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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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Pour le crackpot index, oui c'est assez génial :D De mémoire John Baez l'avait rédigé à l'époque comme une blague, mais ça s'applique parfois assez bien. Comme dans d'autres domaines la réalité rejoint la fiction :)

Posté
Ça va ressembler à un réquisitoire, mais..

 

Cela a déjà été dit, ces similitudes découlent de propriétés générales : la conservation de l'énergie implique une décroissance en 1/r², une portée infinie implique une vitesse de propagation valant c et un vecteur de propagation de masse nulle, etc.. Si tu y avais regardé de plus près tu te serais peut-être rendu compte qu'il existe aussi des différences : une onde électro-magnétique a par exemple une symétrie vectorielle, qui implique un spin valant 1 et qu'elle peut être produite par un bipôle, alors qu'une onde gravitationnelle a une symétrie tensorielle, un spin valant 2 et nécessite un quadrupôle pour être produite. Rien de tout cela ne permet d'établir une hiérarchie (l'une englobant l'autre) comme tu le fais.

 

 

Peut être peut on aussi avancer en explication à astropap, que graviton et photon n'ayant pas de masse, n'interagissent pas avec le champ de Higgs, donc filent à c, qui est une propriété fondamentale de notre espace-temps. Il n'est donc pas nécessaire de vouloir englober une particule par l'autre.

 

Merci de corriger mon explication Julon si ce n'est pas suffisamment rigoureux, en espérant que l'idée générale soit juste.

Posté
J'ai indiqué que je n'arrive pas à comprendre comment un corps peu être actif (quasiment jusqu'à l'infini) sans dépenser d'énergie;

Vous pourriez vous dire que les corps utilisent des particules messagères pour s'attirer. Dans le cas présent (masse), ce serait des gravitons. Notez bien que le graviton reste une particule hypothétique à ce jour. Les accélérateurs à particules ne permettent pas encore de le détecter, s'il existe.

Posté (modifié)
Peut être peut on aussi avancer en explication à astropap, que graviton et photon n'ayant pas de masse, n'interagissent pas avec le champ de Higgs, donc filent à c, qui est une propriété fondamentale de notre espace-temps. Il n'est donc pas nécessaire de vouloir englober une particule par l'autre.

 

Merci de corriger mon explication Julon si ce n'est pas suffisamment rigoureux, en espérant que l'idée générale soit juste.

 

Ça fait bien trop longtemps que je ne pratique plus la théorie quantique des champs pour que je puisse corriger quoi que ce soit :D

 

Edit: mais ça ne m'a pas l'air incorrect

Modifié par julon2000
Posté
Bonjour

 

EDIT : +1 avec Julon

 

Merci Pascal-Meheut pour l'analogie entre les propagations d'un guépard et d'une voiture, c'est en effet très judicieux dans le contexte de cette discussion :be: :be: :be:

 

J'essaye quand même de remettre mon grain de sel, dans la mesure où ça peut éventuellement être utile à d'autres lecteurs, on ne sait jamais... :confused:

 

Astropap, merci d'avoir précisé ta pensée.

 

Nous sommes d'accord :

- le photon n'a pas de masse, mais il transporte de l'énergie. (une page là-dessus, avec le minimum de jargon et une explication qui m'a semblé claire : http://www.lerepairedessciences.fr/reflexions/questions_cours_fichiers/photon_masse.htm

- n'importe quel objet matériel (émetteur de lumière ou pas) a une masse, et influe sur le champ gravitationnel, même si c'est très très très peu.

 

Je suis étonné de ton étonnement ;) quand tu dis que

 

 

Le fait est que si tu étudies l'émission de la lumière par un système situé dans ton labo, il est complètement inutile de parler de gravitation ! :rolleyes:

Que ton laser soit là ou sur la Lune ou dans la station spatiale, il fonctionne exactement de la même façon...

Et en plus, l'influence gravitationnelle de ce laser sur le banc d'optique est complètement négligeable par rapport à celle de la Terre (ou de la Lune).

Si je fais une expérience d'optique un peu "pointue", je me préoccupe des vibrations dues aux voitures qui passent dans la rue, des dilatations différentielles selon les variations de température dans le labo, etc...

 

Et je n'ai pas l'impression de manquer de rigueur scientifique.

 

Quant au reste, je n'ai toujours pas compris ce que tu veux dire quand tu parles de la gravitation qui "englobe" la lumière. :b:

Mais ce n'est pas grave, et cela ne m'empêchera pas de travailler aujourd'hui :p

Bonjours Ygogo

Je ne suis pas présenté, je suis retraité, j’ai donc la soixantaine, pour aborder la cosmologie, l’astrophysique je m’appuis sur ce qui me reste de seulement mathématique générale A1et de génie électrique, mes cours et manuels sont remisés depuis un bon bout de temps et comme on dit généralement : la culture c’est ce qui reste lorsqu’on a tout oublié, par contre j’ai conservé un manuel de physique terminal E de 1966 qui ne me quitte jamais malgré que n’ai généralement pas besoin de lui pour appliquer une formule de mécanique de dynamique d’électromagnétisme ou de thermodynamique (dans laquelle j’ai eu une petite expérience professionnelle)

Mon intérêt pour l’astronomie remonte aux années 90, puis j’ai fais parti d’une association très proche d’un planétarium (le terme : matière baryonique y était peut-être utilisé à tors, y compris par des conférenciers)

 

J’ai formulé une idée concernant la masse manquante mais c’était sans conviction, je m’intéresse très peu au trou noir, j’attends une confirmation plus nette de son implication dans la formation des galaxies et surtout concernant leur étonnante stabilité dans le temps.

Mon intérêt pour l’astronomie vient en effet de celui de la physique et en particulier pour l’analyse des phénomènes de bases issue de l’expérimentation ou de la simple observation, j’envisage de reprendre en pratique une des expériences liées aux interférences de la lumière, à l’instar des similitudes que j’ai évoquées, là encore la gravitation intervient au niveau du dispositif même où le phénomène d’interférence est révélé .

Pour clarifier la notion ‘’d’englober’’ je ne parle donc pas du lieu : (terre, lune…) où est effectué l’expérience ou l’observation mais des conditions comment la lumière, relevant de l’interaction fondamentale qu’est l’électromagnétisme, est révélée, nombre de ses caractéristiques me semble communes à la gravitation(c’est subjectif) ,or lumière est caractérisée par son mode d’émission, sa direction, son sens, la variation de son intensité en fonction de la distance, sa capacité à se propager sur de très grande distances , sa vitesse avec la notion d’invariance: c ,sa capacité à ‘’véhiculer ‘’de l’énergie, il ne reste que des notions comme la longueur d’onde par exemple qui ne sont pas communes mais cela relève déjà de la théorie, je m’attends encore à une volée de bois vert, mais il me semble que scientifiquement l’expérimentation doit primer sur la théorie.

J’ai tenté de faire partager l’idée, il me semble que n’est pas crime contre la science, que l’électromagnétisme n’est pas une interaction fondamentale, qu’elle pouvait relever de la gravitation, suggérant que la lumière est avant tout un ‘’révélateur’’ du milieu gravitationnel que nous percevons difficilement.

A l’heure actuelle il me semble que l’électromagnétisme et la gravitation sont toujours deux interactions fondamentales distinctes et que l’électromagnétisme usurpe des propriétés qui sont avant tout celles de la gravitation, je pense, c’est donc hautement subjectif, que notre compréhension de la gravitation en est fortement affectée et que de cette méconnaissance il ne peut naitre que des chimères comme la matière noire ou l’énergie noire.

Merci à tous

Posté

Bonsoir

 

Je suis retraité aussi, plus près de 70 que de 60, :confused: et je suis très médiocre en mathématiques :(

 

Tu dis : " il me semble que scientifiquement l’expérimentation doit primer sur la théorie."

Je dirais plutôt que l'expérimentation et la théorie sont inextricablement liées, l'interprétation des observations ou la réalisation d'une expérience ne pouvant jamais se faire sans cadre théorique, conscient ou inconscient. Mais il y a là matière à discussions infinies... :p

En tout cas, lorsque tu écartes la longueur d'onde de ta liste parce que cela relève déjà de la théorie" tu appliques implicitement ta théorie personnelle... ;)

 

A mon avis, tu n'as commis aucun "crime contre la science" en partageant tes idées ! Simplement, en disant que l'électromagnétisme n'est pas une interaction fondamentale mais une sorte de sous-produit de la gravitation (si j'ai bien compris ce que tu veux dire), tu te hasardes en terrain délicat... :b:

 

Comme disent les Lyonnais, "y suffit pas d'y dire, y faut y faire"

Et faire la démonstration d'une affirmation aussi surprenante par rapport à ce qui est habituellement considéré comme bien établi risque de ne pas être facile.

 

J'en reviens à ce qui est au cœur de ton raisonnement : l'analogie entre les propriétés de la lumière et celles de la gravitation.

 

Il y a au moins un point qui marque une différence essentielle.

 

Certes, comme tu le dis, la lumière est caractérisée par (...) sa capacité à ‘’véhiculer ‘’de l’énergie

Je dirais même que la lumière ne peut pas exister sans véhiculer de l'énergie ! (il y a peut-être des exceptions, mais là sur le moment je n'en ai pas à proposer / a approfondir éventuellement).

 

Par contre, la gravitation peut fort bien exister sous forme statique, sans aucun transfert d'énergie. Si tu pose un livre sur ton bureau, il est bien soumis à la gravitation terrestre.

Et il peut rester là pendant 50 ans sans que ni lui ni la Terre n'ait subi le moindre changement d'énergie... :o

 

Pour terminer, tu parles de chimères à propos de la matière noire ou l’énergie noire.

C'est ton droit le plus strict. Il s'agit d'ailleurs d'ingrédients incorporés dans des modèles de recherche, qui sont sujets à discussion, et pour lesquels les (astro)physiciens ne sont pas tous d'accord.

Ceux qui ne sont pas d'accord avec ces modèles ont un peu mieux à proposer que des avis hautement subjectifs et pourtant ils ont du mal à se faire entendre.

 

Bon courage à toi...

Posté (modifié)
Bonjour,

Lorsqu'une force crée un action , il y a normalement dépense d'énergie.

Einstein nous dit qu'un corps modifie l'espace qui l'entoure ; où est la dépense d'énergie ?

Quand la terre retient la lune et l'oblige à tourner autour d'elle , qu'elle est la dépense d'énergie ?

 

Il y a un autre aspect qui ne s'applique pas au couple Terre-Lune, mais qui est une prédiction de la relativité générale encore non vérifiée directement de manière expérimentale : les ondes gravitationnelles.

 

Pourquoi cela ne s'applique pas au couple Terre-Lune ? Par ce que l'émission de telles ondes implique des objets très massifs qui soient en forte accélération.

 

Des preuves indirectes ont été apportées dans le cas de pulsars binaires ou d'étoiles à neutrons...

 

Il n'y a pas de "dépense d'énergie" dans le cas Terre-Lune... car il n'y a pas d'action... ni de force : la Lune évolue en ligne droite sur un espace courbe (une géodésique) par inertie.

 

Dans le cas des couples d'objets impliquant des étoiles à neutrons, pulsars, trous noirs avec d'autres objets en forte accélération, ces systèmes perdent de l'énergie par émission gravitationnelle.

 

Ce point a déjà été abordé, mais quand on met dans la même phrase "Terre", "Lune", "Astéroïde" et "ondes gravitationnelles", je crois qu'on fait fausse route... Lolo l'a bien rappelé ;)

 

JB

Modifié par Jean-Baptiste_Paris
Posté

Pourquoi cela ne s'applique pas au couple Terre-Lune ? Par ce que l'émission de telles ondes implique des objets très massifs qui soient en forte accélération.

 

C'est combien la valeur de l'accélération à partir de laquelle on émet des ondes gravitationnelles ?

 

Dans le cas des couples d'objets impliquant des étoiles à neutrons, pulsars, trous noirs avec d'autres objets en forte accélération, ces systèmes perdent de l'énergie par émission gravitationnelle.

 

J'ai cru comprendre qu'on parlait de 2 corps en orbite l'un de l'autre. Comme la Terre et la Lune.

D'où la question plus haut ? A partir de quand on commence à émettre des ondes gravitationnelles ?

Posté (modifié)

JB, tout système s'écartant de la symétrie sphérique (i.e. à moment quadrupolaire non nul) génère des ondes gravitationnelles (cf Biondi et Witten dans les années 80).

Ainsi le système Terre Lune perd de l'énergie par rayonnement gravitationnel, même s'il est noyé dans un rayonnement plus important provenant de systèmes à moments d'inertie eux aussi plus importants.

NB : les ondes gravitationnelles sont calculées en champ faible car la non linéarité des équations d'Einstein empêche de le faire directement. L'extrapolation aux objets compacts est encore une approximation car il faudrait tenir compte de la rétroaction des ondes sur leur source (N. Deruelle).

:)

 

Sources :

https://www.google.fr/url?sa=t&source=web&rct=j&ei=iZpIVZGpKZGTNujmgIAB&url=http://luth.obspm.fr/~luthier/gourgoulhon/fr/master/relatM2.pdf&ved=0CB0QFjAA&usg=AFQjCNFk4B_Esy83qJZBaONEE3S1AldSHg

 

https://www.google.fr/url?sa=t&source=web&rct=j&ei=vppIVaqvHsWggwSbs4DgAg&url=http://luth2.obspm.fr/IHP06/lectures/deruelle/MecaOGENS07.pdf&ved=0CBwQFjAA&usg=AFQjCNGn26hg2m6cWf-4SFpMdTG0r_MMEQ

 

et enfin

http://m.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dossiers/d/physique-relativite-generale-espace-temps-devint-dynamique-510/page/6/

 

(désolé pour les liens, suis en vacances sur mon smartphone)

Modifié par Poussin38
Posté (modifié)

Merci Pascal et Poussin pour ces précisions.

 

Je ne suis évidemment pas un spécialiste de ces questions très complexes ;)

 

De ce que j'en comprends, l'énergie "Q" émise sous forme d'ondes gravitationnelles par un système qui s'écarte de la symétrie sphérique est donnée par la formule :

 

Q = (G / c^5) s² w^6 M² R^4

 

où "s" est le facteur d'écart à la symétrie sphérique, "w" la fréquence d'émission (laquelle dépend de la vitesse de variation du système), "M" la masse du système et "R" la taille du système.

 

Une fréquence d'émission non nulle implique une vitesse de variation du système non nulle. Si la vitesse est nulle, il n'y a pas émission d'ondes gravitationnelles. A mon sens, la "vitesse de variation" implique une accélération ; une masse en mouvement uniforme n'émet pas d'ondes gravitationnelles.

 

C'est combien la valeur de l'accélération à partir de laquelle on émet des ondes gravitationnelles ?

 

De l'équation ci-dessus, à mon sens il n'y a pas de minimum requis. Il suffit que w = R.v soit non nul, donc que v soit non nul.

 

Cela étant, vu le premier facteur de l'équation (G / c^5) = 10^-53 (!)... on imagine bien que ces effets ne sont donc significatifs et même mesurables que pour des objets très massifs et en orbite très rapide.

 

Dans le cas du système Terre-Lune, si ondes gravitationnelles il y a, celles-ci sont de toute manière négligeable au regard de quelques 4 cm d'éloignement annuel de la Lune qui est du aux effets de marées.

 

D'après l'IAP, l'amplitude des oscillations dues aux ondes gravitationnelles les plus intenses traversant la Terre sont, pour une mesure réalisée sur la distance Terre-Lune, de l'ordre de la taille d'un atome...

 

 

Sur le fond, je fais peut-être une confusion entre la "vitesse de variation" du système et "l'accélération". De ce que j'en avais compris, la première impliquait la seconde... mais il suffit peut-etre que la vitesse soit non nulle sans que cela n'implique une accélération.

 

A moins que je ne confonde cause et conséquence : dans les systèmes spiralants, par exemple deux trous noirs en rotation, la perte d'énergie qui résulte de l'émission d'ondes gravitationnelles a pour conséquence de réduire la distance entre les corps du système et donc de les accélérer.

 

Si vous pouvez m'éclairer sur ce point ? :)

 

JB

Modifié par Jean-Baptiste_Paris
Posté

Dans le cas du système Terre-Lune, si ondes gravitationnelles il y a, celles-ci sont de toute manière négligeable au regard de quelques 4 cm d'éloignement annuel de la Lune qui est du aux effets de marées.

Le système Terre-Lune n'a pas de symétrie sphérique, ce ne sont pas ces 4cm de variations annuelles qui changeraient quelque chose : des corps tournant l'un autour de l'autre génèrent forcément des ondes gravitationnelles.

 

À noter que même dans des situations se rapprochant passablement de la symétrie sphérique, comme l'explosion d'une étoile, eh bien il peut y avoir des phénomènes pas forcément évidents à première vue qui peuvent générer des ondes gravitationnelles : par exemple, une supernova de type II génère une quantité gigantesque de neutrinos (en termes d'énergie, beaucoup plus que ce qui est émis sous forme de photons) qui ont tendance à avoir une symétrie axiale, et qui génèrent donc des ondes gravitationnelles.

Posté
Le système Terre-Lune n'a pas de symétrie sphérique, ce ne sont pas ces 4cm de variations annuelles qui changeraient quelque chose : des corps tournant l'un autour de l'autre génèrent forcément des ondes gravitationnelles.

 

2 corps de même masse tournant autour de leur barycentre ? On a une symétrie sphérique non ?

Mais à part ça, je ne vois pas.

Posté

Bonsoir

Pas trop le temps de faire du calcul ce soir.

..

Le système Terre Lune n'a PAS un champ gravitationnel à symétrie sphérique : le champ n'est pas identique pour tous les points situés à la même distance du barycentre (qui formeraient une sphère imaginaire)

Par contre, le champ gravitationnel d'une boule homogène isolée tournant sur elle même possède cette symétrie.

 

Juste une précision sur le facteur w, fréquence d'émission. Sauf erreur de ma part, ça n'est PAS le produit R.v

Il me semble que la fréquence est l'inverse de la période (en secondes), et qu'ici on parle de période de révolution orbitale.

Pour le système Terre Lune : 27 jours et quelque, à multiplier par 86400 s/jour

Pour le pulsar double PSR 1913+16 : 8 heures si mes souvenirs sont bons, en gros 81 fois moins que pour T/L, donc fréquence 81 fois plus grande.

Elevez à la puissance 6, ça fait... beaucoup !

Et c'est une des raisons pour lesquelles le système T/L rayonne beaucoup beaucoup beaucoup moins que PSR 1913+16. !!!!

 

D'autre part, pour répondre à JeanBaptisteParis :

 

dans les systèmes spiralants, par exemple deux trous noirs en rotation, la perte d'énergie qui résulte de l'émission d'ondes gravitationnelles a pour conséquence de réduire la distance entre les corps du système et donc de les accélérer

 

la réponse est OUI, et les équipes qui essayent de détecter les ondes gravitationnelles ont modélisé "les dernières secondes" avant le crash final...

 

Je dois vous quitter. A demain !

Posté
2 corps de même masse tournant autour de leur barycentre ? On a une symétrie sphérique non ?

Mais à part ça, je ne vois pas.

 

Il me semble bien que même dans ce cas très particulier il n'y a pas de symétrie sphérique : une symétrie sphérique signifie que le système est invariant sous n'importe quelle rotation, autrement dit que si l'on effectue une rotation du système, la nouvelle situation est indiscernable de la situation initiale. Dans le cas de 2 masses identiques tournant autour de leur barycentre, situées sur l'axe x dans le référentiel du barycentre (par exemple), si on effectue une rotation de disons 90° autour de l'axe z on peut distinguer la situation finale de la situation initiale.

Posté

Oui, tu as raison, je voulais dire symétrie axiale dans ce cas.

 

Mais effectivement, on se retrouve avec 2 puits de gravité qui tournent et donc le champ gravitationnel varie et il doit y avoir émission d'ondes... A vérifier.

Posté (modifié)

Quelques exemples d'énergie rayonnée sous forme d'ondes gravitationnelles par des systèmes binaires:

 

8vK81Nn.png

Tiré de Gravitation de Misner et compagnie, la bible de relativité générale (du moins de par la taille du bouquin! :D )

 

La colonne spiral time est particulièrement intéressante : elle donne le temps requis pour que les 2 corps entrent en collision à cause de la perte d'énergie due aux ondes gravitationnelles seulement : 10^23 ans dans le cas de Jupiter et du soleil.

 

Edit : pour que ce soit plus parlant, 1 erg/s = 10^-7 W

 

Edit 2 : et pour ce que soit encore plus parlant, la puissance rayonnée en ondes gravitationnelles par Jupiter et le Soleil vaut à peu près celle dépensée par 3 fours à raclette

Modifié par julon2000
typo
Posté

Merci.

Je me posais une question : est ce que tout corps en rotation est considéré comme non symétrique sphérique ?

 

En fait, je pensais à un trou noir de Kerr qui "entraine" l'espace temps autour de lui.

Quelqu'un a une idée ?

Posté
Merci.

Je me posais une question : est ce que tout corps en rotation est considéré comme non symétrique sphérique ?

 

En fait, je pensais à un trou noir de Kerr qui "entraine" l'espace temps autour de lui.

Quelqu'un a une idée ?

 

Je cite à nouveau l'évangile (Gravitation, p. 983), au sujet des étoiles à neutron :

Long after the pulsations of the neutron star have been damped out by gravitational radiation reaction and by other forces, the star will continue to rotate; and as it rotates, carrying along with its rotation an off-axis-pointing magnetic moment, it will beam out the radio waves, light, and x-rays that astronomers identify as "pulsar radiation." In this pulsar phase, gravitational radiation is important only if the star is somewhat deformed from axial symmetry (axial symmetry ==>- constant quadrupole moment ==>- no gravitational waves). According to estimates in exercise 36.3, a deformation that contains only .001 of the star's mass could radiate 1038 ergs per second for the youngest-known pulsar (Crab nebula); and the accompanying radiation reaction could be a significant source of the pulsar's slowdown. However, it is not at all clear today (1973)-indeed, it seems unlikely-that the neutron star could support even so small a deformation.

 

C'est la variation du moment quadrupolaire qui implique une émission d'ondes gravitationnelles (c'est ce qu'on entend par non-symétriquement sphérique). D'après la citation ci-dessus un ellipsoïde parfaitement symétrique n'en émettrait pas.

Posté (modifié)

Ok. Merci encore mais tu remarqueras que dans ce cas, on néglige l'entrainement de l'espace-temps.

 

En gros, un corps en orbite polaire autour de ton étoile à neutron symétrique radialement va avoir une orbite stable en 1ère approximation. Le même corps en orbite autour d'un trou noir de Kerr va avoir son orbite décalée à chaque fois qu'il traverse le plan équatorial (pour simplifier, en fait, c'est tout le temps sauf juste au dessus des pôles).

 

C'est ça qui me fait poser la question. De même ton étoile à neutron vu par un observateur extérieur est ronde sous n'importe quel angle => on a une symétrie sphérique.

Le trou noir de Kerr n'est rond vu du plan équatorial par contre.

Modifié par pascal_meheut
Posté (modifié)
Merci.

Je me posais une question : est ce que tout corps en rotation est considéré comme non symétrique sphérique ?

 

En fait, je pensais à un trou noir de Kerr qui "entraine" l'espace temps autour de lui.

Quelqu'un a une idée ?

 

Un trou noir de Kerr est axisymétrique si je ne me trompe pas, donc a priori sans perte d'énergie gravitationnelle si on suit ce qui précède.

 

J'aurais tendance à penser que tout tenseur d'inertie non diagonal génère des ondes gravitationnelles (cf p162 du cours de Gourgoulhon ) , je me repenche sur les équations pour confirmer (enfin vais essayer :D).

Modifié par Poussin38
Posté
Un trou noir de Kerr est axisymétrique si je ne me trompe pas, donc a priori sans perte d'énergie gravitationnelle si on suit ce qui précède.

Oui mais cette axisymétrie n'est pas ce qu'on perçoit (cf. son image aplatie d'un coté).

D'où ma question.

 

J'aurais tendance à penser que tout tenseur d'inertie non diagonal génère des ondes gravitationnelles (cf p162 du cours de Gourgoulhon ) , je me repenche sur les équations pour confirmer (enfin vais essayer :D).

 

Merci.

Posté
Bonsoir

 

 

 

 

[/size]

 

Par contre, la gravitation peut fort bien exister sous forme statique, sans aucun transfert d'énergie. Si tu pose un livre sur ton bureau, il est bien soumis à la gravitation terrestre.

Et il peut rester là pendant 50 ans sans que ni lui ni la Terre n'ait subi le moindre changement d'énergie

 

Bonsoir Ygogo

 

Vous citez l’exemple d’un livre reposant sans aucune dépense d’énergie, j’ai cité un peu plus haut l’exemple d’un tablier de pont reposant sur ses piliers en précisant que le champ de gravité était considéré comme un champ statique, ces deux exemples sont équivalents, il n’y a pas de dépense d’énergie, cependant malgré qu’il s’agit d’une affirmation bien ancrée et probablement centenaire toute affirmation doit être démontrable, vérifiable, j’ai recherché en vain pendant des années sur quoi reposait cette affirmation, qu’elle en est l’origine ?

Merci

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