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Pour la couleur, on aurait rapidement de gros décalages vers le rouge et le bleu suivant que l'on s'éloigne ou s'approche d'un objet :*rien qu'en marchant on serait à 2% de la vitesse de la lumière.

 

Ça pose la question d'ailleurs de ce qui caractérise la couleur :*la longueur d'onde ou la fréquence? Car si on définit le bleu comme ayant une longueur d'onde comprise entre 450 et 500nm, les cônes de nos yeux sont probablement sensibles à l'énergie des photons qui elle dépend de la fréquence via E=h*f. Et vu que λ*f = c, on ne peut pas maintenir identiques et la fréquence et la longueur d'onde en changeant c.

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Il y a aussi une autre chose assez drôle. Quand on accélère, le champs observable s'élargit. Autrement dit, ce qui est normalement sur les cotés du champs de vision se rapproche du centre : on a l'impression de voir les choses s'éloigner.

 

Quand on avance à vitesse constante, les choses redeviennent comme avant et l'effet de vitesse reste à peu près similaire à celui qu'on a l'habitude de voir.

 

Quand on ralenti, le champs observable rétréci et ce qui est face à nous part un peu sur le coté : on a l'impression de se rapprocher de l'objet.

 

Bref, quand on démarre au feu vert, le paysage devant nous semble s'éloigner d'un coup (on accélère), puis il revient et on avance normalement (vitesse constante), et au feu suivant, le paysage se rapproche d'un coup (on freine) pour retrouver ensuite sa position (on est à l'arrêt). Cet effet de yoyo risque de provoquer pas mal de crises de nausées !

 

Coté couleur, le vert du feu vire au bleu quand on accélère. Le feu suivant, s'il est au rouge pourrait nous apparaître vert selon la vitesse à laquelle on va, et très lointain si l'on est en phase d'accélération : on aurait alors toutes les chances de passer au rouge en toute bonne foi. À contrario, si l'on freine, le feu vert pourrait virer au rouge et sembler très proche de nous : on pilera et boum, carambolage si les voitures derrière nous avaient une vitesse constante et voyaient le feu plus loin que nous... Il faudrait donc inventer un nouveau type de signal et de conduite pour éviter tous ces genres d'accidents.

Posté (modifié)

La question qui me semble importante, c'est : quelle vitesses allons-nous atteindre ? Comme il faut très vite utiliser les formules relativistes, quelque chose me dit que nos voitures auront du mal à dépasser 100 km/h. Peut-être même que nous aurons du mal à courir vite (mine de rien, un sprinteur qui fait du 30 km/h, c'est déjà 0,1 c !) Si la vitesse de la lumière passait brusquement de 300.000 m/s à 300 km/h, on aurait peut-être l'impression d'être plus lent ? Sauf que notre métabolisme serait probablement différent : il me semble que la valeur de c intervient aussi en physique atomique, non ?

 

Vous parlez des effets qu'on observe lorsqu'on va à des vitesses proches de la lumière (ici 300 km/h), mais vous semblez oublier qu'on ne pourrait pas atteindre ces vitesses, puisque ce serait aussi difficile d'atteindre une vitesse relativiste avec un véhicule que dans notre monde.

 

Comment ? Et la consigne suivante ?

On fait abstraction des problèmes que ça engendrerait sur les particules élémentaires, leurs propriétés, leur cohésion et donc notre existence même.

Ben oui mais c'était ça qui était intéressant ! (Sinon autant demander : keski se passe si on se balade à une vitesse proche de la lumière ?)

Modifié par 'Bruno
Posté

Si cela se trouve, si la vitesse de la lumière ralentit, il y aura une contraction de toutes les distances de l'univers spatial, y compris celles entre particules, si bien que tout restera pareil de notre point de vue. :D

 

C'est une autre façon de dire que peut-être que la vitesse de la lumière ne vaut pas ce qu'elle vaut par hasard. La question de savoir si le même univers que le nôtre mais avec une vitesse de la lumière différente peut exister reste ouverte.

Posté (modifié)

Oui, cela veut dire que les actions des forces forte et faible se feraient sentir bien plus loin qu'elles ne le font. Donc au final, les particules seraient bien plus rapprochées les unes des autres et nous serions bien plus compacts.

 

Mais on peut contourner ce problème si l'on fait évoluer la constante de Planck (h) dans la même proportion que celle de la lumière. En effet, les portées d'action des forces faible et forte sont proportionnelles à h/c. Donc si h et c évoluent de concert, le rapport h/c reste fixe et l'action des forces entre les particules reste la même.

 

Cela répond aussi peut être à l'interrogation de Julon2000 sur l'énergie des photons et leur visibilité par un oeil biologique, quoique...

Modifié par Fred_76

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