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Posté

La participation russe ne s’arrête pas aux lanceurs des deux phases du programme.

Roscosmos collabore aussi à l’orbiter TGO (trace gas orbiter ) et intervient en acteur mineur sur le module de descente EDM (2016).

Mais surtout, l’agence russe est en charge de concevoir et de mettre en œuvre la technologie qui assurera la rentrée atmosphérique et la descente du rover ExoMars en 2018.

Si on se réfère aux accords passés entre l’ESA et Roscosmos, nous sommes pieds et poings liés avec ce partenaire.

Posté

Ah mince...

Bon, alors on attend la fin de la crise Ukrainienne, comme nos démocraties sont très vite oublieuses, l'an prochain, personne ne se rappelera qu'il y a eu un problème, non ?

Posté

Effectivement si l'accord avec Roscosmos tombait à l'eau .... il y a de grandes chances (si on peut dire) qu'Exo-Mars aurait trépassé.

Il n'y a vraiment quasi aucune chance que des pays européens veuillent financer le budget manquant en "extra" de leur contribution statutaire.

 

N'oublions pas que le financement de la nouvelle gamme de lanceurs (Ariane 5 ME et Ariane 6) n'est pas encore assuré.

 

De mauvaises langues pourraient dire que les USA ne seraient pas trop mécontents que la mission européenne soit annulée ou ne serait ce que repoussée.

Ils ont lancé le programme Curiosity2 pour 2020 (alors même qu'ils avaient cassé l'accord avec l'ESA en 2012 sur Exo-Mars pour cause de budget).

Si Mars restait leur chasse gardée ... cela leur laisserait, en l'absence de concurrent sur le terrain, la possibilité de faire une découverte en toute primeur (par exemple de bio-marqueurs). Mais de telles langues seraient assurément vipérines.

Posté (modifié)

ExoMars allait déjà de galères en galères.. manquait plus que les tensions politiques !..

 

Si on ajoute à ça le cinquième échec cuisant (en 4 ans) du lanceur Proton survenu ce 16 mai, on va dire qu'on n'en a probablement encore pas fini avec les emmerdements divers et variés sur cette mission..

Modifié par vaufrèges
Posté

L'élection présidentielle du 25 mai en Ukraine donnera déjà une "tendance" : si on va vers une augmentation des tensions ou une certaine forme d'apaisement.

 

Dans ce contexte Exit (ou pas) est un épiphènomène.

Posté
L'élection présidentielle du 25 mai en Ukraine donnera déjà une "tendance" : si on va vers une augmentation des tensions ou une certaine forme d'apaisement.

Dans ce contexte Exit (ou pas) est un épiphènomène.

 

La recherche non militaire, la culture, l'expansion du savoir "gratuit"... sont des luxes que s'autorisent les Nations en paix.

On est ici dans une zone grise entretenue par des groupes parmilitaires ambigus.

Un sujet précédemment fermé nous a montré que l'on est rapidement dans l'irrationnel et l'invective.

 

Une très triste histoire.

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