Emission de photon

[dharkan]

Bonsoir,

 

en cette fin d'après-midi j'ai une discussion/réflexion assez théorique avec un pote.

Celle-ci concernait la matière baryonique et la matière noire.

Au court de nos échanges sur la matière baryonique, nous en sommes venu à parlé de l'anti-matière.

Maintenant que les bases sont posées je vais tenter de m'expliquer au mieux !

 

En sachant que si on excite un atome d'hydrogène lorsque son électron sautera une couche électronique, un photon sera émis. Coooooooool de la lumière . Mais en sachant que si nous avons un atomes d’anti-hydrogène pour lequel on viendrai exciter son positron un "anti-photon" serait émis. Et maintenant cela se corse (non pas la Corse ! ).

Pour ma part, un photon ou un anti-photon cela reste une "onde-corpusculaire" et donc de la lumière "jailli" (j'aime pas trop se terme mais on s'en accommodera). Maintenant admettons que la matière baryonique soit composée de 50% de matière et 50% d'anti-matière, lui me dit que les photons produit s'annuleraient, un peu comme si il y aurait un photon blanc et un photon noir. Seulement, pour ma part, un photon est électriquement neutre, donc qu'il provienne de matière ou d'anti-matière, les deux photon aurons bien les même propriété intrinsèque ?

 

Voila j'aimerai savoir lequel de nos deux raisonnements est dans le vrai.

Merci pour m'avoir lu !

[pascal_meheut]

Il n'y a pas de "photon blanc" et de "photon noir", juste des photons. Et le photon est sa propre anti-particule.

Ton raisonnement est le bon : la source matière ou anti-matière ne change rien.

[Lolo]

Oui, le photon, qui sert de messager à l'interaction électromagnétique, est sa propre anti-particule.

 

C'est en fait aussi le cas des huit gluons, qui servent de messagers à l'interaction forte.

 

Ce serait aussi le cas du graviton, qui servirait de messager à l'interaction gravitationnelle, en supposant qu'il existe et se comporte comme on le pense.

 

Pour l'interaction faible, il y a trois messagers et un seul des trois est sa propre antiparticule, les deux autres étant chacun l'anti-particule de l'autre des deux. Exactement comme si ces trois particules étaient les racines cubiques de l'unité et leurs anti-particules leurs conjugués complexes respectifs.

 

Il existe d'autres particules qui sont leur propre anti particule, comme le pion π0, mais ce sont des particules plus complexes.