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Posté
D'après le même site, mais sur une autre page, l'ouverture la plus efficiente pour la résolution est pour un diamètre entre 1,5 et 2 r0.

 

Oui, mais on peut aller un peu plus loin sans que la qualité moyenne ne se dégrade trop, et la qaulité dans les meilleurs moments de seeing augmente par rapport à D=2*r0.

 

Enfin, que la limite, on la mette a D=2,5*r0, 3*r0 (ou meme 4*r0, ce qui en imagerie planétaire est tout à fait possible, les moments ou le seeing ressemble à ce que le seeing pour un r0 deux fois plus grand ne sont pas si rares), c'est surtout une question de préférences. Est-ce qu'on préfère une image bonne "en moyenne" mais qui livre des détails tout le temps, ou une image dégradée qui de temps en temps se fige et montre plus de details?

Posté
C'est le même raisonnement pour des objets étendus ou ce n'est valable que pour des cas de séparations de sources ponctuelles (en gros ) ?

 

C'est la même chose pour des objets étendus assez lumineux (comme les planètes, la lune ou dans ce cas ci le soleil), comme l'image est la convolution de la source avec le motif de diffraction.

 

Pour les objets étendus visibles en vision nocturne, par contre, c'est la vision humaine nocturne (très floue, et qui ne voit des détails de contraste que quand ils sont relativement hénaurmes) qui détermine la résolution, et alors plus d'ouverture est presque toujours meilleur tant qu'on arrive à cadrer l'objet, parce qu'on peut grossir les détails sans rendre la pupille de sortie trop petite (et donc la luminosité trop réduite).

 

Donc pour observer des nébuleuses planétaires, on peut vouloir beaucoup plus de diamètre d'ouverture que pour voir Mars, par exemple.

Posté

L'observateur est toujours plus sensible au contraste qu'à la résolution. Mais crois moi que quand tu passe d'une lunette de 120 à un mak de 127, tu ne trouvera pas la moindre différence de résolution. Seuls les détails faiblement contrastés sont plus difficiles à observer mais ils sont là !

 

En imagerie, le contraste peut se rattraper très facilement avec un filtre (ondelettes p.ex), et là "l'inconvénient" de l'obstruction disparaît pour laisser la résolution parler !

Posté

Ce n'est comme on le voit pas _seulement_ un légende.

 

En plus, il n'y a pas d'obstruction centrale. Bien sûr, on peut compenser ça avec un plus grande ouverture obstruée, mais alors D/r0 augmente.

 

 

Mais il n'y a pas une seule réponse. Certains préfèrent une image où les détails sont relativement difficiles à voir mais le sont tout le temps, des autres une image instable mais qui se fige de temps en temps et où alors les détails sautent plus aux yeux, et dans le deuxième cas la patience pour attendre les "moments de bon seeing" est variable d'individu à individu.

 

La figure ci-dessus illustre le motif de diffraction de qualité moyenne, ce qu'il ne faut pas oublier. Donc D/r0>2,5 n'est que 'mauvais' 50%du temps...

 

Ma préférence personnelle (quand il y a des diamètres différents sur un site) se situe d'habitude aux alentours de D=2,5r0 (on peut calibrer tout ça si sur le même site quelqu'un photographie avec des longues exposition, car du "FWHM" des étoiles on déduit assez facilement r0), ou une ouverture un peu plus grande mais apodisée.

 

Mais cela n'engage que moi. Ça fait varier ici le "meilleur" instrument d'une lulu 102mm à un 250-300mm assez souvent et plus rarement un gros Dob 400mm.

Posté (modifié)

Il y a moyen d'illustrer tout ça avec "Aberrator", qui permet de simuler un seeing "moyen" en donnant l'erreur RMS sur front d'onde, en moyenne pour des exposition courtes de 0,058*(D/r0)**(5/6). Avec ça et une image "type" on peut simuler plusieurs télescopes avec le même seeing (bien que si on prend une image astrophoto de Jupiter, il faut franchement baisser le contraste pour avoir une vue plus ou moins juste quand on compare).

 

Sur un autre forum quelqu'un l'a fait (en aveugle) pour un seeing avec r0=70mm et r0=150mm, avec cinq télescopes non idéals (une très bonne lulu 102mm, un Mak 127mm, un Newton 150mm optimisé pour planètes, un SCT 200mm et un SCT 300mm).

 

Résultat: tout le monde était d'accord: le 300mm était le plus dégueulasse du lot dans la première simulation, avec le Newton 150mm en tête et la lulu 102mm juste derrière, alors que le gros SCT ratatinait les autres dans la seconde, avec le Mak et la lulu en queue de peloton.

 

Et avec les deux séries, je suis parvenu à identifier les télescopes, même si les images étaient mélangées entre les deux séries.

Modifié par sixela
Posté

Mais il n'y a pas une seule réponse. Certains préfèrent une image où les détails sont relativement difficiles à voir mais le sont tout le temps, des autres une image instable mais qui se fige de temps en temps et où alors les détails sautent plus aux yeux, et dans le deuxième cas la patience pour attendre les "moments de bon seeing" est variable d'individu à individu.

 

C'est ce que j'appelle de mon côté le rapport plaisir/emmerdement :)

 

Au final, et avec l'âge, c'est le seul rapport qui a un sens :)

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