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En photo c'est plus compliqué, en additionnant les images on peut obtenir un excellent résultat final avec une optique donnant un contraste moyen.

 

Ah? Et quel logiciel miracle permet ce prodige?

 

Patte.

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Les pipelettes du sujet

Les pipelettes du sujet

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La différence entre une excellente optique et une optique moyenne se voit tout de suite en visuel sur les planètes, surtout lorsqu'il y a un peu de turbulence. En photo c'est plus compliqué, en additionnant les images on peut obtenir un excellent résultat final avec une optique donnant un contraste moyen.

Tu doit avoir une optique bien pourrie ou c'est moi qui suis bien tomber.

Apres attention je dis pas qu'il n'y a pas de differences entre du chinois et du artisant je dis simplement que la difference ne saute pas aux yeux comme ont veux bien nous le faire croire.

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Bonjour

 

En photo c'est plus compliqué, en additionnant les images on peut obtenir un excellent résultat final avec une optique donnant un contraste moyen.

 

Je ne vois pas la relation entre "contraste" et qualité optique. Le contraste n'est il pas une conséquence de l'obstruction ?

En visuel le contraste est certainement un aspect important, cependant en imagerie le mot "contraste" n'existe pas. Un capteur ne "voit" pas de la même façon qu'un oeil, un capteur est défini par sa dynamique etc... le "contraste" d'une image est un parametre ajustable au moment du traitement.

 

En imagerie et en regard des images planétaires qui passent sur les forums je pense que la notion de "qualité optique" est un argument moins évident. Une optique standard correcte "diffraction limited" doit être suffisante pour capter la finesse planétaire bridée par le seeing, au moyen de caméras rapides.

 

D'ailleurs j'ai toujours en mémoire les excellentes images planétaires obtenues avec des tubes Chinois de marque Celestron. (Bien sur, certains argumenteront et diront que les tubes sont "triés"...) :

 

http://www.damianpeach.com/best.htm

 

Il en existent d'autres; notamment sur ce forum, réalisées avec C14 et autres Chinoiseries ;).

 

 

 

Christian

Posté

Comme quoi les Celestron (et d'autres optiques sorties de l'industrie) n'ont sûrement pas une optique aussi pourrie qu'on le dit.

Je ne vois pas comment on peut faire de bonnes images avec une optique défectueuse.

Il me semble que plus le rapport signal/bruit est élevé et plus les traitements peuvent sortir des choses. Comme dit par Patte, si le signal est trop faible (soit à cause de l'optique soit à cause de l'atmosphère) alors les logiciels ne peuvent pas faire de miracle.

 

Pour la notion de contraste, on a déjà eu cette discussion, Christian ;)

Le signal a sa réalité propre, qui ne dépend pas de la nature du récepteur.

 

Si tu préfères, le contraste est au visuel ce que le rapport S/N est au numérique.

Dans ce cas, visuel ou imagerie numérique, c'est le même combat : on cherche à optimiser le travail du traitement (logiciel ou cérébral) en améliorant le rapport S/N.

 

Au niveau instrumental, ce qui améliore le rapport S/N, c'est de diminuer les effets de la diffraction (un peu avec l'obstruction mais ça reste à la marge, mais surtout en augmentant le diamètre) et de préserver une qualité optique minimale.

Voir les FTM très instructives dans le livre Astronomie Planétaire.

 

En clair, si un engin est bon pour le visuel, il l'est pour l'imagerie, et réciproquement.

 

Fred.

Posté

Salut Fred

 

Si tu préfères, le contraste est au visuel ce que le rapport S/N est au numérique.

C'est là que nos avis divergent... Mais est ce simplement une question de vocabulaire ?

 

A mon sens le contraste en imagerie n'a pas de relation avec le rapport S/N. Le rapport S/N c'est la détection, c'est le fait de "détecter" un signal au dessus du bruit. Le bon exemple c'est la magnitude limite obtenue sur une image en fond de ciel.

 

Le contraste en imagerie peut être représenté par la dynamique, c'est à dire la différence entre les teintes, entre les niveaux de gris. Cela se règle au traitement, avec les niveaux ou les seuils par exemple.

D'ailleurs pour obtenir une image du Jupiter plus contrastée il suffit de pousser un peu le curseur de contraste... ;)

Je pense qu'il est facile d'obtenir des images très contrastées avec un faible S/N.

 

 

 

 

Christian

Posté

Marrante cette discussion sur le contraste . Ça ma rappelle celle avec des potes il y a 30 ans au sujet d'objectifs Leitz . L'un d'entre nous trouvait un objectif " trop contrasté", les autres, nous nous demandions comment on pouvait trouver ça . Comme le copain n'était pas spécialement un guignol, ça nous avait interpelé .

Posté (modifié)

95% et peut-être même 99% des optiques possédées par les amateurs sont des optiques industrielles.

 

Les amateurs qui ont eu l'occasion de vraiment observer (et pas seulement jeter un coup d'oeil lors d'une rencontre ou une star party), dans un bon ou très bon miroir d'artisan sont donc fort rares.

 

Ce qui fait que malheureusement, peu d'amateurs savent ce qu'est un bon ou un très miroir...

 

Ils ont donc tendance à penser que leur miroir industriel est bon, ou font des comparaisons entre un moyen pas bon, un moyen moyen et moyen meilleur... Mais cela ne dit pas que le moyen est bon... ;)

 

D'autre part, les comparaisons faites en jetant un oeil dans l'instrument du voisin, sont la plupart du temps faussées par les variations de qualité de la collimation, l'état de la turbulence, la mise en température, la qualité du barillet, etc.

 

Un bon miroir d'artisan, c'est une image limpide, fine et contrastée, des étoiles bien ponctuelles, une absence de diffusion ( le ciel est bien noir juste à coté de la Lune et on peut apercevoir de très fines étoiles juste à coté du disque), un contraste augmenté sur les planètes ou les objets faibles, permettant de grossir significativement sans dégradation de l'image quand les conditions le permettent.

 

(A noter également que l'expérience montre que l'impact sur le contraste, de la qualité de surface des optiques, est bien supérieur à l'impact de l'obstruction... )

 

 

Quand on compare un bon miroir d'artisan et un miroir industriel, sous les mêmes conditions, la différence se voit tout de suite.

 

Par exemple, lorsque les conditions de turbulence sont bonnes, un miroir industriel donne un rendu "nuageux" sur les M42. Par contre, un bon miroir d'artisan donnera un aspect complètement filamenteux, avec plein de fines étoiles, piqûres d'épingles tout autour du trapèze, invisibles avec le miroir industriel. Cela saute immédiatement aux yeux.

 

Si vous avez un miroir industriel qui donne un aspect filamenteux sur M42 en cas de faible turbulence, alors, vous avez ce que l'on peut appeler un bon ou très bon miroir. Mais personnellement, je n'en ai jamais vu. Si c'est nuageux, vous avez tout simplement un miroir "moyen".

 

Mais attention! Si les conditions de turbulence sont mauvaises, bien sur, les deux miroirs, industriels ou artisans, donneront à peu près le même type d'image, nuageuse. Ce qui permet à certains de dire que finalement, on ne voit pas tant que cela la différence entre un miroir industriel et un miroir d'artisan. C'est certes une manière de voir... ;)

 

.

Modifié par PierreDesvaux
Posté

Il faut compter aussi que les mauvais miroirs industriels ne sont pas rares dans les grands diamètres.J'en ai vu plusieurs,et je ne cours pourtant pas les stars parties.:confused:

 

Dans ce cas,on a beau faire la navette dix fois entre les deux scopes,refaire la collimation,échanger les oculaires (pour éliminer les biais),rien n'y fait,et la différence est spectaculaire.

 

Le propriétaire du mauvais chinois (il y en a aussi de corrects,heureusement)

ne s'en aperçoit que le jour ou il compare directement avec un bon miroir,ou un chinois correct.Avant ça,il peut toujours accuser la turbulence.

 

C'est ainsi qu'on se retrouve (au club) à envoyer un miroir de 400 GSO se faire rectifier par F.Grière.

Posté

Un tube "diffraction limited" signifie que sus un beau ciel la résolution maximale théorique est atteinte. C'est bien, mais çà ne suffit pas pour en faire une excellente optique. Si l'obstruction est trop forte et/ou l'état de surface pas assez bon, le contraste est plus faible qu'avec un instrument de même diamètre ne présentant pas ces défauts. Et c'est surtout lorsqu'il y a de la turbulence que la différence peut sauter aux yeux. La turbulence faisant baisser le contraste, il est intéressant d'en avoir beaucoup en départ. Plus il y a de contraste, plus on verra de choses. Je me souviendrais toujours d'une mémorable soirée d'août 2003 où j'ai regardé Mars dans une TOA 130, les autres instruments présents ce soir-là, dont quelques uns beaucoup plus gros, étaient ridicules en comparaison. Sinon, en club j'ai pu comparer mes T250 et 300 faits maisons sur les planètes, avec des dobsons Skywatcher et des Schmidt-Cassegrain Celestron de diamètres voisins. Ces derniers donnaient des images légèrement moins contrastées que les miens.

Posté
95% et peut-être même 99% des optiques possédées par les amateurs sont des optiques industrielles.

 

Les amateurs qui ont eu l'occasion de vraiment observer (et pas seulement jeter un coup d'oeil lors d'une rencontre ou une star party), dans un bon ou très bon miroir d'artisan sont donc fort rares.

 

Ce qui fait que malheureusement, peu d'amateurs savent ce qu'est un bon ou un très miroir...

 

Ils ont donc tendance à penser que leur miroir industriel est bon, ou font des comparaisons entre un moyen pas bon, un moyen moyen et moyen meilleur... Mais cela ne dit pas que le moyen est bon... ;)

 

D'autre part, les comparaisons faites en jetant un oeil dans l'instrument du voisin, sont la plupart du temps faussées par les variations de qualité de la collimation, l'état de la turbulence, la mise en température, la qualité du barillet, etc.

 

Un bon miroir d'artisan, c'est une image limpide, fine et contrastée, des étoiles bien ponctuelles, une absence de diffusion ( le ciel est bien noir juste à coté de la Lune et on peut apercevoir de très fines étoiles juste à coté du disque), un contraste augmenté sur les planètes ou les objets faibles, permettant de grossir significativement sans dégradation de l'image quand les conditions le permettent.

 

(A noter également que l'expérience montre que l'impact sur le contraste, de la qualité de surface des optiques, est bien supérieur à l'impact de l'obstruction... )

 

 

Quand on compare un bon miroir d'artisan et un miroir industriel, sous les mêmes conditions, la différence se voit tout de suite.

 

Par exemple, lorsque les conditions de turbulence sont bonnes, un miroir industriel donne un rendu "nuageux" sur les M42. Par contre, un bon miroir d'artisan donnera un aspect complètement filamenteux, avec plein de fines étoiles, piqûres d'épingles tout autour du trapèze, invisibles avec le miroir industriel. Cela saute immédiatement aux yeux.

 

Si vous avez un miroir industriel qui donne un aspect filamenteux sur M42 en cas de faible turbulence, alors, vous avez ce que l'on peut appeler un bon ou très bon miroir. Mais personnellement, je n'en ai jamais vu. Si c'est nuageux, vous avez tout simplement un miroir "moyen".

 

Mais attention! Si les conditions de turbulence sont mauvaises, bien sur, les deux miroirs, industriels ou artisans, donneront à peu près le même type d'image, nuageuse. Ce qui permet à certains de dire que finalement, on ne voit pas tant que cela la différence entre un miroir industriel et un miroir d'artisan. C'est certes une manière de voir... ;)

 

.

 

Ton post est intéressant, j'ai cependant vu dans un miroir industriel (un GSO 350) l'aspect très filamenteux dont tu parles sur M42 avec un 24mm et que je n'avais pas vu auparavant aussi bien. Les conditions de turbu étaient en prime moyenne avec un vent présent mais peut être était ce du au filtre O3 que l'on avait en place ?

Posté
Un tube "diffraction limited" signifie que sus un beau ciel la résolution maximale théorique est atteinte. C'est bien, mais çà ne suffit pas pour en faire une excellente optique. Si l'obstruction est trop forte et/ou l'état de surface pas assez bon, le contraste est plus faible qu'avec un instrument de même diamètre ne présentant pas ces défauts

 

En visuel tout le monde est d'accord.

Mes propos concernant l'optique "diffraction limited" concernaient l'imagerie. Là on s'en fiche un peu de la super optique de compet. Il suffit de voir les résultats.

Posté

D'ailleurs pour obtenir une image du Jupiter plus contrastée il suffit de pousser un peu le curseur de contraste... ;)

 

De même que dans mon cas, je peux faire un dessin de Jupiter très contrasté juste en appuyant plus sur le crayon :)

 

Je pense qu'il est facile d'obtenir des images très contrastées avec un faible S/N.

 

Bien sûr, mais là tu parles du contraste du "résultat" à l'écran, un contraste artificiel qu'on peut trafiquer comme on veut.

 

Moi je parle du signal, de l'onde qui arrive de la "cible". Si l'info qu'elle contient est très dégradée par l'atmosphère ou l'instrument, alors on perd cette info, même avec le meilleur des logiciels de traitements d'image. Tu peux toujours pousser les curseurs, tu auras des bandes de Jupiter bien contrastées mais avec pas grand-chose dedans.

 

Si on part du principe que la qualité du scope n'intervient pas dans la qualité de l'image (grâce aux traitements), alors on peut aussi dire que le seeing n'intervient pas non plus !

 

Quant à évaluer la préservation du signal par un instrument, ça peut se faire avec des mires de traits, on mesure le contraste transmis en sortie d'instrument en fonction de la fréquence, et ça donne la FTM de l'engin. C'est une caractéristique indépendante du capteur, ça peut être un oeil ou une caméra.

Je te jure que le contraste c'est pas une lubie de visuelleux ;)

 

Fred.

Posté
Je te jure que le contraste c'est pas une lubie de visuelleux

Oui, j'ai fait également du visuel dans mon jeune temps. C'est un passage obligé avant de sombrer dans le coté obscur de l'imagerie..

Je comprends mieux ta définition du "contraste" qui se rapproche davantage de la résolution, vu de ma paroisse.. Une question de vocabulaire.

 

Christian

Posté

Un miroir de qualité se resume en 2 choses (mais à part la matière du blank ).

1: la forme

2: l'état de surface

 

Pour la forme la majorité des miroirs industriels ne sont pas si mauvais que ça sur ce point, de plus il est très facile de le vérifier grace aux stars tests comme je l'ai dit plus haut.

 

Pour le second point, l'état de surface des optiques industriel est très aléatoire malheureusement, néanmoins il est possible de détecter un très mauvais poli en visuel même si cela reste de l'acabit de ceux qui savent parfaitement interpréter ce qu'ils voient à l'oculaire.

 

Voilà sur ce point un resume par un professionnel:

 

"Il faut être clair, le super poli, n’est pas quelque chose d’essentiel à un miroir, c’est un plus et il faut le prendre comme tel, tout comme un oculaire de grande qualité est un plus par rapport a un oculaire un peu moins bon, ou une aluminure haute réflectivité est un plus par rapport à une aluminure standard, ou un miroir propre sans poussière est un plus par rapport à un miroir sale. On y voit un contraste supplémentaire, des images plus propres, mais si on ne l’a pas on peut y survivre et faire de bonnes observations. Mais maintenant pour moi, un miroir sans super poli, c’est un peu comme un bon vin dans un verre sale, ça ne change pas fondamentalement le goût du grand cru, mais pour tout dire ça gâche quand même un peu le plaisir de la dégustation"

 

Au final on parle de quoi ? d'argent bien sur, ceux qui peuvent acheter une galette made in France tant mieux si en plus ils peuvent faire faire la structure je dis super ça fait vivre des artisans précieux.

Maintenant dire que les miroirs industriels sont mauvais je suis carêment pas d'accord, dire que l'ont ne voit pas de texture filamenteuse sur M42 par exemple est juste faux.

Dire aussi qu'un bon miroir ne diffuse pas sur Jupiter ou la Lune me fait juste doucement rire car pour avoir "zéro" diffusions il faudrait une qualité de polissage professionnelle qui dépasse la technique et la qualification des artisans aussi bon soit'ils.

 

Bon ciel a tous :)

Posté
Bonjour,

 

le matériel acheté en magasin est sous garantie et la garantie comprend aussi le remplacement de l'optique ou tube en cas de vice.

Malgré tout si on ne sait interpréter une star teste ont pu toujours demander dans un club où un astram par loin de chez soi

 

Quant aux optiques d'artisans, optique Takahashi ou optiques SW/Orion ne vous inquiète pas la différence ne pete pas à la gueule comme ça, on fait aussi de bonne observation avec du matos chinois.

 

Actuellement je possède un SW 16 " je l'utilise derrière chez moi, malheureusement le jardin est minuscule et j'ai donc à faire avec le toit de la maison qui me rayonne de la turbulence de la mort par les tuiles noires chauffer la journée à 35-40 degrés.

Je ne peux voir la tache d'airy correctement à cause de ça donc le telescope n'est pas collimaté à 100%, malgré ça je vois Sirius B treeeeees facilement avec un Nikon 17 HW.

Le halo autour de Sirius A est à mi-chemin de Sirius B, avec un Delos 4.5 l'observation est très belle et Sirius B est bien loin du halo de sa compagne.

 

En conclusion je dirais qu'il est compréhensible que tout le monde ne puisse s'offrir un miroir d'artisant a quelques milliers d'euros il n'est donc pas la peine de "s'équiper" d'un fer à cheval, un trèfle a 4 feilles et d'une patte de lapin au moment d'un achat à son magasin d'astro préféré.

 

Bon moi faut que jme trouve un Booooo Lazairrrrr :)

 

Bonjour

 

Merci pour votre réponse.

 

La question que je me pose au sujet d'un éventuel retour de matériel "défectueux", c'est celle des frontières de ce concept. S'il s'agit seulement de la variabilité normale du process industriel de polissage, la boutique va-t-elle accepter ce retour ? D'autre part, faut-il fournir un bulletin de contrôle du miroir comme preuve ? Quel est le niveau d'engagement contractuel des industriels en matière de qualité de miroir ? :?:

 

Je ne suis pas sûr qu'un miroir de grande série puisse faire l'objet d'autant d'attention...

 

D'un autre côté, effectivement, si on est toujours dans des conditions de turbulence mauvaises, voire très mauvaises, ou si on est très limité en "budget oculaires", pourquoi se ruiner avec un miroir d'artisan ?

Posté
Marrante cette discussion sur le contraste . Ça ma rappelle celle avec des potes il y a 30 ans au sujet d'objectifs Leitz . L'un d'entre nous trouvait un objectif " trop contrasté", les autres, nous nous demandions comment on pouvait trouver ça . Comme le copain n'était pas spécialement un guignol, ça nous avait interpelé .

 

Je trouve aussi cette discussion intéressante...

 

Elle révèle à mon avis un effet à peu près universel : une définition semi-implicite des concepts. En tant que débutant, j'ai l'impression que les concepts de contraste, de piqué, etc... combinent des phénoménologies physiques (luminosité, diffraction, effet des défauts du miroir, turbulence...), physiologiques (pour les adeptes du visuel) et "électroniques" (pour les astro-photographes) en proportions très variables.

Et pourtant, si ces concepts sont utilisés, c'est que chaque utilisateur, dans son contexte (visuel VS photo, son club d'astro, etc...) peut échanger avec ses pairs en sachant de quoi il est question.

 

Je vais donc (un fois de plus :rolleyes:) poser une question naïve. Ne serait-il pas bon de mettre toutes ces notions à plat, en compilant un morceau de cours d'optique physique, pour la diffraction, les défauts du miroir, la turbulence, un morceau de cours sur la vision, et un morceau de cours sur les capteurs pour le côté astro-photo. Le tout histoire de démêler ce qui relève de la propagation de la lumière, de la vision et de l'imagerie.

 

Je sais aussi ce que vous allez répondre : c'est déjà fait depuis longtemps :rolleyes::rolleyes::rolleyes:, et vous allez m'envoyer deux ou trois références de bouquins pour astrams débutants...

Posté

Bonjour Yin_Zhen

 

Je ne considère pas les ouvrages suivants comme spécifiques aux débutants ou aux experts ; ;)

Juste, à mon avis, d'excellents bouquins sur le sujet que je ne peux que fortement recommander ! :wub:

 

http://www.astrodessin.com/

Et aussi :

http://www.astroplanetes.com/

 

Ces livres abordent autant l'aspect physiologie de l'observateur (-trice) que les conditions locales, atmosphériques, météorologiques, sans oublier le matos employé.

Bref, une magnifique mine d'infos pour nous autres amateurs de belles images, visuelles ou photographiques. :cool:

 

Bonne lecture et bon ciel !

Vincent

 

P.S. : Je ne touche pas de poucentage sur les ventes !

Posté

Au final on parle de quoi ? d'argent bien sur...

 

Exactement !

 

En fait, la discussion a largement dévié de son intention initiale, et tant mieux, les échanges sont intéressants...

Mais je me demandais simplement s'il ne fallait pas éviter les miroirs industriels un peu anciens en occasion, c'est tout... Pour les miroirs d'artisans, je n'ai pas les moyens (tu as vu, Patte, je ne me suis pas planté cette fois :):D).

Posté

Je vais donc (un fois de plus :rolleyes:) poser une question naïve. Ne serait-il pas bon de mettre toutes ces notions à plat, en compilant un morceau de cours d'optique physique, pour la diffraction, les défauts du miroir, la turbulence, un morceau de cours sur la vision, et un morceau de cours sur les capteurs pour le côté astro-photo. Le tout histoire de démêler ce qui relève de la propagation de la lumière, de la vision et de l'imagerie.

 

Salut, les 2 tomes d'astrodessin, l'astrophotographie de T. LEGAULT voire le Texereau (EDIT grillé par Blacksky :D ) abordent tous ces notions de défauts et propriétés optiques me semble-t-il, ce ne sont pas forcément des concepts très simples et un ensemble de causes peuvent impacter l'image finale, tant en visuel qu'en imagerie...

 

Pour le contraste, je pense qu'on peut évoquer en visuel déjà, deux notions au moins : la capacité à séparer deux tons plus ou moins proches et le renforcement/affaiblissement des tons clairs et foncés (peut-être certains diront facilité de lecture d'une image)... enfin moi je verrais ça comme ça...

Posté
Bonjour Yin_Zhen

 

Je ne considère pas les ouvrages suivants comme spécifiques aux débutants ou aux experts ; ;)

Juste, à mon avis, d'excellents bouquins sur le sujet que je ne peux que fortement recommander ! :wub:

 

http://www.astrodessin.com/

Et aussi :

http://www.astroplanetes.com/

 

Ces livres abordent autant l'aspect physiologie de l'observateur (-trice) que les conditions locales, atmosphériques, météorologiques, sans oublier le matos employé.

Bref, une magnifique mine d'infos pour nous autres amateurs de belles images, visuelles ou photographiques. :cool:

 

Bonne lecture et bon ciel !

Vincent

 

P.S. : Je ne touche pas de poucentage sur les ventes !

 

Merci ! :pou:

 

J'avais déjà feuilleté "Astrodessin" sur le site de vente, et je l'ai trouvé somptueux ! L'autre, je ne le connaissais pas...

 

Bon ciel à vous

Posté
Salut, les 2 tomes d'astrodessin, l'astrophotographie de T. LEGAULT voire le Texereau (EDIT grillé par Blacksky :D ) abordent tous ces notions de défauts et propriétés optiques me semble-t-il, ce ne sont pas forcément des concepts très simples et un ensemble de causes peuvent impacter l'image finale, tant en visuel qu'en imagerie...

 

Pour le contraste, je pense qu'on peut évoquer en visuel déjà, deux notions au moins : la capacité à séparer deux tons plus ou moins proches et le renforcement/affaiblissement des tons clairs et foncés (peut-être certains diront facilité de lecture d'une image)... enfin moi je verrais ça comme ça...

 

Merci ! :pou:

 

Je viens de regarder le Texereau, ça a l'air très bien.

 

Bon ciel !

Posté

Juste, à mon avis, d'excellents bouquins sur le sujet que je ne peux que fortement recommander ! :wub:

 

http://www.astrodessin.com/

Et aussi :

http://www.astroplanetes.com/

 

Ces livres abordent autant l'aspect physiologie de l'observateur (-trice) que les conditions locales, atmosphériques, météorologiques, sans oublier le matos employé.

 

Pas mieux ;)

 

Pour le contraste, je pense qu'on peut évoquer en visuel déjà, deux notions au moins : la capacité à séparer deux tons plus ou moins proches et le renforcement/affaiblissement des tons clairs et foncés (peut-être certains diront facilité de lecture d'une image)... enfin moi je verrais ça comme ça...

 

Il y a pas mal de paramètres qui entrent en ligne de compte dans la perception des contrastes, et donc la résolution.

Il en est question en détail dans Astronomie Planétaire.

 

Fred.

Posté

Apres on oublie une chose essentielle , c est la qualité du ciel . Pour etre aller en Lozère avec mon 250 .... On est triste quand on revient à la maison ( et encore je ne suis pas à plaindre là où je suis ) Donc pour ceux qui n ont pas le budget d un instrument d artisan , faire des kilomètres restent le meilleur moyen d améliorer ses observations .

Posté
Exactement !

 

En fait, la discussion a largement dévié de son intention initiale, et tant mieux, les échanges sont intéressants...

Mais je me demandais simplement s'il ne fallait pas éviter les miroirs industriels un peu anciens en occasion, c'est tout... Pour les miroirs d'artisans, je n'ai pas les moyens (tu as vu, Patte, je ne me suis pas planté cette fois :):D).

 

Bonjour,

 

pour "ton bien" je ne peux que te conseiller quitte à economiser en attendant, un miroir d'artisant, tu y gagneras et en plus ça aide les petits entrepreneurs.

 

Loin de moi de faire un débat sur acheter ou pas du chinois, sur leurs conditions de travail, l'Environnement et tuti quanti...

Mais garde bien à l'esprit qu'il y a déjà eu des bouses même chez le sacro-saint Takahashi, trouve un bon astram qui peut "valider" l'optique. ;)

 

Je me suis permis d'intervenir précédemment car je trouve extrêmement maladroit de venir dire à quelquin qu'il ne vérat pas si ou ça et exposer des choses qui ne tiennent gère la route.

C'est comme explique que si on achete pas une Bentley on ne profitera jamais du confor suprême des sièges réaliser dans le meilleur cuir, ni entendre le doux ronronnement du V8 à 300 km/h.

 

Personelement j'ai acheté mon 16" SW il y a plus de 2 ans, les 1600 euros "seulement" ont ete bienvenus car à ce moment la je pouvais pas aligner plusieurs milliers d'euros pour faire venir une galette ici, j'avais d'autres priorités.

Maintenant je pense a faire une commande d'ici quelques mois au mieux pour un 600 mm made in France, tout vient à point à qui.... :cool:

Posté

Une dernière chose, à choisir entre un gros miroir "moyen" et un plus petit "de qualité" je choisis le gros : be:

 

Les lois de l'optique sont impenetrable et même une TOA 150 a 10 K+ est écrasé par un vulgaire C8 tous comme un 300 artisant est mangé par des 400 chinois.

 

Après si on peut avoir "gros" et "bon" alors là... : rolleyes:

Posté (modifié)

 

Maintenant dire que les miroirs industriels sont mauvais je suis carêment pas d'accord, dire que l'ont ne voit pas de texture filamenteuse sur M42 par exemple est juste faux.

Dire aussi qu'un bon miroir ne diffuse pas sur Jupiter ou la Lune me fait juste doucement rire car pour avoir "zéro" diffusions il faudrait une qualité de polissage professionnelle qui dépasse la technique et la qualification des artisans aussi bon soit'ils.

 

 

 

Je crois que tu m'as lu un peu trop vite. Je ne t'en veux pas, cela arrive quand on vit constamment la tête en bas... ;)

 

Je n'ai pas dis que les miroirs industriels étaient tous mauvais, mais que pour l'instant, je n'en avais pas vu qui correspondaient aux critères de ce que j'appelle un "bon". Mais si ton miroir industriel te permet de voir du "poilu" sur M42, alors, en effet, tu dois avoir quelque chose qui est sans doute un bon miroir :)

 

Quant à l 'absence ou la très faible diffusion autour de Jupiter ou la Lune, c'est pas très compliqué, il suffit d'observer avec un bon miroir fait par quelqu'un qui sait faire un bel état de surface :) Et la, la différence se voit tout de suite.

Modifié par PierreDesvaux
Posté

 

Les lois de l'optique sont impenetrable et même une TOA 150 a 10 K+ est écrasé par un vulgaire C8 tous comme un 300 artisant est mangé par des 400 chinois.

 

 

Dans la réalité, c'est exactement l'inverse....

Posté
Une dernière chose, à choisir entre un gros miroir "moyen" et un plus petit "de qualité" je choisis le gros : be:

 

Les lois de l'optique sont impenetrable et même une TOA 150 a 10 K+ est écrasé par un vulgaire C8 tous comme un 300 artisant est mangé par des 400 chinois.

 

Après si on peut avoir "gros" et "bon" alors là... : rolleyes:

 

Houlà !! Quelles certitudes ! Tu es bien sûr de ce que tu avances ? Tu l'as constaté et reproduit ?

Car ça fait des années que je lis le forum plusieurs fois par jour, et donc des avis multiples sur divers objets, et effectivement la réalité ne semble pas aussi tranchée, loin de là. Je rejoindrais même l'avis de Loulou7331.

A la rigueur, dans certaines circonstances, je veux bien croire qu'une TOA ne mette pas un gouffre à un C8, ni un 300 artisan à un 400 chinois, mais de là à dire que le C8 écrase la TOA et le 400 chinois mange l'artisan ...

Posté (modifié)

Notre ami d'Australie n'y va pas avec le dos de la cuiller, il est à contre-courant mais à mon sens il n'a pas tout faux.

 

Disons que le discours consensuel actuel, c'est de dire que "la qualité optique est le facteur n°1" pour avoir de bonnes images.

Je pense qu'il faut un peu tempérer ce point de vue, parce qu'il y a plusieurs paramètres qui font la qualité de l'image. Il y a la qualité de l'optique, mais pas que.

 

En augmentant le diamètre on rattrape le manque de qualité.

Alors évidemment, avec une bouse optique (ou un bon miroir mal réglé ou placé dans une structure merdique) on ne voit pas grand-chose.

Mais avec un miroir industriel dont la forme est "correcte", il n'est pas surprenant de voir plus de choses sur les planètes qu'avec une optique de luxe plus petite.

 

Exemple qui remonte à 1999 : la comparaison entre mon cassegrain 250 spécialisé à l'extrême pour les planètes (optiques d'artisans réputés, F/28, toute petite obstruction, bon baflage, ventilos...), avec le Meade 318 du club. Jupiter était plus contrastée et détaillée dans le 320. Ce 320 n'était pas mauvais et correctement réglé, mais c'était un Meade, quelle horreur !

 

Et des exemples comme celui-là, j'en ai plein d'autres.

 

Fred.

Modifié par fred-burgeot

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