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contre l'empilement de revues, choisir entre 1&2, puis entre 3,4,5, puis entre 6,7,8  

67 membres ont voté

  1. 1. contre l'empilement de revues, choisir entre 1&2, puis entre 3,4,5, puis entre 6,7,8

    • je recherche... dans mon archive de revues qui est soigneusement classé et hors poussière
      10
    • je recherche... par moteur de recherche dans mes fichiers+ Internet.
      13
    • mon stock actuel estimé...
      5
    • mon stock actuel estimé...
      8
    • mon stock actuel estimé... > mon poids
      10
    • je choisis de... laisser accumuler la pile pour mes héritiers
      14
    • je choisis de... consulter en famille en vue de les mettre au recyclage
      2
    • je choisis de... (et maintenant c'est fait) de tout mis au recyclage. Je me sens allégé !!
      5


Messages recommandés

Posté (modifié)

Voici un petit sondage dont le but avoué est diminuer la quantité d'anciennes revues stockées chez les uns et les autres. J'ai une centaine de kilos du Monde (en indivision avec Hélène Williams), de Ciel et Espace et Science & Vie (avec mes excuses à SB ) et Pour la Science.

 

Si je cherche dans mes fichiers dix fois par jour pour des recettes de cuisine, des factures ou notes de conférences... ça fait des années que je n'ai pas ouvert une revue, un magazine ou un journal que j'ai mis de côté. Et si tu compares une photo de Mars dans C&E avec la même sur gigapixel.com, bon "'y a pas photo" pour ainsi dire.

 

Perso, je fais toutes mes recherches d'information dans mes fichiers (indexation ou Copernic gratuit) puis sur Internet (DuckDuckGo et Google). Alors que mon stock de revues a largement dépassé mon poids, et que je vais dématérialiser le tout dans les limites de ce que la bonne entente familiale autorise...

 

J'ai un jour entendu parler d'un plancher de grenier chez quelqu'un qui s'est écroulé justement à cause de ce problématique. côté incendie, ça ne doit pas être fameux non plus.

 

Le gros "moins" dans la dématérialisation est probablement le manque d'un moyen de stockage à long terme des données, mais une pile de journaux dans un grenier ne remplace pas une archive départementale ni nationale. Donc, oui je profite des semaines sans travail pour jeter un peu ce qui encombre la vie.

 

Je viens de dire ce que j'ai voté mais, le sujet reste personnel. Donc j'ai bien désactivé l'affichage des votants. Ce qui n'empêche pas de commenter le bien-fondé de la démarche.

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté

Attention, voilà un sujet qui fâche dans certaines familles :D

 

Stock largement supérieur à mon poids, pratiquement jamais consulté :(

Heureusement, c'est dans une cave bétonnée, ça ne risque pas de faire écrouler le plancher :be:

 

Stock de Ciel et Espace déjà donné en partie à des astrams motivés :p

 

Stock de La Recherche envahissant (environ 45 ans d'abonnement :b:) mais difficile de se résigner à recycler :(

Y a-t-il quelqu'un que ça intéresse ?

 

Et je ne parle pas du stock de livres :rolleyes:

 

Mes futurs héritiers savent à quoi s'en tenir, et ils sont résignés :rolleyes:

Posté

A voté.

Je suis un peu stockeur moi aussi...

Ça fait bientôt 10 ans que je suis malade... Je dois arriver à un peu plus de 500 vu que c'est un hebdo. (courrier international)

Une fois que je l'ai lu il va "au stock". Ça commence à déplaire à ma femme...

 

Je les garde dans l'espoir qu'un jour mes enfants tombent dessus et s'intéressent à notre histoire contemporaine.

 

Pas de risque d'effondrement, ils sont au sol.

Et pour le feu, tant qu'ils sont en tas bien serrés ça prend pas facilement. ;)

Posté (modifié)

170 lectures et 10 réponses le premier jour pour le sondage, plus 2 commentaires candides !

 

et encore un an devant nous, si le monde abritera encore des humains...

vu comment on traite la génération montante.

 

La tendance majoritaire est bien de stocker ses informations sur le papier et les chercher sur l'Internet.

Donc l'affectif domine sur la logique, car cette dernière voudrait qu'on se débarrasse de cette charge inutile qui diminue l'impulsion spécifique de notre intellect.

Parions que la mobilité des jeunes foyers aura comme effet de moins s'encombrer.

 

On verra ce que dit la suite du sondage.

@+

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté

Bonjour Paul_Wi11iams, :)

 

Etant membre de la prestigieuse Société Astronomique de France depuis 48 années :o :o :o (très précisément depuis le mercredi 16 mars 1966 [voir : http://articles.adsabs.harvard.edu/cgi-bin/nph-iarticle_query?1966LAstr..80..243H&data_type=PDF_HIGH&whole_paper=YES&type=PRINTER&filetype=.pdf]) j'ai donc reçu - et collectionné, du moins au début - tous les numéros que je recevais par la poste de sa revue mensuelle l'Astronomie. Si je les avais tous gardés cela me ferait pas moins d'environ 528 numéros de cette prestigieuse revue !... :o :o :o (vu que l'été les numéros de juillet et d'août étaient fusionnés). Pour tout arranger j'ai en plus racheté tous les numéros de l'Astronomie entre 1957 et 1965, soit 88 numéros supplémentaires (ceci vu qu'outre l'astronomie les débuts de l'astronautique m'intéressaient). Ayant déménagé plusieurs fois, je n'ai finalement conservé que les numéros concernant les années 1957 à 1972, soit environ 165 exemplaires. En réalité j'en ai un peu plus vu que j'ai racheté quelques numéros de l'Astronomie d'avant 1957 qui proposaient des articles m'intéressant (concernant principalement la mécanique céleste).

 

Depuis dix ans que j'ai pris ma retraite dans le Cantal je me suis connecté à Internet et ai réussi à trouver grâce au site SAO-NASA-ADS (http://adsabs.harvard.edu/bib_abs.html) presque tous les anciens numéros de l'Astronomie déjà numérisés. Et pourtant je consulte souvent, en plus de la version numérisée, la version papier de cette revue entre 1957 et 1972. Pourquoi ? Eh bien parce que la version papier de cette revue propose les pages non nobles (la réclame comme on disait alors) de chaque exemplaire qui sont une source inestimable concernant les caractéristiques (y compris les prix de vente) des principaux types de lunettes et de télescopes alors en vente à l'époque, ainsi que leurs accessoires (les oculaires notamment). On reconnaît facilement ces pages non nobles car elles étaient paginées avec des chiffres romains et non des chiffres arabes comme pour les pages nobles. Hélas, les pages de "réclames" ne sont pas numérisées par SAO-NASA-ADS... :( :( :(

 

Qu'ai-je fait des anciens numéros de l'Astronomie dont je me suis séparés vers 1980 ? Eh bien, je les ai mis simplement alors aux ordures ménagères, et n'en n'éprouve aucun remord... Je signale que j'ai toujours aujourd'hui en plus pas mal d'anciens numéros de Ciel & Espace et d'Astronomie Magazine, dont j'envisage depuis longtemps de me séparer. Je verrais cela dans quelque temps... En revanche, j'ai toujours, et conserverai le plus longtemps possible, la merveilleuse revue astronomique "Éclipse" :wub: :wub: :wub: dont j'ai amèrement regretté la trop rapide disparition... :cry::cry::cry:

 

Roger le Cantalien. :rolleyes:

Posté

Attention, surtout ne pas brûler ces journaux, au contraire, il faut les garder précieusement ;)

Si on additionne les revues, magazines et journaux que tout le monde garde chez lui, dans le monde entier, c'est un stock énorme de CO2 qui n'est pas dans notre atmosphère...

Posté

Ah tiens, je n'avais pas vu ça sous cet angle... :p

 

Du coup, si c'est pour rendre service, je vais en accumuler encore plus :be:

Posté (modifié)
Attention, surtout ne pas brûler ces journaux, au contraire, il faut les garder précieusement. Si on additionne les revues, magazines et journaux que tout le monde garde chez lui, dans le monde entier, c'est un stock énorme de CO2 qui n'est pas dans notre atmosphère...
Du coup, si c'est pour rendre service, je vais en accumuler encore plus.

Excellente idée. Je vais indiquer dans mon testament de faire enterrer toutes mes revues pour pérenniser ce puits de carbone. Une solution moins dramatique serait le bon usage de la poubelle verte.

 

Etant membre de la prestigieuse Société Astronomique de France depuis 48 années[ (très précisément depuis le mercredi 16 mars 1966 [voir : http://articles.adsabs.harvard.edu/cgi-bin/nph-iarticle_query?1966LAstr..80..243H&data_type=PDF_HIGH&whole_paper=YES&type=PRINTER&filetype=.pdf]) j'ai donc reçu - et collectionné, du moins au début - tous les numéros que je recevais par la poste de sa revue mensuelle l'Astronomie.

Merci Roger !

(et je reviendrai un autre fois sur la question des pages dites "non-nobles")

 

Je pense que tu as résumé tout le problématique du stockage. Je m'explique:

 

En suivant ton lien, j'ai retrouvé une image scannée, du compte-rendu de la réunion en question. Je l'ai passé sous OCR avec mon vieux logiciel "omnipage" qui a sorti la version texte ci après.

 

SOCIÉTÉ ASTRONOMIQUE

DE FRANCE

par ANDRÉ HAMON

Séance du mercredi 16 mars 1966

Présidence de M. P. TARDI,

Membre de l'Institut et du Bureau des Longitudes, Professeur à l'École Polytechnique,

Président,

assisté de M. P. MULLER, astronome titulaire de l'Observatoire de Paris-Meudon, vice-Président ; M. A. HAMON, Secrétaire ; M. L. TARTOIS, chef démonstrateur au Palais de la Découverte, administrateur de l'Observatoire de la Société, Secrétaire-adjoint ; M. R. SAGOT, Bibliothécaire ;

M. M. J. KOVALEVSxY, astronome au Bureau des Longitudes ; C. BALLUS, démonstrateur à l'Observatoire de la Société, Membres du Conseil ; M. MALZAC, Membre de la Commission juridique ; M. FAURE-GEORS, Membre de la Commission des Finances ; M. Audouin DOLLFUS, astronome à l'Observatoire de Paris-Meudon,

La séance est ouverte à 21 heures dans le grand amphithéâtre de l'Institut Océanographique, 195, rue Saint-Jacques, à Paris.

Aucune objection n'étant faite de la part des sociétaires présents, les personnes dont les noms ont été publiés à la dernière séance sont nommées Membres de la

Société.

Ont demandé à faire partie de la Société au titre de Membres titulaires

MM. CHARLES FEUILLET, médecin des hôpitaux psychiatriques, à Laxou (B.-P.) (MM. J. Kovalevsky et P. Muller).

THIERRY BURGEAT, écolier, à Paris (MM. J. P. Zahn et R. Sagot).

JACQUES BATHIAS, ingénieur radio, à St-Cloud (MM. Marin et Hamon). ROBERT BRUN, ingénieur, à Bollène (Vaucluse) (MM. Duplay et Marin).

JEAN-CHARLES DE LAFUENTE, médecin électro-radiologiste, à Romorantin (L.-et-C.)

(MM. J. Kovalevsky et A. Hamon).

JEAN MAUCHERAT, astronomie spatiale, à Marseille (B.-du-R.) (MM. Fehrenbach et Tartois).

BRUNO ROSTAIN, étudiant, à Nîmes (Gard) (MM. P. Martin et J. P. Zahn).

ROGER LESOURD, étudiant, à Antony (Hauts-de-Seine) (MM. P. Couderc et J. P. Zahn). Mme BÉATRICE CHARTRAIN, à Paris (MM. L. Tartois et A. Hamon). MM. LIONEL CANIS, étudiant, à Perpignan (P.-O.) (MM. P. Couderc et G. Walusinski).

JOSEPH GILLET, artisan électronicien, à Auvillar (T.-et-G.) (MM. A. Hamon et R. Sagot). Mme GERMAINE MOREAU, institutrice retraitée, à Montluçon (Allier) (MM. P. Couderc et

G. Walusinski).

MM. ALAIN PITAULT, étudiant, à Issoudun (Indre) (MM. P. Couderc et G. Walusinski).

RENÉ GEORGELIN, administrateur gén. Inscription maritime à Bordeaux (Gironde) (MM. R. Jonckheere et J. Bosler).

ANTOINE SALA, amiral, à Paris (MM. P. Tardi et J. Kovalevsky).

HENRI SWINNEN, professeur, à Maizeret (Belgique) (MM. P. Tardi et P. Couderc).

ROGER DUBOIS, professeur de musique, à Angoulême (Charente) (MM. P. Trouvé et J. C.

Gautier).

HENRI MAIGNIEN, rentier à Paris (MM. R. Sagot et A. Hamon).

JEAN-YVES DANIEL, étudiant, à Miniac-Morvan (I.-et-V.) (MM. G. Florsch et A. Florsch). JEAN-FRANÇOIS LEGENDRE, lieutenant-colonnel, à Saint-Marcel (Eure) (MM. J. Kova

levsky et A. Hamon).

ANTOINE DuMAINE, ingénieur à l'E.D.F., à Maisons-Laffitte (S.-et-O.) (MM. A. Hamon et A. Duplay).

243 Provided by the NASA Astrophysics Data System

 

Il fallait quand même passer par une archive de la Smithsonien Institute et la Nasa pour rapatrier ce document français, le mettre en une forme exploitable et l'afficher sur un site français.

 

Quelques minutes plus tard, j'ai testé avec Google "1966 Présidence de M. P. TARDI" et trouve une seule référence au niveau mondial; la présente page de Webastro (parce que je suis seul à avoir fait une OCR du texte). Ainsi, et en quelques clics, j'ai pu rendre l'info accessible sans quitter l'Europe.

 

En tant qu'ex sujet de Sa Majesté, je ne viens pas de verser dans un nouveau genre de nationalisme. Je voulais simplement dire qu'au niveau mondial, tout le monde laisse tisser une toile qui peut se rompre du jour au lendemain.

 

Cela montre qu'il y a un gros problème d'autonomie et de robustesse dans nos systèmes d'archivage. Si demain, la Nasa choisit de ne plus mettre à disposition son archive, nous n'y aurions plus accès.

 

Et cela malgré le fait que l'ensemble des informations est présent dans les caves des webastrams.

 

Pour une archivage plus localisée, Science & Vie a travaillé sur le sujet avec une mise à disposition sur un mode commercial. C'est aussi le cas de Pour la Science. Mais pas pour Ciel & Espace (merci de me corriger si je me trompe).

 

A mon avis, le papier peut encore participer à consolider les choses, mais à condition d'avoir une solide méthode d'indexation. et être accessible sur le mode P2P (personne à personne).

 

Tiens, sans faire exprès, je viens d'inventer Blablamag, le futur site d'auto-partage des revues !

 

Je termine de classer l'ensemble de mes revues (très incomplet et fragmenté) puis posterai la liste de numéros et dates pour chacune. Après, je pourrais scanner un article pour quelqu'un occasionnellement. Ou il loue une camionnette et emporte le tout !

 

En tout cas, je suggère à toute personne gardant des revues papier pour un titre donné, de bien tenter de retrouver l'index, puis de l'enregistrer dans un fichier. Si un éditeur disparaît, son index peut disparaître aussi !

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté
(...)Si demain, la Nasa choisit de ne plus mettre à disposition son archive, nous n'y aurions plus accès.

 

Et cela malgré le fait que l'ensemble des informations est présent dans les caves des webastrams.

(...)

 

N'oublions pas, quand même, l'existence de mystérieuses officines, dont certaines sont vieilles de plusieurs siècles, entretenues aux frais du contribuable, et vouées à la conservation et à la communication des publications "en papier" : je veux parler des BIBLIOTHEQUES ! :be:

 

Si, si, je vous assure, il y a une vie en dehors du Web ! :p

Posté (modifié)

bibliothèque, c'est quoi une bibliothèque ?

ah oui, celle d'Alexandrie par exemple, qui n'a pas fait long feu.

 

En fait, quand je parlais en ouverture du fil, d'archives nationales et départementales, je pensais aussi aux bibliothèques.

 

Après, pour la question qui nous concerne, par exemple les pages publicitaires dont parlait Roger, est-ce que nous possédons quelque chose qui peut être irrémédiablement efface quand on le jette ?

 

J'ai de plus en plus l'impression que la réponse est "non".

Donc, même un historien comme Roger, peut parfois jeter "sans remords" comme il dit.

 

En plus, quand on s'entête à garder son support papier, l'information peut exister sans être accessible en un temps réaliste. La puissance d'un moteur de recherche, véritable indexation de contenu et même de concepts, ne concerne que les données qui lui sont disponibles. Pour parler d'une évolution, l'index bibliothécaire comparé à un moteur de recherche... est un un plancton comparé à une baleine.

Modifié par Paul_Wi11iams

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