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Nébuleuses du LMC


serge vieillard

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Yo !

 

et oui, c'est l'été sous le tropique du Capricorne (punaise 31°C aujoud'hui....), et le Grand Nuage de Magellan culmine au méridien.

L'occasion de le décortiquer et d'ausculter les inombrables objets qui le peuplent. C'est le genre d'observation qui passe généralement à la trappe tant la Tarentule est comme hypnotisante et attire irresistiblement le regard.

Ici, c'est un groupe de trucs gazeux tout juste au sud de la Tarentule (elle se trouverait hors champ en bas à droite). Ya des pompons partout, de la filasse, des nodosités sur plus d'1°carré. Ca grouille d'étoiles et je me sert d'un fond préétoilé.

J'ai bien du mal à identifier tout ça mais il semble que le groupe de droite correspondent de haut en bas à NGC2079, 2080 et 2074 pour celle qui présente comme une boucle tourmentée.

J'ai dessiné cette vue d'ensemble sans m'appesentir sur les détails, juste de trouver un équilibre global. Au T400-c et Nagler 26mm, c'est une colorisation L, V(OIII), R(H beta). Un dessin comme je les aime, étalé sur plusieures nuits, dont quelques unes pour se familiariser avé la chose et choisir le cadrage pour établir le fond de carte. Ca en demanderait bien d'autres, pour fouiller davantage la chose et traquer la multitude d'amas ouverts et globulaires qui s'y cachent, usant et abusant de tous les oculaires possibles. Bref, encore de la besogne pour une vie ou deux.....

 

NGC2074_15.jpg

Modifié par serge vieillard
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Un chantier pharaonique ! sans parler du champs couvert, mais en plus en L, OIII, Hbeta !!!

On comprend à ce moment l’intérêt du champs pré-étoilé !

 

Je ne connais pas le ciel australe, mais il y a un sacrée richesse d'objet !

 

Bravo Serge !

 

Et si je ne dit pas de bêtise, tu as utilisé la technique de superposition à 3 claques la non ?

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merci à tous !

 

oui, le ciel austral offre de sacrés objets, inédits sous les latitudes européennes, et les 2 Nuages de Magellan en font partie. C'est sûr qu'il y a de quoi inspirer un voyage de ce coté- là de la Terre - malgré un piètre bilan carbone , mais c'est une autre histoire. Cependant, yapa M51 par exemple (ou c'est très moche)....

 

et ici, d'observer en tong est quelque chose que je savoure particulièrement. Sur ce dessin, la dernière soirée du samedi, j'ai plié les clous à 3 heures du matin, avé un SQM de 21.55 et 20°C......

 

pour le champ pré-étoilé,

ça me semble trèèèèèèèèèèèèèèèèèèès difficile de traiter correctement un tel sujet sans ce préalable, au risque de passer des nuits entières à positionner les centaines d'étoiles qui couvrent le champ, ce qui ne me passionne pô outre mesure au regard de la finalité souhaitée. Cependant, même ainsi, c'est une belle besogne :

- d'abord, appréhender le vaste champ, identifier les objets, choisir le champ final du dessin, etc... Ca prend déjà quelques nuits avé comme supports un tirage de l'époustouflant cliché de l'APOD team du LMC (voir sur AS) et quelques cartes détaillées.

- un tirage du champ cadré est réalisé en A4, et les principales étoiles sont reportées sur la feuille finale au papier carbone. ce champ est volontairement assez pauvre, au risque de s'y perdre (et rappelons que la magnitude visuelle n'est pas celle de clichés pris dans un autre domaine spectral)

- à l'oculaire, CHAQUE étoile du champ est validée, corrigée et ce fond de carte est enrichi au besoin de quelques autres;

- ensuite oui, yapuka dessiner des heures durant les nébulosités diaphanes.

- reste à étlonner un fond de ciel stellaire pour déterminer la magnitude limite observée

- et à la maison, réaliser sous totoshop ce fond de ciel en conséquence.

bref, ça prend un certain temps.

 

la colorisation,

elle est réalisée sur un document unique (le champ pré-étoilé), avé crayon gaphite pour la luminosité, violet pour le OIII et vert pour le H béta. Donc pas de superposition de calques !

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Salut Serge,

 

je crois que, malgré les explications, on ne réalise pas la somme de travail pour en arriver là. Et c'est sans compter les années d'expérience...

Le résultat est superbe, en plus tu nous fais découvrir des objets sudistes méconnus car dans l'ombre de vedettes voisines, comme tu dis.

 

Pour le champ préparé, oui il ne faut pas trop en mettre sinon on s'y perd, mais souvent quand on commence le dessin on constate qu'il en aurait fallu bien davantage car on en voit quantité dans l'oculaire du T406 (même avec l'OIII), et que les absentes auraient été bien utiles pour guider le crayon.

Alors on place les étoiles qui manquaient, ce qui repousse le commencement de l'activité ultime : croquer la nébuleuse :)

 

Fred.

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la colorisation,

elle est réalisée sur un document unique (le champ pré-étoilé), avé crayon gaphite pour la luminosité, violet pour le OIII et vert pour le H béta. Donc pas de superposition de calques !

 

Flute loupé !!!

 

Personnellement je lui attribuerai bien l'APOD sans soucis pour cette "picture" graphitaire !:be:

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