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Posté
Puisque l'accélération est la dérivée de la vitesse, la vitesse est ce calcule en intégrant l'accélération et en ayant une condition initiale. Dans ce cas, ca donne :

 

V0 + Va * t

 

V0 est le vecteur de ta vitesse initiale. Va est le vecteur de l'accélération qui est constant dans ton cas, norme g et orienté de haut en bas.

 

C'est bien ce que je pensais en calculant la dérivée de ladite équation mais je me suis rendu compte que ça ne colle pas pour plusieurs raisons.

Il me semble que la dérivée d'une équation ne donne la vitesse que si la variable est le temps (ce qui n'est pas la cas ici).

La dérivée est :

g/(V0²) * (1+tan²(alpha))x+tan(alpha)

la dérivée seconde est donc (à vue de nez) :

g/(V0²) * (1+tan²(alpha))

 

Après, il est possible que je me trompe.

Posté
(...)comment calcule-t-on la vitesse globale du projectile (...)

 

Bonsoir

 

avec les conventions posées au début de ce fil, et en supposant qu'il n'y a pas de "résistance de l'air" la méthode la plus simple est :

 

v (verticale) = dérivée de z par rapport au temps = - g.t + v0.sin(alpha)

v (horizontale) = dérivée de x par rapport au temps = v0.cos(alpha)

 

v = racine carrée de (v(vertic)² + v(horiz)²)

 

et hop !

;)

Posté (modifié)

pfiou que de complications !!!

 

pascal parle de la coordonnée d'altitude pour la vitesse et toi romain de la coordonnée horizontale de cette vitesse.

 

De toute façon il faut partir de l'accélération pour déterminer la vitesse puis les coordonnées de la position. Faire le problème dans le sens inverse n'a pas de sens physique. On part de ce qui est connu à savoir la force s'exerçant sur le projectile donc on connait son accélération (2ème loi de Newton).

Modifié par stefg1971
Posté
Bonsoir

 

avec les conventions posées au début de ce fil, et en supposant qu'il n'y a pas de "résistance de l'air" la méthode la plus simple est :

 

v (verticale) = dérivée de z par rapport au temps = - g.t + v0.sin(alpha)

v (horizontale) = dérivée de x par rapport au temps = v0.cos(alpha)

 

v = racine carrée de (v(vertic)² + v(horiz)²)

 

et hop !

;)

 

Ah ben vi, pourquoi j'y ai pas pensé :?::be:

Posté

De toute façon il faut partir de l'accélération pour déterminer la vitesse puis les coordonnées de la position. Faire le problème dans le sens inverse n'a pas de sens physique./QUOTE]

 

J'avais la vague impression qu'on utilisait assez régulièrement des mesures de positions et vitesses pour ensuite déterminer la force qui s'exerce notamment gravitationnelle.

 

Par ex, pour déterminer l'existence de matière noire, de planètes par les perturbations, d' exoplanètes par la méthode des vitesses radiales...

Posté

Le problème de départ dont parlait Astro_Romain était celui d'une trajectoire verticale, il me semble (tu confirmes ?), donc pas besoin de parler de composante horizontale.

Posté
Le problème de départ dont parlait Astro_Romain était celui d'une trajectoire verticale' date=' il me semble (tu confirmes ?), donc pas besoin de parler de composante horizontale.[/quote']

 

Dans le problème initial, il y a :

 

alpha = angle de lancement initial (rad)

 

et sin(alpha) dans l'équation. Donc la composante horizontale en cos(alpha) existe.

Posté
Le problème de départ dont parlait Astro_Romain était celui d'une trajectoire verticale' date=' il me semble (tu confirmes ?), donc pas besoin de parler de composante horizontale.[/quote']

 

"Avant de commencer l'interro écrite, lisez bien l'énoncé" :be: :be: :be:

 

Et moi, comme les copains, il m'arrive souvent de lire "en diagonale"... :rolleyes:

Posté
Je relance avec une autre question ^^ :

comment calcule-t-on la vitesse globale du projectile ?

Il faut partir de l'équation suivante ?

(-g/[2V0²])*(1+tan²[alpha])*X²+tan(alpha)*X

 

Ben oui mais j'ai pose une autre question, donc ça en a peut être embrouillés certains :be:

Donc dans ce cas il faut bien prendre en compte la vitesse horizontale.

Voilà ^^

Posté

Ah oui, il y avait du alpha. Comme on s'est surtout préoccupé de l'accélération verticale, j'imaginais que c'était juste une chute libre, autant (au temps - rayer les mentions inutiles) pour moi.

  • 2 semaines plus tard...
Posté

Avec l'autorisation d'Astro_Romain, je profite de ce fil de discussion pour poser moi aussi une question de physique :)

 

Mon niveau de physique étant très faible merci pour votre effort de réponse claire et concise (dans la mesure du possible évidemment).

 

Voilà :

Je lis un peu partout depuis que je m'intéresse à l'astronomie que l'on distingue 4 forces fondamentales : la force nucléaire forte, la force nucléaire faible, la gravité et la force electro-magnétique. Bon ok.

Maintenant je me pose une question toute simple :

Si je tiens un ballon : quelle force l'empêche de tomber ?

Dans un livre de physique que j'ai sous le nez, l'auteur distingue "frottement" et "forces de champ".

"frottement" ça me va bien pour me dire voilà une force qui s'oppose à la gravité puisqu'elle "empêche" cette force de s'exprimer librement.

Mais ces frottements comment les ranger dans les "4 forces fondamentales" ? Est-ce une force "non-fondamentale" ?

 

Merci beaucoup :)

Posté

De toute façon il faut partir de l'accélération pour déterminer la vitesse puis les coordonnées de la position. Faire le problème dans le sens inverse n'a pas de sens physique./QUOTE]

 

J'avais la vague impression qu'on utilisait assez régulièrement des mesures de positions et vitesses pour ensuite déterminer la force qui s'exerce notamment gravitationnelle.

 

Par ex, pour déterminer l'existence de matière noire, de planètes par les perturbations, d' exoplanètes par la méthode des vitesses radiales...

 

Il me semble que l'on parlait du cas trivial de la chute libre...Inutile d'être pédant.

Posté
Si je tiens un ballon : quelle force l'empêche de tomber ?

Si tu tiens le ballon dans la paume de ta main, c'est la main qui empêche le ballon de tomber, donc c'est la force électromagnétique il me semble, puisque c'est elle qui lie les molécules et empêche les molécules du ballon de passer au travers des molécules de la main (à confirmer).

 

Pour les autres questions, je me demande si ce n'est pas juste une question de vocabulaire (après tout, c'est quoi une force ? juste un produit masse-accélération).

Posté (modifié)

Plus je sers mes doigts, moins il risque de m'échapper...

C'est une histoire de pression exercée, on bloque l'objet...

 

Je vais lire vos liens :)

 

On peut dire que le fait de serrer la balle fait qu'il y a davantage de molécules (de mes doigts et du ballon) comprimées au même endroit (la pression augmente), peut-on en une phrase simple rattacher ça à la notion de force électromagnétique ?

Modifié par yui
Posté (modifié)

http://voyage.in2p3.fr/interactions.html

je cite => "En bref, l'interaction électromagnétique permet d'expliquer presque tous les phénomènes de la vie quotidienne (mis à part la pesanteur)..."

 

enfin j'me comprends...

 

je cite encore :

 

"Cependant, il ne faut pas oublier que l'interaction électromagnétique est aussi la base même de la cohésion de la matière que nous connaissons. En effet, c'est elle qui permet l'existence des atomes, en liant les noyaux atomiques (de charge électrique positive) avec les électrons (de charge électrique négative). Cette liaison permet aussi de combiner les atomes entre eux pour créer des molécules et aussi assurer la cohésion des solides et les propriétés des liquides et des gaz. Ces liaisons entre molécules permettent aussi de comprendre la chimie, et la chimie de certaines classes de molécules permet de comprendre la biologie. Finalement, le comportement de la matière à notre échelle et notre existence même sont des conséquences de l'électromagnétisme.

 

L'interaction électromagnétique est donc responsable de quasiment tous les phénomènes de la vie courante (en dehors de la pesanteur). En particulier, nos cinq sens sont basés sur elle pour interagir avec notre monde environnant. La vue utilise bien sûr la lumière, donc une onde électromagnétique de fréquence bien précise. L'odorat et le goût utilisent des capteurs chimiques pour analyser certaines molécules, donc des liaisons électromagnétiques entre ces capteurs et les molécules analysées. Le toucher utilise l'interaction électromagnétique pour établir le contact entre les capteurs de la peau et le milieu environnant. Enfin, l'ouïe est aussi basée sur le contact avec le milieu environnant, dans ce cas precis l'air, dont les variations de pressions sont analysées en fonction de la fréquence.

 

En résumé, l'interaction électromagnétique est la seule interaction utilisée naturellement par le corps humain pour communiquer, analyser l'environnement (sauf pour distinguer le haut du bas), consommer de l'énergie, se développer, bref pour vivre..."

 

ouais là ça a l'air pas mal

Modifié par bigcrunch
Posté
Si tu tiens le ballon dans la paume de ta main' date=' c'est la main qui empêche le ballon de tomber, donc c'est la force électromagnétique il me semble, puisque c'est elle qui lie les molécules et empêche les molécules du ballon de passer au travers des molécules de la main (à confirmer).[/quote']

Je confirme que c'est bien la force électromagnétique qui empêche les molécules du ballon de passer à travers celles de la main.

 

Bien entendu, la force nucléaire forte joue aussi un rôle dans cette affaire car sans elle les noyaux des atomes ne seraient pas stables et le ballon et la main n'existeraient donc même pas. Mais ce rôle est indirect dans le phénomène qui nous intéresse.

Posté
Mais ces frottements comment les ranger dans les "4 forces fondamentales" ? Est-ce une force "non-fondamentale" ?

 

Merci beaucoup :)

 

Tu peux expliquer toutes les forces à l'aide des quatre forces fondamentales. Dans le cas présent, les frottements s'expliquent avec la force électromagnétique.

Posté

Bonjour,

 

J'arrive un peu tard :D mais je tenais à préciser quelque chose.

En 1967, Abdus Salam et Steven Weinberg on associé les forces électromagnétique et nucléaire faible (==> électrofaible, electroweak en anglais).

Cette théorie a été 'finalisée' par Gerard's Hooft et Martinus Velman.

Il y a eu un petit hic : la théorie dit qu'il y a trois particules représentatives des forces qui n'ont pas de masse (le photon et les bosons W et Z).

Or les bosons ont une masse.

C'est alors que les physiciens ont proposé que juste après le big-bang il n'y avait pas de champs de Higgs (donc pas de masse).

 

Voilà, tout ça pour dire qu'aujourd'hui il n'y a plus que 3 forces fondamentales.

C'est ce que j'ai compris de mon côté.

(en seconde, une prof de physique emmenais ses 1eres au CERN et elle nous a proposé d'y aller en répondant à des questions sur le CERN.)

Bonne jounrée à tous :)

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