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Oui, cela ressemble (sauf le format qui me semble tout petit).

 

Oui mais c'était Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...

 

Rien ne dit qu'ils avaient des petites ... mitaines ??? :D

 

Mais ce post parle de The Martian (Seul sur Mars), pas de Star Wars.

 

A votre avis, c'est quoi ces cultures sauvages de tonton Matt ?

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

Posté (modifié)
Ben c'est pas mauvais, mais si tu le rate, c'est pas très grave. Par contre, je me répète, le bouquin est bien. Andy weir a pris le temps de le rendre crédible et intéressant, c'est soigné, le film est plutôt un résumé mal fait.

 

En tout cas, pour le visuel, le film était bien. Aussi bien pour les vues du sol que celles depuis l'espace. Évidemment, en version 3D. La version Française libère les yeux des sous-titres (même pour un anglophone, leur lecture peut devenir compulsive).

 

Je ne m’attarde pas sur les erreurs techniques, parfois plusieurs à la minute. J'adorais la feuille de polyéthylène qui, à l'épreuve d' 1 bar de pression (un ordre de grandeur) sur un cercle de 2m, a résisté à, euh, 30 tonnes terrestres. Et malgré le fait que notre ami a oublié de faire pousser des haricots verts, il a quand même résisté au scorbut.

 

Pour le coup de l'orbite de bouclage terre-mars, et comme le sujet avait déjà été débattu sur WA, jje me suis rappelé de cette solution juste avant la destruction de la fusée de ravitaillement.

 

J'ai trouvé la construction du vaisseau Hermès excellente (à gravitation centrifuge comme la Discovery de 2001), à part la propulsion ionique qui, à l'horizon de trente ans, apparaissait un peu "limite".

 

Si une culture technique est "attendue" pour toute personne fréquentant le présent forum, il est plus étonnant de voir que le metteur en scène attende un niveau technique comparable pour la moyenne des spectateurs. On s'attendait à ce que nous connaissons (avec un petit rappel pour mémoire), le système hexadecimal, ASCII et les fomats possibles pour les pièces jointes.

 

Au niveau culture, les choses ont beaucoup bougé depuis les années soixante. Par exemple, en s'adressant à un public d'abord américain, on fait comprendre que l'Oncle Sam peut dépendre de la Chine pour s'en sortir. La construction est sur le mode métissage aussi bien pour les contacts internationaux que pour les familles des astronautes.

 

Il reste un peu de chemin à faire pour intégrer cette notion de l’irréversible départ de la terre, un concept qui a pourtant avancé dans le film Avatar et ailleurs. Peu à peu, on renonce à l'idée du monde citadelle (ou Amérique citadelle). Oui, le monde change et pour ceux qui ne l'ont pas encore vu ce film, je dirais que ça vaut le coup. Il fera date.

 

Le paradigme change. On passe progressivement du fait de découvrir l'espace au fait de s'y installer.

 

Maintenant, il faut que je trouve une adresse de téléchargement pour le livre.

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté (modifié)

Bonjour,

 

Est ce que Matt Damon passerait pas un peu trop de temps à parler tout seul ?

 

Une des critiques (plutôt fiables)

A la hauteur d'un bon petit film de samedi soir à la télé

 

La verbalisation de Matt Damon tente de faire passer ce que la caméra de Ridley Scott ne sait pas montrer.

 

Un détail qui m'a bien fait marrer :

 

La gravité est trois fois moins importante sur Mars que sur Terre, et les astronautes qui y évolueront feront des bonds comme ceux du programme lunaire, même s'ils seront moins lestes que sur la Lune. Ridley Scott était au courant, mais son budget était limité.

 

Limité à combien ?

Les critiques outre-Atlantique sont très favorables pour «Seul sur Mars», tiré d'un roma d'Andy Weir, et soulignent également l'extraordinaire performance de Matt Damon. Il joue Mark Watney, un astronaute laissé pour mort par ses coéquipiers sur la Planète Rouge, mais qui réussit à survivre. Distribué par les studios Fox, «Seul sur Mars» a été tourné entièrement dans les studios de Budapest ( Hongrie) l'hiver dernier avec un budget de 108 millions de dollars. Le film sortira en France le 21 octobre prochain.

 

C'est rien, une broutille, juste le double du budget d'Apollo 13 ! (Avec plein d'acteurs, des effets spéciaux novateurs et tout et tout)

 

Pauvre Ridley Scott !

C'est vraiment dur de débuter dans le métier !

Modifié par Leimury
Posté (modifié)

 

Un détail qui m'a bien fait marrer :

La gravité est trois fois moins importante sur Mars que sur Terre, et les astronautes qui y évolueront feront des bonds comme ceux du programme lunaire, même s'ils seront moins lestes que sur la Lune. Ridley Scott était au courant, mais son budget était limité.

 

Qu'on marchera en sautillant, ce n'est pas évident du tout, d'autant moins que les mouvements étaient conditionnés par les scaphandres, moins évolués à l'époque d'Apollo. Je viens de trouver une très jolie simulation, élégante de par la simplicité de sa conception.

 

2015-10-26_webastro_mars-gravity-simulator-thankyou-Adam-Norton.jpg

(cliquer pour animation)

 

C'est le genre de montage qu'on pourrait faire dans un gymnase en deux journées de travail.

 

Mon expérience personnelle du travail dans un environnement difficile (toitures, tunnel et autres souterrains) conduit à la distribution de la masse d'outillage et accessoires dans les poches d'un pantalon adapté, d'un harnais et/ou ceinture. On n'a plus la sensation de porter quelque chose, mais d'être quelqu'un de plus lourd. C'est une évolution évidente pour les combinaisons spatiales. Un astronaute de masse 60kg équipé (oxygène, chauffage, eau, outillage) pourrait sortir du sas avec une masse de 120kg. Ce qui ramène à 400N soit 40kg de poids terrestre.

Masse qu'il doit garder jusqu'au retour (son CO2 etc doit revenir dans un circuit de recyclage).

 

Bien qu'il ne porte aucun équipement, le coureur dans l'animation ne sautille pas

 

 

Bonjour,

 

Est ce que Matt Damon passerait pas un peu trop de temps à parler tout seul ?

 

 

Lorsqu’on est "seul sur Mars", c'est qu'on a pas bien le choix.

Comme pour une mission en chauffeur PL, c'est un peu dans le cahier de charges.

Au moins de devenir fou et s'imaginer accompagné:be: .

 

Je dirais que ce genre de soliloque doit pousser l'acteur dans ses retranchements, et il s'en sort vaillamment.

 

Pour le prochain film, ce sera pire

 

Seul Sur Mars Avec Sa Femme.

 

Comme ça, le problème est résolu. Il ne pourra plus en placer une.

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté

Je sors de la séance, je l'ai trouvé bon ce film. Évidemment, certaines choses sont assez saugrenues qui restent néanmoins pardonnables, mais bon ! Et si tout ce passait bien le film deviendrait vite ennuyant surtout pendant 2h20.

Le vaisseau Hermès est pas du tout.

Bref à voir au cinéma.

Posté

Hello

Dans "seul au monde", Tom Hanks parle aussi tout seul, et plus tard avec un ballon ! C'est pour ne pas perdre la boule ! Ou alors cela devient un film muet "the artist" !

Eric

Posté

Bonsoir,

 

Je viens de voir ce film, en "3D", et j'ai beaucoup aimé.

 

Un peu de "Gravity" à la fin du film, et des images splendides de Mars, on s'y croirait.

Posté

Bon allez, je l'ai vu, j'ai bien aimé, faut dire que je suis bon public pour ce genre de choses.

 

Les images de Mars sont assez sensationnelles je trouve.

 

Après c'est sûr qu'il y a 2/3 trucs qui poussent le bouchon un peu loin :

 

- la sortie de Matt Damon façon Iron-Man :b:

- le gars qui tout seul dans son bureau trouve comment sauver notre héros et calcule toutes les trajectoires tout seul dans son coin avec son ordi portable alors que tous les gars de la Nasa n'ont pas réussi à trouver la solution...

- Pathfinder c'est du solide !

 

Mais bon, j'ai passé un bon moment !

Posté (modifié)

Non il a l'idée sur son portable mais fait les calculs depuis l'ordinateur Pleiades, le "big boss" de la nasa.

Modifié par Fred_76
Posté (modifié)
Non il a l'idée sur son portable mais fait les calculs depuis l'ordinateur Pleiades, le "big boss" de la nasa.

 

un petit cable usb pour le relier à l'ordinateur et ça roule !!! Finalement c'est pas si compliqué ingénieur à la NASA :D

 

Pour être franc, on ne peut pas s'arrêter à ce genre de raccourcis ou de facilités scénaristiques sinon on ne va plus voir un seul film de SF. Peut-être est-ce le défaut du film qui hésite entre divertissement invraisemblable à la DISNEY ou film de hard SF.

Modifié par stefg1971
Posté

Il Faut bien faire un peu de sensationnelle sinon les néophytes vont vite s'ennuyer. Quand on va voir ce film tu vas pas voir un documentaire sur l'exploration martienne, il y a RMC découverte pour ça.

Le gars branche son portable à Pléiades direct dans la salle climatisée, au moins ils ont pensé à la clim, on le voit bien se cailler les miches :be:

Posté

Pour éviter de chercher le pourquoi de l ordi ou effet spéciaux , regardai le film Gagarine , comme ça vous serez plus embeter par les effets spéciaux et au contraires vous vous demanderez comment ils faisaient à l époque pour aller là-haut ;)

Posté

C'est clair ! Même dans les missions Apollo, les techniques étaient tellement rudimentaires à nos yeux modernes qu'on se demande comment ils ont fait.

Posté

Par exemple, on utilisait encore la règle à calcul pendant les missions Apollo ...

 

156350lune.jpg (image extraite d'un article de C&E)

 

(...)

Le 13 avril 1970, lorsqu'éclate de le drame d'Apollo 13, la règle à calcul est donc omniprésente à bord du vaisseau comme dans les salles de contrôle. La petite barre articulée inventée trois siècles plus tôt va jouer un rôle central dans le sauvetage (...)

Ironie de l'histoire, le sauvetage d'Apollo 13 marque le chant du cygne de cet outil. Dès 1972, la première calculatrice scientifique, la HP35, arrive sur le marché : les hommes de la NASA s'en équipent au fur et à mesure que son coût baisse.

(...)

La règle à calcul pour autant n'est pas tout à fait un souvenir poussiéreux. Car un homme à la Nasa continue à résister. (...) Evan Horowittz (...) n'hésite pas à sortir sa règle à calcul, car, qualité inégalée, elle l'oblige à réfléchir aux grandeurs qu'il manipule et lui évite de s'illusionner sur l'exactitude des nombres qui s'affichent sur l'écran. Une bonne réponse approximative restera toujours meilleure qu'un résultat faux, fut-il avec 10 décimales, souligne-t-il avec philosophie."

 

Hélène Frouard

Ciel & Espace Juin 2013

Posté

Pas besoin d'aller si loin. La sonde New Horizons est contrôlée par le processeur de la console de jeux Playstation, le MIPS R3000 (version Mongoose-V, durcie pour résister aux radiations) qui date de 1988 !!!!!!

 

http://synova.com/proc/mg5.html

Posté
Il Faut bien faire un peu de sensationnelle sinon les néophytes vont vite s'ennuyer.

 

Beuh oui, les spectateurs sont de gros débiles.

 

 

 

Pourquoi j'ai vraiment pas envie d'aller voir ce film ?

Parce que ça me ferait le même effet que voir un documentaire sur le bureau ovale dans un film qui s'appellerait XMen.

Posté
Fred on parle de film :)

 

Je verrais bien Bruce Willis accompagné d'un Wooky aller sur Churry pour sauver le soldat Philae avec son sabre laser, se battant contre des personnages de jeux vidéos programmés sur la base des codes implantés dans le MIPS R3000.

 

Ah oui, il faudra que le Zohan vienne parachever l’œuvre pour tailler en pointe la chevelure de la comète !

  • 3 semaines plus tard...
Posté

Alors je suis peut etre un des derniers à être allé voir ce film en famille, eh oui c'est ça habitér sousde bons cieux étoilés mais loin des salles de ciné.

Le film m'a assez plu. On passe un bon moment en famille et on est dans les étoiles. Pour le reste...

1-Pourquoi dans les films y'a pas moyen de faire une mission sans que tout foire, il aurait pu lui laisser recolter une deuxième fournée de patates?

2- Pourquoi faut toujours que dans les salles de contrôle, les travailleurs applaudissent en faisant Youppi quand ça réussi?

3- Pourquoi, étant dans une base de la Nasa , a-t-on besoin d'aller à la caféteria pour trouver une photo poster de Mars afin d'y faire un calcul. Y'a pas une seule carte détaillée dans un tiroir?

Posté

Bonjour !

 

1- C'est la problématique de tout film, il faut intégrer le côté dramatique, des péripéties, etc... sinon ça tombe dans le documentaire.

 

2- Dans la réalité, cela se passe ainsi car une mission spatiale c'est des jours, des mois voire des années et même des décennies (regarde Rosetta ou New Horizons) de travail. donc quand tout se passe bien, les personnes impliquées sont grandement soulagées et ça applaudit.

 

3- Oui là je suis d'accord c'est un peu comique la situation. Comme décrire la mission de sauvetage en se servant du boss de la Nasa, la chargée de communication et une agrafeuse !

  • 1 mois plus tard...
Posté

Salut à tous. Je viens de voir le film. Je dois dire que j'ai été autant emballé, si ce n'est plus, qu'interstellar. J'ai trouvé le film bien agréable, avec de belles images. La logique scientifique est à mettre légèrement de côté, mais néanmoins, j'ai apprécié.

  • 3 semaines plus tard...
Posté (modifié)

Salut !

Vu à l'instant (en fait il y à 3 heures ^^ ).

Excellent film. Tous les râleurs, je demande ceci : trouvez-moi un film SF sans incohérences, sans erreurs scientifiques et sans approximations, le tout sans être un film documentaire et on en reparle. Après on peut simplement ne pas l'avoir aimé. Ne serait-ce que pour certains faits un peu gros déjà détaillés plus haut, du style :

- L'équipage qui prend le contrôle du vaisseau contre l'avis de La NASA ;

- Le mec du service Astrophysique ou je sais plus quoi que personne ne connaît et qui débarque en pleine réunion sans même connaître le nom du big boss de la NASA ;

- Etc...

Ce sont des détails. Ca fait certes un peu Armaggedon - que j'ai par ailleurs détesté -, mais ça reste assez sérieux.

Sans être expliqué pour ne pas ennuyé les non initiés, j'ai apprécié quelques - extrêmement subtils - détails sur certains plans, dénotant la faible gravité martienne (un bac de vivres qui tombe relativement doucement, le sommet de 400kg de la fusée, à la fin, qui frappe doucement le sol en tombant de si haut !). On s'attend tellement à voir des erreurs, de ce côté, qu'il est fort satisfaisant de constater certains de ces quelques efforts de rigueur. Ce sont ces petits cumuls de satisfaction, en plus des magnifiques paysages spatiaux et planétaires (petit bémol sur le contraste colorimétrique renforcé, comme évoqué dans le poste "The martian", dans ce même forum), qui m'apportent satisfaction une fois le film fini. Et sûrement que je suis trop émotif, mais je ressens ces montées de bonheur, lorsque le monde découvre que le botaniste est toujours vivant, ou bien quand il parvient à communiquer rien qu'avec quelques mots basiques sur de longs temps de transmission, lorsqu'il parvient à créer de l'humidité dans l'habitat ou encore lorsqu'il communique par clavier pour la première fois. Il faut parfois savoir mettre son jugement critique de côté, pour apprécier une histoire. J'ai la chance d'avoir systématiquement une double lecture d'un film et c'est très pratique : on repère du négatif (sous peu qu'il reste admissible), on le met de côté, on apprécie l'histoire comme si on y était (empathie), puis une fois le film terminé on reprend ce qui ne va pas pour y réfléchir et refaire sa propre histoire...

Pour ceux qui ne l'ont pas vu, foncez. Les SF s'améliorent vraiment, les réalisateurs sont de plus en plus exigents quand au réalisme scientifique et cela se prouve ici et c'est tant mieux. Un petit pas de plus pour l'astro-cinéma !

Modifié par camus1440
Posté (modifié)

J'ai vu le film après avoir lu le livre.

 

J'ai adoré le bouquin, impossible de le lâcher, l'histoire est bien racontée et il y a toujours un élément qui relance l'intrigue.

 

J'ai aussi beaucoup aimé le film, et si je n'ai pas de connaissances assez pointues pour pouvoir critiquer l'aspect scientifique, je trouve que par rapport au livre, il survit presque trop facilement, on ressent pas vraiment la difficulté.

 

3200 km à 25km/h ? Ok, pas de soucis, 3 plans plus loin on est déjà à la moitié du chemin.

 

C'est sûr que résumer tout un livre en 2H de film, c'est pas possible, il faut bien adapter un peu et supprimer quelques passages.

C'est tout ce que je reprocherait à ce film, "il en chie pas assez" pour un film basé sur la survie tout seul sur une planète :be:

J'ai bien aimé les quelques images à la fin, le film va un poil plus loin que la fin un peu trop abrupte à mon goût du livre.

 

Je conseillerait bien le film à ceux qui ne l'ont pas vu, parce que c'est un très bon divertissement, mais je recommande encore plus le livre ( et je suis très loin d'être un grand lecteur habituellement).

Modifié par Kasko
Posté

Sans l'avoir lu et sans mêmême savoir qu'il y avait le livre, je peux te dire que l'on sent bien qu'il y a un gros troncage par rapport a cette fameuse distance apparemment insurmontable en rover. Je me suis même demandé s'il faisait simplement des essais ou s'il était vraiment parti, tellement il semblait y avoir beaucoup de préparation physique et psychologique à montrer. Bien qu'il ne fasse pas toute la route, il a quand-même roulé des jours (martiens) entiers et ça ne se ressent pas (?). Seulement quelques plans enchaînés et c'est fini. C'est vrai que toutes ses épreuves sont montrées ou presque (je suppose), mais enchaînées très/trop rapidement. Ce qui n'empêche pas de passer un excellent moment avec les sublimes images et l'histoire prenante que propose ce divertissement.

Posté (modifié)
J'ai la chance d'avoir systématiquement une double lecture d'un film et c'est très pratique : on repère du négatif (sous peu qu'il reste admissible), on le met de côté, on apprécie l'histoire comme si on y était (empathie), puis une fois le film terminé on reprend ce qui ne va pas pour y réfléchir et refaire sa propre histoire...

 

J'ai déjà répondu sur la plupart des questions que tu soulèves, mais j'aimerais répondre sur celle-ci: la manière "culturelle" de regarder.

 

Si, comme toi, j'ai un contact très direct avec la situation du personnage, je suis fortement conscient du contexte culturel de l'époque du film.

Nous ne sommes plus dans l'Amérique citadelle que Hollywood présente un peu trop souvent. Nous sommes des pères fondateurs sur la frontière.

 

C'est bien le sens des pommes de terre du Thanksgiving (remerciements à Celui* qui a permis aux semences de germer, en vue de créer les États que l'on connait). En se positionnant en pionniers, on quitte forcément la citadelle. On quitte aussi l'état d'esprit de la Station Orbitale qui ne s'y éloigne que de quelques centaines de km... et on va à la conquête des terres inconnues.

 

C'est l'esprit SpaceX entre autres (et plus Apollo). Et une manière de préparer l'opinion publique pour des départs de nos enfants, sans retour. Un adieu qui est la rançon de la colonisation de l'espace.

 

av-454.jpg

(l'avatar d'une journaliste scientifique connue sur un forum astro aux États-Unis. On y voit ses deux toutes petites filles habillées en astronaute)

 

* pas à situer comme prise de position personnelle, mais comme appréciation du point de vue des personnes concernées à l'époque. Et ce qui peut être compris par les spectateurs américains d'aujourd'hui

Modifié par Paul_Wi11iams

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