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Mr-white

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Posté

Salut !

Starbear, pardon, j'ai oublié de faire les calculs, j'ai du exagérer, oups...

Par contre, je maintiens, faut vraiment être sûr de son coup pour investir dans un gros diamètre en envisageant de le mettre sur une monture plus tard ! Ca peut coûter assez cher, même d'occasion si le tube est lourd.

Mais c'est sûr que la solution est alléchante, et je l'aurais bein tentée si le budget avait suivi....

 

Bon, et Mr White, tu te contentes de lire tranquillement ? Ton avis après ce débat ? :)

Posté

Tu n'aimes pas prendre l'avion ? Ben si tu veux aller à Tokyo, tu n'as pas le choix ! Tu n'aimes pas conduire les grosses voitures, tu préfères les petites ? (c'est mon cas) Ben si tu veux emmener ta famille avec la caravane, tu n'as pas le choix.

 

En astro, c'est pareil, je ne fais pas de sentiments. Si je veux voir les bras spiraux des galaxies, j'ai besoin de diamètre, et comme je veux pouvoir transporter mon télescope tout seul, ça ne peut être que sur monture Dobson. À moi ensuite de m'y habituer. La fin justifie les moyens (et j'ai de la chance, je m'y suis habitué très facilement).

 

Si on s'interdit la monture Dobson, on s'interdit les bras spiraux des galaxies (à moins d'avoir un poste fixe ou d'être très costaud !), et je trouve ça plus embêtant que d'être obligé de pousser le tube de temps en temps. Mais on n'a pas tous la même notion de ce qui est important et ce qui ne l'est pas. Gérard préfère sacrifier le diamètre mais pas la monture, moi c'est le contraire.

 

Après tout, le ciel à petit diamètre et grand champ est beau également. Moi je préfère les gros plans, voilà tout...

 

Et pour en revenir aux télescopes de débutants, il faut quand même avouer qu'un gros diamètre n'est absolument pas indispensable pour s'initier à l'observation.

 

Ce qui est bien dans un forum d'astronomie, c'est que tous les points de vue s'expriment, et celui qui les lit en gardant un esprit critique pourra essayer de voir s'il se reconnaît dans l'un ou l'autre. Alors qu'en demandant seulement à un vendeur, on n'a qu'un point de vue...

Posté

Le dob c'est très bien tant que l'on ne souhaite faire que l'observation visuelle. Si tu souhaites te lancer dans la photo ou l'imagerie, une monture équatoriale est indispensable, et même de préférence une monture bien dimensionnée dans le cas de la photo longue pose. On va me dire que pour les dobsons il existe des tables équatoriales mais quand on sait que l'on est limité à 1 heure de suivi puis qu'il faut remettre à 0 le mécanisme à chaque fois, je suppose qu'après quelques nuits le record du monde de lancer de table équatoriale sur lit d'orties fraiches finit par envahir ton cortex cérébral.

 

Pour ma part j'ai les 2 : Un dobson XT 12, tip top en visuel et un télescope de 180 mm sur monture équatoriale que j'utilise essentiellement pour la photo (et un peu visu de temps en temps). A toi de voir quel orientation tu souhaites prendre lors de tes observations.

 

Albéric

Posté

;) Hola Gérard, que voilà une expression radicale d'une opinion subjective. Sur le fond, il n'y a rien à redire d'une opinion subjective, mais j'aimerais revenir sur quelques points "objectifs"...

 

 

Je trouve le Dobson d'un archaïsme préhistorique. Avant d'observer, il faut préparer ses chemins. Je n'aime pas, les cartes existent, c'est fait! Alors il faut emmener les cartes avec soi. Le papier n'aime pas la rosée!

 

Si on s'en tient aux faits, la monture dobson est une invention plus récente que la monture équatoriale. Il n'est pas absolument nécessaire de préparer ses chemins, c'est seulement pour observer de nouveaux objets dont on ne connait pas encore l'emplacement et l'itinéraire qui y mène.

 

Une fois qu'on a trouvé un objet, pour le suivre il faut tirer-pousser, ce mouvement est anti-naturel au possible
*

 

Ben non, c'est assez naturel, comme de suivre un oiseau aux jumelles...

 

 

Ce truc là est pour moi d'un archaïsme immonde!
Archaisme, pourquoi pas, c'est un fait (au même titre qu'Homére est un grec archaique, il n'en reste pas moins un grand poète). Immonde est un jugement de valeur par contre...

 

je considère comme l'expression achevée de la souffrance stellaire! Des masos...

 

Alors là, pas d'accord du tout, en tout cas en ce qui me concerne...

 

le Dobson a été bricolé par le pasteur Dobson, il est bien connu que ces gens là trouvent la rédemption dans la souffrance...

 

Je n'ai pas de sympathie particulière, au contaire, pour les pasteurs et tout ce qui porte soutane au propre comme au figuré, mais dans ce cas particulier, le camarade Dobson a plutôt baucoup fait pour la démocratisation de l'astro. L'idée du dobson initialement, c'est un gros diamètre très économique, matériaux de récupération, verres de seconde qualité, etc...

Posté

j'ai l'impression que le Dobson est plus apprécié que les autres, la photo ne m'intéresse pas pour l'instant et avant de commencer à photographier, je vais commencer à observer.

De toute façon vu le pris des téléscopes, je ne vais pas le commander au hasard sur internet pour être déçu (et ruiné) par la suite, j'irais peut être à l'astronome à Lorient et la-bas je pense que le "gentil monsieur" qui les vends s'y connait bien (j'espère) et saura me conseiller selon ce que je vaux faire.

En tout cas, merci tout le monde pour m'avoir éclaircit.

Posté

Coucou! Je peux entrer?

 

D'abord une précision par rapport à la confusion possible pro-Dob versus pro-Newt: Lafanet voulait dire pro-"tube-Newton-monté-sur -base-altaz-dobson" versus pro-"plus petit-tube-Newton-monté-sur équatoriale".

Dans ce débat on ne cite même pas d'autres querelles comme réfracteur grand champ versus focale longue ou encore Mak et SC.

 

Connaissant les joies de l'équatoriale ainsi que celles du dob, voici mon avis: observer assis atténue l'archaïsme du suivi pousser-tirer.

 

Patte.

Posté
je n'aime pas le coté "allez a tel coordonnée et regardez ça", comme je n'aime pas le goto qui a mon gout deconnecte l'observateur du ciel...

 

Oui, c'est bien exprimé cette histoire de "déconnexion". Se promener manuellement dans une région du ciel à la recherche d'objets communs ou rares procure une familiarité, une complicité avec la zone explorée, et va bien au-delà du seul pointage de l'objet.

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