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Mission VEGA VV06 (Lisa-Pathfinder - CSG Kourou - 02/12/2015)


Messages recommandés

Posté

On approche de la date du lancement de cette mission.

Cette sonde doit mesurer des nano-accélérations et des nano-gravités

http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/LISA_Pathfinder_overview

 

et elle servira à préparer la mission eLisa qui utilisera trois sondes et cherchera à mettre en évidence les ondes gravitationnelles.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Evolved_Laser_Interferometer_Space_Antenna

 

La sonde a été encapsulée dans la coiffe et l'ensemble sera placé au sommet du lanceur Vega

 

vol_ve10.jpg

Posté

A noter que la mission eLisa qui utilisera trois satellites et le dispositif interférométrique complet n'est prévue que pour un lancement en 2027-2028.

 

Il faut espérer que d'ici là la "technique" sera bien maitrisée, que les financements seront toujours au RDV ... et que comme d'habitude il n'y aura pas trop de retard sur le prévisionnel.

 

:violon::leb:

 

https://www.elisascience.org/articles/science-context-2028/context-2028

Posté
Report de lancement

 

Vol Vega 06 - Satellite LISA Pathfinder

 

Durant la phase finale de la campagne VV06, des vérifications complémentaires ont été décidées concernant un problème technique sur le lanceur Vega. Le lancement initialement prévu le 2 décembre 2015 est de ce fait reporté à une date ultérieure. Le satellite LISA Pathfinder de l'ESA est en configuration stabilisée et en totale sécurité. Les équipes lanceurs travaillent actuellement sur ce problème technique.

 

source : http://www.cnes-csg.fr/web/CNES-CSG-fr/10805-le-centre-spatial-guyanais.php

Posté (modifié)

Le petit lanceur à poudre européen .... fait bien son travail

 

dycoll10.jpg

 

Il faut à présent attendre que Lisa Pathfinder soit en position [Le satellite arrivera dans trois mois sur une orbite stable entre la Terre et le Soleil, au point de Lagrange L1, à 1,5 million de kilomètres de nous] et que les expérimentations commencent.

Avec les résultats obtenus on pourra définir les configurations requises pour les trois satellites de la mission eLisa qui devrait -on croise les doigts - détecter pour la première fois les ondes gravitationnelles.

 

Pour parvenir à mesurer les ondes gravitationnelles il faut que le système de mesure utilisé ne soit influencé que par la gravité et que toutes les autres forces soient écartées. Ainsi l'objectif de la mission LISA Pathfinder est de démonter qu'on peut protéger deux cubes métalliques situés au cœur d'un satellite de toutes les forces internes et externes. Ceci impose que le satellite suive une trajectoire avec une précision de l'ordre de quelques nanomètres et que le système de mesure permette de détecter la position des cubes métallique avec une précision de l'ordre du picomètre. Les deux cubes sont en chute libre au sein du satellite sans contact avec le reste du satellite et leur distance respective est mesurée à l'aide d'un interféromètre laser. Dans ces conditions les cubes en chute libre ne sont influencés que par la gravité et leur déplacement respectif ne reflète plus que les variations de celles-ci dont les ondes gravitationnelles4.

 

Pour pouvoir maintenir les cubes en chute libre il faut d'abord compenser les forces externes qui modifient la trajectoire du satellite. La force principale est la pression de radiation exercée par les photons solaire sur le corps du satellite. Les forces internes sont d'origine magnétique, électrique mais également liées à la gravité générées par le satellite lui-même. Pour réduire les forces magnétiques pouvant s'exercer sur les cubes,tous les matériaux magnétiques sont exclus de la construction du satellite. Les aimants utilisés par les lasers et les propulseurs sont de très petite taille et sont positionnés à l'extérieur de l'enceinte externe du satellite. Le matériau utilisé pour réaliser les cubes, un alliage de platine et d'or, a été choisi parce que leur susceptibilité magnétique est réduite. Pour réduire l'attraction gravitationnelle du satellite sur les cubes, le satellite est construit de manière à ce que les forces de gravité que génèrent ses composant s'équilibrent au niveau des cubes. La position d'un composant situé à un mètre des cubes doit être déterminée au millimètre près tandis que les composants les plus proches des cubes doivent être déterminés avec une précision de l'odre du 10 millionième de mètre. Des petites masselottes sont placés après l'assemblage du satellite pour répondre ces contraintes

 

500px-Sch%C3%A9ma-fonctionnement-LISA-Pathfinder.png

Schéma de fonctionnement de LISA Pathfinder : 1 Satellite, 2 Mesure capacitaire, 3 Micro-propulseurs, 4 Masse d'épreuve secondaire, 5 Masse d'épreuve primaire, 6 Laser, 7 Photodétecteur.

Modifié par montmein69_2
Posté

Le titre de l'article est peut-être un peu accrocheur .... par anticipation un tantinet abusive..

Mission Lisa Pathfinder, ou comment faire mentir Albert Einstein

 

Comme le dit S.Brunier lui-même (mais vers la fin de l'article)

Lisa Pathfinder est un satellite technologique, il n’est pas conçu pour faire la moindre découverte, a fortiori détecter des ondes gravitationnelles. Ce satellite va tester les solutions choisies par les scientifiques pour ELISA…

 

C'est la mission eLisa qui aura les moyens de faire une telle (potentielle) découverte, mais ce n'est pas pour demain ....

  • 1 mois plus tard...
  • 4 semaines plus tard...
  • 3 mois plus tard...
Posté

Les niveaux d'accélération mesurée n'ont pas énormément varié depuis les premiers accéléromètres électrostatiques ultrasensibles développés à l'onera il y a 20 ans (gradio, step...), jolie persévérance que d'aller jusqu'à la démonstration ! :)

Posté
super nouvelle... il faut vivre jusqu'en 2030 !

 

Pas tout à fait ! :p Un article dans la dernière édition du Monde fait part de l'optimisme des scientifiques suite aux résultats de Lisa Pathfinder.

 

extrait :

 

"...Les résultats de LPF, parus le 7 juin dans Physical Review Letters, sont si bons que le lancement du projet eLISA, le nom de cette expérience ambitieuse de l’Agence *spatiale européenne (ESA) soutenue par la NASA, pourrait être avancé de plusieurs années. « L’ESA travaille à un calendrier *rapide avec un appel pour définir le concept fin 2016 et un choix de l’orbite en 2020. Techniquement nous pourrions être prêts pour un lancement en 2028 », estime Karsten Danzmann, directeur du consortium..."

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