réservé par Régine et Stéphane, bien fol qui ne reviendrait pas.

Et puis, Liré n’est qu’à 1h30 de voiture de notre maison de campagne Angevine !

[Dédé de St Fé]

Bon ben me voici au second épisode

 

Le surlendemain, samedi 3 août, nous partons vers Liré

Et le vendredi, c'était repos

 

J’ai depuis les Estivales une revanche à gagner : trouver M17, la nébuleuse du Cygne.

Au boulot !

Les copains me disent de partir de Scutum.

Falait venir me voir aux Estivales pour que je te montre comment la trouver

Mais c'est vrai qu'elle n'est pas si facile que ça à localiser car contrairement aux autres nébuleuses du coin (Lagune, trifide, Aigle) Omega est dépourvue d'étoiles de bonne magnitude, donc malgré sa bonne magnitude elle reste très discrète au chercheur, d'ailleurs pour la repérer, je pars de M16 qui est évidente au chercheur grace à son amas ouvert bien brillant et ensuite au chercheur, je descend légèrement en direction de Kaus Borealis (l'étoile qui marque le sommet de la Théière) et bingo je tombe sur une très légère nébulosité, c'est M17

 

Ca y est !

Elle est dedans !

Il me faut immortaliser ma victoire.

Je sors la tablette et le crayon et me mets à la dessiner.

Petite nébuleuse, tu m’as donné bien du mal, mais j’ai quand même réussi à t’avoir et à te coucher sur le papier !

 

Pièce jointe 23919

Bien réussi ton dessin

 

Un petit coup de main à Abdel pour l’aider à démonter son 500 et nous nous retrouvons tous regroupés en cercle sur le terrain pour nous dire adieu…

Adieu ?

Non, car le site est réellement excellent et avec l’accueil réservé par Régine et Stéphane, bien fol qui ne reviendrait pas.

Et puis, Liré n’est qu’à 1h30 de voiture de notre maison de campagne Angevine !

Ben moi non plus, je ne te dis pas adieu, car il me reste à lire ton troisième épisode

..... A tout à l'heure !

[martial_julian]

Merci pour le récit de cette très belle soirée qui en promet de nombreuses sur le site de Liré (mais oui ça n'est que le début!)

 

une ambiance "bande de copains" comme on les aime , sous un ciel clair et tellement meilleur qu'en région parisienne !

plus besoin de grimper sur la Tour Montparnasse pour être au dessus de la PL ( si-si ya des journalistes qui ont osé le dire!)

 

malgré certains soucis techniques pour certains, cette soirée fût riche en observations, et je suis ravi de pouvoir découvrir Le Dessin de cette soirée, M17 / Omega de la Lyre,

certainement pas autant impatient que son dessinateur de la retrouver et la coucher sur le papier

 

Abdel a apporté un télescope de 500 de sa fabrication.

L’aluminure du miroir n’est pas au top et devrait bientôt être refaite par Franck Grière.

Mettre l’œil à l’oculaire d’une machine de ce diamètre reste un rare privilège.

j'ai même réussi à vaincre mon "vertige" sur l'escabeau pour pouvoir y observer le amas d'Hercule , mais un grand moment !

 

Même si l'humidité nous a imposé le remballage des instruments à 2h du matin, la convivialité & la bonne humeur a su dissiper ces aléas,

je pense que nous avons tous hâte de la prochaine soirée orchestrée par Régine & Stéphane sur ce sympatique lieu de Liré