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Posté (modifié)

Bonjour, en lisant un post ces derniers temps je me demandais comment faire une évaluation de magnitude limite au télescope, quelqu'un pourrait-t 'il éclairer ma lanterne?

Merci d'avance.

Amicalement :)

Nathan

Modifié par bubu bis
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Posté

J'aime bien la sequence polaire expliquée ici http://www.astrosurf.com/cielextreme/page184F.html

 

Il s'agit alors de la MLVON polaire, differente de celle au zenit.

 

Par contre comme tout outil de mesure il faut le remettre dans son contexte.

 

Pourquoi?

 

Parce que dejà, d'un individu à l'autre il y a des differences d'au moins 1 magnitude. Là où je plafonne à 6,5, Vjac ou Diabolo montent à plus de 7.

 

Parcequ'il faut differencier la vue à 100% du temps, des glimpses. Une etoile peut etre vue par eclat, à 50% par exemple. Ou à 10%... Ce n'est plus du tout comparable.

 

Parce que celà depend aussi de son propre etat general. Fatigue, altitude, nutrition...

 

De la turbulence aussi si elle est forte.

 

Au final l'echelle de Bortle est plus facile à utiliser et plus universelle. Au premier coup d'oeuil, en été par exemple, on voit le contraste des volutes de la Voie Lactée et avec l'habitude on sait si l'on a affaire à une nuit mediocre, bonne ou exceptionelle.

 

Certaines cibles Messier sont de bons repères: M13, M5,M31,M33... En tenant compte de leur hauteur au moment de l'observation.

 

C'est là que l'on se rend compte qu'il s'agit d'une evaluation du site qualitative, par un observateur donné. Ce qui est beaucoup plus realiste que l'evaluation quantitative "absolue" que même un SQM ne peut donner.

Posté

Merci pour vos commentaires, mais, en fait, c'était, pour, par exemple dans un champ de télescope, évaluer les magnitudes à l'œil.

P.S: Pour l'échelle de Bortle je suis à environ 3, c'est un bon site?

Amicalement :)

Nathan

Posté

Ben faudrait savoir :?:

 

Tu parles bien de MLVON. Donc à l'oeil nu. Pas à l'oculaire.

Par contre, tu peux raccrocher la MVLON à la magnitude limite de ton instrument, puisque c'est à partir d'elle que l'on fait le calcul.

 

La magnitude limite à l'instrument est affectée par les mêmes paramètres que la MVLON, avec en plus une très forte influence de la turbulence ce coup ci et du grossissement employé. Faut au moins monter à x D si c'est pas 2D pour sortir les tripes de l'instrument. Et alors là, gaffe à la turbu. :cry:

 

Bortle3, c'est pas mal. Ciel qualifié de rural.

 

En fait entre 3 et 2 j'ai du mal, parceque par exemple en montagne on peut avoir des dômes lumineux lointains (qualifié de 3) mais peu gênants parceque literalement au dessous de la limite de la brume ou des aerosols de vallées.

 

Et puis ciel "noir" je ne sais pas ce que ça veut dire. C'est vrai en plaine avec des cieux mediocres. Pour le coup c'est noir. Mais quand le ciel est transparent, la lumiere vient du ciel et on s'en prend plein les mirettes entre Voie Lactée, Zodiacale, planètes, airglow... Le ciel quand il est très bon est lumineux, presque laiteux... avec un SQM de 22!

 

C'est ce qui se passe au Restefond où ça fourmille d'étoiles et de nébulosité, à tel point que l'on est eclairé par le haut, par les etoiles. Du coup le 1 de Bortle, je vois pas à quoi ça peut correspondre.

 

Pas facile tout ça. :confused:

 

J'avais lancé un fil là dessus jadis sur le forum d'en face http://www.astrosurf.com/ubb/Forum15/HTML/000713.html

Posté (modifié)
en fait, c'était, pour, par exemple dans un champ de télescope, évaluer les magnitudes à l'œil.

Ah, donc en fait tu ne parles pas de la magnitude limite à l'oeil nu mais au télescope ! Je déconseille de la calculer à partir de la magnitude à l'oeil nu car ce calcul n'est pas précis. Par contre, si on veut que ce soit intéressant, il faut aussi l'évaluer à l'oeil nu, car la différence est constante.

 

Bref :

- Magnitude à limite l'oeil nu : utiliser une carte quelconque sur laquelle on a rajouté les magnitudes étoiles (au dixième près, pas besoin d'aller plus loin).

- Magnitude limite au télescope : utiliser des champs calibrés en magnitude (chercher sur Internet...) ou bien utiliser des cartes d'étoiles variables. La 2è solution est moins précise mais suffit largement pour le visuel (là encore, pas besoin du centième de magnitude !). On en trouve plein ici : http://www.aavso.org/vsp (taper le nom d'une étoile variable qui varie aux alentours de la magnitude limite probable).

Modifié par 'Bruno

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