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Posté

J'arrive pas à comprendre une annonce de ces derniers jours.

 

Je recherche la formule mathématique (et pour rester dans la charte, uniquement sous l'aspect mathématique !) permettant de trouver le résultat annoncé.

 

Sachant que :

Catégorie A : 3 275 200 (contre 3 295 700 en septembre -0,6%)

 

Catégorie B : 661 200 (contre 637 500 en septembre +3,7 %)

 

Catégorie C : 946 600 (contre 910 200 en septembre + 4%)

 

Le total des catégorie A, B et C augmente donc de 0,8% (4 883 000 demandeurs d'emploi à fin octobre contre 4 843 400 en septembre).

 

Catégorie D : 279 200 (contre 270 800 en septembre +3,1 %)

 

Catégorie E : 366 700 (contre 358 800 en septembre + 2,2%)

 

La somme des cinq catégories donne le chiffre record de 5 528 900 demandeurs d'emploi, soit 1% de plus en un mois.(55900 ! Où est la baisse annoncée dans les médias !)

 

Comment l'addition de ces cinq chiffres pourrait donner un résultat permettant de dire qu'il y a moins de demandeurs d'emploi ?

J'arrive pas à trouver qu'elle théorème mathématique explique cela.

 

Merci de rester sur le coté mathématique des choses..

Les chiffres sont vérifiable sur le rapport de la DARES ici : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-JUN812.pdf

 

Adfas

Posté
J'arrive pas à comprendre une annonce de ces derniers jours.

 

Je recherche la formule mathématique (et pour rester dans la charte, uniquement sous l'aspect mathématique !) permettant de trouver le résultat annoncé.

 

Sachant que :

Catégorie A : 3 275 200 (contre 3 295 700 en septembre -0,6%)

 

Catégorie B : 661 200 (contre 637 500 en septembre +3,7 %)

 

Catégorie C : 946 600 (contre 910 200 en septembre + 4%)

 

Le total des catégorie A, B et C augmente donc de 0,8% (4 883 000 demandeurs d'emploi à fin octobre contre 4 843 400 en septembre).

 

Catégorie D : 279 200 (contre 270 800 en septembre +3,1 %)

 

Catégorie E : 366 700 (contre 358 800 en septembre + 2,2%)

 

La somme des cinq catégories donne le chiffre record de 5 528 900 demandeurs d'emploi, soit 1% de plus en un mois.(55900 ! Où est la baisse annoncée dans les médias !)

 

Comment l'addition de ces cinq chiffres pourrait donner un résultat permettant de dire qu'il y a moins de demandeurs d'emploi ?

J'arrive pas à trouver qu'elle théorème mathématique explique cela.

 

Merci de rester sur le coté mathématique des choses..

Les chiffres sont vérifiable sur le rapport de la DARES ici : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-JUN812.pdf

 

Adfas

 

C'est parce que la "dérivée seconde" du total s'est annulée...;)

Il n'y a pas moins de chômeurs mais leur nombre croissant a ralenti (diminué).

("Il" l'a dit : "la courbe du chômage s'est inversée..." !)

Posté (modifié)

L'inversion d'une courbe mathématique contenant 5 entrées peut elle être obtenue avec une seule entrées en baisse légère et les quatre autres en fortes hausses ?

 

Au passage, les radiations administratives sont de plus de 50000, deuxième plus haut chiffres depuis le début de l'année (le plus haut étant en juillet), ce qui influe sur la statistique.

 

Merci de rester sous l'aspect mathématique.

 

Thierry, je publie (sur un blog) tout les mois le rapport de la DARES ou tout est expliqué, bien mieux que sur "Le Monde". entre les chiffres et les annonces, il y a souvent un océan...

 

Adfas

Modifié par Adfas
Posté

("Il" l'a dit : "la courbe du chômage s'est inversée..." !)

 

Ben oui, mais il a pas dit "la courbe de la catégorie A" :p

 

Adfas

Posté
L'inversion d'une courbe mathématique contenant 5 entrées peut elle être obtenue avec une seule entrées en baisse légère et les quatre autres en fortes hausses ?

 

Au passage, les radiations administratives sont de plus de 50000, deuxième plus haut chiffres depuis le début de l'année (le plus haut étant en juillet), ce qui influe sur la statistique.

 

Merci de rester sous l'aspect mathématique.

 

Les A baissent et le total monte. Mathématiquement parlant ça me semble clair, où est le problème ? :?:

 

Ben oui, mais il a pas dit "la courbe de la catégorie A" :p

 

tu demandes de rester sur l'aspect mathématique et tu bifurques sur le discours politique, faudrait savoir ce que tu veux ;)

Posté

Ce problème est insoluble pour nous autres du vulgus pecum...

Pour pouvoir le résoudre il faut avoir appris à compter à l'ENA (et si possible promotion Voltaire) ;)

Posté (modifié)

Pour Toutiet qui au message 2 ironise sur les dérivées secondes, on peut faire plus. J'extrais ceci de mon blog. Je l'ai rédigé il y a vingt ans ; les gouvernements de couleurs successives se sont suffisamment succédés pour qu'on n'y voie aucune politique plutôt qu'une autre :

 

***************************

 

Un ministre du travail et de l’emploi est toujours choisi avec soin parmi la plus fine fleur polytechnicienne : c’est qu’il devra disputer chiffre à chiffre avec opposants et journalistes. Nous donnons un extrait du plus récent entretien du ministre avec l’un de ces derniers.

 

JOURNALISTE : monsieur le ministre, le chômage a encore augmenté de 5 % en janvier.

 

MINISTRE : sans doute le nombre absolu des chômeurs reste-t-il trop élevé ; mais nous avons de bonnes raisons de croire à une embellie sur le front du travail au regard de la stabilisation du non-emploi.

 

J. Stabilisation ? Les chiffres de janvier viennent d’être connus ; ils montrent un brusque saut de 5 % ! Il faut remonter à octobre 1973 pour...

 

M. Oui-oui-oui. Je suis le premier, je vous assure, à me préoccuper de l’inquiétude des Françaises et des Français sur la stagnation de la disponibilité professionnelle. Si la croissance ne permet pas encore de retrouver le plein emploi, c’est bien la vitesse d’accroissement de la vacance compétentielle des salariés qui autorise un optimisme raisonné. Les électrices et les électeurs l’ont d’ailleurs bien compris, qui ont sanctionné favorablement la politique économique du gouvernement au législatives partielles du Tarn-et-Saône dimanche dernier. Les Françaises et les Français, les électrices et les électeurs en sont témoins et nous le témoignent en tant qu’électrices et qu’électeurs.

 

J. Le candidat de l’opposition arrivé six voix derrière celui de la majorité s’est désisté la rage au cœur pour barrer la route au (un nom de parti) arrivé largement en tête au premier tour.

 

M. C’est bien cela. Les Françaises et les Français ne perdent pas de vue, croyez-moi, les résultats de notre politique de l’emploi. Les électrices et les électeurs nous ont adressé un message fort. D’ailleurs, les électeurs...

 

J. (étonné et consterné) Vous avez oublié les électrices !

 

M. Je songe en effet à tout instant aux électrices en interruption involontaire de participation à la vie des entreprises. Le gouvernement est donc heureux de vous faire part de l’amélioration dont je vous parlais...

 

J. Mais justement, monsieur le ministre. Le chômage a crû de 0,6% en octobre, 1% en novembre, 2% en décembre et 5% en janvier. Même la vitesse d’accroissement du chômage a augmenté !

 

M. Permettez-moi cette fois de ne pas comprendre votre attitude. Je vois combien il est déjà malaisé de faire passer auprès des Françaises et des Français, des électriciennes et des électriciens le message favorable, même modestement favorable, que nous adresse notre économie. Tout ce qui est technique n’est pas toujours facile à faire entendre, mais je crois que vous n’êtes pas assez averti des méthodes mathématiques de modélisation des phénomènes d’intermittence salariale. Considérez l’accroissement du chô...ou plutôt, je préfère dire, de l’alternance assedico-salariale, comme ma fonction du temps notée f(t). Elle a augmenté de 5% en janvier après 2, 1 et 0,6% en remontant les mois antérieurs. Dérivée première de la valeur précédente, l’accélération de l’accroissement de...du...de la...du chômage, si vous tenez absolument à ce terme sans doute imagé mais à mon avis trop porteur de connotations négatives, l’accélération de l’accroissement du chômage f ’(t) a augmenté aussi puisqu’elle est passée en janvier à 150% (de 2 à 5% de chômage en plus) au lieu de 100% seulement (de 1 à 2%) en décembre et 67% (de 0,6 à 1%) en novembre.

 

J. Vous voyez bien...

 

M. Attendez un peu ! Parlons à présent de la variation de l’accélération de l’accroissement du chômage, dérivée seconde f ’’(t). Si l’accélération de l’accroissement du chômage a été de 150% en janvier contre 100% en décembre et 67% en novembre, la variation de l’accélération de l’accroissement du chômage n’est bien cette fois que de moitié, 50% en décembre (de 100 à 150) comme en novembre (de 67 à 100). Voici déjà un premier élément de stabilisation ! Si je considère maintenant f tierce de (t), je découvre qu’entre décembre et janvier l’évolution de la variation de l’accélération de l’accroissement du chômage est nulle, puisque la variation (je condense l’expression pour demeurer intelligible) n’a pas bougé d’un mois sur l’autre. Chômage en hausse, mais dérivée troisième nulle et sans doute bientôt négative ; ne voilà-t-il pas le plateau annoncé dès le début de notre entretien dans les courbes du chômage ? Ces considérations un peu techniques sont évidemment loin du sensationnalisme dont certains de vos confrères se gargarisent, mais vous me permettrez de m’inscrire en faux contre leurs façons sommaires de comptabiliser l’inemploi - zut, ça me reprend - en arrêtant l’analyse au niveau qui arrange le commentateur. C’est proprement faire Charlemagne pour quitter un peu facilement le jeu sur un coup gagnant !

 

J. Ainsi les clignotants sont-ils enfin au vert à la sortie du tunnel. Merci de ces quelques précisions, monsieur le ministre.

 

M. Je vous en prie.

 

 

 

N.B. : inutile de vérifier les calculs ! Je les ai refaits huit fois avant impression.

 

*********************

Modifié par jarnicoton
Posté

J'arrive pas à trouver qu'elle théorème mathématique explique cela.[/b]

 

Et Toutiet qui n'a même pas relevé ?!

Pffff, tout fout le camp :be:

Posté
Je ne sais pas où tu t'informes, mais j'ai clairement entendu (radio, télé) et lu (internet) que cette "baisse" ne concernait que la catégorie A.

 

Idem (pour ma part sur France Info). D'ailleurs c'est quasiment toujours de la catégorie A dont on parle aux info, sinon on aurait pas en tête qu'il y a 3 million de chomeurs en France alors qu'en réalité on peut doubler ce chiffre (incluant les autres catégories + les personnes qui ne sont plus inscrites).

 

Ca me surprend Adfas que tu ne saches pas cela, tu es habituellement bien renseigné sur les questions politiques ;)

Posté (modifié)

Le sujet étant mathématiquement résolu (niveau seconde générale), il n'y a pas lieu de continuer ici une discussion dont chacun sait qu'elle n'a pas sa place sur Webastro, sachant qu'il y a par ailleurs moults fora politiques pour se défouler

 

La Modération

Modifié par Modération
Invité
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