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bonjour à tous

j'ai entendu dans un documentaire que la distance moyenne des étoiles de notre galaxie était de 4 années lumière

 

est ce une constante dans notre secteur ?

nous sommes à 4,5 anées lumière de proxima et son triple système

 

mais est ce que toutes les étoiles sont à cette meme distance de celle qui a la proche d'elle ?

 

ensuite, en allant vers le centre, les étoiles se condensent, donc la distance doit clairemenent diminuer !

à votre avis, qu'elle est le minimum que l'on puisse trouver entre deux étoiles ?

 

merci pour vos réponses

Posté (modifié)

Je ne vois pas bien à quoi servirait cette estimation, vu qu'on voit un peu de tout dans notre galaxie: des étoiles doubles, parfois tellement rapprochées que ça va mal finir (cannibalisme, donc distance nulle), des globulaires fichtrement denses, des amas ouverts plus ou moins denses, ou des zones au contraire très espacées...ou alors les bousculades au centre de la galaxie.

 

Donner un chiffre à propos de la distance moyenne entre les centaines de milliards d'étoiles est un exercice utile pour comparer l'efficacité du jugement à vue de nez comparé à celui de l'odorat d’œil.

 

Par contre, il est intéressant de savoir ce qui se passe justement dans ces zones individuelles.

Ainsi, serions-nous au sein d'un amas globulaire, comment serait le ciel?

Probablement si clair (vu la proximité des étoiles) que dans la lumière visible, l'univers nous serait caché...(et qu'il n'y aurait donc pas autant d'astrams).

 

Patte.

Modifié par syncopatte
Posté (modifié)

Par contre, il est intéressant de savoir ce qui se passe justement dans ces zones individuelles.

Ainsi, serions-nous au sein d'un amas globulaire, comment serait le ciel?

Probablement si clair (vu la proximité des étoiles) que dans la lumière visible, l'univers nous serait caché...(et qu'il n'y aurait donc pas autant d'astrams).

 

Patte.

 

Ou même pas du tout pour une étoile s'étant trouvée un jour à proximité d'un supernovæ !

Il y a longtemps un article dans Ciel et Espace intitulé "la mort bleue" à ce sujet qui envisageait que le vie intelligente ne pouvait exister qu'en banlieue galactique. Les systèmes stellaires près du centre étant "stérilisés" depuis longtemps.

 

Puis même ici en bord de galaxie il y a le risque d'un passage à proximité d'une étoile qui viendrait bouleverser le système planétaire.

 

Quant à la vie dans un amas globulaire, je suppose que l'amas aurait le temps pour se disperser avant que la vie ne devienne intelligente. Sinon, elle serait obligé d'attendre la technologie spatiale pour pouvoir observer depuis l'espace. Ce qui me fait dire que nous sommes de véritables chanceux de ce pointe de vue. J'ai lu quelque part que les astronomes sont "contents" de notre localisation.

 

sommes-nous dans une situation normal ou exceptionnelle ?

 

Est-ce bien à ça que la question de Jembozzo tente de répondre. ?

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté

Bonjour,

 

le calcul distance moyenne entre étoiles de la Galaxie dépend du morceau de galaxie choisi : en l'occurrence le bulbe est beaucoup plus densément "peuplé" que le reste du disque.

 

Puis même ici en bord de galaxie il y a le risque d'un passage à proximité d'une étoile qui viendrait bouleverser le système planétaire.

Risque très réduit même sur des milliards d'années si tu considères une distance moyenne de 4 al au voisinage du Système solaire, hors jeunesse dans un amas ouvert.

Ainsi, serions-nous au sein d'un amas globulaire, comment serait le ciel?

Probablement si clair (vu la proximité des étoiles) que dans la lumière visible, l'univers nous serait caché...(et qu'il n'y aurait donc pas autant d'astrams).

Quant à la vie dans un amas globulaire, je suppose que l'amas aurait le temps pour se disperser avant que la vie ne devienne intelligente. Sinon, elle serait obligé d'attendre la technologie spatiale pour pouvoir observer depuis l'espace. Ce qui me fait dire que nous sommes de véritables chanceux de ce pointe de vue. J'ai lu quelque part que les astronomes sont "contents" de notre localisation.

La vie dans les amas globulaires est de toute façon extrêmement improbable du fait de la très faible métallicité des étoiles les composant (donc très peu de C, N, O, S, P et autres éléments légers indispensables à une chimie complexe et à la création de corps rocheux significatifs), et aussi des risques d'interaction rapprochée au centre de ces boules d'étoiles.

 

Sur la distance minimale, je ne pense pas qu'il y ait de limite minimale hors limite de Roche des naines rouges les moins massives, qui sont presque aussi petites que Jupiter mais très denses.

 

Sur la distance moyenne entre étoiles à proximité du Soleil, il suffit de mettre le catalogue Gliese (étoiles proches) sur tableur et on peut avoir un résultat assez fiable sur la distance moyenne, ça devrait converger à partir de 10 ou 15 pc.

 

Autre question : quelles étoiles sont considérées ?

 

Certaines naines rouges à moins de 25 pc n'ont probablement pas encore été bien évaluées en distance (Hipparchos s'est contenté des étoiles relativement brillantes), et de nombreuses naines brunes brillent faiblement dans le proche infrarouge et pour le coup on n'en connaît pas encore beaucoup.

Posté

La question de savoir si "nous" serions dans une position favorable dans la galaxie me paraît une question largement plus hasardeuse que la question initiale ...

 

On peut allègrement se faire peur ou se rassurer avec des si : des supernovæ ont peut-être provoqué la concentration de matière qui a donné "naissance" au système solaire, elles ont aussi probablement fabriqué les éléments chimiques qu'on considère aujourd'hui comme "indispensables". Les astéroïdes tant redoutés ont peut-être permis à la "vie intelligente" d'émerger en bousillant d'un coup les méchants dynosaures, sans parler du balai de Jupiter et Saturne qui serait à l'origine du système solaire, ce balai a peut-être été provoqué par le passage proche d'une autre étoile, etc ... Avec des si ...

 

On commence à avoir une vision plus "dynamique" des galaxies en constatant la présence de nombreuses petites galaxies autour d'Andromède et de la Voie Lactée. Les amas globulaires sont aujourd'hui considérés comme des restes de galaxies qui ont fusionné pour former notre galaxie et qui ont été dépouillées de leurs disques. Il en reste des "courants" d'étoiles dont une quinzaine sont identifiés : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_courants_stellaires

 

Quatre milliards d'années, c'est le temps qu'il a fallu à la vie "intelligente" pour apparaître, c'est aussi celui qu'il faudra pour qu'Andromède et la Voie Lactée se rencontrent promettant de beaux bouleversements dans les deux galaxies ...

Posté (modifié)

Quant à la vie dans un amas globulaire, je suppose que l'amas aurait le temps pour se disperser avant que la vie ne devienne intelligente.

 

L'exemple de quoi aurait l'air le ciel depuis un amas globulaire n'était que là pour illustrer ce que donne la densité d'étoiles dans un environnement autre que notre banlieue stellaire.

 

Justement, un amas globulaire est très stable et ancien et serait donc de ce point de vue propice au long fleuve qu'est l'évolution.

Cependant, de part son ancienneté (bien plus que notre soleil), il est principalement constitué d'étoiles de population II à faible métallicité, comme le souligne Chicyg,

 

La vie y est peu probable car on sait que pour séduire une femme, il faut de l'or.

 

:cool:

 

Patte.

Modifié par syncopatte
Posté (modifié)

Bonjour,

 

Existe-t-il une courbe indiquant la densité stellaire en fonction de la distance au bulbe ?

 

La mission Gaia va produire une cartographie 3D extrêmement précise des étoiles de notre galaxie. Pour se faire une idée, on peut regarder l'mage suivante qui représente la carte de la densité d'étoiles :

 

ESA_Gaia_density_map.jpg

 

La distance moyenne entre les étoiles ne me semble pas être une quantité très intéressante car effectivement elle dépend fortement de l'endroit où l'on regarde. Par contre j'imagine que l'on pourrait mesurer la distribution de la distance entre toutes les étoiles prises deux à deux (fonction de corrélation à deux points) et regarder si on observe des structures. C'est avec ce genre de mesures, mais appliquée aux galaxies que l'on a mis en évidence une distance caractéristique dans l'univers qui est reflet des fluctuations de densité avant le découplage entre la matière et le rayonnement.

 

Sur les mesures de densité d'étoiles dans la galaxie, il y a cette publication de SDSS : http://www.astro.washington.edu/users/ivezic/Publications/tomographyI.pdf qui met en évidence une sur-densité dans la direction de la constellation de la Vierge qui pourrait être la trace de l’absorption d'une galaxie naine par la voie lactée.

 

Dominique

Modifié par Dom de Savoie

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