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Posté (modifié)

L'idée de l'équipe derrière ce projet est de montrer que l'on peut rendre accessible l'astronomie au plus grand nombre. Les plans de l'ultrascope peuvent être téléchargés et réalisés par impression3D, il suffira d'ajouter les mirroirs.

En utilisant son smartphone pour imager, tout le monde pourra participer à enrichir l'observation scientifique du ciel à travers le partage en ligne des photos. On peut citer comme application la surveillance des objets susceptibles d'heurter la Terre.

 

http://news.sciencemag.org/space/2015/07/video-powerful-telescope-you-can-build-home?rss=1

Modifié par hartmannjeanbaptiste
Posté

Ouiii.... l'impression 3D d'un petit télescope à part la prouesse de la démarche, moi j'appelle cela du prototypage pour pouvoir éventuelle aller plus loin lorsqu'on saura manipuler des vrais matériaux comme l'inox et autre... Quand a vouloir chercher à prévenir des chutes des géocroiseurs avec un télescope fait à l'imprimante, au jour d'aujourd'hui on est un peu mort de rire... Mais bon si cela peut faire de la mousse pour le fabriquant...

Ensuite un amateur débutant accède à présent facilement à des instruments de 200 - 300 mm je ne vois guère l'intérêt de l'imprimer en 3D hormis encore une fois pour la prouesse qui relève plus de l'envie "geekesque" que de l'intérêt réelle pour l'observation astronomique...

Posté (modifié)

On peut faire une "vrai" télescope, un 250 ou 300, avec la plupart des pièces en impression 3D et des tubes carbone.

 

Je suis en train d'en faire un.

 

Et ce ne sera pas du "prototypage"... Ce sera un "vrai" télescope dobson, démontable, et fait pour durer. Mais il faut bien dimensionner les pièces, réfléchir à comment la matière se comporte, etc...

 

L'intérêt ? ce sera ultraléger. La plupart des pièces seront creuses, avec structures en nid d'abeille interne, crées directement par l'impression.

 

En ce qui concerne le projet cité plus haut, on est purement dans la "com". A se demander d'ailleurs si ces gens ont déjà vu et utilisé un télescope moderne... C'est dommage, ce genre de pure rigolade ne peut que casser le truc pour des projets vraiment sérieux...

Modifié par PierreDesvaux
Posté (modifié)
On peut faire une "vrai" télescope, un 250 ou 300, avec la plupart des pièces en impression 3D et des tubes carbone.

 

Je suis en train d'en faire un.

 

Et ce ne sera pas du "prototypage"... Ce sera un "vrai" télescope dobson, démontable, et fait pour durer. Mais il faut bien dimensionner les pièces, réfléchir à comment la matière se comporte, etc...

 

L'intérêt ? ce sera ultraléger. La plupart des pièces seront creuses, avec structures en nid d'abeille interne, crées directement par l'impression.

 

En ce qui concerne le projet cité plus haut, on est purement dans la "com". A se demander d'ailleurs si ces gens ont déjà vu et utilisé un télescope moderne... C'est dommage, ce genre de pure rigolade ne peut que casser le truc pour des projets vraiment sérieux...

 

Tu vois Pierre (une fois n'est pas coutume, dit-on;)), là, je ne peux qu' approuver l'entièreté de ton intervention...

Ton projet éveille mon intérêt.

Modifié par Astrovicking
Posté (modifié)
On peut faire une "vrai" télescope, un 250 ou 300, avec la plupart des pièces en impression 3D et des tubes carbone.

 

Je suis en train d'en faire un.

 

Et ce ne sera pas du "prototypage"... Ce sera un "vrai" télescope dobson, démontable, et fait pour durer. Mais il faut bien dimensionner les pièces, réfléchir à comment la matière se comporte, etc...

 

L'intérêt ? ce sera ultraléger. La plupart des pièces seront creuses, avec structures en nid d'abeille interne, crées directement par l'impression.

 

En ce qui concerne le projet cité plus haut, on est purement dans la "com". A se demander d'ailleurs si ces gens ont déjà vu et utilisé un télescope moderne... C'est dommage, ce genre de pure rigolade ne peut que casser le truc pour des projets vraiment sérieux...

 

Ah tiens pour une fois je suis bien d'accord :)

Et c'est une vrai bonne idée de faire les pièces et de les assembler ensuite avec du nida ou autre dans le cadre d'un composite. A ceci près que ce type de fabrication existe depuis fort longtemps. Il y a plein de petites société auxquelles on peut fournir des fichiers .dxf et "imprimer" (je dirais plutôt) usiner la pièce. Il n'y a pas besoin d'imprimante 3D pour cela. Une bonne plateforme de découpe numérique convient très bien. Sur mon T600 il n'y a que 2 type de pièces que j'ai fais faire: d'une part les vis de collimation au pas fin car surtout il s'agissait d'avoir une partie de l'axe dédié à recevoir une roue dentée et d'autre part une piste en inox sous le rocker servant de bande de roulement. Cette dernière pièce a été réalisée à l'aide d'une plateforme de découpe à jet d'eau. L'intérêt de la découpe par rapport à l'imprimante est qu'on peut encore manipuler des matériaux particulièrement durs. Le jour où on pourra imprimer des pièces en inox A4 sans bavure ou même en Duralu, on en reparle? ;) Parce que finalement le principale travail qui est "time consuming" c'est la finition et l'ébavurage... Après qu'on argumente sur le fait qu'on utilise que la stricte quantité de matière en imprimant, c'est évident car la découpe fait des déchets... mais pour ce qui est de l'impression 3D , certes on commence à en vendre (pour "pré-amortir" les coûts? ...) mais après, à mon sens, on est pas encore à sortir des éléments de la qualité requise pour des éléments stratégiques d'un gros télescope. Car en plus l'imprimante 3D, c'est pour imprimer un truc d'un seul tenant, sinon à quoi bon?

Modifié par maire
Posté

L'intérêt d'une impression 3D, c'est que l'on peut réaliser des pièces difficilement réalisables avec des techniques d'usinages ou de modelage traditionnelles.

 

Par exemple, on peut réaliser un cadre avec des tubes carbones et des connecteurs, en plastique (si si!) bien dimensionnés, mais creux à l'intérieur, ou plutôt, remplis de nid d'abeille directement imprimé. C'est extrêmement rigide, facile à réaliser, pas trop cher, et surtout, très léger.

 

On peut également imprimer des pièces très précisés, avec juste l'empreinte permettant d'inserer/coller un écrou exagonal.

 

Bien sur, il faut comprendre comment la matière peut se déformer, mettre les renforts, contreventements indispensables, ne pas penser comme si c'était du métal, faire des formes autorigides, mais au final, cela marche.

 

Et bien sur de bien sur, cela ne convient pas pour toutes les pièces d'un télescope, il restera des pièces en métal, et je ne pense pas encore faire un 600 ainsi, mais... presque... ;)

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