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Vous avez remarqué que le décompteur sur le site spacexstats.com avançait de presque une minute sur celui diffusé 'live'? ;)

Ca ne pas manquera de faire le buzz... qui arrivera aux oreilles du PDG. On ne fait pas la même erreur deux fois.

 

Pas tant que ça. Même les météorites qui sont d'abord chauffées par leur rentrée dans l'atmosphère arrivent gelées au sol. C'est que la température à 10km est de -60°.

Or, Falcon9 fait une rentrée propulsée, à basse vitesse, sans échauffement important.

 

En plus la fusée vient de lâcher son gaz sous pression, donc elle doit être extrêmement froide. Si dans les basses couches elle traverse un nuage, l'eau en suspension va se figer instantanément au contact du métal glacé. Ou peut-être même la vapeur issue de la combustion du LOX/RP1.

 

Je serais intrigué de savoir quelles solutions robotiques seraient possibles pour palier à un défaut mécanique quel qu'il soit.

On se pose, on penche un peu d'un côté puis de l'autre pour tester.

On constate qu'un pied ne tient pas.

On ajuste les vérins pour se mettre "en trépied", un peu penché du côté opposé du pied défaillant.

 

Moi, j'ai LA solution : pour pas que ça se casse la gue...le à l'arrivée, faut faire comme pour les chaises de secrétaires... faut ajouter un cinquième pied

(Je leur envoie un mail...:))

N'oublie pas que tu est proche du mode de pensée de Mr Musk qui a déjà réussi des choses improbables. Je serais plus intéressé par des pieds pivotants. Plus loin, on serait en mesure d'envisager un atterrissage d'urgence "tout terrain". Bref, il n'est plus possible de reléguer une idée au statut de blague.

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté (modifié)

Il faut éviter d'alourdir encore la fusée et travailler sur une solution au sol.

 

Vu la précision visiblement diabolique du point d'atterrissage, on peut parfaitement imaginer trois ou quatre bras qui saisissent le corps de la fusée à mi-hauteur.

 

Quelque-chose comme ça:

 

1354980691soyouz%20dec%202012.jpg

Modifié par OrionRider
Posté
Il faut éviter d'alourdir encore la fusée et travailler sur une solution au sol.

 

Vu la précision visiblement diabolique du point d'atterrissage, on peut parfaitement imaginer trois ou quatre bras qui saisissent le corps de la fusée à mi-hauteur.

 

Quelque-chose comme ça:

 

1354980691soyouz%20dec%202012.jpg

 

Oui et, à la limite, pourquoi pas un genre de " tube de réception"...

(Ils vont finir par nous embaucher...:be:)

Posté
Ca ne pas manquera de faire le buzz... qui arrivera aux oreilles du PDG. On ne fait pas la même erreur deux fois.

 

une erreur ? ça m'étonnerait... ;)

 

Rien n'est jamais en pur direct. Il y a les latences techniques : http://blog.ireplay.fr/latence-et-delais-idees-fausses-et-explications/

 

...plus éventuellement les latences supplémentaires, ajoutées pour pouvoir couper l'antenne en cas de pépin...

Posté (modifié)
Il faut éviter d'alourdir encore la fusée et travailler sur une solution au sol.

 

Vu la précision visiblement diabolique du point d'atterrissage, on peut parfaitement imaginer trois ou quatre bras qui saisissent le corps de la fusée à mi-hauteur.

 

mais j'ai déjà déposé le brevet en avril dernier...

 

Au décollage, on a les trois "bras" qui lâchent la fusée à la dernière seconde.

Un atterrissage n'est jamais qu'un décollage inversé.

Alors pourquoi pas trois bras dans un même genre qui remontent saisir l'étage à l'arrivée.

Il suffirait d'avoir relié l’extrémité des bras avec un câble qui reste tendu à tout instant, et on saisira bien l'étage. Je vois encore quelques complications pour parier à l'incendie, mais ce n'est pas bien pire que les élastiques servant pour un avion de chasse arrivant sur un porte-avions.

 

Je pense que nous ne serions pas les seuls à y avoir pensé !

 

Sinon, on peut prévoir un seul bras qui saisit le corps à la mi-hauteur. A faire avec soin car cela peut écraser la carrosserie.

 

2016-01-18_webastro-king-kong-main.jpg

Modifié par Paul_Wi11iams
  • 2 semaines plus tard...
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"Ariane 5, quand elle décolle, est pleine comme un œuf, souligne Stéphane Israël. On ne peut pas se passer de 30 à 50% de la performance du lanceur pour faire du réutilisable".

 

Les 30 à 50% dont il est question sont une estimation basée sur le lancement Falcon9/Orbcomm pendant lequel la fusée à du faire demi-tour puis revenir à son point de départ. :rolleyes:

Contrairement à ce test, la procédure normale n'utilise pas de carburant supplémentaire.

 

Par ailleurs, cette phrase de Stéphane Israël ressemble fort à un aveu. Ariane est pleine comme un œuf, elle n'a aucune réserve et est donc incapable de faire comme Falcon9.

Explications de mauvais perdants... :(

 

Quant au fameux projet de moteur 'Promethée', c'est curieux que personne n'en avait jamais entendu parler. Les premières références sur Google apparaissent après la réussite de Falcon9R... Là aussi ça ressemble plus à des excuses qu'à une vraie vision à long terme.

 

On peut se se demander le pauvre Stéphan Israel est obligé défendre une position en laquelle il ne croit pas lui même. Car du côté de la commission européenne, on entend des doutes sur le choix "Ariane 6".

 

spacenews.com/brunet-european-commission-should-have-hand-in-designing-next-gen-rocket

 

 

Philippe Brunet, un directeur à la Commission Européenne à Bruxelles, responsable pour l'industrie et l'entrepreneuriat:

 

... après avoir loupé l'opportunité avec Ariane 6 prévue pour 2020...

 

... Blue Origin et SpaceX viennent de conduire des démonstrations de réutilisabilité qui souleve la question quant à si nous sommes à l'aube d'un grand changement de technologie, à dit Brunet pendant la 8me conférence sur la politique européenne, organisée par "Business Bridge" à Bruxelles. Il se référait à la démonstration de lancement-et-retour de Blue Origine. Si c'est le cas, nous devons commencer à préparer maintenant.

 

Remarquons que Blue Origine qui reste un joujou de milliardaires, sert aussi comme "canari" utile pour les décideurs européens (dans le cas présent, si le canari va bien, il y a du souci à se faire). Et que selon ce son de cloche, on parle déjà de l'après-Araine 6.

 

=================

 

Je parlais des ondes de choc de SpaceX en Europe, comme on parlait d'une confrontation Europe/USA.

 

Mais attends !

 

Sommes-nous sûrs que SpaceX est américain ?

 

On a un patron sud-africain qui a fait fortune aux États-Unis, mais pas seulement. On a un client, la NASA qui amène de l'argent du contribuable américain. On voit la bannière étoilée un peu partout sur le lanceur comme sur les bateaux de récupération.

Mais SpaceX reste une entreprise privée qui n'est même pas côté en bourse.

 

Si Musk avec son charmant accent de "là-bas"* et ses amis voulaient emporter leur affaire en Afrique, en Asie ou n'importe où au monde ou même ailleurs (!), qui les empêcherait ?

 

Alors SpaceX: américain ou pas ?

 

* quel que soit la pays. Ce n'est pas le problème.

 

L=2 016

Modifié par Paul_Wi11iams
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Ariane est un projet de fonctionnaires qui manque totalement de vision et d'audace, tout simplement par manque de concurrence. La commission ne peut pas choisir un autre lanceur parce que trop de jobs seraient menacés.

 

SpaceX ne bénéficie d'aucune aide publique mais la majorité des jobs se trouvent bel et bien aux USA, raison pour laquelle les drapeaux US et les contrats de la Nasa se portent bien. ;)

Posté (modifié)
Ariane est un projet de fonctionnaires qui manque totalement de vision et d'audace, tout simplement par manque de concurrence. La commission ne peut pas choisir un autre lanceur parce que trop de jobs seraient menacés.

On dirait que le fonctionnariat fonctionne pareil pour la Nasa que pour l'ESA. Dans dix ans, on pourrait retrouver SpaceX à Kourou, mieux pour la géostationnaire que la Floride. Pourquoi pas ? Et les agences historiques réduites au statut de loueur de pas de tir :cry:.

 

SpaceX ne bénéficie d'aucune aide publique mais la majorité des jobs se trouvent bel et bien aux USA, raison pour laquelle les drapeaux US et les contrats de la Nasa se portent bien. ;)

 

SpaceX pourrait très bien négocier des contrats du côté de la Chine, moyennant l'installation d'une usine là-bas et un beau drapeau chinois sur le lanceur (ça ne coute que la peinture). Du coup, on imagine l'indignation américaine sur la fuite technologique. Mais ils ne seraient pas totalement en position de force (cf IBM soumise à Microsoft) car Musk vole de ses propres ailes gridwings.

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté (modifié)
Les Chinois n'ont pas besoin de SpaceX, au contraire, ils lancent leurs fusées à tour de bras, tout comme les russes d'ailleurs. A eux deux ils assurent la très grande majorité des lancements commerciaux

 

Je ne mets pas en doute qu'ils lancent beaucoup.

Les Européens aussi, lancent beaucoup, mais sont en souci !

 

Les critères économiques sont les mêmes pour tout le monde.

 

Et il serait tentant pour eux de mettre la main sur une technique permettant de lancer moins cher.

 

En plus, à la différence des USA et les Européens au Kourou, la Russie et la Chine, n'ont pas de littoral Est libre de contraintes. Du coup, la récupération des étages aurait un double avantage pour eux. On les fait atterrir là où on veut, et on ne les fait pas atterrir là où on ne veut pas: sur une ville par exemple, ou chez un adversaire.

 

Plus loin, une récupération aboutie de tous les étages et potentiellement la charge utile, permettrait le lancement des charges militairement sensibles ou polluantes (RTG...) ou sur des trajectoires militairement équivoques, avec une option de récupération si le lancement est un échec.

 

En ce moment, Musk & Co est en train d'engranger des années d'avance technologique qu'il pourrait monnayer au prix fort.

Modifié par Paul_Wi11iams
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En ce moment, Musk & Co est en train d'engranger des années d'avance technologique qu'il pourrait monnayer au prix fort.

 

Pas si sûr... La technologie n'est pas récente, ni 'exotique', ni vraiment compliquée. On aurait pu faire pareil il y a 20 ans. Simplement, Musk est le premier qui a osé. ;)

Posté

Et bon entre blue origin et un lanceur capable de mettre une charge en orbite, il y a quand même une sacrée différence.

 

De même la technologie de récupération est faite pour un étage "vide". C'est à dire quasiement vide de son carburant et surtout avec un centre de gravité extrêmement bas. Si l'on conserve la charge utile sur une structure qui n'a que très peu de rigidité, cela compliquerait énormément la donne. Donc cela me semble totalement inenvisageable d'espérer une récupération d'une mission qui serait en dehors des normes avant la séparation du premier étage.

Posté (modifié)
Pas si sûr... La technologie n'est pas récente, ni 'exotique', ni vraiment compliquée. On aurait pu faire pareil il y a 20 ans. Simplement, Musk est le premier qui a osé. ;)

 

Je pense comme toi que si les efforts consacrés à la Navette il y a 35 ans était appliqués au retour d'étages, l'économie spatiale serait autre aujourd'hui.

 

Mais pour la question de rattrapage, je ne partage pas ton avis.

 

Werner Von Braun était le premier à avoir osé en son temps, peut-être pas un génie mais un très bon ingénieur... aussi très courtisé pour ce qu'il transportait dans sa tête. Ici, il y a la tête mais aussi et surtout, une grosse base de données de vol.

 

On a bien vu comme c'est compliqué pour la Chine de faire survivre un astromobile ChangE3 sur la Lune. Il leur faudra des années et du rodage (dont des accidents potentiels) pour rejoindre Apollo.

 

On a aussi vu les semi-échecs de retour de Falcon, parce que Musk voulait bien nous laisser regarder. Merci à lui :) Mais les données de télémétrie doivent être sous scellées: à combien de Newtons doit résister un pied atterrisseur ou un support de réservoir ? Quel est le comportent dynamique d'une forme complexe avec tel ballant par un vent latéral de tant de M/S.

 

Le temps d'incubation d'Ariane 6 est 2012 à 2021 = 9 ans, ce qui est typique pour une nouvelle génération. Plus son mûrissement d’admettons 2 ans = 11 ans.

 

Pour l'Europe (comme pour la Russie et la Chine), si on mettait la volonté, pense-tu pouvoir rejoindre Musk en moins de dix ans ?

 

L=2 130

Modifié par Paul_Wi11iams
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J'ai d'abord mal-lu

L’Europe ne survivra pas Space X dans le cosmos :cry:

avant de me reprendre !

 

pour l’instant..."

 

Il n’y a qu’une partie de cet article du Monde en accès libre, mais c’est intéressant

 

C'est vraiment tentant de m'y abonner, ce qui est un peu le but de la manœuvre...

 

Mais prenons ce qu'on a...

 

« Il faut beaucoup de volume pour que cela devienne un business model rentable », affirme-t-il, l’estimant à plusieurs dizaines de lancements par an. Certains évoquent le seuil de trente tirs, ce qui est loin d’être le cas, sur le seul marché commercial de mise en orbite des satellites de communication.

 

Regardons juste la rentabilité opérationnelle car même si l'investissement R&D était à fonds perdu, c'est le problème de Mr Musk qui n'a pas besoin de se justifier auprès d'un prêteur.

 

On calcule d'abord une marge sur variable. C'est à dire la somme payée par le client moins le coût du carburant et l'usure de l'équipement.

Si un étage est bon pour dix vols, alors l'usure est 10% de la valeur de l'étage.

 

Pour prendre un exemple totalement imaginaire:

 

Un client paie 100€ pour un vol.

 

L'équipement coûte 200€ et est usé au bout de 10 vols, ce qui fait 20€ par vol.

Par ailleurs, le carburant coûte 50€.

La marge sur variable est 100- 20 -50 = 30€.

 

Les baux de location, salaires et assurances coûtent 150€ par an.

 

Il faut faire 150 / 30 = 5 lancements par an.

 

 

C'est peu. (Toujours dans notre cas d'école).

 

On y parvient parce qu'on a limité les charges fixes.

Or j'ai déjà fait remarquer que ça a l'air d'être le cas de SpaceX.

 

A mon avis, ce n'est pas le cas des grandes agences comme NASA, ESA etc. Pour pouvoir concourir, ils n'ont plus qu'à diminuer les charges fixes :?:

D'ailleurs, ont-ils l'ensemble de données comptables de SpaceX ?

Sinon, ils auraient tendance à l'imaginer un peu comme eux ce qui est évidemment faux.

 

Edit:

Là où Musk a peur est d'échouer dans la récupération d'étages effective. Et il a dit il y a quelque temps quelque chose comme "si la récupération ne fonctionne pas, Falcon sera un échec".

Dans le cas d'école, la marge sur variable serait alors 100- 200 -50 = -150€.

(avec une perte sur variable, c'est bon, on ferme boutique)

 

Son "grand filtre" pour emprunter du fil en cours sur le goulot de Gaïa, n'est pas le fonctionnement économique en aval (et il est d'abord un gestionnaire), mais les critères techniques en amont. Du moment où il passe cette barrière en amont, ce sont les autres qui devront avoir peur.

 

Pour le modèle économique de SpaceX, je vais continuer à lire plus tard, mais pas maintenant car ça fera encore un coup de 2h du mat !

ceci par exemple de 2011:

spacebusinessblog.blogspot.fr/2011/10/risk-pricing-for-reusable-falcon-9.html

Modifié par Paul_Wi11iams
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Contrairement à Arianespace qui ne fait que des fusées 'traditionnelles', Elon Musk diversifie les activités de ses sociétés. Il peut se permettre qu'un de ses projets ne soit pas ou peu rentable, ou pas tout de suite.

 

Par ailleurs, son but n'est pas de gagner de l'argent, il peut se contenter de ne pas en perdre (trop). Les autres doivent prouver que leur projet rapportera au moins 25% sinon ils n'obtiennent pas l'accord des actionnaires ou des banques.

Posté (modifié)
Contrairement à Arianespace qui ne fait que des fusées 'traditionnelles', Elon Musk diversifie les activités de ses sociétés. Il peut se permettre qu'un de ses projets ne soit pas ou peu rentable, ou pas tout de suite.

 

Par ailleurs, son but n'est pas de gagner de l'argent, il peut se contenter de ne pas en perdre (trop). Les autres doivent prouver que leur projet rapportera au moins 25% sinon ils n'obtiennent pas l'accord des actionnaires ou des banques.

 

25% c'est un chiffre quelconque ou une réelle exigence de rentabilité ?

25% c'est peut-être pas une annuité... donc sur une autre durée. C'est quoi ?

Ça paraît énorme quand le loyer de l'argent est entre 1% et 5%. Mais imaginable dans une activité à haut niveau de risque. D'un autre côté, on ne peut pas trop demander car le marché de plus en plus concurrentiel.

Modifié par Paul_Wi11iams
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Non, c'est juste un exemple. Les vrais chiffres ne sont certainement pas publiés. Mais dans l'industrie, 25% de bénéfice escompté, c'est courant. Dans le commerce de produits finis, c'est souvent plus. Sinon personne ne te prête de l'argent.

J'ai une connaissance qui dirige une entreprise de travaux d'infrastructure. Si un contrat ne dégage pas au moins une marge de 33% il n'en veut pas.

Modifié par OrionRider
Posté
Non, c'est juste un exemple. Les vrais chiffres ne sont certainement pas publiés. Mais dans l'industrie, 25% de bénéfice escompté, c'est courant. Dans le commerce de produits finis, c'est souvent plus. Sinon personne ne te prête de l'argent.

J'ai une connaissance qui dirige une entreprise de travaux d'infrastructure. Si un contrat ne dégage pas au moins une marge de 33% il n'en veut pas.

 

Je comprends mieux.

Il y a différentes marges (c'est mes vagues souvenirs d'une petite UV des études d'il y a 40 ans :confused: ).

Par exemple et allant du plus gros au plus petit, il y a

  • la marge sur achats
  • la marge sur variable
  • le résultat net
  • le résultat financier.

 

Les deux premiers peuvent très bien être de l'ordre de 33% et 25%.

 

Au milieu, il y a un tas d'autres résultats intermédiaires que j'ai oubliés.

 

C'est le dernier qui peut donner l'idée de la rentabilité donc une dividende sur capitale ou l'annuité sur un prêt. Et encore, une entreprise en bonne santé qui crée un marché nouveau comme Blablacar, peut avoir un résultat de 1% sans sourciller.

 

Comme quoi, si tu reçois un spam te proposant 33% sur capital investi, tu peux le glisser tranquillement dans la corbeille !

 

L=2 304

  • 2 semaines plus tard...
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spacenews.com/ses-we-plan-feb-24-spacex-launch-of-ses-9-satellite

 

Selon cette information donnée hier depuis Paris, le prochain lancement de Falcon est pour 24 février.

Il s'agit du satellite de communications SES-9, construit pour partie par Boeing. Mais l'annonce est depuis Paris et le client est basé à Luxembourg.

 

Il n'y a pas de mention de retour d'étage ou pas.

Mais, bon, je ne pense pas que c'est leur premier souci.

 

L'information est complétée ici (publiée également hier):

 

floridatoday.com/story/tech/science/space/spacex/2016/02/08/spacex-targeting-feb-24-falcon-9-launch-ses-9/79982444/

 

Ca les intéresse parce que c'est bien un lancement depuis la Floride.

 

le 24 février à 18:45 en heure locale, on suppose puisque c'est un journal local. Il y a une fenêtre de secours le lendemain.

 

Ce journal s'intéresse bien à la récupération d'étages, mais ne dit rien à ce propos pour ce lancement.

 

Par contre, ce qui est bizarre est que sur le site de SpaceX

www.spacex.com/missions

on ne voit pas ce lancement du 24 février.

 

Qui veut bien compléter les infos...

récupération ou not récupération ?

 

si oui ce serait assez certainement en mer...

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté
Non, c'est juste un exemple. Les vrais chiffres ne sont certainement pas publiés. Mais dans l'industrie, 25% de bénéfice escompté, c'est courant

 

Quelle industrie ? :b: Pas l'aéronautique en tout cas. Quant à l'automobile, ce serait surprenant...

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Quelle industrie ? :b: Pas l'aéronautique en tout cas. Quant à l'automobile, ce serait surprenant...

Je pense qu'il faut vous mettre d'accord sur la définition de la marge en question. Voir les différentes marges dans la réponse en #112.

 

J'ai trouvé la réponse à ma question sur la récupération en mer pour 24 février.

spaceflightnow.com/2016/02/09/ses-says-spacex-will-launch-its-satellite-in-late-february/

 

Un porte-parole de SpaceX dit que l'entreprise maintient sa tentative atterrissage de l'étage de lancement après le lancement SES 9, mais le changement de profil [forme et vitesse de la trajectoire] diminue les probabilités d'une récupération réussie

 

Je pense qu'il ne suffit pas de classer un retour en simple réussite/échec. Il est même possible que, en termes d'apport technologique, la "valeur rajouté" d'un échec en mer est supérieure à celle de la réussite sur terre en janvier.

Le trésor empoché est peut-être moins les kilos de métal ramené dans un hangar, que les données télémétriques rapatriées.

 

Au fait, où est passé l'étage récupéré en janvier justement ?

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté

L'étage récupéré devrait être exposé dans un musée si je me souviens bien.

 

Quelle industrie ? :b: Pas l'aéronautique en tout cas. Quant à l'automobile, ce serait surprenant...

 

Tu dois considérer le bénéfice final, y compris la vente et le SAV. Les marges sur les véhicules sont faibles mais ils se rattrapent sur les produits annexes: accessoires, maintenance, extension de garantie, assurances, crédits,...

Posté (modifié)
Confirmé sur la page de spacex: https://spacexstats.com/#NextLaunch

merci.

Je mets le lien dans mes favoris. Ça servira !

L'étage récupéré devrait être exposé dans un musée si je me souviens bien.

Le lendemain de l'atterrissage, Musk a dit que l'étage allait être gardé en souvenir après un test statique pour évaluer l'état des moteurs. Plus tard, il y a eu des informations contraires selon lesquelles on envisageait de le réutiliser.

 

Par contre, je viens juste de voir que le test a bien eu lieu.

 

spacenews.com/spacex-tests-recovered-falcon-9-stage-and-prepares-for-next-launch

 

Lors d'une conférence de presse à la base aérienne Vandenberg, en Californie, à propos du lancement prévu Jason-3 de le 17 janvier à bord d'un Falcon 9, Hans Koenigsmann, vice-président de l'assurance de la mission dit que la compagnie a effectué un essai d'allumage statique de l'étage qui a atterri le 21 décembre.

 

"Apparemment, l'essai s'est très bien passé", a déclaré Koenigsmann.

Essai que la compagnie "venait de terminer" à Cap Canaveral, en Floride. Il n'a pas divulgué davantage de détails sur le test, en disant que les efforts sont centrés sur le lancement prochain de Jason-3.

 

Elon Musk, le PDG de SpaceX, a confirmé dans les tweets que l'entreprise venait de réaliser un allumage d'essai statique de l'étage de Falcon 9. "Les données semblent bonnes dans l'ensemble, mais le moteur 9 a montré des fluctuations de poussée," écrit-il.

 

Le moteur en question, at-il dit, est un «moteur externe" sur un anneau de huit moteurs entourant le moteur central. Musk envisage qu'une ingestion de débris pourrait être la cause de ces fluctuations de poussée. Une étude plus approfondie du moteur est prévu.

 

On peut se demander si la réutilisation d'un étage implique des marchandages avec le client concerné. Si un test de retour est sans conséquences pour le client du vol, le fait de décoller avec un moteur usagé, c'est autre chose. Si j'étais client, je demanderais un petit arrondi, sinon un rabais.

Modifié par Paul_Wi11iams
  • 2 semaines plus tard...
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Juste une mise à jour pour le lancement de SES-9 depuis la Floride.

 

floridatoday.com/story/tech/science/space/spacex/2016/02/23/spacex-falcon-9-rocket-launch-ses-9-satellite/80568980/

 

publié 18:07 EST 23 février 2016 donc les nouvelles sont actuelles.

 

 

lancement satellite SES-9 par Falcon 9 depuis le cap Canaveral.

La fenêtre est dans la nuit de mercredi à jeudi de 23:46 à 01:46 TU.

Il s'agit de sa charge utile la plus lourde jusqu'à ici.

C'est la première de trois missions espérées pour SES, un opérateur européen, en 2016.

 

Ce lancement est la prochaine étape dans la récupération par SpaceX à partir d'un échec de Falcon 9 en été 2015. C'est le deuxième vol d'une version augmentée de la fusée, partant de son lancement réussi en décembre dernier.

 

Les responsables de SES se disent confiant que le lanceur est prêt pour une mission actuellement un an en retard sur les prévisions.

 

Ils positivent en faisant remarquer que les qualités d'un prestataire se manifestent par sa capacité de réaction face à l'adversité. Ils pensent que SpaceX a fait tout ce qui était possible dans la situation.

 

A la différence du lancement de décembre (avec deux magnifiques traces "aller " et "retour" dans le ciel de Floride), la tentative de retour ne sera pas près de la zone de lancement.

 

Cette fois la tentative de retour de l'étage sera sur la platforme marine à environ 643 km de la côte. Mais on ne s'attend pas à un retour réussi cette fois.

 

Comparé à la mission de décembre qui a envoyé un satellite en orbite basse, ce lanceur aura une vitesse bien plus élevée pour envoyer les 5443 kg de SES 9 à une orbite à 35 888 km au dessus de l'équateur. Le besoin en énergie plus important rend difficile un atterrissage précis et contrôlé.

 

Déjà, ceci est suite à trois tentatives en mer sans succès, et dans des circonstances moins contraignantes.

 

On peut se demander si la réutilisation d'un étage implique des marchandages avec le client concerné. Si un test de retour est sans conséquences pour le client du vol, le fait de décoller avec un moteur usagé, c'est autre chose. Si j'étais client, je demanderais un petit arrondi, sinon un rabais.

 

et voici la réponse à mon interrogation...

 

Le porte-parole a dit qu'il envisagerait des vols à bord d'un étage usagé. Mais ce serait suite à une évaluation plus poussée de l'état de l'étage, et le prix reste à déterminer.

 

Haliwell dit avoir lancé le défi à SpaceX de faire de SES le premier opérateur de voler deux fois à bord le même lanceur.

 

Je pense qu'il y a un vrai engagement "sentimental" qui dépasse les seules critères de rentabilité.

 

C'e'st à cause des retards accumulés que SpaceX a accepté d'ajuster le profil de vol pour accéléer l'arrivée de SES-9 en orbite géostationnaire au dessus de zone Pacifique de l'Asie.

 

Du fait de maintenir l'étage supérieur Merlin pendant quelques secondes, le satellite devrait atteindre son orbite finale en 45 jours, la moitié du temps initialement prévu.

 

Haliwell a dit que le changement n'impactait pas la tentative de récupération de l'étage de lancement.

 

L'étage supérieur qui était la cause de l'échec de juin dernier, doit être rallumé pour ateindre l'orbite supérieur. Suite au déploiement réussi des satellites Orbcomm, SpaceX a effectué un rallumage en guise de preuve de viabilité pour SES.

 

Construit par Boeing, le satellite SES-9 transmettra de vidéo HD vers 22 millions de ménages dans de nombreux pays dont l'Inde, l'Indonésie et les Philippines. Il pourvoira un accès Internet haut débit aux entreprises, navires et avions dans la région.

 

SES-9 est le premier de sept satellites valant $1.8 milliards prévus pour les deux ans à venir. L'urgent est d'augmenter la cadence des lancements.

 

autres informations:

  • lancement depuis Launch Complex: 40 at Cape Canaveral Air Force Station
  • météo: 60 percent "go"

 

(quasiment une chance sur deux, et il me semble que le lancement est déjà retardé de 24h, non ?)

 

Quelle est la prochaine fenêtre ?

 

Pourquoi le concept de "fenêtre" s'applique à une orbite équatoriale, géostationnaire dans l'occurrence ?

 

J'aurais cru qu'il n'y avait pas de critère concernant un corps extérieur comme le soleil (ex: ensoleillement d'une orbite polaire) et tout était relatif à la terre elle-même. Qui peut apporter son "éclairage" au sujet ?

Modifié par Paul_Wi11iams
Posté

Il peut y avoir des contraintes plus administratives, comme les heures d'ouverture du 'Range', la disponibilité des couloirs aériens, du personnel de sécurité, de la télémétrie, etc.

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