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Effectivement on pourrait imaginer ta deuxième étoile orbitant autour de la principale avec une inclinaison importante et une période de révolution de 150 ans. Cependant il sera assez dur d'imaginer des jours et nuits comme on a sur Terre et sa taille apparente et sa magnitude apparente risquent de changer beaucoup au cours du temps. Une telle configuration poserait clairement problème à l'aspect climatique et à l'apparition de la vie mais cela dépend jusqu'où tu veux pousser le réalisme.

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Effectivement, je n'y avais pas pensé, merci.

Je ne pense pas avoir besoin d'énormément de données précises vu que l'histoire se passe à un plan purement terrestre, il faut juste que ce soit vraisemblable.

 

Pour simplifier j'envisageais un gros soleil 'au-dessus' du petit, les deux sont immobiles. La planète gravite autour du gros soleil mais son ellipse n'est pas parallèle: imaginons qu'elle tourne dans un angle de 45° (par exemple) par rapport au soleil du dessus.

L'hémisphère nord n'est jamais sous la lumière directe du second soleil, mais celui-ci réchauffe davantage la planète toutes les 1/2 révolutions, tandis que l'hémisphère sud voit continuellement le petit soleil et toutes les 1/2 révolutions le climat se réchauffe.

C'est bien joli, mais comment faire pour avoir plusieurs centaines d'années à chaque révolution, et comment les habitants de cette planète pourraient comptabiliser les années (surtout s'ils ont une espérance de vie de 50-100 ans) ?

 

Donc ça ne va pas il faut partir de ce que tu disais : le soleil est en orbite aussi, mais quoi alors, l'inclinaison importante, tu veux dire par rapport à l'orbite de la terre ? Du coup effectivement on peut imaginer un système de rotation (et inclinaison) de la terre par rapport à la révolution du soleil en orbite qui permettrait d'éclairer une hémisphère de la terre la plupart du temps et en de très rares occasions, la partie nord.

Mais quelles seraient les influences sur le développement de la vie que tu évoques ? Pour les jours et les nuits, peut-on imaginer que l'étoile en orbite serait très petite, et éclairerait la nuit avec la même intensité qu'une pleine lune (en étant bien plus éloignée), ou bien est-ce impossible même pour une étoile faible et/ou éloignée ?

 

Mais à part en faisant une maquette, je ne vois pas comment visualiser les conséquences de tout cela, et j'espère trouver une solution sans devoir en arriver jusque là.. J'ai regardé très rapidement ce qui était proposé comme logiciels, mais ça me parait un peu trop long à apprendre pour ce que j'en ai besoin..

Modifié par doumdomi
Posté (modifié)

Je dois dire que pour faire quelque chose de réaliste ça devient très compliqué. Je pense qu'il faut jouer avec les distances et les températures des étoiles.

 

Une idée par exemple, prenons la système solaire tel qu'il est, rajoutons une étoile loin (de telle sorte que nous orbitons très lentement autour d'elle) alors celle-ci se retrouvera en majeure partie du temps visible dans un des 2 hémisphères de la Terre, il suffira de jouer sur son intensité et sa distance pour ne pas perturber la nuit terrestre.

 

Elle serait en fait une étoile parmi tant d'autres et donc visible que depuis un hémisphère, sauf que plus proche et brillante on la verrait comme un petit Soleil.

 

Le fait de mettre le deuxième Soleil trop proche ne me semble pas crédible pour l'apparition d'une Terre paisible comme on l'a connait. Bien que ce soit surement possible, les conditions sont difficiles à mettre en place.

Modifié par Kelthuzad
Posté

Tiens, je me posais l'autre jour la question. Où en serait la vie sur Terre s'il n'y avait pas la Lune ? Les marées qu'elle induit poussent les animaux marins côtiers à être souvent hors de l'eau ce qui a contribué à leur donner l'envie d'avoir des pattes. Sans marée, auraient-ils eu cette idée ?

 

Bon ça ne répond pas à la question de Doumdomi, mais ça aura peut être un petit effet dans son roman en gestation.

Posté

Il est clair que sans la Lune il n'y aurait pas de vie sur Terre. La Lune maintient l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre, sans ça les pôles seraient plus inclinés et chauffés par le Soleil, le climat serait une catastrophe.

On peut regarder Mars qui a seulement 2 cailloux comme satellites qui ne maintiennent pas son inclinaison.

Posté (modifié)

doumdomi : je viens de passer pas mal de temps à essayer de trouver quelque chose de pas trop irréaliste. Je te fais une proposition, mais ça ne colle pas tout à fait avec ta demande. En fait ça reprend en partie ce qu'a dit Kelthuzad, mais j'ai ajouté des calculs pour préciser.

 

L'idée est donc d'imaginer que la deuxième étoile orbite de façon très inclinée. Ainsi, elle sera alternativement en-dessous puis au-dessus du plan du Système Solaire, donc sera alternativement visible de l'hémisphère sud, puis de l'hémisphère nord (avec une période intermédiaire où elle est visible des deux hémisphères).

 

Le gros problème, c'est la distance. Le compagnon doit être loin des planètes pour ne pas les perturber. S'il est parmi les planètes, il y a même des chances qu'il ait empêché qu'elles se forment ! Donc adieu le cycle de 150 ans : si le compagnon tourne autour du Soleil en 150 ans, c'est qu'il est plus proche de nous que Pluton, en plein dans le Système Solaire, qui du coup n'existe probablement pas... Mais s'il est loin, il sera discret. Par exemple Proxima, vue depuis Centaurus A, est de magnitude apparente 4,5 : celle d'une étoile à peine visible à l'oeil nu.

 

Ou alors on prend une étoile plus brillante que le Soleil (comme elle est lointaine, elle semblera plus faible). Sauf que sa durée de vie est plus courte, elle risque d'avoir déjà explosé...

 

Je propose de choisir comme deuxième étoile Procyon. J'ai trouvé sur Internet qu'elle a une durée de vie de 6 milliards d'années, c'est suffisant. Caractéristiques :

- Magnitude absolue 2,65.

- Diamètre : 2,05 fois celui du Soleil.

- Masse : 1,42 fois celle du Soleil.

- Type spectral F5 (étoile blanche à peine jaunâtre).

 

Aujourd'hui Procyon est âgée de 2,5 milliards d'années, ici on va supposer qu'elle en a 4,5 milliards.

 

Procyon est donc l'étoile principale. Elle possède un compagnon lointain, le Soleil. Celui-ci est entouré d'un cortège de planètes dont le plan orbital est très incliné par rapport au plan Soleil/Procyon. Ça me semble raisonnable si Procyon est nettement plus loin que les planètes.

 

Mettons que sa distance soit de 500 UA (c'est déjà plutôt proche, ça perturbe probablement un peu les mouvements planétaires, mais espérons que ça reste discret).

- Vue depuis la Terre, Procyon est distante, en moyenne, de 500 UA. À cette distance, son diamètre apparent est de 7,9" : trop petit pour être perceptible.

- À cette distance, Procyon a une magnitude apparente de -15,4. C'est nettement plus brillant que la Pleine Lune.

- Compte tenu de la distance et en vertu de la troisième loi de Kepler, le Soleil tourne autour de Procyon en 7187 ans. Eh oui, le cycle est forcément beaucoup plus long que 150 ans si on veut éloigner l'étoile...

 

Procyon, vue de la Terre, est donc quasiment fixe. Elle met 20 ans pour se déplacer de 1°. Les habitants de la Terre ont donc un spectacle étrange : il y a dans le ciel une étoile qui brille plus que la Lune ; elle est bien sûr facilement visible en plein jour, et la nuit lorsqu'elle est levée, c'est le crépuscule, il fait presque jour (plus que par temps de Pleine Lune). Si l'orbite est inclinée, toute la Terre ne peut pas la voir. Lorsqu'elle est située au sud de l'écliptique, elle n'est visible que depuis l'hémisphère sud et, éventuellement, des habitants de l'hémisphère nord qui sont à basse latitude. Mais un autre phénomène étrange apparaît pour ceux qui sont un petit peu trop au nord pour la voir : ils ne voient pas l'étoile, ne savent peut-être pas qu'elle existe (sauf s'ils font du tourisme au Sud...) mais ont droit de temps en temps à un léger crépuscule (lorsque l'étoile est juste sous l'horizon).

 

Un jour, les habitants de l'hémisphère nord voient l'étoile émerger à l'horizon sud. Elle remonte, lentement mais sûrement. Génération après génération, elle gagne un degré, puis encore un autre. J'imagine que la période où l'étoile apparaît ne laisse pas indifférent.

 

Bref, j'ai sacrifié le cycle de 150 ans. Comment pourrait-on imaginer qu'une étoile soit visible seulement d'un côté et rarement de l'autre sachant que tout tourne dans l'univers ?

 

À mon avis il faut soit sacrifier de la vraisemblance, soit sacrifier les demandes originales du scénario. En tant que lecteur de S.F. qui a lu Helliconia (l'exemple à suivre !), seule la seconde alternative me convient.

Modifié par 'Bruno
Posté

Ouaow merci pour toutes ces précisions, c'est vraiment fortiche ! J'ai bien fait de venir poser mes questions ici :-)

 

 

Fred_76 Tiens, je me posais l'autre jour la question. Où en serait la vie sur Terre s'il n'y avait pas la Lune ? Les marées qu'elle induit poussent les animaux marins côtiers à être souvent hors de l'eau ce qui a contribué à leur donner l'envie d'avoir des pattes. Sans marée, auraient-ils eu cette idée ?

 

Bon ça ne répond pas à la question de Doumdomi, mais ça aura peut être un petit effet dans son roman en gestation.

 

Eh bien ce sont des réflexions que je trouve tout à fait fascinantes, quoique je n'y connaisse trop rien. Juste en passant, je recommande l'Entraide de Kropotkine sur l'évolution et les interactions entre les espèces (lors de l'apparition de la vie et notamment après), mais je ne me souviens pas qu'il mentionnait les marées particulièrement.

 

Aujourd'hui Procyon est âgée de 2,5 milliards d'années, ici on va supposer qu'elle en a 4,5 milliards.

 

Procyon est donc l'étoile principale. Elle possède un compagnon lointain, le Soleil. Celui-ci est entouré d'un cortège de planètes dont le plan orbital est très incliné par rapport au plan Soleil/Procyon. Ça me semble raisonnable si Procyon est nettement plus loin que les planètes.

 

Ouarf va falloir que je fasse un petit plan pour visualiser, j'essaye de vous transférer ça. Bon les échelles ne sont évidemment pas justes, et l'inclinaison est mal représentée mais mes cours de dessin tech remontent et la perspective ça a jamais été mon truc... mais si je comprends bien c'est ça ton idée..?

Mais pourquoi faut-il vieillir Procyon de 2M et demi d'années ? Pour son intensité/rayonnement ?

 

Au sujet de la distance de procyon ne t'en fais pas, personne du récit n'a accès à un tel degré de précisions, si je reste assez vague, et qu'il est clair dans le récit que les orbitales ne sont pas le centre de l'intrigue, je ne devrais pas trop offusquer la communauté hard-science.

 

Procyon, vue de la Terre, est donc quasiment fixe. Elle met 20 ans pour se déplacer de 1°. Les habitants de la Terre ont donc un spectacle étrange : il y a dans le ciel une étoile qui brille plus que la Lune ; elle est bien sûr facilement visible en plein jour, et la nuit lorsqu'elle est levée, c'est le crépuscule, il fait presque jour (plus que par temps de Pleine Lune). Si l'orbite est inclinée, toute la Terre ne peut pas la voir. Lorsqu'elle est située au sud de l'écliptique, elle n'est visible que depuis l'hémisphère sud et, éventuellement, des habitants de l'hémisphère nord qui sont à basse latitude. Mais un autre phénomène étrange apparaît pour ceux qui sont un petit peu trop au nord pour la voir : ils ne voient pas l'étoile, ne savent peut-être pas qu'elle existe (sauf s'ils font du tourisme au Sud...) mais ont droit de temps en temps à un léger crépuscule (lorsque l'étoile est juste sous l'horizon).

 

Un jour, les habitants de l'hémisphère nord voient l'étoile émerger à l'horizon sud. Elle remonte, lentement mais sûrement. Génération après génération, elle gagne un degré, puis encore un autre. J'imagine que la période où l'étoile apparaît ne laisse pas indifférent.

 

Ca c'est génial, je vais sans doute pouvoir intégrer ça tel quel à l'intrigue et à la datation. J'avais justement besoin d'ères ou de cycles physiques !

Mais donc, pour peu qu'on soit dans une ère où Procyon brille haut dans le ciel, les nuits ne sont jamais noires, ce qui doit faire des cycles étranges dans la croissance de la flore (et donc par impact de la faune), sans parler du mode de vie du continent sud..

 

Bref, j'ai sacrifié le cycle de 150 ans. Comment pourrait-on imaginer qu'une étoile soit visible seulement d'un côté et rarement de l'autre sachant que tout tourne dans l'univers ?

 

À mon avis il faut soit sacrifier de la vraisemblance, soit sacrifier les demandes originales du scénario. En tant que lecteur de S.F. qui a lu Helliconia (l'exemple à suivre !), seule la seconde alternative me convient.

 

Enfin, pour les 150 c'était plus suggéré par l'intrigue, mais comme y a rien de fait, encore je pourrai me creuser avec des cycles plus longs.. Et puis c'est la troisième ou la quatrième fois que j'entends en différents endroits parler de Helliconia, je pense que je vais devoir le lire ! En Sf je suis vraiment resté bloqué sur Dune, et après avoir lu La Culture de Banks, j'ai pratiquement abandonné le genre... :-(

procyon.jpg.23122248406e319897f9bf4dde4d5637.jpg

Posté (modifié)

Le dessin est correct, mais avec des étoiles beaucoup plus petites...

 

Mais pourquoi faut-il vieillir Procyon de 2M et demi d'années ? Pour son intensité/rayonnement ?

En réalité Procyon est deux fois plus jeune que le Soleil. Or les étoiles doubles se forment ensemble, donc si Procyon était le comagnon du Soleil, il aurait le même âge que lui. C'est pour que je l'ai « vieilli ».

 

Ca c'est génial, je vais sans doute pouvoir intégrer ça tel quel à l'intrigue et à la datation. J'avais justement besoin d'ères ou de cycles physiques !

Note que les cycles sont vraiment très longs. Si tu veux raccourcir la durée de révolution de Procyon autour du Soleil (en fait toutes les deux tournent autour du centre de gravité commun), il faut rapprocher les deux étoiles, or si Procyon est trop proche, elle perturbe le Système Solaire...

 

Mais donc, pour peu qu'on soit dans une ère où Procyon brille haut dans le ciel, les nuits ne sont jamais noires, ce qui doit faire des cycles étranges dans la croissance de la flore (et donc par impact de la faune), sans parler du mode de vie du continent sud..

Attention, ça dépend de la latitude ! En fait c'est comme pour les saisons avec le Soleil : il y a une zone où l'on ne voit pas le Soleil, une où on le voit en permanence, et une où il se lève et se couche. Mais si l'orbite de Procyon est plus inclinée, ces zones sont plus ou moins étendues.

 

Mais contrairement à la Lune, notre Procyon est quasiment immobile à l'échelle d'une vie humaine, donc elle se lève et se couche tous les jours plus tôt avec 4 minutes de décalage, comme une étoile. Dans les pays où Procyon est visible mais pas en permanence, elle sera saisonnière : il y aura la saison où elle est visible le jour à côté du Soleil, et celle - six mois plus tard - où elle crée un crépuscule permanent toute la nuit (aux saison intermédiaires, elle n'est visible que l'après-midi et en début de nuit, ou bien qu'en fin de nuit et au matin).

 

Quelques petits calculs utiles pour se faire une idée, pour jouer avec les situations... :

 

- Notons L la latitude du lieu et D la déclinaison de Procyon. (La déclinaison est une sorte de latitude céleste).

 

- Pour un lieu de l'hémisphère nord, Procyon culmine au-dessus de l'horizon sud. Pour un lieu de l'hémisphère sud, c'est le contraire.

* Depuis l'hémisphère nord, au moment de sa culmination elle culmine à h = 90° - L + D degrés au-dessus de l'horizon sud (si h<0°, elle n'est jamais visible ; si h>90° elle culmine en fait au-dessus de l'horizon nord, et ce avec une hauteur de 180°-h (c'est un cas un peu compliqué qui concerne par exemple la Grande Ourse chez nous : l'astre reste toujours au nord)).

Exemple : si D = -67° (pôle sud du plan du Système Solaire) et L = 48° (Paris) alors h = -25° : Procyon n'est jamais visible (une valeur négative, c'est en-dessous de l'horizon). Si L = 15° (Dakar), h = 8° : Procyon est tout juste visible, mais reste basse.

* Depuis l'hémisphère sud il faut utiliser h = 90° + L - D (au-dessus de l'horizon nord). Depuis Melbourne (L = -38°) on aura h = 119° : elle passe "derrière" le zénith (90°).

 

- L'arc diurne est l'arc que parcourt un astre entre son lever et son coucher. Le semi-arc diurne (entre son lever et sa culmination, ou entre sa culmination et son coucher) se calcule ainsi :

* cos(SAD) = -[ tan(L) tan(D) ] (en négligeant la réfraction).

* Si cos(SAD) > 1, l'astre ne se lève jamais ; si cos(SAD) < -1, l'astre ne se couche jamais (c'est peut-être le contraire depuis l'hémisphère sud).

* Sinon, on peut calculer SAD en degrés, et alors la durée de visibilité de l'astre, en heures, est égale à SAD/15 (en négligeant le fait que le jour sidéral est de 23h56m et non 24h00m, donc c'est un résultat approché).

 

Exemple : L = 15° (Dakar), D = -67° (pôle sud du plan du Système Solaire), ça donne cos(SAD) = 51° = 3,4 h. Donc, en gros, l'étoile reste visible au ras de l'horizon sud (8° maxi) environ 7 heures.

 

- Notons I l'inclinaison de l'orbite (apparente) de l'étoile par rapport à l'équateur de la Terre, P la période de révolution apparente de Procyon autour du Soleil (ou l'inverse) et t le temps écoulé depuis le moment où l'étoile était le plus au sud possible. On peut calculer la déclinaison de l'étoile par cette loi un peu simpliste :

D = - [ I cos( 360° t/P ) ].

 

Exemple : avec I = 67°, P = 7187 ans, on trouve que 1500 ans après sa position la plus au sud, D = -17,2°. L'étoile est visible depuis Paris (L = 48°) : elle culmine à environ 25° de hauteur, se lève 4h40 avant sa culmination et se couche 4h40 après.

Modifié par 'Bruno
Posté

Ca devient beaucoup trop tendu pour moi, mais ça me donne déjà une bien meilleure compréhension de l'ensemble. En tout cas, tout seul je n'aurais jamais trouvé. Je crois que je vais pour le moment me contenter des valeurs telles qu'elles sont là et reconsidérer l'impact sur le monde.

 

Merci à tous.

do mi

Posté

Hello,

 

puisqu'on est dans la science fiction matinée d'heroic fantasy, certains d'entre vous, en regardant "Game of thrones", se sont peut-être comme moi aussi posé la question de savoir comment il était possible d'avoir des hivers de plusieurs années et de durée aléatoire; là aussi la réponse "tourne" autour de 2 étoiles...

 

http://www.courrierinternational.com/article/2014/03/07/westeros-sur-orbite

 

A+

philgood

  • 1 mois plus tard...
Posté (modifié)

Bonjour à tou-te-s !

 

Je me permets de poursuivre ici mes questions quant au roman de sf et autres affabulations scientifiques. C'est sans doute hors-sujet (..modo?), mais y'a encore un peu d'astro-physique dedans! (dessous?dessus?)

 

______

 

 

Bon, j'en suis à peu près resté là au niveau de la cosmologie, je pensais juste diminuer la taille de Gaïa (75-80% de la masse de la terre), car j'ai besoin d'une géographie concentrée, dense, je ne sais pas comment dire... Où le développement de la vie serait soumis à des contraintes particulièrement violentes. Allons-y.

 

Si sa masse diminue, Gaïa se rapproche du soleil. Quels seraient les modifications par rapport à nous ? Les années et saisons sont plus courtes. Le soleil fait fondre les pôles, les températures grimpent, rendant la vie à l'équateur impossible. Le 'Clair d'Etoile' nocturne émit en alternance par Procyon altère la croissance des végétaux, voire le comportement animal.

Gaïa aurait une lune voire deux, pareille(s) à la nôtre, mais est-ce que Procyon peut-avoir une influence par son attraction (par ex, les marées) ? J'imagine que c'est dure à imaginer, puisque nous n'avons pas d'étoile aussi proche que ceux de Gaïa ont Procyon, si je n'en perds ma buse ?

 

______

 

 

Deuxième question un peu moins astro, plus de la pico-physique, c'est à propos de l'énergie. J'essaye de pas rentrer dans les détails du raisonnement (certainement faux, ça n'a pas d'importance ici), mais en bref :

J'avais vu que les 'énergies fossiles' dont nous disposons sont pratiquement toutes dues au fait de l'ensevelissement des règnes des dinosaures et autres (végétal &co) en une couche organique protégée par les catastrophes climatiques, dont on tire aujourd'hui le carbone via les mines, et le pétrole, comme on sait.

Or donc sur Gaïa, j'ai besoin d'une telle forme d'énergie (que le pétrole, en rendement) et j'en voudrais une qui soit même plus évoluée, pour témoigner du contraste entre une science qu'on manipule par formule sans vraiment pouvoir expliquer son fonctionnement et les résultats impressionnants qu'elle permet.

Suite à une bonne discussion avec un prof, je me suis un peu intéressé à la physique quantique (j'ai vu des vidéos de vulgarisation sur internet, la science expliquée par mister Green ou chai-pas-quoi :confused:) qui est un peu notre équivalent à nous. Alors dans l'idée, cette nouvelle forme d'énergie utiliserait un peu la théorie des cordes, mais interprétée à travers le filtre d'une religion humaniste et scientiste. Cela me permet d'inclure la dimension technologie et Science-Fiction dans un monde proche du Moyen-Âge ou de la Renaissance.

Voici (version 1 puis l'ajout récent que je vous soumets) :

 

(...)Ce 'liquide' permet de manœuvrer et d'actionner de puissantes machines (en bois, en pierre, et récemment, en alliage d'intention) utilisées lors de la construction des Cathédrales, et étant à la base des technologies de l'armement moderne. Le liquide permet de rentrer en 'résonnance' avec une de la matière inerte, qui se manifeste la plupart du temps en énergie.

Une limite de la machine est le besoin d'un vecteur/traducteur susceptible de traduire cette énergie brute en énergie efficiente, ce qui demande un savoir-faire d'expert et des interfaces fragiles. Les machines fonctionnent donc avec puissance jusqu'à ce que ce vecteur casse et laisse l'énergie se tarir ou se disperser. Si les vecteurs tenaient indéfiniment, les machines pourraient fonctionner probablement sans interruptions, mais on a jamais réussi à trouver une composition efficiente.

Les machines plus complexes que des grues ou des monte-charge nécessitent d'êtres commandées par un Pilote. C'est un ingénieur qui guide les transmissions d'énergies en plaçant son cerveau en réseau avec les nœuds d'énergies ce qui requiert un entraînement psychique important et le soumet à de gros risques de dysfonctionnement, notamment à cause des ruptures des vecteurs*; l'énergie libérée a de fortes chances d'exploser, ce qui grille le cerveau de l'opérateur et détruit la machine.

 

"NOTES

 

1. Le Liquide d'intention.

Est le nom vulgaire qui désigne le phénomène de production de l'énergie des Hommes du Pays de la Faille. Les synaptes et techniciens parlent plutôt de l'énergie-vecteur à particules. Ils ont déjà compris que l'univers se compose par associations moléculaires d'infimes éléments, qu'ils appellent les particules et qui sont, selon la Vraie Foi, dotées de vie, d'une conscience cosmique énergétique qui imprègne même la plus insignifiante d'entre elles, quel que soit le matériau ou le corps où on la retrouve. Le liquide permet d'agir au niveau particulaire, de donner un direction, un sens et une intensité (=> vecteur) aux particules de telle ou telle matière, partie, etc.

 

Le liquide se présente sous forme de solution, qui contient en données physio-chimiques le code particulaire de la matière à mouvoir. Cette solution circule dans des tubes à travers la machine. Le code particulaire est une copie des structures moléculaires de la machine, qui 'résonnent' avec leur double codé. Cette résonnance active le liquide dans ses conduits, et grâce au panneau de contrôle, le pilote stimule les vecteurs via des influx chimiques, et par le phénomène de miroir, la structure réplique le code, réalisant ainsi la transformation de l'énergie par la mise en mouvement des turbines et autres ressorts mécaniques.

 

Comme le liquide continue de circuler et d'agiter la matière particulaire, la production d'énergie est constante, et celle-ci nécessite d'être évacuée en permanence, sous peine de briser les vecteurs par surcharge d'énergie, rendant la machine inutilisable et le fluide, perdu. Un système de pompe (transformateur?) transforme une partie de l'énergie excédentaire en chaleur ou en lumière ce qui est à l'origine de l'architecture d'intention.

 

Les Hommes ont construit leurs bâtiments avec cette énergie en flux continu, jusqu'à en faire non seulement des centrales d'énergie, mais aussi de gigantesques machines-complexes. Les principaux risques rendant l'usage des machines périlleux surviennent lorsque la machine utilise ponctuellement de grandes quantités d'énergie, typiquement, les machines individuelles de combat*; tandis que les plus sécuritaires sont celles qui diffusent en continu une même quantité d'énergie, typiquement l'architecture d'intention..."

 

Alors, est-ce que ça cogite ou on y croit pas du tout ? Evidemment là j'explique pas tout, c'est juste une note pour illustrer le fonctionnement d'une machine. Je ne dis pas que le liquide est extrait des parois de la Grande Faille, ni comment il est raffiné, blablabla.. Il y a donc des zones d'ombres volontaires (et fortuites, malheureusement).

Moi je trouve ça simple, naïf, certes, mais dans le ton du roman ce sera suffisant. J'ai pas envie d'écrire un bouquin de physique, donc je vais me limiter au strict minimum quand je raconterai la science sur Gaia ; ceci ne sont encore que des notes explicatives, pas le bouquin en lui-même rassurez-vous.

 

______

 

 

Voilà, première épine la masse plus petite de Gaia, quels changements ça pose, qu'est-ce que j'oublie dans les gros facteurs.

Deuxième épine, l'énergie: est-ce suffisamment plausible comme énergie fossile, sans que la comparaison avec le pétrole soit vulgaire et dénuée d'intérêt ?

 

Je me tourne vers vous parce que je tombe en panne de source d'inspi. (Je n'ai pas retrouvé le sujet 'théorie des cordes' pourtant je l'avais vu dans l'coin.) Si vous avez des documentaires de vulgarisation un peu moins américains, je suis preneur. Ou si vous pouvez me conseiller des bouquins pour m'éviter du plagiat c'est bien aussi.

 

Bonne soirée à toutes et tous !

Modifié par doumdomi
  • 2 semaines plus tard...
Posté

Je n'aime pas du tout ce délire new-ageux avec l'énergie cosmique. Trop de mauvaises connotations pour moi.

Posté (modifié)

Moyen Ageux ?

 

L'énergie intentionnellement dégagée par un corp mouvant à l'époque, pouvait se concentrer assez rapidement pour adapter l'environnement (et les autres au passage) à sa propre volonté. Voici la machine la plus aboutie :

 

Naheulcouv3Dm.jpg

 

Pour le reste

 

Voilà, première épine la masse plus petite de Gaia, quels changements ça pose, qu'est-ce que j'oublie dans les gros facteurs.

Facile, elle a perdu la Lune... mais cela va avoir plein d'impacts :

- quasiment plus de marées => impact sur les courants marins et donc le climat

- la Terre va se rapprocher du Soleil (de combien, je ne sais pas)

- corrolaire : ca va chauffer plus

- sans la Lune, l'inclinaison de la Terre ne sera plus aussi stable et l'axe de rotation de Terre aura une nutation bien plus grande et irrégulière => impact sur de longues périodes de climat

 

Deuxième épine, l'énergie: est-ce suffisamment plausible comme énergie fossile, sans que la comparaison avec le pétrole soit vulgaire et dénuée d'intérêt ?

Je dois être trop scientifique dans l'âme et pas assez ésotériste pour comprendre quoique ce soit à ton "énergie/liquide d'intention"... Mais bon, si les croyances du "peuple des failles" le disent... J'étais bien plus convaincu par les descriptions de Marion Zimmer Bradley sur le pouvoir du laran renforcé par l'effet catalyseur des pierres de matrice.

Modifié par Fred_76
Posté

Y a encore 10 ou 15 ans si quelqu un nous avait ecrit un roman disant qu on trouverait des terres au centre de certains systemes solaires ... la communauté scientifique aurait sauté de sa chaise en disant que c'est tout simplement impossible etc etc et que le roman perd en crédibilité a cause de ca.

 

Neanmoins les moeurs sont en train de changer. Deja car on en apprend de plus en plus et on decouvre aussi que dans l'univers ... presque tout est possible. c'est a notre echelle qu'on arrive pas a la comprendre.

 

Alors si tu veux ecrire un roman SF. Base toi juste sur des faits que l'on connait actuellement.... puis 'brode' par dessus.

 

Je te conseille par exemple 'Mars la rouge, verte et bleu' C'est l'exemple typique d'un roman 'science realité'. Tout est basé sur des concepts reels dont on est sur...

Posté

Mais non Arktype, si les auteurs avaient tenu ton raisonnement, Barjavel, Jules Verne, Isaac Asimov pour ne citer qu'eux, n'auraient jamais écrit.

 

Ils avaient l'habileté linguistique de nous faire comprendre simplement des choses compliquées et pas forcément admises de la communauté scientifique à leur époque.

 

Mais j'avoue que je trouve la prose ci-dessus sur le Liquide est pour le moins obscure et alambiquée. Ce n'est pas en compliquant le texte avec plein de termes à l'aspect scientifique qu'on rend un sujet scientifique.

 

Plein d'auteurs ont abordé la description de sujets complexes de façons très différentes. Les uns par une explication didactique au début de leur roman, d'autres grâce à des renvois en bas de page ou en annexe, d'autres encore en dispersant l'explication dans le roman, au fur et a mesure de l'utilisation des propriétés... bref autant de moyens que d'auteurs. Le tout étant de faire passer le sujet sans rebuter le lecteur.

 

Peu importe que ce soit scientifiquement fondé. Ce qui est par contre une arnaque et me choque, c'est l'approche prise par le scribouillard auteur du roman de gare Da Vinci Code qui affirme en préambule que tout est vrai et fondé alors que tout est pipeau et élucubration.

Posté (modifié)
Si vous avez des documentaires de vulgarisation un peu moins américains, je suis preneur. Ou si vous pouvez me conseiller des bouquins pour m'éviter du plagiat c'est bien aussi.

 

En roman de SF écrit par un auteur français à culture scientifique (École Nationale Supérieure des Arts et Métiers) tu as le très bon, je dirais même même excellent livre Les plieurs d'espace de Jérôme Onof qu'on trouve en format Kindle pour moins de 3 EUR chez Amazon ou moins de 20 EUR en format papier sur la Fnac.

 

Plus ancien, tu as le précurseur de Jules Verne, Louis Figuier, qui a notamment été le témoin de la révolution industrielle qui a bouleversé l'Europe entre 1850 et 1890 de façon autrement plus radicale que la révolution informatique d'après guerre. Ses livres Les merveilles de la science ainsi que 20 à 30 ans plus tard Les Nouvelles Conquêtes de la science. Entre les deux séries : la révolution industrielle !

Modifié par Fred_76
Posté

La meilleure façon de faire avaler un truc est de ne pas en parler, ou très peu. Asimov n'explique jamais clairement ce qu'est l'hyperespace ou comment fonctionnent les cerveaux positroniques, puisque pour les personnages c'est aussi banal qu'un moteur a explosion l'est pour nous. C'est pareil pour les différentes formes de magie en HF: à trop les expliciter, on risque de faire appel au sens logique du lecteur qui comprendra que c'est bidon et se détachera du coup du récit.

Posté
tu as le précurseur de Jules Verne, Louis Figuier, qui a notamment été le témoin de la révolution industrielle qui a bouleversé l'Europe entre 1850 et 1890 de façon autrement plus radicale que la révolution informatique d'après guerre. Ses livres Les merveilles de la science

Ouvrages de vulgarisation remarquables et de lecture aisée. Les gravures en noir et blanc sont magnifiques. Dans ces livres transparaissent les espoirs, un peu naïf, du 19e siècle dans le développement toutes directions de la Science et de la Technique.

Posté
Ouvrages de vulgarisation remarquables et de lecture aisée. Les gravures en noir et blanc sont magnifiques. Dans ces livres transparaissent les espoirs, un peu naïf, du 19e siècle dans le développement toutes directions de la Science et de la Technique.

Je les ai tous dans ma biblio (ebay, bouquinistes et Emmaus), c'est vrai qu'ils sont magnifiques.

  • 2 semaines plus tard...
Posté

bonjour,

 

Alors je suis d'accord que c'est présenté de manière gnan-gnan, ou alambiquée, mais l'énergie cosmique on voulait faire raccord avec la cosmologie du départ, c'était un truc pour faire le pont.

 

Le rapport avec Naheulbeuk ?

Facile, elle a perdu la Lune... mais cela va avoir plein d'impacts :

- quasiment plus de marées => impact sur les courants marins et donc le climat

- la Terre va se rapprocher du Soleil (de combien, je ne sais pas)

- corrolaire : ca va chauffer plus

- sans la Lune, l'inclinaison de la Terre ne sera plus aussi stable et l'axe de rotation de Terre aura une nutation bien plus grande et irrégulière => impact sur de longues périodes de climat

 

Ben en fait elle a pas perdu sa lune, y a eu confusion ? Pour Marion Bradley je ne sais pas, je n'en ai lu qu'un qui ne m'avait pas plu. Chacun ses sources. :)

 

Alors si tu veux ecrire un roman SF. Base toi juste sur des faits que l'on connait actuellement.... puis 'brode' par dessus.

 

Bof, en fait c'est même pas le but. On va juste partir de la SF comme terreau de l'imaginaire. Après on parle surtout d'un monde et de son histoire, puis des humains qui l'incarnent. Il n'y aura pas un passage du genre 'définition du liquide' ou explication des sciences, dans le bouquin, mais j'avais besoin d'une idée de base dans ma tête. Il y aura plutôt une réflexion sur l'industrialisation, la modernité face à la tradition qu'on illustre notamment avec la science.

D'en avoir rediscuté avec mon 'collègue' on s'était de toute façon accordés à dire que ça n'allait pas être très utile.

 

FRED 76

Mais j'avoue que je trouve la prose ci-dessus sur le Liquide est pour le moins obscure et alambiquée. Ce n'est pas en compliquant le texte avec plein de termes à l'aspect scientifique qu'on rend un sujet scientifique.

 

Je suis d'accord, d'autant que c'est pas évident à expliquer ce que j'ai dans ma tête. J'arrive déjà plus à me relire, je vais laisser tomber le détail, je crois.

Quant à Da Vinci Code, ça ne m'étonne pas trop, vu la suffisance du propos. Mais sur la révolution industrielle, ça m'intéresse à fond, d'autant que j'ai pas encore investi le sujet, et c'est à l'ordre du jour. :)

 

Merci de votre participation!

a+

  • 1 mois plus tard...
Posté

Bonjour,

 

Je viens de lire tout ce qui a été mis plus haut et je viens en rajouter une couche aux incultes de l'astronomie.. mais si ça peut vous rassurer, je n'écris pas de bouquins. :be:

 

Nous sommes une petite équipe d'étudiants travaillant sur un projet de jeux vidéos (suite à un concours). Notre objectif est de créer un monde inconnu, nouveau mais qui serait "possible" scientifiquement.

 

Je me rends compte que nous avons les mêmes problèmes que nos amis écrivains plus haut..

 

Nous avions en tête de créer un système façon système solaire de 14 planètes, tournant autour d'un astre. L'action se passe sur une de ces planètes, permettant donc la vie, mais nous voulions lui donner 8 satellites.

 

Est-ce que c'est possible ? Qu'une planète comme la Terre ait 8 satellites ?

Quelles en seraient les conséquences ?

 

J'ai téléchargé un logiciel (assez sympa) qui s'appelle Univers Sandbox et qui permet de faire des simulations, je n'ai jamais réussi à faire tenir plus de 3 satellites autour de la terre avant que l'un d'entre eux ne soit éjecté... Néanmoins, ça ne veut pas dire que ça n'est pas possible... (si ?)

 

Bêtement, nous voulions que "l'année" soit divisée en 8 le temps de passage de chacun de ces satellites au dessus d'un territoire, mais je sens que c'est trop simple encore.. Qu'en pensez-vous ?

 

Merci d'avance pour tout!

Posté

8 satellites ?!...

Je ne suis pas encore un expert mathématique de la mécanique céleste, mais pour un corps de gravitation similaire à la Terre, je doute que 8 corps de taille identifiable (depuis la Terre, donc), puissent tenir en orbite sans s'attirer un jour où l'autre et entrer un moment donné en collision.

En revanche, si c'est effectivement envisageable (à son échelle certes, mais Saturne en a bien plus de 200 !), bonjour la complexité des forces de marée à la surface !!!

Posté
8 satellites ?!...

Je ne suis pas encore un expert mathématique de la mécanique céleste, mais pour un corps de gravitation similaire à la Terre, je doute que 8 corps de taille identifiable (depuis la Terre, donc), puissent tenir en orbite sans s'attirer un jour où l'autre et entrer un moment donné en collision.

En revanche, si c'est effectivement envisageable (à son échelle certes, mais Saturne en a bien plus de 200 !), bonjour la complexité des forces de marée à la surface !!!

 

Merci de ta réponse ! Il faudrait donc une planète bien plus grosse que la Terre pour que cela soit possible ?

Posté

Attention, je suis loin d'avoir la science de la plupart des autres intervenants ici ! Je n'ai aucune autre référence à te donner pour prouver mon idée, mais il me semble que oui, ce serait plus pertinent avec une planète plus massive en tout cas, que la Terre. Le champ gravitationnel serait ainsi plus grand, ce qui laisserait théoriquement plus de liberté spatiale pour accueillir une certaine quantité de satellites naturels avec disons plusieurs centaines de milliers à un ou quelques millions de Km d'écart entre chaque composants de ce système. Ca permet moins le risque de collision.

  • 1 année plus tard...
  • 1 année plus tard...
Posté

Bonjour à tous,

J'ai lu à peu près tous les messages de ce forum (j'en ai probablement loupé quelques uns pardonnez moi d'avances si j'ai loupé celui avec ma réponse). Et je recherche un logiciel un peu comme le sien à la différence que j'ai crée un système solaire pour un jeu de rôle et que désormais j'aimerais vérifier si il est plausible sachant qu'il y a plusieurs soleil et lune. Or je n'ai, jusqu'à présent trouvé aucun logiciel (gratuit) me permettant de voir si mon système solaire fonctionne et comment se répartisse les jours et nuits sur la planète principale. Si vous avez des logiciels pas trop trop compliqué à me proposé. :)

 

Cordialement.

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