Question aux possesseurs de Crayford

[spacetimepictures]

Salut!

 

Si certains possèdent un porte-oculaire de type crayford (roulements seuls, pas de système mixte à crémaillère), de type moonlite, GSO...

 

... j'aurais besoin de savoir si l'on peut avancer et reculer le tube à la force de la main (en tirant/poussant), sans agir sur les molettes de mise au point, et quelle force est nécessaire pour cela, en fonction du réglage de la vis de friction.

 

Ce serait pour estimer la faisabilité d'un réglage d'IPD sur un binoscope à partir de 2 P.O. crayford.

 

Merci à vous!

 

'clock

[Elki]

Devant le peu de réponses et bien que n'étant pas expert sur le sujet, je vais quand même tenter de répondre en m'appuyant sur ce que je sais de mon PO.

 

Sur un Crayford, tout va dépendre de la force qui est appliquée entre le tube du PO et la tige de mise au point. Sur le mien, quand j'appuyais sur l'oculaire par mégarde, le tube reculait mais la vis ne tournait pas, un frottement et donc une usure entrait en jeu.

 

Depuis, j'ai resserré le tout. Pour devoir reculer ou avancer le tube, il faut vraiment forcer. Si je le fais doucement, la tige de mise au point tourne, la liaison entre les deux pièces est donc normale. Lorsque que j'appuie trop fort et trop vite, le frottement réapparait de plus belle, ce qui n'est vraiment pas bon.

 

Voilà c'est tout ce dont je me suis aperçu en réglant mon PO, depuis je l'utilise normalement, en espérant t'avoir aidé à y voir plus clair.

[spacetimepictures]

Merci Sheldon

 

Donc à priori ça semble délicat pour ce que je veux faire, soit ce ne sera pas assez serré et le tube se déplacera en frottant, usant prématurément la tige, soit ce sera trop serré et la manip deviendra difficile/inadaptée.

 

Il y a surement un juste milieu de serrage, mais il va changer en fonction de la température, des poussières, de la charge...

 

Retour à la planche à dessin

[syncopatte]

Faut quand-même y aller pour faire bouger le tube "à mano" sur le crayford Kepler (idem GSO/TS).

Avec mon RCX pointant au zénith, le PO n'a aucun mal à tenir une denk avec powerswith et tiroirs à filtres plus oculaires (je dépasse bien le kg!)

 

Et je ne vois pas quelles méga-forces entrent en jeu dans le cas d'un binoscope, où tout se trouve dans un plan horizontal.

 

Patte.

[spacetimepictures]

syncopatte, la question était justement de savoir si le tube du crayford peut être déplacé facilement à la main, tout en conservant une certaine stabilité. Une sorte de douce résistance. C'est pour le réglage de l'IPD. Au lieu de tourner les molettes, je voudrais choper les oculaires pour les écarter ou les rapprocher.

[syncopatte]

Ah? Ben oui ça me semble difficile pour les raisons que tu as évoqués.

 

Même qu'on est dans un comportement binaire: soit ça bouge trop facilement, soit ça ne bouge qu'après avoir vaincu la force de friction.

Sur mon GSO, je n'arrive pas à bien maîtriser un positionnement précis (j'ai essayé avec la graduation: dur dur de s'arrêter sans dépasser dans un sens ou de l'autre).

 

Ceci dit, je ne saisi pas pourquoi l'écartement interpupillaire devrait pouvoir se faire sans les molettes, qui donnent facilité et précision.

 

Patte.

[spacetimepictures]

 

Ceci dit, je ne saisi pas pourquoi l'écartement interpupillaire devrait pouvoir se faire sans les molettes, qui donnent facilité et précision.

 

Patte.

 

Pour l'ergonomie.

 

Je trouve plus agréable d'écarter ou rapprocher les oculaires à la main; ça rappelle les sensations des jumelles ou de la tête bino.

 

Et puis mon tube sera plein, je n'aurai pas accès facilement aux tertiaires et PO primaires. Seule une trappe d'accès en cas de problème.

 

J'ai étudié la question des hauts rotatifs, ça ne me plaît pas sauf à mettre en jeu de la mécanique lourde

 

Me reste donc à concevoir un système de translation linéaire des tertiaires avec "douce résistance"