Satellites électriques : une solution d'avenir ?

[stef-astro]

Satellites électriques : une solution d'avenir ?

 

 

Présentée comme une solution d’avenir, la propulsion électrique ne devrait concerner qu’une faible partie du marché des satellites. Aussi attrayante soit-elle pour le gain de masse et le coût de lancement qu'elle permet, elle ne s'imposera pas tant que le problème de sa faible poussée ne sera pas réglé. Rencontre avec Jean-François Charrier, directeur du Marketing et des Relations institutionnelles pour les satellites de télécommunications chez Astrium, qui nous explique ce qu'est un satellite électrique.

 

Le 05/11/2013 à 08:39 - Par Rémy Decourt, Futura-Sciences

 

Source : Futura-Sciences

 

Article complet : http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-satellites-electriques-solution-avenir-49907/

[montmein69_2]

Je ne suis pas sûr que tous les acteurs du marché satellitaire, et notamment l'industrie des lanceurs ait une opinion aussi tranchée.

En tout cas, on prévoit d'agrandir les coiffes pour contenir les panneaux solaires dont la taille augmente, et on cherche à améliorer la précision des lanceurs pour aider à la mise en place du satellite.

C'est sans aucun doute la problématique au coeur de la stratégie d'Arianespace pour disposer d'une Ariane 5ME, puis d'une Ariane 6.

 

Pour autant .... l'article indique que le "virage" n'est pas encore complètement pris, et que des solutions de propulsion classique+ propulsion électrique peuvent encore perdurer. En relevant une faiblesse (du moins supposée) de la propulsion tout électrique.

 

Le satellite est certes nettement plus léger qu'avec une propulsion chimique, mais a pour principal inconvénient un temps de transfert de mise à poste allongé de plusieurs mois. « On passe à un temps de trajet de moins d’une semaine à près de six mois. » C’est un réel souci pour les opérateurs qui obtiennent des rentrées d’argent seulement quand le satellite est à poste. À cela s’ajoute le temps de transfert qui expose le satellite aux débris spatiaux.

Mais il ne faut pas oublier que gagner sur la masse dévolue à la propulsion classique .... pour augmenter le nombre de canaux de telecoms, et disposer d'une réserve d'ergol pour le maintien à poste donc la longévité du satellite ... cela doit être bien attirant pour les clients.

Si le lanceur fait un travail de précision .... il n'y a plus vraiment besoin de propulsion chimique pour "rattraper le coup" et atteindre ensuite l'orbite GEO avec un délai suffisamment court (l'opérateur peut s'accommoder de quelques semaines avec la propulsion électrique, en contrepartie du gain de masse)

A voir si les lanceurs sont tous équivalents de ce point de vue ..... l'Europe a un lanceur particulièrement efficace dans ce domaine .... pas sûr que les "low-costs" puissent faire aussi bien.

Modifié 7 novembre 2013 par montmein69_2

[OrionRider]

elle ne s'imposera pas tant que le problème de sa faible poussée ne sera pas réglé.

 

Le moteur VASIMR devrait changer la donne, non?

[montmein69_2]

Le moteur VASIMR devrait changer la donne, non?

 

Je pense que le VASIMR est une motorisation plutôt "lourde" donc pour la propulsion de vaisseaux d'assez grande taille.

 

Le moteurs ioniques à bord des satellites de telecoms sont bien plus modestes. Suffisants pour les corrections, un peu justes pour la mise en orbite GEO si la GTO manque de précision.

Comme je l'ai dit .... si le lanceur fait un bon travail avec une GTO de très bonne qualité, la propulsion ionique peut faire le transfert en GEO avec des délais raisonnables.